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Les Moires
14 participants
Dea Kademeia :: Olympus :: Sortir & S'amuser :: Océan d'été :: Festivités d'été
Artémis
Déesse de la chasse
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mar 29 Aoû 2023 - 22:34
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L'Ile d'attraction
J’avais choisi de fermer les yeux pour poser ma tête sur l'épaule de mon amie. Elle avait raison, il fallait que je me calme et que je me repose. J’entendis vaguement quelqu’un qui descendait des escaliers et annonçait avoir trouvé des jeux et des couchettes mais je ne relevais pas. Qu’est-ce que j’en avais à faire qu’il y ait un jeu de cartes en haut franchement ? C’était pas ça qui allait nous sortir de la tempête… Je ne répondis pas non plus à sa demande, préférant me concentrer sur ma respiration. Quelqu’un d’autre se chargera de lui répondre, quelqu’un qui connaissait Psyché et qui avait été avec elle. Mais je ne serais pas foncièrement étonnée qu’une autre personne ait disparu.
Les éclats de voix que j’entendais dans la cuisine s'étaient tus. Ils se sont réconciliés ? Tant mieux pour eux. Je m’en fichais. Mais je sursautais en entendant un coup. Ah non, pas encore ?! Je me levais aussi vite que je le pouvais, ne prêtant pas attention au léger vertige qui me prit parce que je m’étais levée trop vite. J’adressais une parole à Acéso avant de partir.
“Je reviens.”
Je me dirigeais d’un pas décidé vers la cuisine. Je poussais sans ménagement la porte battante de la pièce, prête à engueuler Arès s’il avait encore frappé un mur à proximité de mon frère. Mais je restais sans bouger devant la pièce. Le dieu de la guerre était assis par terre, la tête dans ses mains. La paroi derrière lui était légèrement enfoncée. Mais surtout, il n’y avait aucune trace d’Apollon. Il n’était pas sorti par cette porte, et il n’y avait pas d’autres portes. Ce qui voulait dire…
“Où il est ? Où il est ?!”
Il releva la tête vers moi avec un regard sans émotion. Je fronçais les sourcils, ma respiration s’accéléra à nouveau.
“Réponds moi putain !”
Je vins un peu plus enfoncer la paroi, juste au-dessus de sa tête en frappant à mon tour. Un grognement sourd monta dans ma gorge.
“Qu’est-ce que tu lui as fait ?! Pourquoi tout le monde autour de toi disparaît ?!
- Tu crois vraiment que j’avais envie qu’il disparaisse ? Que Perséphone disparaisse ? Tu crois qu’Achille avait envie de perdre Mégara ? Ça n’a rien à voir avec ce qu’on fait…”
Ma respiration se bloqua instantanément. Je savais qu’il avait raison sur ce point. Ils n’avaient peut-être pas envie qu’ils disparaissent, mais c’était ce qui était arrivé. Je ne savais pas quelle était la logique derrière ces disparitions. Mais je n’allais pas rester là sans rien faire. Mon cri déchira le silence qui s’était probablement installé dans la pièce derrière moi alors que des larmes de rage et de désespoir coulèrent le long de mes joues. D’une voix tremblante, je lui répondis.
“Non… Mais peu importe. Il est hors de question que je reste là sans rien faire.”
Je me retournais ensuite, laissant la porte se refermer derrière moi sur Arès sans m’en préoccuper. Je regardais tous ceux qui étaient dans la salle principale. Je n’avais rien contre eux, tant qu’ils ne m’empêchaient pas de partir.
“Ecartez-vous. Achille, hors de mon chemin.”
Je défiais Achille du regard. Il ne me faisait pas peur. Et peu m’importait son invincibilité, je ne le laisserai pas m’empêcher d’agir. Je savais qu’il était impossible de passer par la porte. Arès avait essayé de l’ouvrir tout à l’heure et il n’avait pas réussi. La tempête était certainement violente au point de bloquer la porte. Mais je ne comptais pas rester enfermée ici. J’allais tenter autre chose. J’avisais une des fenêtres, assez large pour laisser passer un oiseau. Je me transformais donc en faucon avant de m’élancer à pleine vitesse en direction de la fenêtre après avoir vérifié qu’il n’y avait personne à proximité.
Je sentis une main qui se saisissait de mes serres. Merde ! Je n’avais pas réussi à m’envoler assez haut pour l’éviter. Je tentais tout de même de me débattre, battant des ailes sans relâche pour essayer de lui échapper.
“Lâche moi ! Laisse moi partir !”
Au lieu de ça, il m’attira contre lui pour me bloquer de ses bras. Un cri perçant m’échappa alors qu’il serrait pour éviter que je ne m'enfuis. Je continuais de me débattre et j’eus la même sensation que lorsque la tempête s’était levée. J’avais mal aux ailes. Mais je n’avais rien à faire de la douleur.
“Tu vas me le payer !”
Je choisis de prendre une autre forme pour tenter de le surprendre et qu’il me lâche enfin. Me voilà donc transformée en louve, le changement de taille et de poids ayant de quoi déséquilibrer Achille. Mais même si nous étions tombés au sol, il ne me lâcha pas pour autant. Je sentis ses bras qui se resserraient autour de moi et un grognement m’échappa alors que j’entendis un craquement. Putain, mes côtes…
Il profita de mon moment de faiblesse pour échanger nos places. Me voilà en dessous de lui, je montrai les dents et pris un gros coup de poing en retour. De quoi m’arracher un grognement encore plus menaçant.
Les éclats de voix que j’entendais dans la cuisine s'étaient tus. Ils se sont réconciliés ? Tant mieux pour eux. Je m’en fichais. Mais je sursautais en entendant un coup. Ah non, pas encore ?! Je me levais aussi vite que je le pouvais, ne prêtant pas attention au léger vertige qui me prit parce que je m’étais levée trop vite. J’adressais une parole à Acéso avant de partir.
“Je reviens.”
Je me dirigeais d’un pas décidé vers la cuisine. Je poussais sans ménagement la porte battante de la pièce, prête à engueuler Arès s’il avait encore frappé un mur à proximité de mon frère. Mais je restais sans bouger devant la pièce. Le dieu de la guerre était assis par terre, la tête dans ses mains. La paroi derrière lui était légèrement enfoncée. Mais surtout, il n’y avait aucune trace d’Apollon. Il n’était pas sorti par cette porte, et il n’y avait pas d’autres portes. Ce qui voulait dire…
“Où il est ? Où il est ?!”
Il releva la tête vers moi avec un regard sans émotion. Je fronçais les sourcils, ma respiration s’accéléra à nouveau.
“Réponds moi putain !”
Je vins un peu plus enfoncer la paroi, juste au-dessus de sa tête en frappant à mon tour. Un grognement sourd monta dans ma gorge.
“Qu’est-ce que tu lui as fait ?! Pourquoi tout le monde autour de toi disparaît ?!
- Tu crois vraiment que j’avais envie qu’il disparaisse ? Que Perséphone disparaisse ? Tu crois qu’Achille avait envie de perdre Mégara ? Ça n’a rien à voir avec ce qu’on fait…”
Ma respiration se bloqua instantanément. Je savais qu’il avait raison sur ce point. Ils n’avaient peut-être pas envie qu’ils disparaissent, mais c’était ce qui était arrivé. Je ne savais pas quelle était la logique derrière ces disparitions. Mais je n’allais pas rester là sans rien faire. Mon cri déchira le silence qui s’était probablement installé dans la pièce derrière moi alors que des larmes de rage et de désespoir coulèrent le long de mes joues. D’une voix tremblante, je lui répondis.
“Non… Mais peu importe. Il est hors de question que je reste là sans rien faire.”
Je me retournais ensuite, laissant la porte se refermer derrière moi sur Arès sans m’en préoccuper. Je regardais tous ceux qui étaient dans la salle principale. Je n’avais rien contre eux, tant qu’ils ne m’empêchaient pas de partir.
“Ecartez-vous. Achille, hors de mon chemin.”
Je défiais Achille du regard. Il ne me faisait pas peur. Et peu m’importait son invincibilité, je ne le laisserai pas m’empêcher d’agir. Je savais qu’il était impossible de passer par la porte. Arès avait essayé de l’ouvrir tout à l’heure et il n’avait pas réussi. La tempête était certainement violente au point de bloquer la porte. Mais je ne comptais pas rester enfermée ici. J’allais tenter autre chose. J’avisais une des fenêtres, assez large pour laisser passer un oiseau. Je me transformais donc en faucon avant de m’élancer à pleine vitesse en direction de la fenêtre après avoir vérifié qu’il n’y avait personne à proximité.
Je sentis une main qui se saisissait de mes serres. Merde ! Je n’avais pas réussi à m’envoler assez haut pour l’éviter. Je tentais tout de même de me débattre, battant des ailes sans relâche pour essayer de lui échapper.
“Lâche moi ! Laisse moi partir !”
Au lieu de ça, il m’attira contre lui pour me bloquer de ses bras. Un cri perçant m’échappa alors qu’il serrait pour éviter que je ne m'enfuis. Je continuais de me débattre et j’eus la même sensation que lorsque la tempête s’était levée. J’avais mal aux ailes. Mais je n’avais rien à faire de la douleur.
“Tu vas me le payer !”
Je choisis de prendre une autre forme pour tenter de le surprendre et qu’il me lâche enfin. Me voilà donc transformée en louve, le changement de taille et de poids ayant de quoi déséquilibrer Achille. Mais même si nous étions tombés au sol, il ne me lâcha pas pour autant. Je sentis ses bras qui se resserraient autour de moi et un grognement m’échappa alors que j’entendis un craquement. Putain, mes côtes…
Il profita de mon moment de faiblesse pour échanger nos places. Me voilà en dessous de lui, je montrai les dents et pris un gros coup de poing en retour. De quoi m’arracher un grognement encore plus menaçant.
Codage par Libella sur Graphiorum
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mar 29 Aoû 2023 - 22:35
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L'Île d'Attraction
Bien sûr, qu'il s'en voulait. Il l'avait affirmé, qu'il ne voulait pas blesser Apollon, et ça ne l'avait pas empêché de le faire quand même. De blesser Artémis aussi. La colère avait toujours été son premier réflexe pour gérer – ou ignorer – ses autres émotions, et elle ne se priva pas de s'exprimer pour remplacer sa culpabilité. Sauf que cette fois, Apollon semblait avoir atteint ses limites, et lui répondit sur le même ton. Sa gorge se serra. C'était probablement la première fois qu'il le voyait s'énerver mais, au fond, ça lui faisait plus de bien que le bandage autour de sa blessure.
Il ne trouva tout de même pas les mots pour répondre. Les mains serrées sur ses épaules le figeaient sur place et les paroles l'atteignaient plus qu'il n'aurait voulu l'admettre tant elles étaient criantes de vérité. Qu'aurait-il pu dire ? Il ne réfléchissait pas quand il se trouvait dans un état de rage comme celui qu'il venait de quitter, les reproches ne faisaient que souligner l'absurdité de ses actes. Non, bien sûr, tout détruire et essayer de sortir au point de ruiner deux des seules relations positives qu'il avait réussi à construire n'avait aucun intérêt, aucune logique. Il ouvrit la bouche comme s'il avait enfin trouvé quoi dire mais les larmes qu'il vit briller dans les yeux d'Apollon coupèrent court au moindre semblant de répartie qu'il aurait pu envisager.
Il avait du mal à le regarder. Parce qu'il comprenait parfaitement, et qu'il comprenait aussi qu'il avait sans doute perdu un peu plus que Perséphone dans l'enchaînement des événements. Artémis n'était pas le genre de personne qui pardonnait facilement, contrairement à son frère. Et si lui était en colère, alors elle... Il baissa la tête, un court instant, incapable de soutenir plus longtemps son regard. La larme qui tomba sur sa main le fit tressaillir, alors il trouva la force de relever les yeux.
Pour ne rencontrer que le vide.
Il ne réalisa qu'après que la pression sur ses épaules avait disparu. Aucune part de son esprit n'acceptait d'assimiler qu'il était seul. Sans raison, sans explication, sans le moindre signe annonciateur. Perséphone avait disparu après avoir franchi une porte, un semblant de transition, quelque chose qui avait réussi à l'enrager car il s'estimait responsable pour l'avoir lâchée des yeux. Là, il n'y avait rien.
Juste l'impression qu'on lui arrachait le cœur de la poitrine.
Le douleur le frappa aussi brutalement que l'avait fait la colère quelques minutes plus tôt. Il vacilla, chancela en arrière jusqu'à ce qu'un mur n'arrête son mouvement. Les yeux fuyants comme s'il cherchait encore à trouver une explication à ce qui se passait, il sentit plus qu'il ne contrôla son poing qui cognait contre la paroi derrière lui dans un élan de frustration. Une sensation de brûlure lui nouait la gorge. Il se laissa glisser le long du mur après un hoquet qui semblait vouloir réanimer son cœur et serra sa tête entre ses mains. Ça ne pouvait pas être réel. Ils nageaient tous en plein cauchemar depuis que ce pont avait disparu. C'était la seule explication. Apollon n'avait pas le droit de disparaître, pas alors que les derniers mots qu'ils s'étaient adressés étaient des reproches.
Il devait revenir, réapparaître. Dieu de la guerre ou pas, il ne se sentait pas la force de continuer de traverser ce cauchemar sans lui...
Il entendit la porte s’ouvrir sans bouger, du moins jusqu’à ce que le cri d’Artémis le sorte de sa torpeur. Là, seulement, il releva la tête, le regard vide, incapable de prononcer le moindre mot. Sa voix restait bloquée dans sa gorge et même en regardant la déesse, il la voyait à peine. Le coup de poing dans le mur le fit sursauter, et il riva enfin son regard sur elle.
Il soupira, baissa les yeux vers le sol pour les relever rapidement vers elle.
Il était à peu près sûr que quelqu’un d’autre avait disparu, mais ce n’était pas la question. Il refusait qu’elle lui reproche la disparition d’Apollon. Même s’il était allé trop loin après celle de Perséphone, il n’était pas responsable de ce qui se passait…
Son cri lui tira un frisson. Elle souffrait autant que lui, peut-être plus, de ce qui était en train de se passer, mais le réconfort ne faisait déjà pas partie de ses compétences en temps normal, et c’était encore pire dans son état actuel. Elle sortit de la pièce sans lui accorder un regard de plus et il eut un long moment de vide avant de comprendre ce qu’elle était en train de faire.
Sa voix était beaucoup plus faible que d’habitude, comme si la peine avait fini par saper toutes ses forces. Entre la porte fermée, l’état dans lequel se trouvait Artémis, et l’ordre qu’elle donna à tout le monde de s’écarter, aucune chance qu’elle l’ait entendu. Il aurait dû se lever pour aller la retenir, comme elle l’avait fait pour lui, mais il ne trouva pas l’énergie de s’appuyer sur le mur pour se redresser. Lui, manquer de force…
C’était d’une invraisemblance glaçante.
Il ne trouva tout de même pas les mots pour répondre. Les mains serrées sur ses épaules le figeaient sur place et les paroles l'atteignaient plus qu'il n'aurait voulu l'admettre tant elles étaient criantes de vérité. Qu'aurait-il pu dire ? Il ne réfléchissait pas quand il se trouvait dans un état de rage comme celui qu'il venait de quitter, les reproches ne faisaient que souligner l'absurdité de ses actes. Non, bien sûr, tout détruire et essayer de sortir au point de ruiner deux des seules relations positives qu'il avait réussi à construire n'avait aucun intérêt, aucune logique. Il ouvrit la bouche comme s'il avait enfin trouvé quoi dire mais les larmes qu'il vit briller dans les yeux d'Apollon coupèrent court au moindre semblant de répartie qu'il aurait pu envisager.
Il avait du mal à le regarder. Parce qu'il comprenait parfaitement, et qu'il comprenait aussi qu'il avait sans doute perdu un peu plus que Perséphone dans l'enchaînement des événements. Artémis n'était pas le genre de personne qui pardonnait facilement, contrairement à son frère. Et si lui était en colère, alors elle... Il baissa la tête, un court instant, incapable de soutenir plus longtemps son regard. La larme qui tomba sur sa main le fit tressaillir, alors il trouva la force de relever les yeux.
Pour ne rencontrer que le vide.
Il ne réalisa qu'après que la pression sur ses épaules avait disparu. Aucune part de son esprit n'acceptait d'assimiler qu'il était seul. Sans raison, sans explication, sans le moindre signe annonciateur. Perséphone avait disparu après avoir franchi une porte, un semblant de transition, quelque chose qui avait réussi à l'enrager car il s'estimait responsable pour l'avoir lâchée des yeux. Là, il n'y avait rien.
Juste l'impression qu'on lui arrachait le cœur de la poitrine.
Le douleur le frappa aussi brutalement que l'avait fait la colère quelques minutes plus tôt. Il vacilla, chancela en arrière jusqu'à ce qu'un mur n'arrête son mouvement. Les yeux fuyants comme s'il cherchait encore à trouver une explication à ce qui se passait, il sentit plus qu'il ne contrôla son poing qui cognait contre la paroi derrière lui dans un élan de frustration. Une sensation de brûlure lui nouait la gorge. Il se laissa glisser le long du mur après un hoquet qui semblait vouloir réanimer son cœur et serra sa tête entre ses mains. Ça ne pouvait pas être réel. Ils nageaient tous en plein cauchemar depuis que ce pont avait disparu. C'était la seule explication. Apollon n'avait pas le droit de disparaître, pas alors que les derniers mots qu'ils s'étaient adressés étaient des reproches.
- Je suis désolé...
Il devait revenir, réapparaître. Dieu de la guerre ou pas, il ne se sentait pas la force de continuer de traverser ce cauchemar sans lui...
Il entendit la porte s’ouvrir sans bouger, du moins jusqu’à ce que le cri d’Artémis le sorte de sa torpeur. Là, seulement, il releva la tête, le regard vide, incapable de prononcer le moindre mot. Sa voix restait bloquée dans sa gorge et même en regardant la déesse, il la voyait à peine. Le coup de poing dans le mur le fit sursauter, et il riva enfin son regard sur elle.
- Je sais que j’ai merdé… mais tu peux pas me mettre ça sur le dos…
Il soupira, baissa les yeux vers le sol pour les relever rapidement vers elle.
- Tu crois vraiment que j’avais envie qu’il disparaisse ? Que Perséphone disparaisse ? Tu crois qu’Achille avait envie de perdre Mégara ? Ça n’a rien à voir avec ce qu’on fait…
Il était à peu près sûr que quelqu’un d’autre avait disparu, mais ce n’était pas la question. Il refusait qu’elle lui reproche la disparition d’Apollon. Même s’il était allé trop loin après celle de Perséphone, il n’était pas responsable de ce qui se passait…
Son cri lui tira un frisson. Elle souffrait autant que lui, peut-être plus, de ce qui était en train de se passer, mais le réconfort ne faisait déjà pas partie de ses compétences en temps normal, et c’était encore pire dans son état actuel. Elle sortit de la pièce sans lui accorder un regard de plus et il eut un long moment de vide avant de comprendre ce qu’elle était en train de faire.
- S’il t’arrive quelque chose, il ne s’en remettra pas…
Sa voix était beaucoup plus faible que d’habitude, comme si la peine avait fini par saper toutes ses forces. Entre la porte fermée, l’état dans lequel se trouvait Artémis, et l’ordre qu’elle donna à tout le monde de s’écarter, aucune chance qu’elle l’ait entendu. Il aurait dû se lever pour aller la retenir, comme elle l’avait fait pour lui, mais il ne trouva pas l’énergie de s’appuyer sur le mur pour se redresser. Lui, manquer de force…
C’était d’une invraisemblance glaçante.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Achille
L'invincible
Date d'arrivée : 18/04/2023
Nombre de récits : 190
Sexe : Pouvoir : Invulnérabilité
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #FF3E3E
Double-comptes : Athéna / Thésée
Nombre de récits : 190
Sexe : Pouvoir : Invulnérabilité
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #FF3E3E
Double-comptes : Athéna / Thésée
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mer 30 Aoû 2023 - 0:55
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Je vois Artémis respirer et se faire soigner par Acéso. Le dieu de la guerre et celui des arts sont allés dans la cuisine pour soigner le premier. Si d'ordinaire, on en aurait sûrement rien eu à faire, lui le premier, aujourd'hui, personne n'a envie de prendre le risque de laisser Arès blessé. Apollon fera ce qu'il faut pour le calmer. Après tout, sa lyre est capable du meilleur comme du pire. C'est au bout de plusieurs minutes que j'entends finalement un bruit sourd derrière nous, qui vient de la cuisine. Putain Arès, pas encore ! C'est pas vrai... Il a remis ça ?! On vient de la cuisine avec Artémis, on était seuls, Apollon et Arès étaient les seuls à y être allés. Il s'est passé quelque chose. D'instinct, je regarde Artémis qui s'est levée d'un bond, ses sens en alerte. Encore une fois, elle s'apprête à intervenir dans un conflit entre son frère et mon camarade de chambrée. Je sens que je vais devoir intervenir alors que je sens la rage commencer à remonter dans mes veines... Je lui emboîte le pas quand elle se dirige vers la porte de la cuisine qu'elle frappe d'un coup sec. Son pas est inquiétant. Elle veut en découdre. C'est tout sauf le moment d'une bagarre entre Tamarisc ! C'est en frappant la porte qu'on trouve un Arès dévasté. Et un Apollon absent... Il se fait interroger sans retenue par la déesse de la chasse qui a l'air d'avoir elle aussi une sorte de rage en elle quand son frère est en danger ou disparu. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est Arès. Jamais je ne l'ai vu comme ça, et pourtant, je le fréquente souvent... Artémis exige une réponse. J'interviens.
- Artémis, laisse le ! Tu vois bien qu'il a rien fait !
Elle le connaît, elle aussi. Personne ne l'a vu comme ça. Qu'est-ce qu'il a vu ? Comment c'est arrivé ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Mais alors que j'allais le défendre après la réplique d'Artémis, il prend la parole. Non, il ne voulait pas qu'Apollon disparaisse. Pas plus qu'il ne voulait que Perséphone le fasse. Et non. Je ne voulais pas non plus perdre ma Mégara.
- Mégara... Perséphone... Maintenant Apollon...
Tous ces disparus, c'est louche. Si j'avais pas besoin d'une disparition de plus après celle de Meg pour le déduire, savoir que je ne suis pas le seul à avoir perdu quelqu'un que j'aime pendant cette soirée a suffit à me faire penser à une chose. Tous les disparus sont liés de près ou de loin à des Tamarisc. Apollon est le frère d'Artémis, Perséphone est la meilleure amie d'Arès, et Mégara est ma... Relation spéciale et unique en son genre. Toucher trois Tamarisc sans vraiment le faire... Suicidaire. Celui qui a fait ça va préférer être mort que subir notre colère. En parlant de colère... Artémis m'ordonne de m'écarter. Désolé, Déesse de la chasse. Mais dans cet état, je sais ce que tu comptes faire et c'est hors de question.
- Tu passes pas, Artémis.
Ma voix est rauque, mon souffle est court. Nos regards se croisent. Une lueur de défi brûle dans ses yeux. J'aime pas la tournure que ça prend. La tension monte. Mais je sais qu'elle ne pourra jamais passer avec moi devant. Sa seule issue, c'est les airs. Je la vois se transformer en faucon. Monumentale erreur. Bien essayé, Déesse de la chasse. Mais il en faut plus pour m'échapper. Je saisis les serres de l'oiseau de proie avant de la serrer contre moi dans une prise d'ours. Elle a beau m'ordonner de la laisser partir, rien ne me fait lâcher ma prise. Je sais m'en servir, rien ne la libèrera. Ma colère brûle dans mes veines jusqu'à me faire crisper un à un mes muscles. Si elle avait oublié pourquoi on m'appelle Torse d'Acier, la raison lui est sûrement revenue à l'esprit aussi vite qu'une de ses flèches. Mais elle se défend bien. Sa transformation lui fait prendre sa forme de louve, celle avec laquelle elle avait blessé Arès. Son gabarit a changé. Elle est plus grande, plus lourde. Je resserre ma prise et entends les côtes d'Artémis craquer. Peut-être même qu'elles ont cassé. Pardon, Déesse de la chasse. Je veux pas te blesser. Tu es mon amie. Mais j'ai pas le choix. Et ça me fait mal de devoir te faire mal. La rage monte encore en moi, mais elle empêche pas ma chute. Je tombe en arrière sans avoir pu prendre le temps de garder ma prise qui reste en place. Heureusement que je sens pas la douleur... Mais je reprends le dessus et me mets au dessus d'elle avant d'armer mon poing droit et de frapper d'un grand le visage d'Artémis, comme si je voulais fracasser un tronc d'arbre massif à mains nues.
- Tu te calmes, maintenant, ou je te calme ?! T'en veux une autre ?!
Ma mandale a fait un grand bruit. Ma voix encore plus. Je l'entends encore résonner dans la pièce dans un qu'on finit par me connaître depuis l'épisode de la grotte de la cascade. Le même ton. La même hargne. La même raison qui l'avait déclenchée. Sauf qu'aujourd'hui, ce n'est pas un sphinx avec qui j'ai aucune affinité que j'affronte, que je frappe. Mais une amie. Je sens les chaudes larmes de colère couler de mes yeux cernés par la fureur et les muscles crispés par la rage. Mais j'en reste pas là. Je la regarde dans les yeux, les miens écarquillés par mes ardentes émotions.
- Je SAIS que tu veux prendre tous les risques pour retrouver ton frère ! Tout comme Arès briserait tout sur son passage pour retrouver Perséphone ! Tout comme JE ferais n'importe quoi pour sauver Mégara ! J'aurais fait la même chose si c'était la seule disparue, je serais déjà sorti pour la retrouver ! Mais non. Nos proches disparaissent tous et personne a l'air d'être à l'abri, je PEUX PAS te laisser partir. Je VEUX PAS te perdre à ton tour ! Alors même si j'ai aucune envie de te faire mal, si je dois te cogner jusqu'à t'assommer pour que tu restes avec nous, JE VAIS PAS ME GÊNER, T'AS COMPRIS ?!
Je frappe un grand coup juste à côté de son visage dans un grand fracas, comme un grondement de tonnerre. Est-ce que c'est l'orage dehors ou bien mon poing ? Peu importe. Artémis ne doit pas bouger, elle doit se calmer. Mais moi, j'ai plus la tête froide... Si elle en veut encore, elle sera servie. Je lui donnerai autant de coup qu'il le faudra mais jamais avec la moindre once de plaisir... Je veux pas faire ça. Je veux pas la faire souffrir... Je jette un oeil derrière nous avant d'interpeler quelqu'un.
- Acéso ! Artémis est blessée. On a besoin de toi, tu peux venir ?
J'ai l'espoir de voir Artémis se calmer avec le retour d'Acéso. Elle remplacera sûrement pas Apollon pour calmer la louve sauvage mais c'est la seule idée à laquelle j'arrive encore à penser... Je tourne la tête vers le Dieu de la guerre et le regarde, le souffle court mais brûlant. Il n'y a qu'un seul Tamarisc ici capable de les relever tous les deux. Et ce Tamarisc, c'est moi... Tenez bon, camarades !
Invité
Invité
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mer 30 Aoû 2023 - 13:10
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Acéso
Membre supprimé
L'île d'attraction
Le calme est redescendu dans le restaurant, ça me rassure, j'avoue avoir eu très peur tout à l'heures.. Je n'ai vraiment pas l'habitude de voir deux Tamarisc se battre et encore moins quand l'une des deux est une amie très chère à mes yeux.. Tout est revenue dans l'ordre maintenant Acéso, tu peux te calmer, peut être dormir un peu. Maintenant que je vois Artémis piquer du nez sur mon épaule je remarque que je commence à être vraiment fatiguer moi aussi. Je ferme doucement les yeux et fait un petit point mental sur tout ce qui s'est passé. D'abord Hébé qui disparait, me provoquant une crise d'angoisse. Puis j'ai difficilement utilisé mes pouvoirs sur une toute petite émanation, j'espère qu'elle va bien, je n'ai pas pu voir ce qu'il en retournait avec la bataille qui a suivit. Maintenant que j'y pense quelle est la source principale de cette querelle ? Je n'ai même pas eu le temps d'y réfléchir avant. Il ne fallut pas une grosse réflexion pour comprendre que Perséphone avait disparue également.. Je senti un nouveau poids venir alourdir mes épaules et mon cœur déjà bien chargés. Bon sang, mon amie, ma sœur, les gens que j'aime disparaissent et ceux qui sont encore là se déchirent. Je sens quelques larmes dégouliner sur mes joues, je les essuies rapidement de ma main libre. Il faut que ça cesse et vite...
J'entend la voix d'Œdipe venir couper le silence pesant qui s'était installé, au moins lui est encore là. Je ne relève pas ce qu'il dit, je n'en ai pas la force, même si c'est un peu égoïste, je sais qu'il ne m'en tiendra pas rigueur.
Je suis doucement en train de tomber dans les bras de Morphée quand j'entend un fracas venir de la cuisine. Je sursaute tout comme la déesse de la chasse à mes côtés, elle ne perd pas une seconde et se relève, je la vois vaciller un petit instant, c'était à attendre... Elle m'adresse un petit mot avant de partir. J'entend des éclats de la cuisine et je comprend vite que il y a un nouveaux disparut... Il ne faut pas être Œdipe pour comprendre que le tour d'Apollon est venu. Bon sang pas lui, qu'est-ce que je vais faire sans lui ? C'était mon phare ici, j'ai peur de me perde maintenant... Je vois Artémis sortir en trombe de la cuisine, elle a pleuré, indéniablement.
Mon amie fonce vers la porte du restaurant j'amorce un mouvement pour l'en empêcher mais Achille est plus rapide que moi et lui fait barrage. Merci Achille, je crois que j'aurais fais un bien piètre rempart... Je vois la déesse prendre la forme d'un faucon, sûrement pour essayer de prendre une fenêtre, mais son adversaire l'attrape par les serres. Je sens l'angoisse remonter en moi comme une flèche. Arrêtez de vous battre, je vous en pris. Je fit un tentative pour calmer mon amie.
- Artémis arrête je t'en pris ! Sortir ne résoudra rien !
Tentative vaine, évidement. Elle ne m'entend pas, ne prête même pas attention à moi, trop occupée à se débattre comme un beau diable. Elle prend ensuite une forme de louve et je voit Achille la serrer encore plus fort, il va la briser en deux si ça continu ! Ils tombe en arrière et Achille se place au dessus d'elle. Il lui assène un violent coup de poing en plein visage, je me demande même comment elle n'est pas encore inconsciente. Un cris de surprise et de peur passe mes lèvres et je porte instinctivement la main à ma bouche. Par pitié arrêtez ça... Des larmes coules à flot sur mes joues et je commence à trembler de tout mon être alors qu'Achille hurle sur mon amie, je crois que lui aussi à les larmes aux yeux... Il frappa une nouvelle fois juste à côté de son visage et je fermai les yeux, il l'a achevé...?
- Acéso ! Artémis est blessée. On a besoin de toi, tu peux venir ?
Je rouvris les yeux quand la voix du héro m'appela. J'hochai la tête, et me relevai pour aller constater l'état de mon amie, mais je me senti vaciller, j'ai du mal à tenir debout. Je m'effondrai alors à côté d'Artémis. La vision d'horreur qui me fus présenté redoubla mon angoisse et mes tremblements et mes mains se portèrent à nouveaux à ma bouche. Il faut que je me calme, je le sais, il faut que je calme, dans cette état je ne pourrais jamais la soigner correctement. J'essaie de me concentrer mais j'ai l'esprits embrumé, je suis fatiguée, vraiment fatiguée. Aller un dernier effort, je ne peux pas laisser Artémis comme ça. J'approche mes mains de sa poitrine, a première vu elle a deux côtes cassées, peut être trois, et le coup qu'elle a pris au visage ne me rassure pas non plus, elle saigne du nez. Je me concentre d'abord sur son torse et j'utilise une nouvelle fois mon pouvoir. Je sens ma tête me lancer. Je ferme fortement les yeux pour mieux me concentrer et j'essaie d'ignorer la douleur fulgurante dans mon crâne. Je m'occupe ensuite de son visage. J'ai de plus en plus de mal à la soigner. Aller pouvoir ne me lâche pas maintenant ! Je fini mon soin, je suis pas sûre qu'il soit parfait, mais je ne pourrait pas faire mieux je le crain.
Je sens un pic de colère et de désespoir me frapper de pleins fouet. Je me sens alors obliger de m'exprimer aux yeux de tous, je prend alors la parole d'une voix forte et ferme.
- Bon sang mais arrêtez de vous battre ! Ça ne fera revenir personne ! Je comprend que vous soyez tous sur les nerfs, mais vous taper dessus ne fera qu'empirer les choses !
Je commence à voir flou, je ne sais pas si c'est mes larmes ou la fatigue qui fais ça. Je me sens à nouveau vaciller, mais je continue, je ne pourrais pas essuyer une autre bataille comme les deux précédente. Je sens que ma voix deviens plus faible, j'ai du mal à parler avec mon mal de crane qui s'amplifie au fur et à mesure que je parle
- Et sortir... sous cette tempête... c'est...
Ma voix est presque imperceptible, je n'arrive pas à finir ma phrase. Je sens le sang taper sous mes tempes. Je m'appuie sur le sol peinant à me tenir droite. Je souffle difficilement, je ne peux pas partir maintenant, si il y a encore des blessés ? Perséphone et Apollon ont disparus, je dois être là pour les autres.
J'essaie de lutter pour ne pas sombrer, mais je crois que cette fois j'en ai fais trop. Un voile noir vient couvrir mes yeux, je sens vaguement mon corps heurter le sol, puis plus rien.
J'entend la voix d'Œdipe venir couper le silence pesant qui s'était installé, au moins lui est encore là. Je ne relève pas ce qu'il dit, je n'en ai pas la force, même si c'est un peu égoïste, je sais qu'il ne m'en tiendra pas rigueur.
Je suis doucement en train de tomber dans les bras de Morphée quand j'entend un fracas venir de la cuisine. Je sursaute tout comme la déesse de la chasse à mes côtés, elle ne perd pas une seconde et se relève, je la vois vaciller un petit instant, c'était à attendre... Elle m'adresse un petit mot avant de partir. J'entend des éclats de la cuisine et je comprend vite que il y a un nouveaux disparut... Il ne faut pas être Œdipe pour comprendre que le tour d'Apollon est venu. Bon sang pas lui, qu'est-ce que je vais faire sans lui ? C'était mon phare ici, j'ai peur de me perde maintenant... Je vois Artémis sortir en trombe de la cuisine, elle a pleuré, indéniablement.
Mon amie fonce vers la porte du restaurant j'amorce un mouvement pour l'en empêcher mais Achille est plus rapide que moi et lui fait barrage. Merci Achille, je crois que j'aurais fais un bien piètre rempart... Je vois la déesse prendre la forme d'un faucon, sûrement pour essayer de prendre une fenêtre, mais son adversaire l'attrape par les serres. Je sens l'angoisse remonter en moi comme une flèche. Arrêtez de vous battre, je vous en pris. Je fit un tentative pour calmer mon amie.
- Artémis arrête je t'en pris ! Sortir ne résoudra rien !
Tentative vaine, évidement. Elle ne m'entend pas, ne prête même pas attention à moi, trop occupée à se débattre comme un beau diable. Elle prend ensuite une forme de louve et je voit Achille la serrer encore plus fort, il va la briser en deux si ça continu ! Ils tombe en arrière et Achille se place au dessus d'elle. Il lui assène un violent coup de poing en plein visage, je me demande même comment elle n'est pas encore inconsciente. Un cris de surprise et de peur passe mes lèvres et je porte instinctivement la main à ma bouche. Par pitié arrêtez ça... Des larmes coules à flot sur mes joues et je commence à trembler de tout mon être alors qu'Achille hurle sur mon amie, je crois que lui aussi à les larmes aux yeux... Il frappa une nouvelle fois juste à côté de son visage et je fermai les yeux, il l'a achevé...?
- Acéso ! Artémis est blessée. On a besoin de toi, tu peux venir ?
Je rouvris les yeux quand la voix du héro m'appela. J'hochai la tête, et me relevai pour aller constater l'état de mon amie, mais je me senti vaciller, j'ai du mal à tenir debout. Je m'effondrai alors à côté d'Artémis. La vision d'horreur qui me fus présenté redoubla mon angoisse et mes tremblements et mes mains se portèrent à nouveaux à ma bouche. Il faut que je me calme, je le sais, il faut que je calme, dans cette état je ne pourrais jamais la soigner correctement. J'essaie de me concentrer mais j'ai l'esprits embrumé, je suis fatiguée, vraiment fatiguée. Aller un dernier effort, je ne peux pas laisser Artémis comme ça. J'approche mes mains de sa poitrine, a première vu elle a deux côtes cassées, peut être trois, et le coup qu'elle a pris au visage ne me rassure pas non plus, elle saigne du nez. Je me concentre d'abord sur son torse et j'utilise une nouvelle fois mon pouvoir. Je sens ma tête me lancer. Je ferme fortement les yeux pour mieux me concentrer et j'essaie d'ignorer la douleur fulgurante dans mon crâne. Je m'occupe ensuite de son visage. J'ai de plus en plus de mal à la soigner. Aller pouvoir ne me lâche pas maintenant ! Je fini mon soin, je suis pas sûre qu'il soit parfait, mais je ne pourrait pas faire mieux je le crain.
Je sens un pic de colère et de désespoir me frapper de pleins fouet. Je me sens alors obliger de m'exprimer aux yeux de tous, je prend alors la parole d'une voix forte et ferme.
- Bon sang mais arrêtez de vous battre ! Ça ne fera revenir personne ! Je comprend que vous soyez tous sur les nerfs, mais vous taper dessus ne fera qu'empirer les choses !
Je commence à voir flou, je ne sais pas si c'est mes larmes ou la fatigue qui fais ça. Je me sens à nouveau vaciller, mais je continue, je ne pourrais pas essuyer une autre bataille comme les deux précédente. Je sens que ma voix deviens plus faible, j'ai du mal à parler avec mon mal de crane qui s'amplifie au fur et à mesure que je parle
- Et sortir... sous cette tempête... c'est...
Ma voix est presque imperceptible, je n'arrive pas à finir ma phrase. Je sens le sang taper sous mes tempes. Je m'appuie sur le sol peinant à me tenir droite. Je souffle difficilement, je ne peux pas partir maintenant, si il y a encore des blessés ? Perséphone et Apollon ont disparus, je dois être là pour les autres.
J'essaie de lutter pour ne pas sombrer, mais je crois que cette fois j'en ai fais trop. Un voile noir vient couvrir mes yeux, je sens vaguement mon corps heurter le sol, puis plus rien.
Codage par Libella sur Graphiorum
Néphia
Néphélée du Cirrus
Date d'arrivée : 18/06/2023
Nombre de récits : 74
Sexe : Pouvoir : Couverture nuageuse
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #ff33ff
Double-comptes : Apollon
Nombre de récits : 74
Sexe : Pouvoir : Couverture nuageuse
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #ff33ff
Double-comptes : Apollon
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mer 30 Aoû 2023 - 14:00
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L'île d'attraction [Évent]
Deimos est celui qui est le plus proche de moi à l’heure actuelle. C’est comme par réflexe que je lui attrape la veste. Je ne sais pas si ça va l’embêter ou non mais là j’ai un peu de mal à réfléchir correctement. J’ai juste besoin de m’agripper à quelqu’un.
C’est avec une grande surprise que je sens le dieu de la terreur me prendre dans ses bras. Il me fait un câlin ? Je ne pensais pas que ce serait son genre mais finalement, c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je me blotti contre lui sans hésiter, enserrant sa taille de mes petits bras. Oui. C’est exactement ce dont j’avais besoin.
– Tu n’as aucune raison de t’excuser, c’est normal vu la situation. Pleure si c’est ce que tu as besoin.
Serrant sa veste plus fort entre mes mains, je me laisse totalement aller. Mes pleurs sont silencieux mais les larmes coulent. Je me sens inutile, fragile et en danger. C’est la première fois de ma vie que je ressens autant le danger, moi qui suis pourtant capable de me dématérialiser et de sentir aucune douleur. Mais l’inconnu est beaucoup plus effrayant que n’importe quel adversaire.
– Merci.
Mon murmure est faible mais je pense qu’il m’a entendu. Je ne fais plus trop attention à ce qu’il se passe dans la pièce. Le calme semble être retombé depuis qu’Apollon a amené Arès dans la pièce adjacente. C’est quand j’entends la voix d’Œdipe, comme sortie des ténèbres, que je me redresse, restant dans les bras de Deimos mais suffisamment calme pour pouvoir écouter ce qu’il se passe autour de moi. Des couchettes et des jeux. Ça peut être une bonne idée. Je crois qu’on a tous besoin d’un peu de calme. Je ne fais même pas attention à sa seconde phrase. Je crois que mon cerveau a fait un black-out. Il ne veut plus entendre parler de disparition. Que ce soit celle de Psyché ou de n’importe qui d’autre.
C’est au moment où je constate que la lumière de la pièce a disparue, que mon cerveau se reconnecte. Psyché n’est pas la seule à être introuvable. Apollon a également disparu. C’est son pouvoir qui maintenait la lumière dans la pièce. Et elle n’est plus là.
La suite des évènements est, encore une fois, bien trop forte en émotions pour moi. Mais, cette fois-ci, je m’en doutais. Artémis ne peut pas supporter la disparition de celui que tous considèrent comme son frère. Je ne peux que comprendre. J’aimerai tant qu’Écho soit à mes côtés. Mais ça ne sert plus à rien de penser cela. Arès ne sort pas de la cuisine. Artémis est blessé et Achille semble être plus ou moins calme. Mais ce qui m’a fait me lever c’est la chute d’Acéso. Comme si la faiblesse de mon amie m’avait soudainement fait retrouver mon énergie perdue. Je l’attendais. Ce moment où l’adrénaline passe au-dessus de la peur.
Je cours vers mon amie et m’accroupie à côté d’elle. Par chance, elle est tombée sur Artémis. Elle n’a donc pas du se faire trop de mal. Je caresse ses cheveux et observe sa poitrine se soulever.
– Elle va bien. Elle est juste épuisée. C’est la première fois qu’elle utilise autant son pouvoir en une si faible période. Elle ne l’utilise pas souvent au sanctuaire Sollerys.
Bien sûr, je ne suis pas aussi proche d’Acéso que je ne le suis d’Écho mais n’oublions pas que j’ai énormément d’informations. Sur tout et tout le monde. Et forcément, plus une personne est proche de moi, plus je la connais bien.
– Peut-être qu’on pourrait aller voir les couchettes dont parlait Œdipe. Elle sera mieux que couchée sur le sol.
C’est avec une grande surprise que je sens le dieu de la terreur me prendre dans ses bras. Il me fait un câlin ? Je ne pensais pas que ce serait son genre mais finalement, c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je me blotti contre lui sans hésiter, enserrant sa taille de mes petits bras. Oui. C’est exactement ce dont j’avais besoin.
– Tu n’as aucune raison de t’excuser, c’est normal vu la situation. Pleure si c’est ce que tu as besoin.
Serrant sa veste plus fort entre mes mains, je me laisse totalement aller. Mes pleurs sont silencieux mais les larmes coulent. Je me sens inutile, fragile et en danger. C’est la première fois de ma vie que je ressens autant le danger, moi qui suis pourtant capable de me dématérialiser et de sentir aucune douleur. Mais l’inconnu est beaucoup plus effrayant que n’importe quel adversaire.
– Merci.
Mon murmure est faible mais je pense qu’il m’a entendu. Je ne fais plus trop attention à ce qu’il se passe dans la pièce. Le calme semble être retombé depuis qu’Apollon a amené Arès dans la pièce adjacente. C’est quand j’entends la voix d’Œdipe, comme sortie des ténèbres, que je me redresse, restant dans les bras de Deimos mais suffisamment calme pour pouvoir écouter ce qu’il se passe autour de moi. Des couchettes et des jeux. Ça peut être une bonne idée. Je crois qu’on a tous besoin d’un peu de calme. Je ne fais même pas attention à sa seconde phrase. Je crois que mon cerveau a fait un black-out. Il ne veut plus entendre parler de disparition. Que ce soit celle de Psyché ou de n’importe qui d’autre.
C’est au moment où je constate que la lumière de la pièce a disparue, que mon cerveau se reconnecte. Psyché n’est pas la seule à être introuvable. Apollon a également disparu. C’est son pouvoir qui maintenait la lumière dans la pièce. Et elle n’est plus là.
La suite des évènements est, encore une fois, bien trop forte en émotions pour moi. Mais, cette fois-ci, je m’en doutais. Artémis ne peut pas supporter la disparition de celui que tous considèrent comme son frère. Je ne peux que comprendre. J’aimerai tant qu’Écho soit à mes côtés. Mais ça ne sert plus à rien de penser cela. Arès ne sort pas de la cuisine. Artémis est blessé et Achille semble être plus ou moins calme. Mais ce qui m’a fait me lever c’est la chute d’Acéso. Comme si la faiblesse de mon amie m’avait soudainement fait retrouver mon énergie perdue. Je l’attendais. Ce moment où l’adrénaline passe au-dessus de la peur.
Je cours vers mon amie et m’accroupie à côté d’elle. Par chance, elle est tombée sur Artémis. Elle n’a donc pas du se faire trop de mal. Je caresse ses cheveux et observe sa poitrine se soulever.
– Elle va bien. Elle est juste épuisée. C’est la première fois qu’elle utilise autant son pouvoir en une si faible période. Elle ne l’utilise pas souvent au sanctuaire Sollerys.
Bien sûr, je ne suis pas aussi proche d’Acéso que je ne le suis d’Écho mais n’oublions pas que j’ai énormément d’informations. Sur tout et tout le monde. Et forcément, plus une personne est proche de moi, plus je la connais bien.
– Peut-être qu’on pourrait aller voir les couchettes dont parlait Œdipe. Elle sera mieux que couchée sur le sol.
Codage par Libella sur Graphiorum
Phellée
Limniade du pollen
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mer 30 Aoû 2023 - 20:57
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- Ah euh… nous… nous sommes enfermé sur l’île. Et… à cause... de la tempête… nous nous sommes réfugié… ici…Wahou... Mais c'est quoi cette ambiance de mort ? Ils étaient tous là à broyer du noir... j'ai horreur de ce genre de mood. Moi j'aime la fête ! Les couleurs et les bonbons ! Faire des farces tout ça, m'amuser quoi ! Mais non... eux ils préfèrent tirer la tronche et se laisser abattre par des petites disparitions. Ça va ! Il n'y a pas mort de dieux ! Je ne suis même pas certaine qu'on puisse mourir d'ailleurs...
Bon, toujours est-il que si il y avait une majorité d'Helyantos dans l'assemblée, on aurait fait une super soirée Urbex. En plus, j'ai cru voir au loin la tignasse rouge de Dionysos, il pourrait m'aider à remettre un peu de gaieté là dedans non ? Avec son pouvoir c'est facile !
Je virevoltais dans les airs en faisant des allés-retours entre les différentes pièces. Et voilà que ça pleurait, que ça tombait dans les pommes, un oiseau qui se transforme en louve... Je me demandais même si j'étais pas encore endormie tellement la situation été incompréhensible... Peut-être que j'étais dans un rêve, je ne m'étais toujours pas réveillée et tout ceci était... faux ? Pour en avoir le coeur net, je me suis pincée à l'aide de mes minuscules petits doigts de fée. Héhé !
- Wahou... ça fait mal...
Ou alors, je suis, par erreur, sous l'emprise de mon propre pouvoir. Wahou ! Ouais ! Ca doit être ça ! Je suis juste dé-fon-cée à la poudre de fée ! J'avais beau tournoyer de partout, personne me calculait et ça... ça fait mal !
- Bon puisque c'est comme ça !
Non mais wahou quoi... t'es un dieu et tu pleures ! Avec mon petit corps, je me suis mise en boule pour charger un maximum de poussière et... PAF ! Voilà que je libérai ma magie dans l'ensemble des pièces du rez-de-chaussée.
- Wahouuuuu ! Poussière de fée !!! Vous allez planer 2,3 minutes, ça va vous détendre hihi !
Beh oui, je suis magique mais faut pas abuser ! Relâcher tout ça dans une si grande zone, avec autant de monde ça n'a pas un gros gros effet. Ils vont juste voir la réalité se modifier légèrement, observer les couleurs se mélanger, les formes se modifier, se détendre un peu quoi... Wahou, il y a bien trop de dramas, quelques minutes de répis c'est juste... WAHOU !
Invité
Invité
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Ven 1 Sep 2023 - 20:33
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Médée
Membre supprimé
Bonne nouvelle, Chioné se souvenait d'elle, et elle n'était plus seule. Ses chances de survie avaient fait un bon de quelques pourcents. Ce qui dans ce genre de situation était considérable. Elle tenta un sourire. Histoire de..Se motiver? La motiver? La rassurer? Un peu de tout à la fois ? Aucune idée.
Elle ne serait peut-être pas très utile, mais le cas échéant elle pourrait prêter ses deux bras, jambes et son cerveau. Elle était plutôt douée pour avoir l'air calme et faire ce qu'il faut. Prendre des décisions? Un peu moins. Rapides? Encore moins. Elle hocha la tête. Trouver le restaurant, c'était une bonne idée.
- Oui ! Je n'ai aucune idée de quelle direction prendre, mais nous ne sommes pas seules sur l'île, si quelqu'un le trouve, il devrait nous le dire.
Elle ne les connaissait pas assez, mais elle espérait. Ils avaient décidé de rejoindre les groupes et de les suivre. Plus nombreux ils avaient plus de chances de survie.
Et c'était prouvé, ils avaient fini par arriver au restaurant ! Heureusement que certains avaient une meilleure mémoire (et esprit d'initiative) que d'autres ! Ce ne fut pas une bonne nouvelle très longtemps cependant. Ce n'était pas aussi grand qu'espéré, la décoration donnait des frissons dans le dos et la pluie dehors les empêchait de s'enfuir.
- Je devrais être heureuse d'avoir échappé à la pluie, mais je me sens comme un animal en cage.
Murmura-t'elle pour elle même plus qu'autre chose. Elle chercha Chioné des yeux. Elle s'était éloignée un tout petit peu pour essayer de voir la superficie approximative du restaurant, évaluer les fuites possibles et les portes de sortie si besoin. Il faisait un peu trop sombre pour que ça ait été utile. Elle se rapprocha de la seule personne qu'elle connaissait un peu dans cette histoire.
- Vous avez réussi à la guérir?
Certains membres des groupes s'agitaient. Quelque chose avait l'air de se passer, et ça avait l'air plutôt important. Athéna se rapprocha de Chioné qui perdait son sang froid. Médée décida de s'éloigner un petit peu. Elle reviendrait plus tard, elle allait se mettre dans un coin un peu en hauteur pour pouvoir essayer d'avoir une vue d'ensemble sur la situation. Tout le monde commençait à paniquer et s'agiter. Il allait falloir du sang froid et un peu de contextualisation pour arriver à s'en sortir. Et le nombre commençait malheureusement à devenir un désavantage.
(Désolée pour le retard, j'ai déménagé un peu en urgence et j'ai pas eu l'occasion de prévenir)
Elle ne serait peut-être pas très utile, mais le cas échéant elle pourrait prêter ses deux bras, jambes et son cerveau. Elle était plutôt douée pour avoir l'air calme et faire ce qu'il faut. Prendre des décisions? Un peu moins. Rapides? Encore moins. Elle hocha la tête. Trouver le restaurant, c'était une bonne idée.
- Oui ! Je n'ai aucune idée de quelle direction prendre, mais nous ne sommes pas seules sur l'île, si quelqu'un le trouve, il devrait nous le dire.
Elle ne les connaissait pas assez, mais elle espérait. Ils avaient décidé de rejoindre les groupes et de les suivre. Plus nombreux ils avaient plus de chances de survie.
Et c'était prouvé, ils avaient fini par arriver au restaurant ! Heureusement que certains avaient une meilleure mémoire (et esprit d'initiative) que d'autres ! Ce ne fut pas une bonne nouvelle très longtemps cependant. Ce n'était pas aussi grand qu'espéré, la décoration donnait des frissons dans le dos et la pluie dehors les empêchait de s'enfuir.
- Je devrais être heureuse d'avoir échappé à la pluie, mais je me sens comme un animal en cage.
Murmura-t'elle pour elle même plus qu'autre chose. Elle chercha Chioné des yeux. Elle s'était éloignée un tout petit peu pour essayer de voir la superficie approximative du restaurant, évaluer les fuites possibles et les portes de sortie si besoin. Il faisait un peu trop sombre pour que ça ait été utile. Elle se rapprocha de la seule personne qu'elle connaissait un peu dans cette histoire.
- Vous avez réussi à la guérir?
Certains membres des groupes s'agitaient. Quelque chose avait l'air de se passer, et ça avait l'air plutôt important. Athéna se rapprocha de Chioné qui perdait son sang froid. Médée décida de s'éloigner un petit peu. Elle reviendrait plus tard, elle allait se mettre dans un coin un peu en hauteur pour pouvoir essayer d'avoir une vue d'ensemble sur la situation. Tout le monde commençait à paniquer et s'agiter. Il allait falloir du sang froid et un peu de contextualisation pour arriver à s'en sortir. Et le nombre commençait malheureusement à devenir un désavantage.
(Désolée pour le retard, j'ai déménagé un peu en urgence et j'ai pas eu l'occasion de prévenir)
Artémis
Déesse de la chasse
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Ven 1 Sep 2023 - 22:39
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L'Ile d'attraction
Je n'écoute pas ce qu'il se passe autour de moi. Je sens Achille pas loin de moi mais je n'ai rien à faire de ce qu'il me dit. Enfin, rien, jusqu'à ce qu'il m'empêche de passer. Ami ou pas, s'il veut m'empêcher de faire quelque chose comme sauver mon frère, il faudra qu'il utilise sa force. Et même si je le sais invincible et fort, ça ne m'arrêtera pas. Je forcerai. Quitte à en être blessée. La colère gronde en moi.
Malgré mes transformations, il ne me lâche pas. Nous voilà par terre mais rien n'y fait, il ne cède pas. Mais alors que je grogne, il me frappe au visage. Il n'a pas retenu son coup, je l'ai senti passer dans tout mon visage. Du sang s'écoule même de mon nez. Je grogne encore plus méchamment quand il évoque la possibilité de m'en mettre une autre. Vas y, je t'en prie, peut-être que j'arrêterai de grogner quand je serais assommée. Mais alors que j'allais lui répondre, je vois les larmes qui s'écoulent de ses yeux. Et j'entends la voix d'Acéso qui me demande d'arrêter. Mon cœur se brise en entendant sa douce voix qui me supplie de me calmer. Le coup qui s'abat juste à côté de mon visage me fait serrer les crocs.
"Arrête de gueuler ! Putain... Lâche moi c'est bon, je sortirai pas."
Je reprends ma forme de déesse. Je tousse en grimaçant, me tenant les côtes qui me font vachement souffrir maintenant que l'adrénaline est redescendue. Acéso s'effondre à côté de moi. Elle est épuisée.
"Ne te fatigue pas pour moi, ma belle. Je vais... hmm bien."
Mensonge, mensonge... Je ne veux juste pas qu'elle s'épuise à cause de moi. C'est de ma faute si elle est dans cet état. Evidemment, elle ne m'écoute pas. Je pose ma main sur son bras pour la soutenir du mieux que je peux.
"Merci... Je vais... faire attention. Je te le promets."
Je me rassois rapidement, grimaçant encore, juste assez vite pour la rattraper.
"Acéso !"
Je la prends dans mes bras. La pauvre s'est évanoui, et je me sens entièrement responsable de son état. Une larme perle au coin de mon œil alors que je garde la jeune fille dans mes bras. Je sens quelqu'un qui s'approche et je suis prête à grogner quand je vois une jeune Sollerys qui s'approche de nous. Elle caresse les cheveux d'Acéso et je me détache un peu pour la laisser faire. Je ne lâche pas mon amie pour autant.
"Tu as raison, allons-y. Achille, tu peux me laisser y aller ?"
Le Héros s'écarte et je me lève en soulevant Acéso dans mes bras. Je serre les dents, je ne suis pas totalement guérie mais je ferais de gros efforts pour elle. Je m'avance vers les escaliers, Néphia dans mon sillage.
Je vois alors une petite fée qui s'envole et lance une poussière étrange. Mais c'est Phéllée ! Oh non, je connais les effets de sa poudre, c'est pas bon du tout... Je m'assois aussitôt, de peur de faire tomber Acéso dans les escaliers. Ma tête tourne.
"Apollon ?"
Pourquoi j'ai mon frère dans mes bras ? Oh et puis merde, peu importe ! Je le prends dans mes bras, les larmes coulant le long de mes joues.
"J'ai eu si peur ! Bon sang, je ne veux plus jamais te perdre..."
Je regarde tout autour de moi. Les formes sont flous, les couleurs étranges... Je secoue la tête et tout recommence à retrouver sa place. Je repose mes yeux sur Apollon, qui n'est plus Apollon mais Acéso. Bon sang, foutue poudre. Phéllée, tu vas m'entendre. Je reprends la jeune déesse dans mes bras et recommence à monter en direction de la salle découverte par Œdipe. Je la dépose sur la première couchette que je vois, dépose une couverture sur elle et caresse délicatement ses cheveux. J'espère qu'elle ira bien.
Malgré mes transformations, il ne me lâche pas. Nous voilà par terre mais rien n'y fait, il ne cède pas. Mais alors que je grogne, il me frappe au visage. Il n'a pas retenu son coup, je l'ai senti passer dans tout mon visage. Du sang s'écoule même de mon nez. Je grogne encore plus méchamment quand il évoque la possibilité de m'en mettre une autre. Vas y, je t'en prie, peut-être que j'arrêterai de grogner quand je serais assommée. Mais alors que j'allais lui répondre, je vois les larmes qui s'écoulent de ses yeux. Et j'entends la voix d'Acéso qui me demande d'arrêter. Mon cœur se brise en entendant sa douce voix qui me supplie de me calmer. Le coup qui s'abat juste à côté de mon visage me fait serrer les crocs.
"Arrête de gueuler ! Putain... Lâche moi c'est bon, je sortirai pas."
Je reprends ma forme de déesse. Je tousse en grimaçant, me tenant les côtes qui me font vachement souffrir maintenant que l'adrénaline est redescendue. Acéso s'effondre à côté de moi. Elle est épuisée.
"Ne te fatigue pas pour moi, ma belle. Je vais... hmm bien."
Mensonge, mensonge... Je ne veux juste pas qu'elle s'épuise à cause de moi. C'est de ma faute si elle est dans cet état. Evidemment, elle ne m'écoute pas. Je pose ma main sur son bras pour la soutenir du mieux que je peux.
"Merci... Je vais... faire attention. Je te le promets."
Je me rassois rapidement, grimaçant encore, juste assez vite pour la rattraper.
"Acéso !"
Je la prends dans mes bras. La pauvre s'est évanoui, et je me sens entièrement responsable de son état. Une larme perle au coin de mon œil alors que je garde la jeune fille dans mes bras. Je sens quelqu'un qui s'approche et je suis prête à grogner quand je vois une jeune Sollerys qui s'approche de nous. Elle caresse les cheveux d'Acéso et je me détache un peu pour la laisser faire. Je ne lâche pas mon amie pour autant.
"Tu as raison, allons-y. Achille, tu peux me laisser y aller ?"
Le Héros s'écarte et je me lève en soulevant Acéso dans mes bras. Je serre les dents, je ne suis pas totalement guérie mais je ferais de gros efforts pour elle. Je m'avance vers les escaliers, Néphia dans mon sillage.
Je vois alors une petite fée qui s'envole et lance une poussière étrange. Mais c'est Phéllée ! Oh non, je connais les effets de sa poudre, c'est pas bon du tout... Je m'assois aussitôt, de peur de faire tomber Acéso dans les escaliers. Ma tête tourne.
"Apollon ?"
Pourquoi j'ai mon frère dans mes bras ? Oh et puis merde, peu importe ! Je le prends dans mes bras, les larmes coulant le long de mes joues.
"J'ai eu si peur ! Bon sang, je ne veux plus jamais te perdre..."
Je regarde tout autour de moi. Les formes sont flous, les couleurs étranges... Je secoue la tête et tout recommence à retrouver sa place. Je repose mes yeux sur Apollon, qui n'est plus Apollon mais Acéso. Bon sang, foutue poudre. Phéllée, tu vas m'entendre. Je reprends la jeune déesse dans mes bras et recommence à monter en direction de la salle découverte par Œdipe. Je la dépose sur la première couchette que je vois, dépose une couverture sur elle et caresse délicatement ses cheveux. J'espère qu'elle ira bien.
Codage par Libella sur Graphiorum
Dionysos
Dieu du vin
Date d'arrivée : 19/02/2023
Nombre de récits : 195
Sexe : Pouvoir : Ivresse addictive
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff3333
Double-comptes : Œdipe
Nombre de récits : 195
Sexe : Pouvoir : Ivresse addictive
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff3333
Double-comptes : Œdipe
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Sam 2 Sep 2023 - 13:23
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L'île d'attraction
Après m’être remis comme je le pouvais de la disparition de Perséphone grâce au pouvoir d’Apollon, j’étais donc sorti de la pièce dans laquelle je m’étais confiné par.. et bien la grande ouverture qui faisait office de porte depuis qu’Arès avait brisé l’originale, et observait le triste spectacle devant mes yeux. Des visages tous plus tristes, déçus, meurtris les uns que les autres par les évènements qui se déroulent depuis le début de cette soirée, et nuit à présent vu que j’imagine qu’elle est tombée maintenant. Bien que pour quelqu’un comme moi la soirée ne se finit jamais réellement.
Enfin, alors que je pensais qu’au moins toute cette bagarre était terminée, je vis Artémis sortir de la cuisine d’un pas énervé. Quoiqu’énervé est un euphémisme ici. Et cette fois, c’est Achille qui vient l’empêcher de sortir. J’entends par les conversations que cette fois-ci, c’est Apollon qui a disparu. Ma tête se dirigea vers le bas, mon regard vers le sol. Je ne pensais pas que connaître et être lié d’amitié à autant de personnes pouvait devenir un fardeau. Ça fait le troisième proche qui disparaît là, et je n’ai même pas envie de savoir le nombre de disparus totaux.
Et puis s’il y a une personne derrière tout ça, cette dernière a l’air de bien aimer nous compliquer les choses. On remarquera qu’aucun Tamarisc n’est encore parti, au moins on nous laisse le choix sur notre manière de disparaître, ou on se volatilise ou on se fait assommer. Et vu la manière dont Artémis et Achille se battent, je serai presque du genre à choisir la première option. Au moins, peut-être que de cette manière je retrouverai Perséphone..
Soudainement, je vis Phellée virevolter dans les airs, en traînant une poudre que je ne connaissais que trop bien. J’avoue préférer les effets de l’alcool, mais c’est vrai que sa poudre est également capable de rendre les gens bien.. défoncés. Je dois dire que ce n’est pas ma première fois, par contre en vu de certaines personnes, il y en a qui n’y ont jamais goûté avant. J’imagine que ça peut remplacer le pouvoir d’Apollon pour calmer les brutes qui se battent, en espérant simplement que la fée ne soit pas la prochaine à disp- roh et puis vu ce qui est arrivé au dieu des arts après que j’ai dit la même chose, je vais me taire, c’est mieux je pense.
Même si en y repensant, je suis là aussi.. mais oui, bon sang si je peux aider autant que je le fasse ! L’alcool nous sauvera ! Enfin, il sauvera notre mental surtout. C’est déjà ça. Je n’ai pas de verres sur moi, mais je suis sûr qu’il doit y en avoir dans la cuisine Pour ce qui est de liquide j’en sais rien, mais au pire des cas je pense qu’avec l’averse dehors j’aurais de quoi faire. Tous les ingrédients pour préparer de l’alcool sont là ! Je me précipitai alors vers la cuisine. Je ne sais pas si c’est grâce à la poudre de Phellée, mais je me sens d’attaque pour me rendre utile et pour raviver des sourires sur ces visages !
Enfin, alors que je pensais qu’au moins toute cette bagarre était terminée, je vis Artémis sortir de la cuisine d’un pas énervé. Quoiqu’énervé est un euphémisme ici. Et cette fois, c’est Achille qui vient l’empêcher de sortir. J’entends par les conversations que cette fois-ci, c’est Apollon qui a disparu. Ma tête se dirigea vers le bas, mon regard vers le sol. Je ne pensais pas que connaître et être lié d’amitié à autant de personnes pouvait devenir un fardeau. Ça fait le troisième proche qui disparaît là, et je n’ai même pas envie de savoir le nombre de disparus totaux.
Et puis s’il y a une personne derrière tout ça, cette dernière a l’air de bien aimer nous compliquer les choses. On remarquera qu’aucun Tamarisc n’est encore parti, au moins on nous laisse le choix sur notre manière de disparaître, ou on se volatilise ou on se fait assommer. Et vu la manière dont Artémis et Achille se battent, je serai presque du genre à choisir la première option. Au moins, peut-être que de cette manière je retrouverai Perséphone..
Soudainement, je vis Phellée virevolter dans les airs, en traînant une poudre que je ne connaissais que trop bien. J’avoue préférer les effets de l’alcool, mais c’est vrai que sa poudre est également capable de rendre les gens bien.. défoncés. Je dois dire que ce n’est pas ma première fois, par contre en vu de certaines personnes, il y en a qui n’y ont jamais goûté avant. J’imagine que ça peut remplacer le pouvoir d’Apollon pour calmer les brutes qui se battent, en espérant simplement que la fée ne soit pas la prochaine à disp- roh et puis vu ce qui est arrivé au dieu des arts après que j’ai dit la même chose, je vais me taire, c’est mieux je pense.
Même si en y repensant, je suis là aussi.. mais oui, bon sang si je peux aider autant que je le fasse ! L’alcool nous sauvera ! Enfin, il sauvera notre mental surtout. C’est déjà ça. Je n’ai pas de verres sur moi, mais je suis sûr qu’il doit y en avoir dans la cuisine Pour ce qui est de liquide j’en sais rien, mais au pire des cas je pense qu’avec l’averse dehors j’aurais de quoi faire. Tous les ingrédients pour préparer de l’alcool sont là ! Je me précipitai alors vers la cuisine. Je ne sais pas si c’est grâce à la poudre de Phellée, mais je me sens d’attaque pour me rendre utile et pour raviver des sourires sur ces visages !
Codage par Libella sur Graphiorum
Achille
L'invincible
Date d'arrivée : 18/04/2023
Nombre de récits : 190
Sexe : Pouvoir : Invulnérabilité
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #FF3E3E
Double-comptes : Athéna / Thésée
Nombre de récits : 190
Sexe : Pouvoir : Invulnérabilité
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #FF3E3E
Double-comptes : Athéna / Thésée
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Dim 3 Sep 2023 - 10:09
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J'ai frappé aussi fort que j'ai pu pour empêcher Artémis de quitter le restaurant. Je la comprends bien assez. Je sais qu'elle souffre de la perte d'Apollon. Mais si on commence à tous se disperser alors qu'on disparaît tous les uns après les autres, on va pas réussir à faire quoi que ce soit. Acéso arrive après que je l'ai appelée. Elle essaie de soigner les blessures que j'ai infligées à la déesse. Je ne l'ai pas fait par plaisir. Je suis désolé d'avoir eu à le faire et j'espère qu'Artémis saura me pardonner. Mais seule la violence avait l'air d'être un argument assez percutant. Acéso commence à fatiguer à son tour alors qu'elle soigne ma camarade. Je respire longuement, tentant de retrouver mon calme. Je vois Néphia s'approcher de notre groupe et relever qu'Acéso arrive au bout de ses forces et qu'elle a besoin de repos. Elle suggère d'aller à l'étage pour la déposer dans une couchette mentionnée par Œdipe. Je ne l'ai pas entendu parler. Je ne suis même pas sûr de l'avoir vu. Je crois que j'étais trop occupé à essayer de gérer la furie d'Artémis en lui répondant avec le langage des poings. Artémis est d'accord avec cette idée. Bien. Au moins, elle est redevenue raisonnable...
- Tu peux y aller, Artémis... Mais t'avise pas de te barrer par la fenêtre quand j'aurai le dos tourné. J'espère que je peux te faire confiance et que tu te rappelleras que sortir est une mauvaise idée...
C'est alors que ce qui semble être Phellée arrive au centre de la pièce et annonce que tout le monde se détendra avec sa poussière. Sans avoir le temps de retenir ma respiration, je sens déjà le sable doré arriver dans mes narines. Puis tout devient noir...
- Le very bad trip d'Achille : TW ATTENTION, C'EST PAS JOLI, ON Y FAIT PAS DES CÂLINS:
L'Invincible se revoit dans la caverne de la cascade aux énigmes comme les nombreuses fois qu'il l'a visitée depuis qu'il l'a quittée cette nuit-là. Chaque soir dans ses songes, il se remémore les événements qui ont marqué son esprit au fer rouge. Il se tient debout avec nombre de ses compagnons. Cette fois-ci, ses camarades ne sont pas tous les mêmes que lors de sa venue dans ce lieu, berceau de traumatismes et d'une facette de lui-même dont il ignorait l'existence. Artémis et Arès sont là, à côté de lui. Mais cette fois, d'autres Tamarisc sont également là, en la présence d'Hector et d'Athéna. Apollon et Chioné sont toujours là, comme dans son souvenir et la pièce maîtresse, Mégara, s'y trouve également. La Maîtresse des Mots est emprisonnée dans une ombre, ou bien une fumée qui la serre au point qu'elle semble en avoir mal et être apeurée, l'effroi se lisant dans ses yeux, sur son visage..
- Achille !
Sa voix suppliante déchire l'air ambiant. Les ombres s'enroulent autour de la robe mauve de la mortelle, remontant jusqu'à sa gorge, jusqu'à sa bouche, dont un son étouffé sort péniblement de ses lèvres closes.
- Mégara !
La voix de Torse d'Acier répond à celle de sa compagne avec puissance. Leurs bras se rapprochent l'un de l'autre. Les mains tremblent, s'avancent, mais ne s'atteignent jamais. La Maîtresse des Mots finit par disparaître dans un cri étouffé, comme réduite en de minuscules particules de poussière jusqu'à disparaître complètement dans les ténèbres sous le regard azur du héros venu la secourir. Il laisse échapper dans un déchirant hurlement de désespoir.
- Mégara !!
L'écho de sa voix puissante résonne dans toute la grotte. Le sphinx aux yeux luisants se tient plus loin, droit et fier. Achille croise son regard lumineux, sentant son sang bouillir dans ses veines. Son grognement animal venu du plus profond de son être se fait entendre dans un bruit glaçant, inquiétant. Le feu dans le coeur de l'Invincible s'embrase en même temps que son âme lorsqu'il pousse un hurlement de rage, semblable à un coup de tonnerre.
- Il est... POUR MOI !!
Poussé par la haine, animé par la colère, le héros blond se précipite sur le monstre qui se jette dans le gouffre sans fond derrière lui. Achille est cependant arrêté par l'Egide d'Olympus qui s'interpose entre lui et sa cible.
- Achille, arrête-toi.
- Laisse-moi passer, Hector !
L'ancien prince de Troie refuse de s'écarter. Il sait que suivre le sphinx n'est pas une solution, qui ne ferait que mettre en danger le téméraire Tamarisc dans un état second. Mais les arguments d'Hector ne suffisent pas à convaincre Achille qui écrase à plusieurs reprises son poing contre la joue de son camarade aussitôt secouru par Arès qui brandit une lance avant de se lancer dans un combat à deux contre un contre Achille.
- C'est quoi ton problème ?!
- Dégage, Arès !L'Invincible saisit l'arme du dieu de la guerre, tentant d'entrer dans un rapport de force contre lui. La rage du héros se confronte à la puissance du dieu dans un affrontement sans merci. La lance contre les poings vient finalement se briser avec fracas contre les phalanges de Torse d'Acier qui s'empare du fragment supérieur de l'arme de son camarade et le plante impitoyablement dans la poitrine du second dans un bruit mortel. Hector s'écroule à genoux, tombe lourdement sur le côté, du sang jaillissant de sa plaie pour maculer d'écarlate le bras droit d'Achille lorsqu'il retire l'arme de la blessure d'Hector. Le dieu de la guerre porte un coup de la lance brisée à son adversaire. S'en suit une lutte acharnée entre l'invulnérable et le dieu dans laquelle le moins divin des deux finit par transpercer de part en part le torse de son camarade d'un coup de poing porté avec la fougue d'un éclair, faisant s'écrouler à son tour le dieu.
De l'autre côté de la grotte, Athéna brandit son bouclier avec de protéger l'Avatar de l'Hiver. Achille tourne la tête, croisant son regard injecté de sang dans celui de la Victorieuse. D'un pas décidé et furieux, le blond aux poings trempés par le sang s'avance vers Athéna et Chioné. Son visage déformé par la fureur et maculé par les gouttes rubis s'approche. Il ne lui faut que quelques foulées pour arriver à portée de l'Égide d'Athéna et d'y donner des violents coups de genou rageurs qui déforment de la déesse. La folie meurtrière d'Achille ne s'apaise toujours pas lorsqu'il la frappe à la gorge et la transperce, éclaboussant encore un peu son visage.
Les... Pieds...
Les derniers mots d'Athéna résonnent dans le crâne de Chioné qui use de son pouvoir de glace afin de geler les pieds de l'Invincible. Mais ce dernier, animé par la rage étrangle l'Avatar de l'Hiver avant de l'écraser sans pitié contre la paroi de la grotte dans un craquement sec.
C'est alors qu'une tempête de flèches de lumière s'abat sur le héros. Les adelphes archers poursuivent leurs tirs sans relâche. Achille prend de la vitesse, courant vers eux. Artémis envoie tellement de traits que le chemin face à l'Invincible en est noirci, déchirant ses vêtements. Il attrape à mains nues un flèche qu'il renvoie à l'envoyeur. Mais la trajectoire change au dernier moment et la flèche vient se planter dans la gorge du dieu des arts et en ressortir aussitôt. Sa soeur s'arrête net alors qu'Achille court encore vers eux. La déesse de la chasse hurle à pleins poumons, la rage dans l'âme et se jette sur l'assaillant d'Apollon.
- Pas mon frère, sale connard !!
Les deux Tamarisc dans un état second commencent à échanger des coups rapides, enragés, furieux. Artémis frappe un mur d'acier là où Achille entend parfaitement les os de la déesse craquer sous l'impact de ses coups. Elle évite une de ses prises en se changeant en faucon. L'enragé attrape au vol l'oiseau avant de le maintenir fermement au niveau des ailes.
- Lâche-moi !! LÂCHE-MOI !!!
Mais Achille n'entend rien. La rage le rend aveugle, sourd et muet. Tout n'est que rouge. Il crispe les muscles sur les ailes de l'animal avant de les tirer sans la moindre once de compassion lorsqu'il entend les os, les plumes, les ailes s'arracher petit à petit du corps volatile de la déesse de la chasse. Elle change de transformation, adoptant celle de louve pour se libérer de la prise d'Achille. L'homme affronte la bête. Ou bien la bête affronte la femme. L'Invincible se fiche de prendre des coups, ni même d'être blessé, puisqu'il ne le peut pas. Il prend tous les risques pour frapper plus fort. Des coups de poing rageurs fracassent le crâne de la déesse transformée, la sonnant assez pour qu'il lui prenne la nuque entre ses bras puissants dans une prise mortelle. Puis un craquement. Artémis n'est plus...
Achille laisse le corps de la déesse s'écrouler lourdement sur le sol sale, froid et humide par le sang qui le recouvre. Il est le dernier debout. La rage grondant en lui comme une tempête infinie. Son corps presque entièrement dévoilé par les flèches de la déesse est maculé de rouge. Le sang de ses camarades... Achille tourne les talons et d'un pas lent et lourd, retourne enfin, sans obstacle, à destination du ravin afin d'y sauter. Le sphinx sera le suivant. Rien ne le détournera de son ambition de retrouver la Maîtresse des Mots. Rien. Personne. Il plonge. La chute semble durer de longues et interminables minutes alors que le coeur du héros est un volcan en éruption. Il se sent attiré par le fond du ravin de plus en plus vite. Rien d'autre ne compte. Il tuera aussi le sphinx. Son visage à moitié cramoisé et ses membres semblant avoir baigné dans le sang de ses camarades, Achille touche finalement le sol. La créature l'attend et le regarde le héros qui lui hurle sa question dans un hurlement inhumain.
- Où est Mégara ?! OU EST-ELLE ?!
Le sphinx ne répond pas si non par un rire sarcastique, moqueur. L'Invincible fixe de ses yeux bleu glacier les lanternes oculaires de la créature puis s'en approche, poings serrés, prêt à en découdre. Il ne répétera pas la question. Achille bondit sur le monstre avant de le marteler de coups. Plus il frappe, plus il sent la peau du sphinx se craqueler sous ses coups, sous ses impacts habillés de désespoir, de colère, de frustration et de haine.
- Rends-la moi ! Rends-la moi ! RENDS-LA MOI !!
A chaque coup donné par Achille, le sphinx rétrécit pour prendre petit à petit une taille humaine. Les coups de poings projettent le sang de la créature dans toute la zone. Torse d'Acier ne s'arrêtera pas avant d'avoir retrouvé Mégara. Sa Mégara. Plus il frappe, plus se sphinx ricane. Lorsqu'il écrase son poing dans le visage du monstre, il voit l'espace d'une microseconde le visage de tous ceux avec qui il était qui sont tombés pour l'empêcher d'accomplir son objectif. Hector. Arès. Athéna. Chioné. Apollon. Artémis... Puis Mégara. La créature s'effondre à son tour, laissant un Achille victorieux, trempé par tout ce sang. Seule une partie de son visage a réussi à ne pas être tachée par tout ce massacre. Il a du sang des poings jusqu'aux coudes. Son torse est taché lui aussi.
C'est alors qu'une lumière noire scintille dans un coin de la grotte. L'Invincible tourne la tête et y voit Mégara en sortir, le visage horrifié mais libérée de ses liens de ténèbres. Elle le reconnait. Mais l'état dans lequel il est la terrifie. Achille se tourne vers elle. Il sent la rage s'estomper petit à petit tandis qu'il la retrouve. Il s'approche d'elle mais est arrêté par la main de la mortelle qui lui fait signe de s'arrêter net alors que les corps de l'étage au-dessus semblent apparaître tout autour d'eux.
- Achille, qu'est-ce que tu as fait ?!
- Tu pourrais te sacrifier pour sauver le monde... Moi, je sacrifierais le monde pour te sauver...
- Achille, c'est affreux ! Tu as tué tous ces gens ! Tes amis, tes frères et tes soeurs ! Ceux que tu t'étais juré de protéger ! Recule, tu me fais peur !
Achille s'approche de Mégara, en sang. Il arrive à sa hauteur, essayant de lui prendre les mains. Sauf que cette fois-ci, ce n'est pas la disparition de Mégara qui l'empêche de la toucher. Mais Mégara elle-même qui prononce une phrase dont le ton employé glace le sang du héros invulnérable tout en le regardant dans les yeux.
- Je t'ordonne de ne plus jamais... Jamais... JAMAIS... T'approcher de moi...
Torse d'Acier tombe des nues, à genoux, bouche bée, comme si on avait réussi à lui faire mal, à le blesser. Son coeur ralentit, se refroidit. Son sang se glace dans ses veines. Les derniers mots qu'il entend de la Maîtresse des Mots sont des mots qu'il n'aurait jamais pensé entendre un jour.
- Adieu, Achille.
Mégara quitte la grotte sans se retourner, comme si de rien n'était, laissant l'Invincible, seul survivant de cette aventure seul. Il essaie de la suivre, de courir vers elle. Mais il n'y arrive pas. C'est au dessus de ses forces. Il est capable de vaincre, de tuer des dieux, mais il est incapable de suivre une femme... Celle pour qui il aurait sacrifié le monde a désormais peur de lui. Ce qu'il craignait est arrivé. Sa rage l'a fait perdre celle qui comptait le plus à ses yeux... Il lâche un cri de chagrin et de désespoir déchirant avant de disparaître à son tour, seul, dans les ténèbres des songes.
Je reprends conscience, dos contre le mur, avec un réveil en sursaut. Mais qu'est-ce que cette fée m'a fait ?! Je me sens mal. Mon coeur bat vite, je respire vite, fort. Ma respiration est saccadée. Je n'arrive pas à me calmer. Qu'est-ce que j'ai vu ? Ca semblait si réel... Je ressens dans mes poings qu'ils ont frappé. Mais il n'y a aucune trace de sang dessus... Je suis seul à côté de la porte de la cuisine. Merde. Arès. Il est resté dedans. Je me précipite à l'intérieur, sans me préoccuper du reste. Artémis a la responsabilité d'Acéso, a été soignée et avec les idées remises en place. Maintenant, c'est de mon autre camarade que je dois m'occuper. J'entre dans la cuisine et lui tends la main, commençant à le relever et le maintenir debout en faisant passer son bras sur mon épaule.
- Arès ! Reste pas tout seul, mon frère... Je vais t'aider... Faut pas qu'on se sépare sinon, on disparaît...
Mon colocataire a toujours été un dieu volontaire, nerveux. Le voir comme ça... Non, c'est pas lui. Mais lui ou pas, dans son état normal ou pas, c'est hors de question que je le laisse seul. Je veux pas le perdre non plus... Surtout pas avec ce que je viens de voir... Non... Hors de question.
Les Moires
Fondateur
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Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Dim 3 Sep 2023 - 11:49
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L'Île d'Attraction
Milieu de la nuit
Tour 4 (étage du restaurant - milieu de la nuit)
Alors que les choses semblaient revenues au calme, la disparition d'Apollon renflamme les tensions qu'il avait apaisées. Artémis entre dans une colère accentuée par la peur, tente à son tour de sortir du restaurant pour aller le retrouver dans la tempête. Achille l'en empêche avec puissance, accentuant les blessures qu'elle avait déjà et forçant Acéso à la soigner. C'en est trop pour la guérisseuse, qui tourne de l'oeil. Inquiète pour son amie, Néphia quitte les bras de Deimos pour rester auprès d'elle.
C'est le moment que choisit Phellée pour y ajouter son grain de poussière. La poudre de fée se répand au rez-de-chaussée, plongeant tout le monde dans ses propres hallucinations. Artémis, portant Acéso à l'étage découvert par Œdipe, pleure en voyant Apollon la remplacer dans ses bras. Une illusion de la poudre qui disparaît bien vite.
Comme elle.
Pendant ce temps, Achille se rend dans les cuisines pour récupérer Arès et tenter de le sortir de sa torpeur. C'est à ce moment qu'il s'aperçoit que l'eau qui lui atteint déjà les chevilles n'est pas issue d'une hallucination. Cette prise de conscience se confirme quand toutes les personnes encore présentes au rez-de-chaussée réagissent, de l'autre côté des portes.
L'eau monte rapidement. Pris au dépourvu, tout le monde se précipite à l'étage. Ils sont déjà immergés jusqu'aux genoux quand les premiers atteignent l'escalier. En tournant la tête juste avant de monter les marches, Médée remarque que la fenêtre ne diffuse plus aucune lumière, comme si quelque chose l'avait totalement obstruée.
Deimos et Néphia ferment la marche. Néphia arrive sur le pallier de l'étage, et jette un coup d'oeil derrière elle à l'eau qui commence à couvrir les marches. C'est alors que, prise d'une dernière hallucination due à la poudre de Phellée, elle voit une tomate rouler jusqu'en bas de l'escalier.
C'est au moment où le fruit plonge dans l'eau qu'elle réalise que Deimos, pourtant présent derrière elle, a lui aussi disparu.
Alors que les choses semblaient revenues au calme, la disparition d'Apollon renflamme les tensions qu'il avait apaisées. Artémis entre dans une colère accentuée par la peur, tente à son tour de sortir du restaurant pour aller le retrouver dans la tempête. Achille l'en empêche avec puissance, accentuant les blessures qu'elle avait déjà et forçant Acéso à la soigner. C'en est trop pour la guérisseuse, qui tourne de l'oeil. Inquiète pour son amie, Néphia quitte les bras de Deimos pour rester auprès d'elle.
C'est le moment que choisit Phellée pour y ajouter son grain de poussière. La poudre de fée se répand au rez-de-chaussée, plongeant tout le monde dans ses propres hallucinations. Artémis, portant Acéso à l'étage découvert par Œdipe, pleure en voyant Apollon la remplacer dans ses bras. Une illusion de la poudre qui disparaît bien vite.
Comme elle.
Pendant ce temps, Achille se rend dans les cuisines pour récupérer Arès et tenter de le sortir de sa torpeur. C'est à ce moment qu'il s'aperçoit que l'eau qui lui atteint déjà les chevilles n'est pas issue d'une hallucination. Cette prise de conscience se confirme quand toutes les personnes encore présentes au rez-de-chaussée réagissent, de l'autre côté des portes.
L'eau monte rapidement. Pris au dépourvu, tout le monde se précipite à l'étage. Ils sont déjà immergés jusqu'aux genoux quand les premiers atteignent l'escalier. En tournant la tête juste avant de monter les marches, Médée remarque que la fenêtre ne diffuse plus aucune lumière, comme si quelque chose l'avait totalement obstruée.
Deimos et Néphia ferment la marche. Néphia arrive sur le pallier de l'étage, et jette un coup d'oeil derrière elle à l'eau qui commence à couvrir les marches. C'est alors que, prise d'une dernière hallucination due à la poudre de Phellée, elle voit une tomate rouler jusqu'en bas de l'escalier.
C'est au moment où le fruit plonge dans l'eau qu'elle réalise que Deimos, pourtant présent derrière elle, a lui aussi disparu.
Tout le monde, à l'exception d'Artémis et Deimos, se retrouve à l'étage du restaurant. À travers la fenêtre, vous pouvez voir, si votre regard parvient à percer l'obscurité et la tempête, que l'eau qui a envahi le rez-de-chaussée s'étend sur toute l'Île d'Attraction. Seul l'étage du restaurant et les éléments les plus hauts affleurent encore à la surface. L'eau clapote au rez-de-chaussée mais ne semble pas déterminée à dépasser le milieu de l'escalier pour l'instant. Vous êtes en sécurité.
Plus ou moins.
Plus ou moins.
- Rappel de la description de l'étage:
- La salle dans laquelle il débouche a la forme d'une coque de navire. C'est un lieu aussi chaleureux qu'abandonné, où se trouvent plusieurs couchettes. Une grande table trône au centre de la pièce, jonchée de cartes à jouer et de dés. Au bout de la coque, une vitre permet de voir la tempête qui continue d'empirer à l'extérieur.
Néphia
Néphélée du Cirrus
Date d'arrivée : 18/06/2023
Nombre de récits : 74
Sexe : Pouvoir : Couverture nuageuse
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #ff33ff
Double-comptes : Apollon
Nombre de récits : 74
Sexe : Pouvoir : Couverture nuageuse
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #ff33ff
Double-comptes : Apollon
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Dim 3 Sep 2023 - 18:12
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L'île d'attraction [Évent]
Je caresse doucement les cheveux d’Acéso. La voir dans cet état me fait mal. Dire que quelques heures plus tôt, nous discutions tranquillement sur la plage avec Écho. J’espère, au moins, que cet évanouissement lui permettra de se reposer. Qu’elle se réveillera en meilleure forme.
– Tu as raison, allons-y. Achille, tu peux me laisser y aller ?
– Tu peux y aller, Artémis... Mais t'avise pas de te barrer par la fenêtre quand j'aurai le dos tourné. J'espère que je peux te faire confiance et que tu te rappelleras que sortir est une mauvaise idée...
Ça me fait plaisir de voir que les deux Tamarisc se sont réconcilié et, surtout, se sont calmé. J’espère que nous n’aurons pas de nouvelle bataille dans les minutes et les heures à venir. La tension est déjà largement suffisante. Sans parler du fait que nous n’avons plus de soigneur de disponible…
J’étais au pied des escaliers, accompagnant Artémis quand j’entends la voix de Phellée derrière nous. Oh non. Maintenant ?
– Wahouuuuu ! Poussière de fée !!! Vous allez planer 2,3 minutes, ça va vous détendre hihi !
Je connais très bien les pouvoirs et la réputation de Phellée mais je n’ai jamais expérimenté personnellement l’effet de sa poudre. Franchement, j’aurai préféré la tester un autre jour mais, finalement, pourquoi pas. Peut-être que ça va… calmer les esprits ?
Je tente de suivre Artémis et Acéso vers l’étage mais n’y arrive pas. Je suis entourée d’une multitude de… tomates. Un véritable bain de tomates ! Des grosses, des petites, des rouges, des jaunes. De toutes les formes et de toutes les variétés. C’est vraiment étrange. Pourquoi donc des tomates ? Je ne sais pas trop mais, bizarrement, je suis plutôt contente de les voir. Et si j’en mangeais une ? Ça me ferait peut-être du bien.
Mais… Pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de tomates ? C’est comme si… Le niveau de tomates montait.
C’est quand je sens que mes pieds sont mouillés que mon hallucination commence à s’atténuer peu à peu. Les tomates laissent place à de l’eau. De l’eau bien réelle, cette fois-ci.
Quand Deimos arrive à côté de moi pour me dire de monter à l’étage, j’ai déjà de l’eau jusqu’aux cuisses. Bon sang ! Ça monte tellement vite !
Passant devant le Tamarisc, je monte les escaliers quatre à quatre. Nous sommes les derniers. Même Achille est passé devant en soutenant Arès. Une fois en haut de l’escalier, je me retourne pour voir où en est le niveau de l’eau. C’est alors que la vois. Cette tomate, dévalant les marches jusqu’à tomber dans l’eau qui semble s’être arrêtée. Par contre, Deimos a disparu. Les éclats de voix derrière moi me font comprendre qu’il n’est pas le seul. Artémis a également connu ce sort. Je sens les larmes me monter aux yeux. Je pleure à nouveau mais, cette fois-ci, je ne flancherai pas. Je n’ai plus le luxe de me morfondre. Nous avons besoin les uns des autres pour sortir de cette galère. Je refuse de croire qu’ils ont disparus définitivement. Ils doivent être quelque part. À nous de trouver où.
Je m’assoie sur la couchette d’Acéso et lui caresse les cheveux, machinalement. Autant pour elle que pour moi. J’ai besoin de faire quelque chose. Pour ne pas penser qu’il a disparu.
– Tu as raison, allons-y. Achille, tu peux me laisser y aller ?
– Tu peux y aller, Artémis... Mais t'avise pas de te barrer par la fenêtre quand j'aurai le dos tourné. J'espère que je peux te faire confiance et que tu te rappelleras que sortir est une mauvaise idée...
Ça me fait plaisir de voir que les deux Tamarisc se sont réconcilié et, surtout, se sont calmé. J’espère que nous n’aurons pas de nouvelle bataille dans les minutes et les heures à venir. La tension est déjà largement suffisante. Sans parler du fait que nous n’avons plus de soigneur de disponible…
J’étais au pied des escaliers, accompagnant Artémis quand j’entends la voix de Phellée derrière nous. Oh non. Maintenant ?
– Wahouuuuu ! Poussière de fée !!! Vous allez planer 2,3 minutes, ça va vous détendre hihi !
Je connais très bien les pouvoirs et la réputation de Phellée mais je n’ai jamais expérimenté personnellement l’effet de sa poudre. Franchement, j’aurai préféré la tester un autre jour mais, finalement, pourquoi pas. Peut-être que ça va… calmer les esprits ?
Je tente de suivre Artémis et Acéso vers l’étage mais n’y arrive pas. Je suis entourée d’une multitude de… tomates. Un véritable bain de tomates ! Des grosses, des petites, des rouges, des jaunes. De toutes les formes et de toutes les variétés. C’est vraiment étrange. Pourquoi donc des tomates ? Je ne sais pas trop mais, bizarrement, je suis plutôt contente de les voir. Et si j’en mangeais une ? Ça me ferait peut-être du bien.
Mais… Pourquoi est-ce que j’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de tomates ? C’est comme si… Le niveau de tomates montait.
C’est quand je sens que mes pieds sont mouillés que mon hallucination commence à s’atténuer peu à peu. Les tomates laissent place à de l’eau. De l’eau bien réelle, cette fois-ci.
Quand Deimos arrive à côté de moi pour me dire de monter à l’étage, j’ai déjà de l’eau jusqu’aux cuisses. Bon sang ! Ça monte tellement vite !
Passant devant le Tamarisc, je monte les escaliers quatre à quatre. Nous sommes les derniers. Même Achille est passé devant en soutenant Arès. Une fois en haut de l’escalier, je me retourne pour voir où en est le niveau de l’eau. C’est alors que la vois. Cette tomate, dévalant les marches jusqu’à tomber dans l’eau qui semble s’être arrêtée. Par contre, Deimos a disparu. Les éclats de voix derrière moi me font comprendre qu’il n’est pas le seul. Artémis a également connu ce sort. Je sens les larmes me monter aux yeux. Je pleure à nouveau mais, cette fois-ci, je ne flancherai pas. Je n’ai plus le luxe de me morfondre. Nous avons besoin les uns des autres pour sortir de cette galère. Je refuse de croire qu’ils ont disparus définitivement. Ils doivent être quelque part. À nous de trouver où.
Je m’assoie sur la couchette d’Acéso et lui caresse les cheveux, machinalement. Autant pour elle que pour moi. J’ai besoin de faire quelque chose. Pour ne pas penser qu’il a disparu.
Codage par Libella sur Graphiorum
Chioné
Avatar de l'hiver
Date d'arrivée : 18/02/2023
Nombre de récits : 196
Sexe : Pouvoir : Cristal hivernal
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #99ccff
Double-comptes : Deimos & Hippolyte
Nombre de récits : 196
Sexe : Pouvoir : Cristal hivernal
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #99ccff
Double-comptes : Deimos & Hippolyte
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Jeu 7 Sep 2023 - 17:57
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L'île d'attraction
Je suis toujours blottie dans les bras réconfortant d’Athéna même si mes larmes ne coulent plus à présent. Les cris et les coups de mes camarades emprisonnés ont beau être terminé pour le moment, je n’ai pas envie de voir la vérité en face. Je n’ai pas envie de découvrir en me retournant des personnes blessées que se soit physiquement ou mentalement. Je n’ai pas envie de voir des proches disparaître. C’est pourquoi je préfère rester avec Athéna. Mais quand j’entends les hurlements de rage d’Artémis, d’Arès et d’Achille je me sens bien obliger de voir ce qu’il se passe.
Artémis et Achille se battent comme s’il n’y avait pas déjà eu assez de sang coulé. Ils se battent comme si leur amitié n’existait plus. Je veux bien croire que la disparition d’un être cher puisse les mettre en colère ou les rendre triste mais pourquoi se battent-ils à chaque fois ? Ils n’ont pas compris que ça ne servait à rien ?
Et contre toute attende, c’est Acéso qui cris le fond de ma pensée. C’est vraiment une fille courageuse, personnellement je n’aurais pas oser les affronter même si Artémis et Achille sont des personnes en qui j’ai confiance. Là il me font juste peur à s’attaquer. Puis Acéso, prise d’une forte fatigue s’évanouit. Elle a beaucoup user de son pouvoir aujourd’hui c’est normal qu’elle soit dans cette état mais ça me fait mal au cœur de la voir inconsciente. Je veux m’approcher pour voir son état mais Néphia me devance et affirme qu’elle est juste épuisée. Ça m’inquiète tout de même mais j’essaie de ne pas y penser, l’ambiance est déjà pesante je n’ai pas besoin d’en rajouter.
La fée qui était il y a encore peu dans mes mains se met à parler de poussière de fée et si je ne comprends pas tout de suite ce qu’elle veut dire par là, quand je commence à avoir des hallucinations auditives et visuelles. J’entends des bruits partout sans vraiment en discerner la provenance et les mots. Je vois floue et ma tête tourne. Je vois toutes sortes d’animaux un peu étranges danser en cercle patte dans la patte. J’ai presque l’envie de rire face à tous ce crique irréel. Je me demande même si je ne suis pas également évanoui avec Acéso et que je fais seulement un rêve.
Pourtant je sens de l’eau arriver à mes chevilles et me reconnecte à la réalité. De l’eau ici ? Que se passe-t-il ? Le restaurant es inondé ? Le seul point bénéfique du pouvoir de la fée est que je ne suis plus déprimée. Pour l’instant en tout cas. Je peux donc me concentrer sur mon objectif premier. Ne pas mourir. Je fais signe à Athéna que nous devons monter à l’étage pour ne pas se noyer dans l’eau qui monte de plus en plus vite et c’est ce que nous faisons.
C’est un lieu plutôt chaleureux contrairement au rez-de-chaussée où on y trouve de jeux et des couchettes. Au moins le seul endroit qui n’est pas encore inondé pour l’instant est plus ou moins accueillant c’est déjà ça. Quand tout le monde arrive dans la salle j’aperçois pas Psyché. Où est-elle ? Je fait une nouvelle fois le tour de la pièce avec mes yeux mais non elle n’est pas là. Aurait-elle disparu elle aussi ? Mais. Artémis aussi a disparu non ? Pourquoi tout le monde doit disparaître comme ça ? C’est si horrible. Pourquoi ne pas juste tous nous faire disparaître en même temps plutôt que l’un après les autres ? Je jette un œil derrière moi. Heureusement Athéna est là. Je ne sais pas ce que je ferais si elle devait à disparaître. Et je pense qu’elle finira par le faire comme tout les autres. Où est-ce moi qui sera la prochaine à partir ? Cette pensée me donne des frissons.
Mais je ne dois pas pleurer, je l’ai déjà assez fait jusqu’à maintenant. Je vois les visages tristes de mes camarades et ça me donne envie d’être là pour eux, de les aider. Je dois être forte comme Acéso l’a fait avant moi. Et je sais que je peux me rendre utile car notre ennemi principal pour le moment est l’eau. Par chance, mon pouvoir me permet de le geler. Ça n’a certes pas fonctionné avec le pont tout à l’heure mais rien ne me dit que ça ne marchera pas cette fois ci. Je dois essayer, pour mes camarades. Je me positionne donc devant l’escalier déjà bien inondé et place mes mains en avant pour effectuer mon pouvoir.
Artémis et Achille se battent comme s’il n’y avait pas déjà eu assez de sang coulé. Ils se battent comme si leur amitié n’existait plus. Je veux bien croire que la disparition d’un être cher puisse les mettre en colère ou les rendre triste mais pourquoi se battent-ils à chaque fois ? Ils n’ont pas compris que ça ne servait à rien ?
Et contre toute attende, c’est Acéso qui cris le fond de ma pensée. C’est vraiment une fille courageuse, personnellement je n’aurais pas oser les affronter même si Artémis et Achille sont des personnes en qui j’ai confiance. Là il me font juste peur à s’attaquer. Puis Acéso, prise d’une forte fatigue s’évanouit. Elle a beaucoup user de son pouvoir aujourd’hui c’est normal qu’elle soit dans cette état mais ça me fait mal au cœur de la voir inconsciente. Je veux m’approcher pour voir son état mais Néphia me devance et affirme qu’elle est juste épuisée. Ça m’inquiète tout de même mais j’essaie de ne pas y penser, l’ambiance est déjà pesante je n’ai pas besoin d’en rajouter.
La fée qui était il y a encore peu dans mes mains se met à parler de poussière de fée et si je ne comprends pas tout de suite ce qu’elle veut dire par là, quand je commence à avoir des hallucinations auditives et visuelles. J’entends des bruits partout sans vraiment en discerner la provenance et les mots. Je vois floue et ma tête tourne. Je vois toutes sortes d’animaux un peu étranges danser en cercle patte dans la patte. J’ai presque l’envie de rire face à tous ce crique irréel. Je me demande même si je ne suis pas également évanoui avec Acéso et que je fais seulement un rêve.
Pourtant je sens de l’eau arriver à mes chevilles et me reconnecte à la réalité. De l’eau ici ? Que se passe-t-il ? Le restaurant es inondé ? Le seul point bénéfique du pouvoir de la fée est que je ne suis plus déprimée. Pour l’instant en tout cas. Je peux donc me concentrer sur mon objectif premier. Ne pas mourir. Je fais signe à Athéna que nous devons monter à l’étage pour ne pas se noyer dans l’eau qui monte de plus en plus vite et c’est ce que nous faisons.
C’est un lieu plutôt chaleureux contrairement au rez-de-chaussée où on y trouve de jeux et des couchettes. Au moins le seul endroit qui n’est pas encore inondé pour l’instant est plus ou moins accueillant c’est déjà ça. Quand tout le monde arrive dans la salle j’aperçois pas Psyché. Où est-elle ? Je fait une nouvelle fois le tour de la pièce avec mes yeux mais non elle n’est pas là. Aurait-elle disparu elle aussi ? Mais. Artémis aussi a disparu non ? Pourquoi tout le monde doit disparaître comme ça ? C’est si horrible. Pourquoi ne pas juste tous nous faire disparaître en même temps plutôt que l’un après les autres ? Je jette un œil derrière moi. Heureusement Athéna est là. Je ne sais pas ce que je ferais si elle devait à disparaître. Et je pense qu’elle finira par le faire comme tout les autres. Où est-ce moi qui sera la prochaine à partir ? Cette pensée me donne des frissons.
Mais je ne dois pas pleurer, je l’ai déjà assez fait jusqu’à maintenant. Je vois les visages tristes de mes camarades et ça me donne envie d’être là pour eux, de les aider. Je dois être forte comme Acéso l’a fait avant moi. Et je sais que je peux me rendre utile car notre ennemi principal pour le moment est l’eau. Par chance, mon pouvoir me permet de le geler. Ça n’a certes pas fonctionné avec le pont tout à l’heure mais rien ne me dit que ça ne marchera pas cette fois ci. Je dois essayer, pour mes camarades. Je me positionne donc devant l’escalier déjà bien inondé et place mes mains en avant pour effectuer mon pouvoir.
Codage par Libella sur Graphiorum
Œdipe
Maître des énigmes
Date d'arrivée : 05/07/2023
Nombre de récits : 51
Sexe : Pouvoir : Raisonnement ultime
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #339933
Double-comptes : Dionysos
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Cycle : 3
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Double-comptes : Dionysos
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Jeu 7 Sep 2023 - 20:47
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L'île d'attraction
Alors qu’Artémis partait vers la cuisine, ceux qui avaient compris la disparition d’Apollon savaient déjà que cela allait mal se finir. Après que la déesse de la chasse soit ressortie de la cuisine agacée, les choses s’enchaînèrent. Il y a quelques minutes d’après ce que j’ai compris nous avions eu Arès qui souhaitait sortir mais qui s’était fait arrêté par Apollon et Artémis, et maintenant donc c’est Artémis qui veut sortir mais qui se fait arrêter par Achille. Etant donné le sang coulé juste avant, je n’aurais pas cru que la déesse de la chasse réessaierait de sortir en considérant les dégâts supplémentaires. Mais bon, j’imagine que je n’ai tout simplement pas le cerveau Tamarisc.
Par contre, une chose que je comprends rapidement c’est que la poudre que je reçois dans le visage n’est pas normale. Sûrement le pouvoir de cette fameuse Phellée, que je n’avais jamais vu mais dont j’avais beaucoup entendu parler, et dont je connaissais la présence ici. Je tournai mon regard dans toutes les directions pour trouver où était la Limniade, mais je ne réussis pas à la repérer.
D’ailleurs, où sont passés tout le monde ? Je ne sais même plus où je me trouve. Et.. pourquoi y a-t-il autant d’eau partout ? Une eau étrange, que je n’arrive pas à ressentir, mais que je vois très bien. Allez Œdipe, réfléchis.. ça doit sûrement être un effet de cette poudre..
En regardant mieux ce qui se passait autour, je remarquai être comme.. perdu dans un vaste océan. Un océan dans lequel je pouvais marcher comme sur du plancher, mais ayant toutes les propriétés de l’océan quand même. Je tanguais, et avait du mal à rester “debout”. Au fur et à mesure que ma vision se précisait, je vis des structures métalliques immergées de l’eau, structures qui m’étaient familières. N’étaient-ce pas.. des attractions de l’île ? Ou enfin ce qu’il restait, comme si l’eau avait envahi toute la surface pour ne laisser qu’apparaître de hauts manèges.
Puis, tout à coup, je commençai à ressentir l’eau qui devait se trouver à mes pieds. Et plus le temps passait, plus les sensations montaient vers mes talons, puis mes chevilles, et lorsque je repris mes esprits et que je me trouvai de nouveau dans le restaurant avec tout le monde, l’eau était déjà à mes genoux. Chacun courait vers les escaliers menant à la salle que j’avais découverte plus tôt, et je fis rapidement de même. L’eau montait à une vitesse ahurissante, et c’est paniqués que nous sommes arrivés à l’étage. Puis, soudainement, l’eau sembla se stopper, sans monter plus. En regardant par la fenêtre, on pouvait remarquer que cette inondation semblait avoir toucher toute l’île. C’est irréel..
Chioné essaya d'ailleurs de geler la surface de ce qu'on pouvait voir d'eau. Bien sûr, vu la vitesse à laquelle le rez-de-chaussée a été inondé, cela ne risque pas de bloquer la potentielle future avancée de l'eau. Par contre, grâce au craquellement de la glace, on sera prévenu par le son que l'eau est en train de remonter.
Dans mon esprit, je ne pouvais m’empêcher d’être excité par ce mystère. Etait-ce une inondation provoquée par quelqu’un ? Quelque chose ? Je devais dire qu’à mon avis, la théorie la plus probable consistait à prendre le problème dans l’autre sens ; qui nous disait que l’eau montait ? Et si c’était l’île qui s’enfonçait ? Après tout, venant d’un lieu apparu de nulle part et semblant spécifiquement créé pour l’évènement d’aujourd’hui, il paraissait logique que cela disparaisse l’évènement passé. Mais alors, ce que j’ai vu à cause de cette poudre.. qu’est-ce que c’était exactement ? Une sorte de prédiction de mon pouvoir qui s’est manifesté sans que je le veuille ? Ou de manière plus plausible, une simple création de mon imaginaire tourmenté par la tempête ? J’imagine que seul le temps pourra nous donner la réponse.
Je paraissais un peu plus calme que la moyenne des personnes ici, pour la simple raison que comme souvent, j’étais perdu dans mes pensées. Trop perdu pour m’apercevoir tout de suite que nous portions deux nouveaux disparus. Il n’y a presque plus de surprise, néanmoins la peur réside toujours en la question de qui sera le prochain à partir comme par magie. En regardant un peu tout le monde, je remarquai qu’Acéso s’était évanouie. La pauvre, son pouvoir a du être pas mal sollicité en même temps. Voir la seule personne de la pièce que j’appréciais et qui m’appréciait en retour dans un tel état me rendait particulièrement triste et nerveux. J’espère vraiment qu’elle ira mieux. En fait j’espère juste que tout va s’améliorer, comme tout le monde. Même si pour l’instant ce n’est pas vraiment en bon chemin.
Bon, je pense que tout le monde ici devrait vraiment penser à autre chose. On ne peut rien faire en s’agitant, alors autant passer le temps en s’amusant un minimum avant qu’il n’y ait un nouveau disparu. Je m’occupai donc de casser le blanc pesant, de nouveau.
"Bon, je sais que c’est dur pour tout le monde, mais il faut vraiment qu’on pense à autre chose. Plus on s’agite, moins les choses s’arrangent, je pense que vous l’avez remarqué."
Je sortis alors des cartes de mes poches que j’avais récupéré plus tôt.
"Ça vous dit de faire un jeu ?"
Je m’assis alors sur une chaise de manière à toujours voir tout le monde. Je sais que ça peut paraître étrange, voire lunaire, mais il faut bien se calmer, et si le destin nous a donné des jeux de cartes, c’est en cet objectif.
Par contre, une chose que je comprends rapidement c’est que la poudre que je reçois dans le visage n’est pas normale. Sûrement le pouvoir de cette fameuse Phellée, que je n’avais jamais vu mais dont j’avais beaucoup entendu parler, et dont je connaissais la présence ici. Je tournai mon regard dans toutes les directions pour trouver où était la Limniade, mais je ne réussis pas à la repérer.
D’ailleurs, où sont passés tout le monde ? Je ne sais même plus où je me trouve. Et.. pourquoi y a-t-il autant d’eau partout ? Une eau étrange, que je n’arrive pas à ressentir, mais que je vois très bien. Allez Œdipe, réfléchis.. ça doit sûrement être un effet de cette poudre..
En regardant mieux ce qui se passait autour, je remarquai être comme.. perdu dans un vaste océan. Un océan dans lequel je pouvais marcher comme sur du plancher, mais ayant toutes les propriétés de l’océan quand même. Je tanguais, et avait du mal à rester “debout”. Au fur et à mesure que ma vision se précisait, je vis des structures métalliques immergées de l’eau, structures qui m’étaient familières. N’étaient-ce pas.. des attractions de l’île ? Ou enfin ce qu’il restait, comme si l’eau avait envahi toute la surface pour ne laisser qu’apparaître de hauts manèges.
Puis, tout à coup, je commençai à ressentir l’eau qui devait se trouver à mes pieds. Et plus le temps passait, plus les sensations montaient vers mes talons, puis mes chevilles, et lorsque je repris mes esprits et que je me trouvai de nouveau dans le restaurant avec tout le monde, l’eau était déjà à mes genoux. Chacun courait vers les escaliers menant à la salle que j’avais découverte plus tôt, et je fis rapidement de même. L’eau montait à une vitesse ahurissante, et c’est paniqués que nous sommes arrivés à l’étage. Puis, soudainement, l’eau sembla se stopper, sans monter plus. En regardant par la fenêtre, on pouvait remarquer que cette inondation semblait avoir toucher toute l’île. C’est irréel..
Chioné essaya d'ailleurs de geler la surface de ce qu'on pouvait voir d'eau. Bien sûr, vu la vitesse à laquelle le rez-de-chaussée a été inondé, cela ne risque pas de bloquer la potentielle future avancée de l'eau. Par contre, grâce au craquellement de la glace, on sera prévenu par le son que l'eau est en train de remonter.
Dans mon esprit, je ne pouvais m’empêcher d’être excité par ce mystère. Etait-ce une inondation provoquée par quelqu’un ? Quelque chose ? Je devais dire qu’à mon avis, la théorie la plus probable consistait à prendre le problème dans l’autre sens ; qui nous disait que l’eau montait ? Et si c’était l’île qui s’enfonçait ? Après tout, venant d’un lieu apparu de nulle part et semblant spécifiquement créé pour l’évènement d’aujourd’hui, il paraissait logique que cela disparaisse l’évènement passé. Mais alors, ce que j’ai vu à cause de cette poudre.. qu’est-ce que c’était exactement ? Une sorte de prédiction de mon pouvoir qui s’est manifesté sans que je le veuille ? Ou de manière plus plausible, une simple création de mon imaginaire tourmenté par la tempête ? J’imagine que seul le temps pourra nous donner la réponse.
Je paraissais un peu plus calme que la moyenne des personnes ici, pour la simple raison que comme souvent, j’étais perdu dans mes pensées. Trop perdu pour m’apercevoir tout de suite que nous portions deux nouveaux disparus. Il n’y a presque plus de surprise, néanmoins la peur réside toujours en la question de qui sera le prochain à partir comme par magie. En regardant un peu tout le monde, je remarquai qu’Acéso s’était évanouie. La pauvre, son pouvoir a du être pas mal sollicité en même temps. Voir la seule personne de la pièce que j’appréciais et qui m’appréciait en retour dans un tel état me rendait particulièrement triste et nerveux. J’espère vraiment qu’elle ira mieux. En fait j’espère juste que tout va s’améliorer, comme tout le monde. Même si pour l’instant ce n’est pas vraiment en bon chemin.
Bon, je pense que tout le monde ici devrait vraiment penser à autre chose. On ne peut rien faire en s’agitant, alors autant passer le temps en s’amusant un minimum avant qu’il n’y ait un nouveau disparu. Je m’occupai donc de casser le blanc pesant, de nouveau.
"Bon, je sais que c’est dur pour tout le monde, mais il faut vraiment qu’on pense à autre chose. Plus on s’agite, moins les choses s’arrangent, je pense que vous l’avez remarqué."
Je sortis alors des cartes de mes poches que j’avais récupéré plus tôt.
"Ça vous dit de faire un jeu ?"
Je m’assis alors sur une chaise de manière à toujours voir tout le monde. Je sais que ça peut paraître étrange, voire lunaire, mais il faut bien se calmer, et si le destin nous a donné des jeux de cartes, c’est en cet objectif.
Codage par Libella sur Graphiorum
Athéna
Déesse de la sagesse
Date d'arrivée : 25/06/2023
Nombre de récits : 62
Sexe : Pouvoir : Chemin de la Victoire
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #3C4C6F
Double-comptes : Achille / Thésée
Nombre de récits : 62
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Double-comptes : Achille / Thésée
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Ven 8 Sep 2023 - 9:52
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L'Île d'Attraction
Event
J'apaisais Chioné du mieux que je pouvais. Elle était bien à l'abri dans ma cape, contre moi. Je caressais ses cheveux devenus raisin quand elle me signifiait son désir de rester avec moi. Je n'allais pas la laisser toute seule. Je lui donnais un baiser sur le sommet de la tête avant de lui répondre.
Je la sentais apeurée. Je devais la protéger, la faire se sentir en sécurité, même dans ces circonstances où rien n'était sûr. La tempête dehors était déchaînée et rien de bon ne semblait être à l'ordre du jour. C'est alors que j'entendis à plusieurs reprises des coups portés dans des murs. Je resserrais mon étreinte afin de rassurer l'Avatar de l'Hiver. Peu importe ce qu'était ce bruit, il ne menacerait pas Chioné.J'entendis les voix d'Artémis et Achille. Je les entendais se battre, hurler. Apollon avait disparu lui aussi. La pauvre devait être dévastée, au moins autant qu'Achille qui perdit Mégara plus tôt dans la soirée. Leur combat prit fin lorsque l'Invincible appela Acéso pour soigner la déesse de la chasse. J'imagine qu'il l'avait calmée par des moyens plus radicaux... Phellée dispersa sa poussière d'or dans la pièce afin de calmer tout le monde. De mon côté, je ressentis une certaine forme d'apaisement, mais peut-être étais-je trop dans le mauvais état d'esprit pour apprécier. Je me sentis apaisée quelques instants, mais je repris vite mes esprits, ayant peu inhalé la poudre. Ce n'était pas le moment d'une récréation improvisée... Artémis sur pied monta à l'étage avec Acéso qui s'était évanouie pour la soigner et quelques minutes après, la pièce principale commença à se remplir d'eau, petit à petit. Œdipe nous signifia que la pièce à l'étage pouvait être un bon endroit où se réunir et se ressourcer. C'était une bonne idée, surtout si les gens disparaissaient à tour de rôle. Chioné était d'accord avec moi, nous devions nous y rendre.
Nous observions nos camarades monter les uns après les autres puis leur emboîtions le pas. Je tenais ma protégée fort contre moi. Elle n'allait pas disparaître sans que je le remarque. Une fois tout le monde à l'étage, l'eau était presque arrivée jusqu'à notre hauteur. En haut de l'escalier, je chargeais l'Avatar de l'Hiver de réaliser une tâche. J'espérais ne pas trop lui en demander au vu de son état actuel...
J'inspectais la salle pendant que Chioné essayait de faire ce que je lui avais demandé. La tempête était toujours aussi forte dehors alors qu'à l'intérieur, un sentiment de malaise prit le pas sur le mental de nos camarades. Nous étions seuls, livrés à nous-mêmes dans ce lieu au milieu d'une tempête à laquelle on ne pouvait échapper. Œdipe proposa de jouer pour détendre l'atmosphère. J'aurais pu être d'accord avec lui si la situation n'avait pas été critique, même si la table de jeu semblait faire de l'oeil, ce n'était pas le moment opportun pour s'abandonner à ce genre de distractions.
Naturellement, non, même pas moi. Je vis déjà Achille s'agiter. Je craignais déjà de voir mes derniers camarades Tamarisc encore ici perdre le contrôle d'eux-mêmes, bien qu'Arès me semblait déjà très bien parti pour se perdre dans un état que je ne lui connaissais pas. J'avais la réponse. Perséphone n'était plus là non plus... Nul n'était épargné par la malédiction qui semblait s'abattre sur nous. Je me devais de garder mon calme et d'utiliser ma sagesse à bon escient.
Je ne pars pas, Chioné, ne t'en fais pas. Je veille sur toi... Je te protègerai.
Je la sentais apeurée. Je devais la protéger, la faire se sentir en sécurité, même dans ces circonstances où rien n'était sûr. La tempête dehors était déchaînée et rien de bon ne semblait être à l'ordre du jour. C'est alors que j'entendis à plusieurs reprises des coups portés dans des murs. Je resserrais mon étreinte afin de rassurer l'Avatar de l'Hiver. Peu importe ce qu'était ce bruit, il ne menacerait pas Chioné.J'entendis les voix d'Artémis et Achille. Je les entendais se battre, hurler. Apollon avait disparu lui aussi. La pauvre devait être dévastée, au moins autant qu'Achille qui perdit Mégara plus tôt dans la soirée. Leur combat prit fin lorsque l'Invincible appela Acéso pour soigner la déesse de la chasse. J'imagine qu'il l'avait calmée par des moyens plus radicaux... Phellée dispersa sa poussière d'or dans la pièce afin de calmer tout le monde. De mon côté, je ressentis une certaine forme d'apaisement, mais peut-être étais-je trop dans le mauvais état d'esprit pour apprécier. Je me sentis apaisée quelques instants, mais je repris vite mes esprits, ayant peu inhalé la poudre. Ce n'était pas le moment d'une récréation improvisée... Artémis sur pied monta à l'étage avec Acéso qui s'était évanouie pour la soigner et quelques minutes après, la pièce principale commença à se remplir d'eau, petit à petit. Œdipe nous signifia que la pièce à l'étage pouvait être un bon endroit où se réunir et se ressourcer. C'était une bonne idée, surtout si les gens disparaissaient à tour de rôle. Chioné était d'accord avec moi, nous devions nous y rendre.
Montons à l'étage, Chioné.
Nous observions nos camarades monter les uns après les autres puis leur emboîtions le pas. Je tenais ma protégée fort contre moi. Elle n'allait pas disparaître sans que je le remarque. Une fois tout le monde à l'étage, l'eau était presque arrivée jusqu'à notre hauteur. En haut de l'escalier, je chargeais l'Avatar de l'Hiver de réaliser une tâche. J'espérais ne pas trop lui en demander au vu de son état actuel...
Chioné ? Occupe-toi de geler cette eau, veux-tu ? Il nous faut empêcher l'eau de monter davantage.
J'inspectais la salle pendant que Chioné essayait de faire ce que je lui avais demandé. La tempête était toujours aussi forte dehors alors qu'à l'intérieur, un sentiment de malaise prit le pas sur le mental de nos camarades. Nous étions seuls, livrés à nous-mêmes dans ce lieu au milieu d'une tempête à laquelle on ne pouvait échapper. Œdipe proposa de jouer pour détendre l'atmosphère. J'aurais pu être d'accord avec lui si la situation n'avait pas été critique, même si la table de jeu semblait faire de l'oeil, ce n'était pas le moment opportun pour s'abandonner à ce genre de distractions.
J'ai bien peur que ce ne soit pas le moment de jouer, Œdipe. Où est Psyché ? Où est Artémis ? Et Deimos, où est-il ? Achille, Arès ? Avez-vous des idées ? Quelqu'un sait-il quelque chose ?
Naturellement, non, même pas moi. Je vis déjà Achille s'agiter. Je craignais déjà de voir mes derniers camarades Tamarisc encore ici perdre le contrôle d'eux-mêmes, bien qu'Arès me semblait déjà très bien parti pour se perdre dans un état que je ne lui connaissais pas. J'avais la réponse. Perséphone n'était plus là non plus... Nul n'était épargné par la malédiction qui semblait s'abattre sur nous. Je me devais de garder mon calme et d'utiliser ma sagesse à bon escient.
Et dans sa main droite, la déesse de la victoire, Niké. Et c'est marrant parce que... Oui. On sait.
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