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Phellée
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Apollon
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Les Moires
14 participants
Dea Kademeia :: Olympus :: Sortir & S'amuser :: Océan d'été :: Festivités d'été
Artémis
Déesse de la chasse
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Lun 21 Aoû 2023 - 0:54
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L'Ile d'attraction
Ma première réaction en voyant Acéso fut de la prendre dans mes bras. Je ne saurais pas l'expliquer mais je sentais qu'elle n'allait pas bien. Je l'avais vu cette expression sur son visage. J'avais senti que quelque chose clochait. Et elle me le confirma rien qu'en s'accrochant à moi. Je caressais délicatement ses cheveux, bleus comme les miens d'ailleurs, alors qu'elle soufflait doucement pour se calmer contre mon épaule.
"Encore une disparition... Non Acéso, écoute moi. Ce n'est en rien ta faute, d'accord ? Il se passe quelque chose sur cette île mais tu n'es pas responsable des disparitions. Respire, ma belle, ça va aller, je suis là et je ne serais jamais loin."
Je la laissais ensuite pour partir en exploration et me retrouvai dans la cuisine. Je fus rapidement rejointe par Achille. Il ne semblait pas au meilleur de sa forme mais c'était compréhensible. Mégara avait disparu, encore une fois, sous ses yeux. Je ne sais pas ce que je ressentirai si je perdais l'un des êtres auxquels je tiens le plus.
J'observe la cuisine avant de lui répondre. Il y a du matériel de cuisine suspendu sur les cordages, un plan de travail entièrement en bois. Je secoue la tête avant de me tourner vers le Tamarisc.
"Il n'y a rien du tout ici... Toutes les provisions sont avariées et il reste à peine quelques boites de conserve. Rien de bien appétissant et surtout pas assez pour tout le monde..."
Cette exploration commençait vraiment mal. Nous n'allions pas tenir longtemps sur cette île si nous n'avions pas de provisions à disposition. Je balayais sa question d'un revers de main.
"Ouais ça va. L'arbre a eu plus mal que moi."
Un bruit se fit entendre. Un fracas et un cri de rage. Je me figeais aussitôt. Je reconnaissais ce cri. Et si Arès était enragé, c'était qu'il s'était passé quelque chose. Une disparition... Les bruits se succédèrent et je me précipitais vers la porte de la cuisine, sans plus d'attention pour Achille. Je poussais d'un coup la porte battante de la cuisine...
J'avais une vision de profil de la situation. Apollon était devant la porte du restaurant et semblait tenter d'empêcher Arès de sortir. Et là, le coup partit. Droit dans le mur, juste à côté de la tête de mon frère. Un silence s'abattit d'un coup dans la pièce. Et je vis le filet de sang qui s'écoulait de la joue d'Apollon.
Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, je sortis mon arc et le banda aussitôt.
"Ecarte toi de mon frère."
Ma voix était dure et tranchante. Et Arès n'était pas prêt à bouger. La flèche partit et, comme au bal, passa juste devant son visage. Sans le toucher. Mais j'avais son attention car son regard se riva aussitôt dans le mien. Je n'étais pas loin d'eux car je m'étais approchée exprès. Ainsi, lorsqu'il retira son poing en sang du mur, j'en profitais pour attraper le bras d'Apollon et le tirer vers moi avant de tout simplement prendre sa place devant la porte.
Je ne me préoccupais même plus de ceux qui se trouvaient dans le hall à ce moment là. Ils pouvaient bien disparaitre, ce n'était pas mon principal problème. Non. Mon principal problème avait ses yeux rouges fixés dans les miens. La colère et la rage qui émanaient de nous étaient palpables.
"Elle n'est pas dehors. Tu ne la trouveras pas comme ça."
Mais Arès n'était pas disposé à parler. Il m'envoya sans plus de cérémonie sur le côté avec une force que je ne lui connaissais pas vraiment. Et encore moins sur moi. Il n'avait jamais levé la main sur moi. Je retombais lourdement sur le sol, me déboitant l'épaule au passage. Un petit cri de douleur m'échappa. Mais la colère était encore plus grande. Je me relevais aussitôt, sans penser à la douleur lancinante qui me vrillait l'épaule. Ma respiration était saccadée.
D'un coup sec, je me remis l'épaule en place dans un cri de rage. Je me transformais ensuite en louve avant de me jeter de toutes mes forces sur Arès en grognant. Je le fis tomber sur le dos, mes deux pattes avant posées sur son torse. Un éclair déchira la nuit et le grondement du tonnerre fit écho à mon grognement plus que méchant alors que ma gueule s'approchait dangereusement du visage d'Arès...
"Encore une disparition... Non Acéso, écoute moi. Ce n'est en rien ta faute, d'accord ? Il se passe quelque chose sur cette île mais tu n'es pas responsable des disparitions. Respire, ma belle, ça va aller, je suis là et je ne serais jamais loin."
Je la laissais ensuite pour partir en exploration et me retrouvai dans la cuisine. Je fus rapidement rejointe par Achille. Il ne semblait pas au meilleur de sa forme mais c'était compréhensible. Mégara avait disparu, encore une fois, sous ses yeux. Je ne sais pas ce que je ressentirai si je perdais l'un des êtres auxquels je tiens le plus.
J'observe la cuisine avant de lui répondre. Il y a du matériel de cuisine suspendu sur les cordages, un plan de travail entièrement en bois. Je secoue la tête avant de me tourner vers le Tamarisc.
"Il n'y a rien du tout ici... Toutes les provisions sont avariées et il reste à peine quelques boites de conserve. Rien de bien appétissant et surtout pas assez pour tout le monde..."
Cette exploration commençait vraiment mal. Nous n'allions pas tenir longtemps sur cette île si nous n'avions pas de provisions à disposition. Je balayais sa question d'un revers de main.
"Ouais ça va. L'arbre a eu plus mal que moi."
Un bruit se fit entendre. Un fracas et un cri de rage. Je me figeais aussitôt. Je reconnaissais ce cri. Et si Arès était enragé, c'était qu'il s'était passé quelque chose. Une disparition... Les bruits se succédèrent et je me précipitais vers la porte de la cuisine, sans plus d'attention pour Achille. Je poussais d'un coup la porte battante de la cuisine...
J'avais une vision de profil de la situation. Apollon était devant la porte du restaurant et semblait tenter d'empêcher Arès de sortir. Et là, le coup partit. Droit dans le mur, juste à côté de la tête de mon frère. Un silence s'abattit d'un coup dans la pièce. Et je vis le filet de sang qui s'écoulait de la joue d'Apollon.
Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, je sortis mon arc et le banda aussitôt.
"Ecarte toi de mon frère."
Ma voix était dure et tranchante. Et Arès n'était pas prêt à bouger. La flèche partit et, comme au bal, passa juste devant son visage. Sans le toucher. Mais j'avais son attention car son regard se riva aussitôt dans le mien. Je n'étais pas loin d'eux car je m'étais approchée exprès. Ainsi, lorsqu'il retira son poing en sang du mur, j'en profitais pour attraper le bras d'Apollon et le tirer vers moi avant de tout simplement prendre sa place devant la porte.
Je ne me préoccupais même plus de ceux qui se trouvaient dans le hall à ce moment là. Ils pouvaient bien disparaitre, ce n'était pas mon principal problème. Non. Mon principal problème avait ses yeux rouges fixés dans les miens. La colère et la rage qui émanaient de nous étaient palpables.
"Elle n'est pas dehors. Tu ne la trouveras pas comme ça."
Mais Arès n'était pas disposé à parler. Il m'envoya sans plus de cérémonie sur le côté avec une force que je ne lui connaissais pas vraiment. Et encore moins sur moi. Il n'avait jamais levé la main sur moi. Je retombais lourdement sur le sol, me déboitant l'épaule au passage. Un petit cri de douleur m'échappa. Mais la colère était encore plus grande. Je me relevais aussitôt, sans penser à la douleur lancinante qui me vrillait l'épaule. Ma respiration était saccadée.
D'un coup sec, je me remis l'épaule en place dans un cri de rage. Je me transformais ensuite en louve avant de me jeter de toutes mes forces sur Arès en grognant. Je le fis tomber sur le dos, mes deux pattes avant posées sur son torse. Un éclair déchira la nuit et le grondement du tonnerre fit écho à mon grognement plus que méchant alors que ma gueule s'approchait dangereusement du visage d'Arès...
Codage par Libella sur Graphiorum
Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Lun 21 Aoû 2023 - 13:39
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L'île d'attraction [Évent]
Acéso est une bonne petite. Elle suit assidument les cours d’Hestia et est toujours prête à me demander conseil quand c’est nécessaire. Bien sûr, je suis les cours de notre infirmière depuis plus longtemps qu’elle, mais son pouvoir lui permet d’avoir déjà un excellent niveau, bien qu’elle soit en cycle 1. C’est une chance qu’elle et Perséphone soient ici. J’espère néanmoins que nous n’aurons pas trop besoin de leurs services.
En arrivant dans ce qui semble être une sorte de salon, j’aurai voulu dire quelque chose, faire un commentaire à Arès sur sa tenue mais je me suis retenu. Premièrement, Perséphone est là. Deuxièmement, ce n’est pas vraiment le moment. Mais bordel, qu’est-ce qu’il est beau ce dieu de la guerre !
Heureusement, la situation n’eut pas le temps de devenir gênante. Perséphone fit savoir à son ami qu’elle a besoin de plus de liberté. Je la comprends. Je ne dis rien, parce que ça ne me regarde pas, mais je trouve qu’Arès la materne un peu trop depuis l’épisode Sphinx. Mais bon, je ne suis pas très proche d’elle alors je n’ai pas de raison de m’en mêler. C’est alors que Dionysos entre en scène ! Franchement, je ne suis pas particulièrement avare de ragots mais je pense que si Écho était ici, elle prendrait son pied. Il me semble bien que Néphia est dans les parages. Elle lui rapportera sûrement ce qu’elle a vu. Je n’ai pas vu Hermès d’ailleurs. Enfin, le connaissant, il a certainement réussi à s’enfuir à temps. À moins qu’il n’ait jamais mis le pied sur cette île.
C’est à ce moment là que la situation a dégénérée. Au moment où Perséphone passe la porte, elle disparaît. Sans aucune explication. Sans qu’on ne voie rien. Ça mit Arès dans une rage folle. La porte du salon y passa. Ainsi que la plupart des décorations de la pièce et de la pièce principale. Je crois que c’est la première fois que je le vois vraiment en colère. Je l’ai déjà vu s’énerver et se battre avec d’autres étudiants mais jamais comme ça. Ce n’est pas la colère mais la rage et le désespoir qui le poussent à tout casser autour de lui. Évidemment, personne n’essai d’intervenir. Ce serait idiot. Suicidaire. Dans son état, le dieu de la guerre n’écoutera rien ni personne. Je ne peux pas lui en vouloir. Si Artémis disparaissait. Si lui disparaissait…
Mais j’y penserais plus tard. Il y a plus urgent. Arès semble avoir repris ses esprits et se dirige vers la porte principale du restaurant. Par réflexe, je me positionne devant lui. Il est hors de question qu’il sorte.
– Écarte-toi, Apollon ! J'ai pas envie de te faire mal.
– Non, c’est trop dangereux. Tu ne trouveras rien dehors.
En réalité, je n’en sais rien. Si ça se trouve, les disparus réapparaissent dans une cage quelque part sur l’île. Mais, actuellement, la tempête est un plus grand danger encore. L’image d’Artémis ballotée par le vent, heurtant un arbre, est encore trop fraiche dans mon esprit. Je ne le laisserai pas sortir d’ici.
Mon corps ne pu s’empêcher de frissonner quand le poing d’Arès passa à quelques centimètres de mon visage pour venir exploser le mur de briques. J’ai senti des éclats venir lacérer ma joue et du sang couler mais ce n’était pas important. Parce que j’ai peur. Pas peur d’Arès comme toute personne normalement constituée, j’imagine. Non, j’ai terriblement peur qu’il sorte et se mette inutilement en danger. Et c’est pour ça que je ne bougerai pas.
– Écarte-toi de mon frère.
La voix d’Artémis me fait aussitôt revenir à la réalité du moment. Si elle n’était pas intervenue, le prochain coup de poing aurait été pour moi. L’intervention de ma sœur détourne l’attention d’Arès qui retire son poing du mur et se tourne vers elle. Elle en profite pour prendre ma place devant la porte. Je m’écarte de deux pas pour lui laisser le champ libre et ne pas la gêner. En force brute, elle ne fait pas le poids face à Arès mais aura toujours plus de chances que moi de s’en sortir.
– Elle n'est pas dehors. Tu ne la trouveras pas comme ça.
Évidemment, ma sœur a très vite compris la situation et elle est d’accord avec moi. Malheureusement, ses paroles n’ont pas plus d’effet que les miennes. Arès la jette violement au sol et le cri d’Artémis me gèle le sang. Son épaule a eu un mouvement tout sauf naturel.
La situation ne fait qu’empirer quand ma sœur choisit de se transformer en louve pour attaquer son ami et le plaquer au sol. Arès résiste et attrape la gueule de ma sœur à deux mains, essayant d’écarter ses deux mâchoires.
– Arrêtez, vous deux ! Se battre entre nous est totalement inutile !
Tout ça est surréaliste. S’ils m’entendent, ils ne bronchent pas et continuent de s’attaquer. De se battre. Vraiment. Je refuse de voir ça plus longtemps. Ces deux-là sont amis. Les voir se battre entre eux me fend le cœur. Je dois les calmer. Tout de suite.
Je fais apparaître ma lyre et me mets immédiatement à jouer, utilisant mes pouvoirs pour transmettre l’émotion de la sérénité. Prenant une voix calme et douce, je continue de jouer jusqu’à ce qu’ils se séparent et que ma sœur reprenne sa forme humaine. Je pourrais jouer de manière large pour toucher également les autres personnes présentes dans la pièce mais je préfère me concentrer sur ces deux-là pour que l’effet soit le plus important possible.
Une fois que je considère qu’ils sont suffisamment calmés, je fais disparaître ma lyre et me tourne vers Acéso.
– Occupe toi d’Artémis. Elle a l’épaule déboitée. Auscultation complète de rigueur. Je m’occupe d’Arès.
Je préfère ne pas laisser la petite Acéso s’approcher trop prêt d’Arès pour le moment. On ne sait jamais. J’attrape alors le bras du Tamarisc, un peu comme je l’ai fait à la fin du bal de printemps et l’amène dans la seule pièce qui a encore une porte dans le coin : la cuisine.
Je le lâche une fois la porte fermée derrière nous et jette un coup d’œil dans la pièce pour trouver de quoi soigner un poing en sang. Je ne dis rien pendant ma recherche, préférant ne pas prononcer des mots que je regretterai ensuite. Son comportement m’a énervé, moi aussi, bien qu’il soit compréhensible. Je fini par trouver une bouteille d’alcool et un torchon et décide que ça fera l’affaire. Je lave le torchon dans l’évier et l’imbibe l’alcool avant de revenir vers Arès et de prendre son poing blessé dans mes mains.
J’entoure la bande de fortune autour de sa main et termine par un nœud permettant de faire tenir l’ensemble. Pendant le processus, une goutte de sang tombe sur mon bras. Je me rends compte qu’elle doit venir de ma joue. Ce n’est pas grave, je verrai ça plus tard.
– Ça va piquer un peu mais ça devrait tenir. Est-ce que tu es blessé autre part ? J’ai cru voir les griffes d’Artémis te rentrer dans la peau.
Pour une raison qui m'échappe à moitié, l'idée qu'il soit blessé me fait bien plus mal que tous les éclats de brique du monde.
En arrivant dans ce qui semble être une sorte de salon, j’aurai voulu dire quelque chose, faire un commentaire à Arès sur sa tenue mais je me suis retenu. Premièrement, Perséphone est là. Deuxièmement, ce n’est pas vraiment le moment. Mais bordel, qu’est-ce qu’il est beau ce dieu de la guerre !
Heureusement, la situation n’eut pas le temps de devenir gênante. Perséphone fit savoir à son ami qu’elle a besoin de plus de liberté. Je la comprends. Je ne dis rien, parce que ça ne me regarde pas, mais je trouve qu’Arès la materne un peu trop depuis l’épisode Sphinx. Mais bon, je ne suis pas très proche d’elle alors je n’ai pas de raison de m’en mêler. C’est alors que Dionysos entre en scène ! Franchement, je ne suis pas particulièrement avare de ragots mais je pense que si Écho était ici, elle prendrait son pied. Il me semble bien que Néphia est dans les parages. Elle lui rapportera sûrement ce qu’elle a vu. Je n’ai pas vu Hermès d’ailleurs. Enfin, le connaissant, il a certainement réussi à s’enfuir à temps. À moins qu’il n’ait jamais mis le pied sur cette île.
C’est à ce moment là que la situation a dégénérée. Au moment où Perséphone passe la porte, elle disparaît. Sans aucune explication. Sans qu’on ne voie rien. Ça mit Arès dans une rage folle. La porte du salon y passa. Ainsi que la plupart des décorations de la pièce et de la pièce principale. Je crois que c’est la première fois que je le vois vraiment en colère. Je l’ai déjà vu s’énerver et se battre avec d’autres étudiants mais jamais comme ça. Ce n’est pas la colère mais la rage et le désespoir qui le poussent à tout casser autour de lui. Évidemment, personne n’essai d’intervenir. Ce serait idiot. Suicidaire. Dans son état, le dieu de la guerre n’écoutera rien ni personne. Je ne peux pas lui en vouloir. Si Artémis disparaissait. Si lui disparaissait…
Mais j’y penserais plus tard. Il y a plus urgent. Arès semble avoir repris ses esprits et se dirige vers la porte principale du restaurant. Par réflexe, je me positionne devant lui. Il est hors de question qu’il sorte.
– Écarte-toi, Apollon ! J'ai pas envie de te faire mal.
– Non, c’est trop dangereux. Tu ne trouveras rien dehors.
En réalité, je n’en sais rien. Si ça se trouve, les disparus réapparaissent dans une cage quelque part sur l’île. Mais, actuellement, la tempête est un plus grand danger encore. L’image d’Artémis ballotée par le vent, heurtant un arbre, est encore trop fraiche dans mon esprit. Je ne le laisserai pas sortir d’ici.
Mon corps ne pu s’empêcher de frissonner quand le poing d’Arès passa à quelques centimètres de mon visage pour venir exploser le mur de briques. J’ai senti des éclats venir lacérer ma joue et du sang couler mais ce n’était pas important. Parce que j’ai peur. Pas peur d’Arès comme toute personne normalement constituée, j’imagine. Non, j’ai terriblement peur qu’il sorte et se mette inutilement en danger. Et c’est pour ça que je ne bougerai pas.
– Écarte-toi de mon frère.
La voix d’Artémis me fait aussitôt revenir à la réalité du moment. Si elle n’était pas intervenue, le prochain coup de poing aurait été pour moi. L’intervention de ma sœur détourne l’attention d’Arès qui retire son poing du mur et se tourne vers elle. Elle en profite pour prendre ma place devant la porte. Je m’écarte de deux pas pour lui laisser le champ libre et ne pas la gêner. En force brute, elle ne fait pas le poids face à Arès mais aura toujours plus de chances que moi de s’en sortir.
– Elle n'est pas dehors. Tu ne la trouveras pas comme ça.
Évidemment, ma sœur a très vite compris la situation et elle est d’accord avec moi. Malheureusement, ses paroles n’ont pas plus d’effet que les miennes. Arès la jette violement au sol et le cri d’Artémis me gèle le sang. Son épaule a eu un mouvement tout sauf naturel.
La situation ne fait qu’empirer quand ma sœur choisit de se transformer en louve pour attaquer son ami et le plaquer au sol. Arès résiste et attrape la gueule de ma sœur à deux mains, essayant d’écarter ses deux mâchoires.
– Arrêtez, vous deux ! Se battre entre nous est totalement inutile !
Tout ça est surréaliste. S’ils m’entendent, ils ne bronchent pas et continuent de s’attaquer. De se battre. Vraiment. Je refuse de voir ça plus longtemps. Ces deux-là sont amis. Les voir se battre entre eux me fend le cœur. Je dois les calmer. Tout de suite.
Je fais apparaître ma lyre et me mets immédiatement à jouer, utilisant mes pouvoirs pour transmettre l’émotion de la sérénité. Prenant une voix calme et douce, je continue de jouer jusqu’à ce qu’ils se séparent et que ma sœur reprenne sa forme humaine. Je pourrais jouer de manière large pour toucher également les autres personnes présentes dans la pièce mais je préfère me concentrer sur ces deux-là pour que l’effet soit le plus important possible.
Une fois que je considère qu’ils sont suffisamment calmés, je fais disparaître ma lyre et me tourne vers Acéso.
– Occupe toi d’Artémis. Elle a l’épaule déboitée. Auscultation complète de rigueur. Je m’occupe d’Arès.
Je préfère ne pas laisser la petite Acéso s’approcher trop prêt d’Arès pour le moment. On ne sait jamais. J’attrape alors le bras du Tamarisc, un peu comme je l’ai fait à la fin du bal de printemps et l’amène dans la seule pièce qui a encore une porte dans le coin : la cuisine.
Je le lâche une fois la porte fermée derrière nous et jette un coup d’œil dans la pièce pour trouver de quoi soigner un poing en sang. Je ne dis rien pendant ma recherche, préférant ne pas prononcer des mots que je regretterai ensuite. Son comportement m’a énervé, moi aussi, bien qu’il soit compréhensible. Je fini par trouver une bouteille d’alcool et un torchon et décide que ça fera l’affaire. Je lave le torchon dans l’évier et l’imbibe l’alcool avant de revenir vers Arès et de prendre son poing blessé dans mes mains.
J’entoure la bande de fortune autour de sa main et termine par un nœud permettant de faire tenir l’ensemble. Pendant le processus, une goutte de sang tombe sur mon bras. Je me rends compte qu’elle doit venir de ma joue. Ce n’est pas grave, je verrai ça plus tard.
– Ça va piquer un peu mais ça devrait tenir. Est-ce que tu es blessé autre part ? J’ai cru voir les griffes d’Artémis te rentrer dans la peau.
Pour une raison qui m'échappe à moitié, l'idée qu'il soit blessé me fait bien plus mal que tous les éclats de brique du monde.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Invité
Invité
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Lun 21 Aoû 2023 - 16:41
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Acéso
Membre supprimé
L'île d'attraction
Chioné a l'air de s'inquiéter pour moi, elle a du voir les traces de mes pleurs de tout à l'heure. Je m'en veux un peu, un médecin qui n'a pas l'air stable risque d'inquiéter son patients plus qu'autre chose et ça serait contre-productif. Je ferai bien de la rassurer, je ne tiens pas à être une autre source d'angoisse pour elle, il y en a déjà bien assez autour de nous... Je lui offre alors un sourire doux que j'espère convainquant avant de répondre.
- Je vais bien, ne t'inquiète pas pour moi.
Je n'ai rien eu le temps d'ajouter à cela qu'un grand fracas résonnât dans mon dos. Je me retournai vivement vers la source du bruit et vis Arès sortir d'une pièce, en envoyant valser la porte et certaines décoration au passage. Il semble dans une rage folle et je dois avouer qu'une peur intense s'instala en moi. Je vois tout le monde s'écarter alors qu'il fonce sur la porte d'entré du restaurant, mais juste avant qu'il la passe, Apollon se précipite devant lui pour lui bloquer le passage. Je suis pas sûre que ça soit une bonne idée, mais je lui fait confiance il doit savoir ce qu'il-
Juste au moment ou je pense ça, Arès frappe violement le mur derrière mon protecteur passant très proche de son visage. J'eu un sursaut en voyant la scène, pitié qu'il ne lui fasse pas de mal... J'aimerai intervenir mais mes jambes refuses de bouger et honnêtement, sans arc je ne suis pas sûre d'être d'une quelconque utilité dans ce combat...
Quelqu'un semble répondre à ma prière puisqu'une voix que je reconnu très bien retenti, sommant au dieux de la guerre de s'éloigner du blond. Merci Artémis. Cependant la furie ne perdit pas un instant en réflexion fondit sur mon amie pour la projeter plus loin, il me sembla voir son épaule faire un mouvement qu'elle n'est pas sensé pouvoir faire et cela me fut rapidement confirmé quand je l'entendis pousser un cris de douleur absolument effroyable. J'en eu des frisson dans le dos, sans que je ne puisse le contrôler un cris passa mes lèvres également, mélange de surprise et de peur et d'inquiétude. Ma professeur sembla se la remettre en place seule dans un grognement. Elle m'impressionne, pas grand monde aurait le courage et la force de le faire seul, mais venant d'elle ça ne m'étonne pas. La chasseuse prend la forme d'une louve et se jette sur son adversaire qui lui empoigne la gueule. Bon sang, si ça continue il va lui arracher la tête en deux ! Il faut que je fasse quelque chose !
Juste au moment ou je pense ça Apollon sort sa lyre et semble apaiser les esprits, les deux âmes sembles se calmer et elles se séparent. Lorsqu'il eu finit, mon protecteur se tourna vers moi et d'un ton autoritaire me dit :
- Occupe toi d’Artémis. Elle a l’épaule déboitée. Auscultation complète de rigueur. Je m’occupe d’Arès.
J'hochai la tête et me précipita vers mon amies puis la fait doucement s'assoir au sol, dos au mur. Je remarque vite qu'elle semble pas encore complètement apaisée, sa respiration est saccadée et ses sourcilles froncés. Je n'ose pas trop lui parler, de peur de la mettre à nouveaux en colère, d'autant plus que je vois bien qu'elle évite mon regard. Pour le moment il est peut être préférable que je la laisse tranquille et que je me concentre sur mon travaille. Je me penchai alors vers son épaule enflée et violacée et pausai une main dessus mais je l'entendis grogner légèrement. Je retirai alors rapidement ma main et pris une voix douce pour m'adresser à elle.
- Je suis désolée. Ça risque de faire un peu mal...
Une nouvelle fois je mis mes mains sur son épaule et la palpa le plus doucement possible pour lui éviter plus de douleur qu'elle ne doit déjà en ressentir. Et ce que je craignait se révéla vrai, son épaule n'était pas totalement en place, je n'imagine même pas à quel point elle doit avoir mal. Je rassemblai tout mon courage et préféra ne pas la prévenir avant de pousser d'un coup sec son épaule. J'entendit une sorte de petit "clac" significatif et un petit cris de la part de la blessée. Immédiatement j'utilisai mon pouvoir pour atténuer la douleur de son épaule qui repris une couleur normale.
- Je suis vraiment désolée ! C'est fini ne t'inquiète pas.
Bon, maintenant que j'en ai fini avec ça, ce qui m'inquiète le plus c'est sa mâchoire, écartelée comme elle l'a été il est probable qu'elle ai les muscles des joues froissés.
- Excuse moi, est-ce que tu pourrais tourner la tête vers moi s'il te plait ?
Elle s'exécuta sans broncher, mais évita tout de même mon regard, détournant les yeux de moi. Je ne m'y attarda pas puis de toute la douceur dont je suis capable je plaçai mes mains de part et d'autre de son visage et tenta de lui adresser un sourire rassurant en activant mon pouvoir. Une fois cela guérit, je lui fit une osculation complète mais je ne remarquai aucune autre blessure.
- J'ai finii, mais si tu as mal autre part, dis le moi, je ne pense pas être passée à côté de quelque chose mais on ne sait jamais. Sinon je pense que tu devrais te reposer un peu, tu dois être fatiguée.
Je lui adressai un sourire compatissant et m'assis à ses côtés, posant une mains amicale sur la sienne. Je me demande si Apollon s'en sort avec Arès, j'ai une confiance aveugle en lui et ses capacités, et je sais que ma présence là haut serait plus gênante qu'autre chose. Mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter un peu...
- Je vais bien, ne t'inquiète pas pour moi.
Je n'ai rien eu le temps d'ajouter à cela qu'un grand fracas résonnât dans mon dos. Je me retournai vivement vers la source du bruit et vis Arès sortir d'une pièce, en envoyant valser la porte et certaines décoration au passage. Il semble dans une rage folle et je dois avouer qu'une peur intense s'instala en moi. Je vois tout le monde s'écarter alors qu'il fonce sur la porte d'entré du restaurant, mais juste avant qu'il la passe, Apollon se précipite devant lui pour lui bloquer le passage. Je suis pas sûre que ça soit une bonne idée, mais je lui fait confiance il doit savoir ce qu'il-
Juste au moment ou je pense ça, Arès frappe violement le mur derrière mon protecteur passant très proche de son visage. J'eu un sursaut en voyant la scène, pitié qu'il ne lui fasse pas de mal... J'aimerai intervenir mais mes jambes refuses de bouger et honnêtement, sans arc je ne suis pas sûre d'être d'une quelconque utilité dans ce combat...
Quelqu'un semble répondre à ma prière puisqu'une voix que je reconnu très bien retenti, sommant au dieux de la guerre de s'éloigner du blond. Merci Artémis. Cependant la furie ne perdit pas un instant en réflexion fondit sur mon amie pour la projeter plus loin, il me sembla voir son épaule faire un mouvement qu'elle n'est pas sensé pouvoir faire et cela me fut rapidement confirmé quand je l'entendis pousser un cris de douleur absolument effroyable. J'en eu des frisson dans le dos, sans que je ne puisse le contrôler un cris passa mes lèvres également, mélange de surprise et de peur et d'inquiétude. Ma professeur sembla se la remettre en place seule dans un grognement. Elle m'impressionne, pas grand monde aurait le courage et la force de le faire seul, mais venant d'elle ça ne m'étonne pas. La chasseuse prend la forme d'une louve et se jette sur son adversaire qui lui empoigne la gueule. Bon sang, si ça continue il va lui arracher la tête en deux ! Il faut que je fasse quelque chose !
Juste au moment ou je pense ça Apollon sort sa lyre et semble apaiser les esprits, les deux âmes sembles se calmer et elles se séparent. Lorsqu'il eu finit, mon protecteur se tourna vers moi et d'un ton autoritaire me dit :
- Occupe toi d’Artémis. Elle a l’épaule déboitée. Auscultation complète de rigueur. Je m’occupe d’Arès.
J'hochai la tête et me précipita vers mon amies puis la fait doucement s'assoir au sol, dos au mur. Je remarque vite qu'elle semble pas encore complètement apaisée, sa respiration est saccadée et ses sourcilles froncés. Je n'ose pas trop lui parler, de peur de la mettre à nouveaux en colère, d'autant plus que je vois bien qu'elle évite mon regard. Pour le moment il est peut être préférable que je la laisse tranquille et que je me concentre sur mon travaille. Je me penchai alors vers son épaule enflée et violacée et pausai une main dessus mais je l'entendis grogner légèrement. Je retirai alors rapidement ma main et pris une voix douce pour m'adresser à elle.
- Je suis désolée. Ça risque de faire un peu mal...
Une nouvelle fois je mis mes mains sur son épaule et la palpa le plus doucement possible pour lui éviter plus de douleur qu'elle ne doit déjà en ressentir. Et ce que je craignait se révéla vrai, son épaule n'était pas totalement en place, je n'imagine même pas à quel point elle doit avoir mal. Je rassemblai tout mon courage et préféra ne pas la prévenir avant de pousser d'un coup sec son épaule. J'entendit une sorte de petit "clac" significatif et un petit cris de la part de la blessée. Immédiatement j'utilisai mon pouvoir pour atténuer la douleur de son épaule qui repris une couleur normale.
- Je suis vraiment désolée ! C'est fini ne t'inquiète pas.
Bon, maintenant que j'en ai fini avec ça, ce qui m'inquiète le plus c'est sa mâchoire, écartelée comme elle l'a été il est probable qu'elle ai les muscles des joues froissés.
- Excuse moi, est-ce que tu pourrais tourner la tête vers moi s'il te plait ?
Elle s'exécuta sans broncher, mais évita tout de même mon regard, détournant les yeux de moi. Je ne m'y attarda pas puis de toute la douceur dont je suis capable je plaçai mes mains de part et d'autre de son visage et tenta de lui adresser un sourire rassurant en activant mon pouvoir. Une fois cela guérit, je lui fit une osculation complète mais je ne remarquai aucune autre blessure.
- J'ai finii, mais si tu as mal autre part, dis le moi, je ne pense pas être passée à côté de quelque chose mais on ne sait jamais. Sinon je pense que tu devrais te reposer un peu, tu dois être fatiguée.
Je lui adressai un sourire compatissant et m'assis à ses côtés, posant une mains amicale sur la sienne. Je me demande si Apollon s'en sort avec Arès, j'ai une confiance aveugle en lui et ses capacités, et je sais que ma présence là haut serait plus gênante qu'autre chose. Mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter un peu...
Codage par Libella sur Graphiorum
Achille
L'invincible
Date d'arrivée : 18/04/2023
Nombre de récits : 190
Sexe : Pouvoir : Invulnérabilité
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #FF3E3E
Double-comptes : Athéna / Thésée
Nombre de récits : 190
Sexe : Pouvoir : Invulnérabilité
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #FF3E3E
Double-comptes : Athéna / Thésée
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mar 22 Aoû 2023 - 14:46
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Je croise Artémis dans la cuisine du restaurant. On dirait qu'elle s'est bien remise de son impact sur l'arbre à cause de la tempête. Elle n'est pas du genre à se plaindre, je m'attendais à sa réponse. C'est à se demander si elle aussi n'est pas invulnérable comme moi... On inspecte la cuisine tous les deux et sa réponse est sans appel, tout est pourri ici. Rien n'est particulièrement mangeable. Je souffle du nez.
- Forcément...
Ce serait un miracle que quelque chose de bien arrive sur notre chemin... C'est là que j'entends un coup porté. Un cri. Je regarde Artémis qui s'est figée sur place. On connaît ce cri tous les deux. Ce ton agressif, cette voix, ça ne pouvait être que lui.
- Arès.
Artémis est la première à foncer à l'extérieur de la cuisine pour aller sur les lieux de ce qui semble être un combat. Un combat, ici, avec autant de gens ? Ca part mal... Je lui emboîte le pas. Elle est très rapide et arrive avant moi sur place. J'entends des fracas, des éclats de mots, des coups portés et des grognements sauvages. J'accélère. Quand j'interviens, elle s'est transformée en louve et s'est engagée dans une bagarre contre Arès. Je m'interpose avec Apollon pour essayer de les séparer, d'une voix forte.
- Arès, Artémis !!
Les deux finissent par se calmer quand Apollon joue de sa lyre. J'ai jamais su comment il faisait ça, mais ça marche et c'est un bon dans ce qu'il fait. Pour calmer un Tamarisc enragé, et j'en sais quelque chose, il faut pas être la moitié d'un faiblard. Il charge Acéso de s'occuper d'Artémis qui a été blessée, nous informant qu'il s'occupe d'Arès. Je croise son regard rouge. La rage est bien là... J'interpelle Apollon alors qu'il est en chemin pour la cuisine. Je préfère les prévenir.
- Mangez rien dans la cuisine. Tout est pourri, y a rien de mangeable... Faites gaffe à vous, tous les deux.
J'ai réussi à construire quelques phrases en étant à peu près calme. Au vu de mon état mental, c'est une prouesse. Voir mon camarade de chambrée dans un état second me fait un choc. C'est là que j'entends que Perséphone a disparu et que c'est pour ça qu'il a réagi comme ça. Tiens ? On dirait qu'on a un schéma qui se répète, lui et moi... Si ça repète... Je prends la parole et m'adresse au groupe avec moi en regardant Acéso et Artémis.
- Mégara a disparu et maintenant Perséphone aussi... C'est pas un hasard, ça, c'est voulu. Y a quelqu'un derrière tout ça. Quelqu'un qui nous en veut. Il faut qu'on retrouve nos proches...
Quelque chose me dit qu'on va être confrontés à des problèmes plus grands que dans cette grotte. J'aime pas ça. Non seulement parce que Mégara n'est pas là, mais en plus, tout est contre nous. La tempête ne nous aidera pas à retrouver les disparus. D'abord, qui est-ce qu'il manque à l'appel ? Il va falloir qu'on arrive à réunir tout le monde pour le savoir. Ca me frustre, mais je vais devoir rester là en attendant qu'on trouve une solution pour retrouver Mégara et Perséphone... J'espère qu'elles vont bien.
Néphia
Néphélée du Cirrus
Date d'arrivée : 18/06/2023
Nombre de récits : 74
Sexe : Pouvoir : Couverture nuageuse
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #ff33ff
Double-comptes : Apollon
Nombre de récits : 74
Sexe : Pouvoir : Couverture nuageuse
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #ff33ff
Double-comptes : Apollon
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mer 23 Aoû 2023 - 18:55
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L'île d'attraction [Évent]
J’enchaîne toujours mes exercices de respiration quand j’entends les pas de quelqu’un prêt de moi. Qui est-ce ? Qu’est-ce qu’il vient faire là ? Je suis désolée mais je ne suis pas présentable à l’heure actuelle. Vous allez devoir revenir plus tard. Bon sang, je devrais pourtant avoir l’habitude de me calmer toute seule.
– Qu’as-tu ? C’est la disparition d’Hébé qui te mets dans tous ces états ? Ou la tempête ? Ou le fait peut-être que nous sommes piégés sur cette île pour une durée non déterminée ? Si j’étais toi j’éviterais de te dématérialiser une nouvelle fois surtout avec tout ce monde, après je dis ça tu fais ce que tu veux de cette information.
Mais… Mais… Il est bête ou quoi ? Je redresse ma tête et la tourne vers Deimos, accroupi à côté de moi. Sa main sur mon épaule à la même valeur qu’une blague. C’est comme ça qu’il rassure les gens lui ? Je dois être en train de le regarder avec les yeux grands ouverts comme une débile mentale.
– Euh… Merci ?
Je ne sais pas trop quoi lui dire. Son intervention est tellement… lunaire. Enfin, elle aura au moins eu le mérite de me calmer. Finalement, il a réussi son coup. Enfin, s’il voulait m’aider à me calmer. Au vu de la qualité de son intervention, j’ai de sérieux doutes.
Ce qui n’a pas aidé à me calmer, en revanche, c’est la véritablement guerre divine qui s’est ensuite déroulée dans le hall du restaurant. En voyant tout ça, je me suis assise contre le mur contre lequel j’étais adossée, muette d’effroi. Une autre personne a disparu. Comment pouvons-nous seulement espérer nous en sortir si nous nous mettons à nous affronter les uns les autres ? Surtout ces trois-là. D’après mes observations, c’est Perséphone qui semble avoir disparu. Ce qui explique le comportement d’Arès mais… Ils font partie des dieux les plus puissants de l’académie. S’ils se mettent à se battre entre eux, peut-être que ce n’est pas le tempête qui aura notre peau…
Alors que la situation semble se calmer, je sens que mon corps a besoin de laisser s’échapper le surplus d’émotions. S’en est trop pour moi. Trop en si peu de temps. J’agrippe la veste de Deimos alors que les larmes se mettent à couler abondamment sur mon visage.
– Désolée c’est… J’ai besoin d’évacuer.
Qu’est-ce que je ne donnerai pas pour pouvoir faire un câlin à Écho, là maintenant tout de suite. Acéso est également là mais elle est très occupée. Elle, au moins, a une utilité ici. Qu’est-ce qu’une Néphélée peut faire avec une tempête pareille ? Rien, tout simplement.
– Qu’as-tu ? C’est la disparition d’Hébé qui te mets dans tous ces états ? Ou la tempête ? Ou le fait peut-être que nous sommes piégés sur cette île pour une durée non déterminée ? Si j’étais toi j’éviterais de te dématérialiser une nouvelle fois surtout avec tout ce monde, après je dis ça tu fais ce que tu veux de cette information.
Mais… Mais… Il est bête ou quoi ? Je redresse ma tête et la tourne vers Deimos, accroupi à côté de moi. Sa main sur mon épaule à la même valeur qu’une blague. C’est comme ça qu’il rassure les gens lui ? Je dois être en train de le regarder avec les yeux grands ouverts comme une débile mentale.
– Euh… Merci ?
Je ne sais pas trop quoi lui dire. Son intervention est tellement… lunaire. Enfin, elle aura au moins eu le mérite de me calmer. Finalement, il a réussi son coup. Enfin, s’il voulait m’aider à me calmer. Au vu de la qualité de son intervention, j’ai de sérieux doutes.
Ce qui n’a pas aidé à me calmer, en revanche, c’est la véritablement guerre divine qui s’est ensuite déroulée dans le hall du restaurant. En voyant tout ça, je me suis assise contre le mur contre lequel j’étais adossée, muette d’effroi. Une autre personne a disparu. Comment pouvons-nous seulement espérer nous en sortir si nous nous mettons à nous affronter les uns les autres ? Surtout ces trois-là. D’après mes observations, c’est Perséphone qui semble avoir disparu. Ce qui explique le comportement d’Arès mais… Ils font partie des dieux les plus puissants de l’académie. S’ils se mettent à se battre entre eux, peut-être que ce n’est pas le tempête qui aura notre peau…
Alors que la situation semble se calmer, je sens que mon corps a besoin de laisser s’échapper le surplus d’émotions. S’en est trop pour moi. Trop en si peu de temps. J’agrippe la veste de Deimos alors que les larmes se mettent à couler abondamment sur mon visage.
– Désolée c’est… J’ai besoin d’évacuer.
Qu’est-ce que je ne donnerai pas pour pouvoir faire un câlin à Écho, là maintenant tout de suite. Acéso est également là mais elle est très occupée. Elle, au moins, a une utilité ici. Qu’est-ce qu’une Néphélée peut faire avec une tempête pareille ? Rien, tout simplement.
Codage par Libella sur Graphiorum
Phellée
Limniade du pollen
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Mer 23 Aoû 2023 - 22:33
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Wahou... Mon minuscule cerveau de nymphe du pollen s'était enfin décidé à se reconnecter à tous mes neurones. Impossible pour moi de déterminer la durée de ma perte de connaissance. Il n'était pas rare de me voir m'écrouler dans ma forme la plus petite. En effet, avoir un petit corps c'est très pratique, mais ça ne m'aide pas à contenir mes émotions. Un trop plein et VLAN, les quatre fers en l'air ! - Wahou, c'est glauque ici !
La dernière fois que j'eus les yeux ouverts, j'étais encore sur la plage, la nuit était tombée et l'orage faisait rage et... Ah oui ! Il y avait le pont qui disparaissait et... mon TRESOR ! Mon magnifique trésor qui coulait au fond de l'océan, à tout jamais... J'avais la larme à l'oeil, une journée de travail qui tombait littéralement à l'eau et sans mauvais jeu de mot.
Enfin bref, le décor avait complètement changé, voilà que je me retrouvais dans ce qui semblait être un restaurant moisi. Ca sentait le bois pourrie, un vrai calvaire pour mes mini narines. Je m'étais mise à tousser, recrachant le zest de poussières qui était resté coincé au fond de ma gorge. Ouais, c'était pas très glamour, mais je m'en fichais, je ne suis pas une Sollerys.
C'est en relevant la tête que j'ai remarqué deux grosses têtes de déesses complètement paniquées. "Wahou mais qu'est-ce qu'elles-ont celles là ?"
- Wahou... pourquoi vous faites cette tête ? C'est bon j'suis pas morte hein !
Oubliant ma propre capacité à changer de forme, je restais sous ma petite taille.Je battais des ailes pour prendre mon envol dans l'espoir d'y voir un peu plus clair. Malheureusement, il faisait bien sombre là dedans, et à cause de mon petit somme, je voyais un peu flou...
- Wahou... Dé-pri-mant ! Quelqu'un me résume la situation ?
Athéna
Déesse de la sagesse
Date d'arrivée : 25/06/2023
Nombre de récits : 62
Sexe : Pouvoir : Chemin de la Victoire
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #3C4C6F
Double-comptes : Achille / Thésée
Nombre de récits : 62
Sexe : Pouvoir : Chemin de la Victoire
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #3C4C6F
Double-comptes : Achille / Thésée
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Jeu 24 Aoû 2023 - 2:40
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L'Île d'Attraction
Event
Nous nous étions dirigés dans le restaurant sur cette île. Comme nous l'imaginions, de nombreuses personnes étaient dans le même cas que nous. Je savais Achille nerveux et que mes paroles ne l'auraient retenu qu'un temps avant qu'il ne se mette à rechercher sa mortelle sur toute l'île quelles qu'en seraient le climat. Notre priorité fut de mettre tout le monde à l'abri dans ce restaurant pour aller la chercher ensemble. Mais alors qu'il s'était dirigé vers la cuisine, je fis le tour des personnes présentes dans ces lieux. C'était au bout de quelques minutes que je vis ma petite protégée. Chioné était là. La pauvre était certainement apeurée avec la tempête et le stress ambiant. Je ne pouvais pas la laisser ainsi. Je me dirigeais vers elle avec un grand sourire rassurant. Il était inutile de l'inquiéter davantage avec une expression alarmante.
La savoir à mes côtés me rassurait, moi aussi. Je n'aurais pas toléré qu'elle disparaisse comme l'avait hélas fait Mégara. Nous n'avions pas pu profiter ensemble de cette journée autant que nous ne l'imaginions et cette tempête n'était pas prévue non plus. Je poursuivis en la serrant contre moi.
J'avais tiré un des pans de ma cape afin de l'enveloppér dedans afin de lui offrir une protection supplémentaire, à mes bras. Elle pouvait profiter d'un peu de ma chaleur. J'espérais pouvoir l'apaiser. Ma main vint se poser à l'arrière de sa tête aux cheveux teints par la farce d'Hermès et d'Œdipe. Bien trop de monde a été pris par cette plaisanterie de mauvais goût et lorsque nous pourrons rentrer chez nous, nous pourrons envisager la nature de leur punition. J'avais toutes les raisons de penser que Némésis se ferait un grand plaisir de prendre cette affaire très au sérieux... J'embrassais le dessus de la tête de Chioné en ne cessant pas une seconde de lui caresser les cheveux tout en la maintenant contre moi.
L'Avatar de l'Hiver était comme ma petite soeur, comme ma fille. Il était hors de question que je la laisse avoir peur dans ce lieu si lugubre sans rien faire. J'allais la protéger de toutes mes forces...
Te voilà, Chioné...
La savoir à mes côtés me rassurait, moi aussi. Je n'aurais pas toléré qu'elle disparaisse comme l'avait hélas fait Mégara. Nous n'avions pas pu profiter ensemble de cette journée autant que nous ne l'imaginions et cette tempête n'était pas prévue non plus. Je poursuivis en la serrant contre moi.
Tu as dû avoir si peur... Ne t'en fais pas, je suis là, maintenant...
J'avais tiré un des pans de ma cape afin de l'enveloppér dedans afin de lui offrir une protection supplémentaire, à mes bras. Elle pouvait profiter d'un peu de ma chaleur. J'espérais pouvoir l'apaiser. Ma main vint se poser à l'arrière de sa tête aux cheveux teints par la farce d'Hermès et d'Œdipe. Bien trop de monde a été pris par cette plaisanterie de mauvais goût et lorsque nous pourrons rentrer chez nous, nous pourrons envisager la nature de leur punition. J'avais toutes les raisons de penser que Némésis se ferait un grand plaisir de prendre cette affaire très au sérieux... J'embrassais le dessus de la tête de Chioné en ne cessant pas une seconde de lui caresser les cheveux tout en la maintenant contre moi.
Là... Là... Je suis avec toi...
L'Avatar de l'Hiver était comme ma petite soeur, comme ma fille. Il était hors de question que je la laisse avoir peur dans ce lieu si lugubre sans rien faire. J'allais la protéger de toutes mes forces...
Et dans sa main droite, la déesse de la victoire, Niké. Et c'est marrant parce que... Oui. On sait.
Chioné
Avatar de l'hiver
Date d'arrivée : 18/02/2023
Nombre de récits : 196
Sexe : Pouvoir : Cristal hivernal
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #99ccff
Double-comptes : Deimos & Hippolyte
Nombre de récits : 196
Sexe : Pouvoir : Cristal hivernal
Cycle : 1
Couleur(s) de parole : #99ccff
Double-comptes : Deimos & Hippolyte
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Ven 25 Aoû 2023 - 13:43
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L'île d'attraction
Acéso a beau dire qu’elle va bien, je ne la crois pas vraiment. Mais bon, je ne vais pas insister, si elle ne veut pas me le dire c’est son droit, je ne lui forcerait en aucun cas à me dire ce qu’elle ressent si elle ne le souhaite pas.
Puis, Arès enragé comme jamais, sort de la pièce où il se situait suivis de près par Apollon. Olala qu’est-ce qu’il se passe ? Ça ne me dit rien qu’il vaille… Et pour cause, deux minutes après Arès frappe le mur juste à côté du dieu des arts. J’ai bien cru qu’il allait y passer. Mais pourquoi Arès agit comme ça ? Je ne le connais pas vraiment mais je pensais qu’il était plus ou moins ami avec Apollon non ? Vient le tour d’Artémis qui se transforme en louve et se bat avec Arès.
Un sentiment d’effrois m’empare. Je n’aimais déjà pas la situation dans laquelle nous étions actuellement mais là… Pourquoi faut-il qu’ils s’entre-tuent ? J’ai la gorge serrée et une boule dans l’estomac. Arrêtez de vous battre. S’il vous plaît… Vous êtes amis. Ce n’est pas le rôle des amis de se battre ainsi. Je n’ai pas beaucoup assisté à un affrontement amical entre Tamarisc mais une chose est sur, ça n’a rien avoir avec la scène que j’ai devant les yeux.
Heureusement, Apollon sort sa lyre et joue un morceau de musique qui calme les deux Tamarisc. Acéso court vers Artémis pour la soigner et je ne peux qu’être émerveillée et impressionnée par son courage. Moi je n’arrive même pas à bouger, même pas à sortir des mots de ma bouche et je retiens tant bien que mal mes larmes qui veulent s’échapper.
Apparemment si j’ai bien compris ce qu’il se passait, Perséphone a disparu c’est pourquoi Arès s’est mis dans un tel état. Mais ce n’est pas la seule. Pour une raison qu’on ignore tous, des personnes disparaissent sans crier gare alors qu’une seconde plus tôt ils étaient bien parmi nous. Cette nouvelle ne fait qu’augmenter mon angoisse que je croyais déjà à son paroxysme. J’entends également une bride de conversation entre Achille et Apollon qui se dirigeait dans la cuisine et qui n’est pas des plus alléchantes. Apparemment, il n’y a rien à manger ici. Tout à pourri. A ce stade, je crois que je vais devenir folle.
- Wahou, c'est glauque ici !
Je ne comprends pas tout de suite d’où provient la voix mais je me rappelle très vite que depuis un certain temps, j’ai une fée - ou en tout cas ce qui y ressemble - dans les creux de mes mains. Je suis soulagée de voir que tout n’est pas perdu. Au moins l’émanation est réveillée et a l’air de bien se porter. En temps normal je pourrais presque rire face aux paroles un peu loufoque de la fée mais je n’ai pas le cœur à ça. Je déglutis et essaie de répondre au mieux à la petite émanation.
- Ah euh… nous… nous sommes enfermé sur l’île. Et… à cause... de la tempête… nous nous sommes réfugié… ici…
C’est la phrase la plus cohérente que je peux donner pour l’instant. Si elle veut plus d’information il faudra demander à Médée qui est toujours à mes côtés. Je ne lui parle pas de la bataille entre Apollon, Arès et Artémis c’est inutile. De toute façon, je ne sais pas si je serais en mesure de pouvoir en parler. La petite fée s’envole et ayant les mains à nouveaux libre, je commence à me les triturer et je baisse la tête à cause du stresse. Une nouvelle personne va sans doute disparaître. Mais qui ? Ça pourrait être tout le monde. Et si c’est une personne avec qui je suis proche par exemple Acéso, Athéna ou Psyché ? Je ne pourrais sans doute pas le supporter. Cette situation est mille fois pire que lors de la cascade aux printemps dernier. Contrairement à cette dernière, je ne sais pas si elle va bien se terminer.
J’entends des pas venir dans notre direction et décide de relever la tête. Athéna. Elle me regarde avec un sourire chaleureux et bienveillant et me prends dans ses bras. Elle me rassure, me chuchote des mots doux comme quoi tout va bien se passer. Je lui rends son étreinte avec difficultés car je suis bien trop crispée. Athéna ne sait pas à quel point je suis heureuse de l’avoir à mes côtés. Je veux profiter au maximum de sa présence au cas où la seconde d’après elle s’évapore devant moi. S’il te plaît Athéna, ne t’en va pas…
Elle m’enveloppe à l’aide d’un de ses pans de sa cape et même si je sais que la situation est désespéré, ce geste et l’affection qu’Athéna a pour moi me donne un semblant d’impression de sécurité. Je sais qu’elle ne peut pas arrêter la tempête, qu’elle ne peut pas empêcher que quelqu’un d’autre disparaît mais j’ai envie de la croire quand elle me dit qu’elle est là. Les larmes que s’essayaient tant bien que mal de faire disparaître coulent le long de mon visage et tombent par terre sans que je ne puisses les arrêter.
- Je...je ne veux pas que tu partes…
Ses mots, les plus sincères que je n’ai jamais dit sont les seules que je peux réussir à sortir de ma bouche. A ce moment précis c’est ma plus grande crainte, qu’elle disparaît. Parce que, si elle vient à s’envoler comme les autres avant elle, je ne sais pas ce que je ferais. L’enfer qu’Athéna a plus ou moins réussis à me cacher m’explosera en pleine face.
Puis, Arès enragé comme jamais, sort de la pièce où il se situait suivis de près par Apollon. Olala qu’est-ce qu’il se passe ? Ça ne me dit rien qu’il vaille… Et pour cause, deux minutes après Arès frappe le mur juste à côté du dieu des arts. J’ai bien cru qu’il allait y passer. Mais pourquoi Arès agit comme ça ? Je ne le connais pas vraiment mais je pensais qu’il était plus ou moins ami avec Apollon non ? Vient le tour d’Artémis qui se transforme en louve et se bat avec Arès.
Un sentiment d’effrois m’empare. Je n’aimais déjà pas la situation dans laquelle nous étions actuellement mais là… Pourquoi faut-il qu’ils s’entre-tuent ? J’ai la gorge serrée et une boule dans l’estomac. Arrêtez de vous battre. S’il vous plaît… Vous êtes amis. Ce n’est pas le rôle des amis de se battre ainsi. Je n’ai pas beaucoup assisté à un affrontement amical entre Tamarisc mais une chose est sur, ça n’a rien avoir avec la scène que j’ai devant les yeux.
Heureusement, Apollon sort sa lyre et joue un morceau de musique qui calme les deux Tamarisc. Acéso court vers Artémis pour la soigner et je ne peux qu’être émerveillée et impressionnée par son courage. Moi je n’arrive même pas à bouger, même pas à sortir des mots de ma bouche et je retiens tant bien que mal mes larmes qui veulent s’échapper.
Apparemment si j’ai bien compris ce qu’il se passait, Perséphone a disparu c’est pourquoi Arès s’est mis dans un tel état. Mais ce n’est pas la seule. Pour une raison qu’on ignore tous, des personnes disparaissent sans crier gare alors qu’une seconde plus tôt ils étaient bien parmi nous. Cette nouvelle ne fait qu’augmenter mon angoisse que je croyais déjà à son paroxysme. J’entends également une bride de conversation entre Achille et Apollon qui se dirigeait dans la cuisine et qui n’est pas des plus alléchantes. Apparemment, il n’y a rien à manger ici. Tout à pourri. A ce stade, je crois que je vais devenir folle.
- Wahou, c'est glauque ici !
Je ne comprends pas tout de suite d’où provient la voix mais je me rappelle très vite que depuis un certain temps, j’ai une fée - ou en tout cas ce qui y ressemble - dans les creux de mes mains. Je suis soulagée de voir que tout n’est pas perdu. Au moins l’émanation est réveillée et a l’air de bien se porter. En temps normal je pourrais presque rire face aux paroles un peu loufoque de la fée mais je n’ai pas le cœur à ça. Je déglutis et essaie de répondre au mieux à la petite émanation.
- Ah euh… nous… nous sommes enfermé sur l’île. Et… à cause... de la tempête… nous nous sommes réfugié… ici…
C’est la phrase la plus cohérente que je peux donner pour l’instant. Si elle veut plus d’information il faudra demander à Médée qui est toujours à mes côtés. Je ne lui parle pas de la bataille entre Apollon, Arès et Artémis c’est inutile. De toute façon, je ne sais pas si je serais en mesure de pouvoir en parler. La petite fée s’envole et ayant les mains à nouveaux libre, je commence à me les triturer et je baisse la tête à cause du stresse. Une nouvelle personne va sans doute disparaître. Mais qui ? Ça pourrait être tout le monde. Et si c’est une personne avec qui je suis proche par exemple Acéso, Athéna ou Psyché ? Je ne pourrais sans doute pas le supporter. Cette situation est mille fois pire que lors de la cascade aux printemps dernier. Contrairement à cette dernière, je ne sais pas si elle va bien se terminer.
J’entends des pas venir dans notre direction et décide de relever la tête. Athéna. Elle me regarde avec un sourire chaleureux et bienveillant et me prends dans ses bras. Elle me rassure, me chuchote des mots doux comme quoi tout va bien se passer. Je lui rends son étreinte avec difficultés car je suis bien trop crispée. Athéna ne sait pas à quel point je suis heureuse de l’avoir à mes côtés. Je veux profiter au maximum de sa présence au cas où la seconde d’après elle s’évapore devant moi. S’il te plaît Athéna, ne t’en va pas…
Elle m’enveloppe à l’aide d’un de ses pans de sa cape et même si je sais que la situation est désespéré, ce geste et l’affection qu’Athéna a pour moi me donne un semblant d’impression de sécurité. Je sais qu’elle ne peut pas arrêter la tempête, qu’elle ne peut pas empêcher que quelqu’un d’autre disparaît mais j’ai envie de la croire quand elle me dit qu’elle est là. Les larmes que s’essayaient tant bien que mal de faire disparaître coulent le long de mon visage et tombent par terre sans que je ne puisses les arrêter.
- Je...je ne veux pas que tu partes…
Ses mots, les plus sincères que je n’ai jamais dit sont les seules que je peux réussir à sortir de ma bouche. A ce moment précis c’est ma plus grande crainte, qu’elle disparaît. Parce que, si elle vient à s’envoler comme les autres avant elle, je ne sais pas ce que je ferais. L’enfer qu’Athéna a plus ou moins réussis à me cacher m’explosera en pleine face.
Codage par Libella sur Graphiorum
Dionysos
Dieu du vin
Date d'arrivée : 19/02/2023
Nombre de récits : 195
Sexe : Pouvoir : Ivresse addictive
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff3333
Double-comptes : Œdipe
Nombre de récits : 195
Sexe : Pouvoir : Ivresse addictive
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff3333
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Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Ven 25 Aoû 2023 - 14:23
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L'île d'attraction
Alors que j’ouvrais la porte, je remarquai donc la présence d’Apollon, d’Arès et de Perséphone. Cette dernière semblait forcer la main d’Arès pour qu’il la lâche, comme si elle se sentait surprotégée par le dieu de la guerre. Puis elle sembla courir dans ma direction, enfin plutôt celle de la porte, puisque qu’elle me percuta et, gênée, elle quitta la pièce. Je dois avouer que je ne savais pas trop si j’étais soulagé ou triste de ne pas avoir pu lui parler, ne sachant pas trop ce que l’on se serait dit, mais enfin j’imagine que j’aurais largement le temps de lui parler plus tard de toute façon.
Alors que la porte se claqua derrière nous et qu’Arès se précipita pour rattraper la déesse du printemps, le destin voulut me donner tort à nouveau. En effet, la porte s’ouvrit, mais sans personne derrière. Enfin, quand je dis sans personne, je veux dire sans la personne qui devrait être là. Perséphone. Elle n’était pas sortie non plus, simplement elle avait.. disparue. Comme les deux autres avant elle.
A ce moment, Arès fut pris d’une rage totalement compréhensible et voulut sortir, mais fut empêché par Apollon, et puis.. en fait je n’ai pas suivi ce qui s’est passé après. Une bagarre sûrement, mais étant donné que j’étais resté dans la pièce à côté je n’avais rien vu. En fait j’étais.. paralysé. Je ne savais plus quoi faire. D’abord Mégara, qui avait déjà disparue, puis Hébé que j’apprécie beaucoup, et enfin Perséphone qui a déjà disparue ET que j’apprécie beaucoup ? J’en peux plus, c’est quoi cette île là.. Je serai presque soulagé d’être la prochaine personne à disparaître à ce rythme.
Mon dos contre le mur juste à côté de la porte, je n’osai pas passer ma tête à travers l’ouverture, par peur de ce que je pourrais voir. Qui sait, peut-être que quelqu’un d’autre a disparu ? Je n’en peux plus de tout ça, si on doit tous disparaître alors que ce soit tous d’un coup, pourquoi nous enlever nos proches petit à petit ? La cruauté de ce lieu était vraiment sans pareille.
Alors que j’étais perdu dans mes pensées, j’entendis un bruit. Quelque chose d’apaisant. Et je la reconnus. La lyre d’Apollon, qui jouait une mélodie apportant sérénité au chaos qui se trouvait chez chacun. Je me doutais que la raison qu’a eu le dieu des arts pour entamer cette musique était liée à ce qui se passait dans l’autre pièce, et pourtant elle eut le bienfait non prévu de calmer les esprits, dont le mien. Je sortis donc de la salle dans laquelle je me tenais, seul, depuis tout à l’heure pour rejoindre les autres. Un véritable chaos semblait s’être déroulé ici, et Arès, Artémis ainsi qu’Apollon étaient tous les trois blessés. Je suppose qu’il y a en effet eu un affrontement.. heureusement que le dieu des Arts est là quand même, c’est la deuxième fois qu’il calme mes troubles concernant une disparition de Perséphone. Toujours là quand on a besoin de lui. En espérant qu’il ne soit pas le prochain à disparaître..
Alors que la porte se claqua derrière nous et qu’Arès se précipita pour rattraper la déesse du printemps, le destin voulut me donner tort à nouveau. En effet, la porte s’ouvrit, mais sans personne derrière. Enfin, quand je dis sans personne, je veux dire sans la personne qui devrait être là. Perséphone. Elle n’était pas sortie non plus, simplement elle avait.. disparue. Comme les deux autres avant elle.
A ce moment, Arès fut pris d’une rage totalement compréhensible et voulut sortir, mais fut empêché par Apollon, et puis.. en fait je n’ai pas suivi ce qui s’est passé après. Une bagarre sûrement, mais étant donné que j’étais resté dans la pièce à côté je n’avais rien vu. En fait j’étais.. paralysé. Je ne savais plus quoi faire. D’abord Mégara, qui avait déjà disparue, puis Hébé que j’apprécie beaucoup, et enfin Perséphone qui a déjà disparue ET que j’apprécie beaucoup ? J’en peux plus, c’est quoi cette île là.. Je serai presque soulagé d’être la prochaine personne à disparaître à ce rythme.
Mon dos contre le mur juste à côté de la porte, je n’osai pas passer ma tête à travers l’ouverture, par peur de ce que je pourrais voir. Qui sait, peut-être que quelqu’un d’autre a disparu ? Je n’en peux plus de tout ça, si on doit tous disparaître alors que ce soit tous d’un coup, pourquoi nous enlever nos proches petit à petit ? La cruauté de ce lieu était vraiment sans pareille.
Alors que j’étais perdu dans mes pensées, j’entendis un bruit. Quelque chose d’apaisant. Et je la reconnus. La lyre d’Apollon, qui jouait une mélodie apportant sérénité au chaos qui se trouvait chez chacun. Je me doutais que la raison qu’a eu le dieu des arts pour entamer cette musique était liée à ce qui se passait dans l’autre pièce, et pourtant elle eut le bienfait non prévu de calmer les esprits, dont le mien. Je sortis donc de la salle dans laquelle je me tenais, seul, depuis tout à l’heure pour rejoindre les autres. Un véritable chaos semblait s’être déroulé ici, et Arès, Artémis ainsi qu’Apollon étaient tous les trois blessés. Je suppose qu’il y a en effet eu un affrontement.. heureusement que le dieu des Arts est là quand même, c’est la deuxième fois qu’il calme mes troubles concernant une disparition de Perséphone. Toujours là quand on a besoin de lui. En espérant qu’il ne soit pas le prochain à disparaître..
Codage par Libella sur Graphiorum
Deimos
Dieu de la terreur
Date d'arrivée : 30/05/2023
Nombre de récits : 93
Sexe : Pouvoir : Ascendant de la terreur
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #990033
Double-comptes : Chioné & Hippolyte
Nombre de récits : 93
Sexe : Pouvoir : Ascendant de la terreur
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #990033
Double-comptes : Chioné & Hippolyte
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Sam 26 Aoû 2023 - 21:58
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L'île d'attraction
La petite Néphélée n’a pas l’air des plus convaincu face à mon intervention. A vrai dire moi non plus. Je n’ai jamais rassuré personne moi, je ne sais pas comment on doit faire. Et ma première tentative n’est pas ce que je pourrais appeler d’une réussite. Je suis même plutôt persuadé au ton de sa voix et de l’expression de son visage que j’ai juste remué le couteau dans la plaie. Elle a l’air encore plus mal en point que tantôt la pauvre. Peut-être que le fait de lui rappeler tout les problèmes de cette soirée n’était pas la meilleure idée qui soit. Peut-être.
Un bruit me coupe dans mes pensées. Je détourne les yeux de la petite Néphélée et remarque Arès qui sort brusquement d’une pièce. Manquez plus que je vois sa sale tête à lui. Et d’ailleurs qu’est-ce que ce crétin fabrique ? Il veut jouer les intéressants à cogner les poings dans les murs tout en risquant de blesser quelqu’un ? Quel abruti, c’est vraiment pas le moment là. Et Artémis qui rejoint la partie…
Avec deux Tamarisc ça va finir en boucherie cette histoire, il vaudrait mieux que quelqu’un intervienne. Je vais rester à côté de la petite Néphélée en attendant moi, elle est déjà dans un sal état donc si en plus elle devient pour une quelconque raison un dommage collatéral des deux bourrins elle va se transformer de nouveaux en nuage. Mieux vaut rester près d’elle, au cas où.
Heureusement, Apollon calme le jeu avec sa lyre. Bonne nouvelle, les deux Tamarisc n’ont plus envie de s’entre-tuer. Je sens une main flageolante agripper ma veste et quand je me retourne je fais face à la petite Néphélée, toute tremblante, les larmes dégoulinant. Je sens mon cœur se serrer de nouveau comme lorsque je l’ai vu plus tôt. Mon cœur fait vraiment des trucs étranges depuis peu quand je suis avec elle, faudra un jour que je demande à Hestia se qu’il se passe dans mon corps.
Bon Deimos, tu peux pas la laisser dans cette état. Tu as complètement foiré ta première tentative de la rassurer, fait pas la même chose cette fois ci.
Avec un peu de difficultés parce que ce geste est tout sauf naturel pour moi, je la prends dans mes bras avec toute la douceur dont je suis capable. Je place un de mes bras derrière son dos tandis que mon autre main se pose sur sa tête. Je ne sais pas si c’est la meilleure technique qui soit mais c’est la plus judicieuse que j’ai trouvé. Espérons juste qu’elle ne me repousse pas comme un malpropre, mon égo prendrait un sacré coup.
Je dois l’avouer, cette position ne me déplaît pas à mon plus grand étonnement. Par contre, je crois bien que si quelqu’un me voit surtout un Tamarisc, je suis bon pour entendre cette histoire pendant des semaines. Bonjour l’embarras. Pour qu’aucune oreilles indiscrètes ne m’entendent, je chuchote près de l’oreille de la petite Néphélée.
- Tu n’as aucune raison de t’excuser, c’est normal vu la situation. Pleures si c’est ce que tu as besoin.
Ça me peine qu’elle se sente triste. Je préfère son sourire qui ne quitte habituellement jamais son visage, à part quand j’utilise mon pouvoir sur elle. C’est fille est fait pour être heureuse et non l’inverse. Par contre si son regard me dit encore une fois que je n’ai pas réussis à la consoler je ne sais plus quoi faire.
Un bruit me coupe dans mes pensées. Je détourne les yeux de la petite Néphélée et remarque Arès qui sort brusquement d’une pièce. Manquez plus que je vois sa sale tête à lui. Et d’ailleurs qu’est-ce que ce crétin fabrique ? Il veut jouer les intéressants à cogner les poings dans les murs tout en risquant de blesser quelqu’un ? Quel abruti, c’est vraiment pas le moment là. Et Artémis qui rejoint la partie…
Avec deux Tamarisc ça va finir en boucherie cette histoire, il vaudrait mieux que quelqu’un intervienne. Je vais rester à côté de la petite Néphélée en attendant moi, elle est déjà dans un sal état donc si en plus elle devient pour une quelconque raison un dommage collatéral des deux bourrins elle va se transformer de nouveaux en nuage. Mieux vaut rester près d’elle, au cas où.
Heureusement, Apollon calme le jeu avec sa lyre. Bonne nouvelle, les deux Tamarisc n’ont plus envie de s’entre-tuer. Je sens une main flageolante agripper ma veste et quand je me retourne je fais face à la petite Néphélée, toute tremblante, les larmes dégoulinant. Je sens mon cœur se serrer de nouveau comme lorsque je l’ai vu plus tôt. Mon cœur fait vraiment des trucs étranges depuis peu quand je suis avec elle, faudra un jour que je demande à Hestia se qu’il se passe dans mon corps.
Bon Deimos, tu peux pas la laisser dans cette état. Tu as complètement foiré ta première tentative de la rassurer, fait pas la même chose cette fois ci.
Avec un peu de difficultés parce que ce geste est tout sauf naturel pour moi, je la prends dans mes bras avec toute la douceur dont je suis capable. Je place un de mes bras derrière son dos tandis que mon autre main se pose sur sa tête. Je ne sais pas si c’est la meilleure technique qui soit mais c’est la plus judicieuse que j’ai trouvé. Espérons juste qu’elle ne me repousse pas comme un malpropre, mon égo prendrait un sacré coup.
Je dois l’avouer, cette position ne me déplaît pas à mon plus grand étonnement. Par contre, je crois bien que si quelqu’un me voit surtout un Tamarisc, je suis bon pour entendre cette histoire pendant des semaines. Bonjour l’embarras. Pour qu’aucune oreilles indiscrètes ne m’entendent, je chuchote près de l’oreille de la petite Néphélée.
- Tu n’as aucune raison de t’excuser, c’est normal vu la situation. Pleures si c’est ce que tu as besoin.
Ça me peine qu’elle se sente triste. Je préfère son sourire qui ne quitte habituellement jamais son visage, à part quand j’utilise mon pouvoir sur elle. C’est fille est fait pour être heureuse et non l’inverse. Par contre si son regard me dit encore une fois que je n’ai pas réussis à la consoler je ne sais plus quoi faire.
Codage par Libella sur Graphiorum
By Lycoris <3
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Sam 26 Aoû 2023 - 22:08
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L'Île d'Attraction
Les Tamarisc n'avaient pas cette réputation pour rien. Ils n'étaient pas tous violents, mais Arès à lui tout seul composait déjà une bonne partie de l'image de brutes qui collait à la peau de son sanctuaire. Le coup de poing qui transperça le mur de briques n'aidait pas vraiment. Il n'était pas assez lucide pour se poser la question. Apollon refusait de le laisser sortir et, dans l'état de rage où il se trouvait, c'était suffisant pour ignorer tout semblant de réflexion. Trop dangereux ou pas, il sortirait de ce restaurant et il retrouverait son amie, même s'il devait briser des choses importantes. Comme son lien avec Apollon qui l'empêchait généralement de s'énerver contre lui, surtout aussi violemment.
Ou celui avec Artémis, dont la flèche fut probablement la seule chose qui arrêta Arès avant que le coup suivant n'atteigne la mauvaise cible.
Il se tourna au son de sa voix. Il s'entendait bien avec elle, oui, mais ça ne justifiait pas tout. Le coup de la flèche, la façon dont elle lui parlait, le fait qu'elle tentait elle aussi de l'empêcher de sortir. Déjà aux limites de l'explosion, il ne prit pas la peine de la menacer avant d'agir – de toute façon, elle n'aurait pas bougé quelles que soient ses paroles. Quant à lui, il était hermétique aux siennes, obnubilé par un objectif et un seul. Il la poussa brusquement hors du passage, indifférent au cri qu'elle poussa en heurtant le sol. La porte, comprimée par le vent extérieur, eut la bonne idée de lui résister assez longtemps pour qu'Artémis se remette et se précipite sur lui avant qu'il ait le temps de l'ouvrir et de faire entrer la tempête dans le restaurant.
Il percuta le plancher avec une force qui aurait fait crier n'importe qui d'autre et qui lui tira simplement un grognement, à mi-chemin entre le contrecoup du choc et celui de la colère. Elle lui grondait dessus comme si elle avait l'intention de lui ouvrir la gorge, approchant ses crocs de son visage ; il saisit sa mâchoire inférieure à pleine main et son museau de l'autre pour écarter sa gueule de son visage. Rien ne perçait le mur imperméable de ses émotions. Ni la douleur dans sa main qui n'avait pas franchement apprécié d'embrasser un mur de brique, ni les voix d'Apollon et d'Achille qui tentaient de les convaincre d'arrêter. Artémis l'avait attaqué, deux fois ; c'était suffisant pour qu'il n'ait aucun remord s'il en venait à lui briser la mâchoire.
Ça n'en arriva pas à ce point. Il réussit à l'empêcher de mordre avant qu'un craquement ne coupe court à ses tentatives. Louve ou pas, il avait plus de force qu'elle et il avait toutes les chances de reprendre l'avantage. Seule la position le dérangeait ; elle rendait ses mouvements moins facile. Rien, cependant, qui ne le gêne pour la saisir ou la frapper. Il en était encore à hésiter entre les deux quand sa colère sembla refluer, s'écartant lentement de son esprit comme si elle était repoussée par quelque chose. Une sensation de calme qu'il ne connaissait pas vraiment et qui le laissa interdit, en état de choc, comme s'il se réveillait d'un rêve. Ou qu'il dormait encore.
Arès était encore dans cet état second, pas entièrement revenu à une véritable forme de conscience, quand Apollon l'attrapa par le bras pour l'emmener avec lui jusqu'au cuisine. Il avait l'impression de flotter, à moitié là et à moitié absent. La colère et la sérénité se disputaient sous son crâne ; la rage couvait encore quelque part mais il écoutait les paroles qu'on lui adressait sans complètement les appréhender. Ne rien manger... d'accord. Ça aurait sûrement du sens un peu plus tard.
Le silence pesant qui régnait dans la pièce, troublé uniquement par la fouille des tiroirs à laquelle se livrait Apollon, le sortit lentement du brouillard. Les événements s'imprégnaient sous son crâne comme s'il comprenait enfin ce qui s'était passé et il eut un frisson. Il perdait rarement le contrôle à ce point, surtout pas au point de s'en prendre à ses proches. Quant au reste...
Il n'arrivait même pas à savoir si c'était un reproche, un constat, ou un remerciement. Il n'aimait pas l'idée qu'on s'infiltre dans sa tête pour changer ses émotions mais il ne pouvait pas chasser l'image de l'épaule d'Artémis se tordant sur le sol, ni celle du mur qui se brisait sous ses phalanges, beaucoup trop près du visage d'Apollon. Sa gorge se noua. Il ne leva pas un seul instant les yeux vers son ami tandis qu'il lui prenait la main pour y appliquer un bandage. Ça n'avait pas de sens, de le soigner comme ça. C'était en l'agressant qu'il s'était blessé.
Arès regarda la bande s'enrouler autour de sa main. Ce n'était pas une blessure bien grave, mais les conditions autour l'étaient beaucoup plus. Perséphone avait disparu, il s'en était pris aux deux autres personnes dont il était le plus proche sur cette île. Il tressaillit en voyant une goutte de sang tomber sur le bras d'Apollon, leva les yeux pour voir la blessure sur sa joue. Rien de grave, bien différent de ce qu'il aurait pu vivre si le poing d'Arès s'était trouvé même un peu plus sur la gauche, mais ce fut suffisant pour lui serrer l'estomac. Sans l'intervention d'Artémis...
Là, ça ressemblait plus à une critique qu'à autre chose. Il n'avait pas envie de le voir blessé, mais il n'était pas physiquement capable de chasser l'agressivité dans sa voix. Une part de lui s'agaçait de le voir le soigner sans avoir ne serait-ce qu'un peu de reproches à lui adresser. À quelques centimètres près, il lui aurait ouvert le crâne, impossible d'oublier ça juste avec un bandage. Il n'aurait pas dû prendre autant soin de lui dans ses circonstances. Son calme était frustrant. Bien sûr, ce n'était probablement pas le moment d'exploser, mais ça ne justifiait pas pour autant d'être aussi prévenant, comme si rien ne s'était passé.
Arès rebaissa la tête, le sang bouillonnant de culpabilité. Même la douleur qui venait reprendre ses droits dans sa main et celle aux endroits où Artémis avait effectivement enfoncé ses griffes ne surpassaient pas cette sensation.
C'était passé trop près.
Beaucoup trop près.
Ou celui avec Artémis, dont la flèche fut probablement la seule chose qui arrêta Arès avant que le coup suivant n'atteigne la mauvaise cible.
Il se tourna au son de sa voix. Il s'entendait bien avec elle, oui, mais ça ne justifiait pas tout. Le coup de la flèche, la façon dont elle lui parlait, le fait qu'elle tentait elle aussi de l'empêcher de sortir. Déjà aux limites de l'explosion, il ne prit pas la peine de la menacer avant d'agir – de toute façon, elle n'aurait pas bougé quelles que soient ses paroles. Quant à lui, il était hermétique aux siennes, obnubilé par un objectif et un seul. Il la poussa brusquement hors du passage, indifférent au cri qu'elle poussa en heurtant le sol. La porte, comprimée par le vent extérieur, eut la bonne idée de lui résister assez longtemps pour qu'Artémis se remette et se précipite sur lui avant qu'il ait le temps de l'ouvrir et de faire entrer la tempête dans le restaurant.
Il percuta le plancher avec une force qui aurait fait crier n'importe qui d'autre et qui lui tira simplement un grognement, à mi-chemin entre le contrecoup du choc et celui de la colère. Elle lui grondait dessus comme si elle avait l'intention de lui ouvrir la gorge, approchant ses crocs de son visage ; il saisit sa mâchoire inférieure à pleine main et son museau de l'autre pour écarter sa gueule de son visage. Rien ne perçait le mur imperméable de ses émotions. Ni la douleur dans sa main qui n'avait pas franchement apprécié d'embrasser un mur de brique, ni les voix d'Apollon et d'Achille qui tentaient de les convaincre d'arrêter. Artémis l'avait attaqué, deux fois ; c'était suffisant pour qu'il n'ait aucun remord s'il en venait à lui briser la mâchoire.
Ça n'en arriva pas à ce point. Il réussit à l'empêcher de mordre avant qu'un craquement ne coupe court à ses tentatives. Louve ou pas, il avait plus de force qu'elle et il avait toutes les chances de reprendre l'avantage. Seule la position le dérangeait ; elle rendait ses mouvements moins facile. Rien, cependant, qui ne le gêne pour la saisir ou la frapper. Il en était encore à hésiter entre les deux quand sa colère sembla refluer, s'écartant lentement de son esprit comme si elle était repoussée par quelque chose. Une sensation de calme qu'il ne connaissait pas vraiment et qui le laissa interdit, en état de choc, comme s'il se réveillait d'un rêve. Ou qu'il dormait encore.
Arès était encore dans cet état second, pas entièrement revenu à une véritable forme de conscience, quand Apollon l'attrapa par le bras pour l'emmener avec lui jusqu'au cuisine. Il avait l'impression de flotter, à moitié là et à moitié absent. La colère et la sérénité se disputaient sous son crâne ; la rage couvait encore quelque part mais il écoutait les paroles qu'on lui adressait sans complètement les appréhender. Ne rien manger... d'accord. Ça aurait sûrement du sens un peu plus tard.
Le silence pesant qui régnait dans la pièce, troublé uniquement par la fouille des tiroirs à laquelle se livrait Apollon, le sortit lentement du brouillard. Les événements s'imprégnaient sous son crâne comme s'il comprenait enfin ce qui s'était passé et il eut un frisson. Il perdait rarement le contrôle à ce point, surtout pas au point de s'en prendre à ses proches. Quant au reste...
- Tu as utilisé ton pouvoir sur moi.
Il n'arrivait même pas à savoir si c'était un reproche, un constat, ou un remerciement. Il n'aimait pas l'idée qu'on s'infiltre dans sa tête pour changer ses émotions mais il ne pouvait pas chasser l'image de l'épaule d'Artémis se tordant sur le sol, ni celle du mur qui se brisait sous ses phalanges, beaucoup trop près du visage d'Apollon. Sa gorge se noua. Il ne leva pas un seul instant les yeux vers son ami tandis qu'il lui prenait la main pour y appliquer un bandage. Ça n'avait pas de sens, de le soigner comme ça. C'était en l'agressant qu'il s'était blessé.
Arès regarda la bande s'enrouler autour de sa main. Ce n'était pas une blessure bien grave, mais les conditions autour l'étaient beaucoup plus. Perséphone avait disparu, il s'en était pris aux deux autres personnes dont il était le plus proche sur cette île. Il tressaillit en voyant une goutte de sang tomber sur le bras d'Apollon, leva les yeux pour voir la blessure sur sa joue. Rien de grave, bien différent de ce qu'il aurait pu vivre si le poing d'Arès s'était trouvé même un peu plus sur la gauche, mais ce fut suffisant pour lui serrer l'estomac. Sans l'intervention d'Artémis...
- Occupe-toi de ta blessure avant de te soucier des autres.
Là, ça ressemblait plus à une critique qu'à autre chose. Il n'avait pas envie de le voir blessé, mais il n'était pas physiquement capable de chasser l'agressivité dans sa voix. Une part de lui s'agaçait de le voir le soigner sans avoir ne serait-ce qu'un peu de reproches à lui adresser. À quelques centimètres près, il lui aurait ouvert le crâne, impossible d'oublier ça juste avec un bandage. Il n'aurait pas dû prendre autant soin de lui dans ses circonstances. Son calme était frustrant. Bien sûr, ce n'était probablement pas le moment d'exploser, mais ça ne justifiait pas pour autant d'être aussi prévenant, comme si rien ne s'était passé.
Arès rebaissa la tête, le sang bouillonnant de culpabilité. Même la douleur qui venait reprendre ses droits dans sa main et celle aux endroits où Artémis avait effectivement enfoncé ses griffes ne surpassaient pas cette sensation.
C'était passé trop près.
Beaucoup trop près.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Sam 26 Aoû 2023 - 22:39
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L'île d'attraction [Évent]
Arès semblait revenir à lui petit à petit. Mon pouvoir pouvait avoir cet effet. Quand l’émotion que j’instigue est trop opposée à l’émotion que ressentait la personne, le choc mental peut être trop important. Arès est un dieu puissant, si bien que le choc lui a seulement fait perdre conscience quelques instants. Suffisamment pour que je puisse l’amener en cuisine et lui bander la main sans problème.
Bon sang, il ne s’est pas raté. Quelle idée de frapper dans un mur de brique avec une telle force. Il n’est pas Achille bordel. Il peut être blessé, peu importe la force physique qu’il possède. J’ai l’impression qu’il a tendance à oublier ce fait.
– Occupe-toi de ta blessure avant de te soucier des autres.
Ça fait déjà de longues minutes que je me retiens de dire quoi que ce soit. Que je me retiens de prononcer des mots que je pourrai regretter par la suite. Je n’aime pas crier. Je n’aime pas me mettre en colère. Je suis Apollon. Le dieu solaire toujours souriant et sympathique. Mais là je n’en peux plus. Comment peut-il me dire une chose pareille avec un tel ton ? Comment peut-il critiquer le fait que je préfère soigner sa main en sang plutôt que la vulgaire écharde que j’ai dans la joue ? À vrai dire, je ne me suis pas vu donc la blessure est peut-être plus profonde qu’elle n’est douloureuse. Mais peu importe, ça reste bien moins grave que ses blessures à lui.
Quand il baisse la tête, comme s’il était la victime de l’histoire, mon sang ne fait qu’un tour et je ne peux plus retenir la colère qui dors en moi.
J’agrippe soudainement Arès par les épaules et le force à me regarder dans les yeux. J’essai de ne pas crier trop fort pour que les autres ne nous entendent pas mais j’ai du mal à retenir ma voix. De toute façon, la porte est fermée.
– Tu te moques de moi ? Tu crois que ça me fait plaisir d’avoir failli me faire exploser le crâne ? Tu crois que je suis heureux qu’Artémis ait failli se faire casser la mâchoire ? Tu crois que tu es le seul à être affecté par la situation ?
Je sens que c’est trop tard. Les mots sortent par vague. Je ne peux plus les arrêter. Je serre mes mains sur les épaules d’Arès, ma voix s’élevant de plus en plus à mesure que les phrases passent.
– Je me soucie de toi parce que je sais que la disparition de Perséphone t’affecte beaucoup. Je sais que tu souffres et que tu as du mal à contrôler ta colère. Mais bordel c’était quoi la plus-value du sketch que tu viens de nous faire là ? Tu voulais te faire foudroyer pour oublier la douleur ou quoi ?
Je crois que quelques larmes ont franchi la frontière de mes yeux mais je ne saurai dire si ce sont des larmes de tristesse ou de rage.
– Eh bien excuse-moi mais moi je ne compte pas laisser un de mes amis disparaître dans la tempête sans rien faire. Toi qui souffres de n’avoir pas pu protéger Perséphone, tu devrais pouvoir comprendre ce que je ressens. Une blessure à la joue n’ait rien comparé à la perte d’un être cher.
Je reprends mon souffle pour essayer de me calmer. Bon sang ce qu’il peut être idiot !
Bon sang, il ne s’est pas raté. Quelle idée de frapper dans un mur de brique avec une telle force. Il n’est pas Achille bordel. Il peut être blessé, peu importe la force physique qu’il possède. J’ai l’impression qu’il a tendance à oublier ce fait.
– Occupe-toi de ta blessure avant de te soucier des autres.
Ça fait déjà de longues minutes que je me retiens de dire quoi que ce soit. Que je me retiens de prononcer des mots que je pourrai regretter par la suite. Je n’aime pas crier. Je n’aime pas me mettre en colère. Je suis Apollon. Le dieu solaire toujours souriant et sympathique. Mais là je n’en peux plus. Comment peut-il me dire une chose pareille avec un tel ton ? Comment peut-il critiquer le fait que je préfère soigner sa main en sang plutôt que la vulgaire écharde que j’ai dans la joue ? À vrai dire, je ne me suis pas vu donc la blessure est peut-être plus profonde qu’elle n’est douloureuse. Mais peu importe, ça reste bien moins grave que ses blessures à lui.
Quand il baisse la tête, comme s’il était la victime de l’histoire, mon sang ne fait qu’un tour et je ne peux plus retenir la colère qui dors en moi.
J’agrippe soudainement Arès par les épaules et le force à me regarder dans les yeux. J’essai de ne pas crier trop fort pour que les autres ne nous entendent pas mais j’ai du mal à retenir ma voix. De toute façon, la porte est fermée.
– Tu te moques de moi ? Tu crois que ça me fait plaisir d’avoir failli me faire exploser le crâne ? Tu crois que je suis heureux qu’Artémis ait failli se faire casser la mâchoire ? Tu crois que tu es le seul à être affecté par la situation ?
Je sens que c’est trop tard. Les mots sortent par vague. Je ne peux plus les arrêter. Je serre mes mains sur les épaules d’Arès, ma voix s’élevant de plus en plus à mesure que les phrases passent.
– Je me soucie de toi parce que je sais que la disparition de Perséphone t’affecte beaucoup. Je sais que tu souffres et que tu as du mal à contrôler ta colère. Mais bordel c’était quoi la plus-value du sketch que tu viens de nous faire là ? Tu voulais te faire foudroyer pour oublier la douleur ou quoi ?
Je crois que quelques larmes ont franchi la frontière de mes yeux mais je ne saurai dire si ce sont des larmes de tristesse ou de rage.
– Eh bien excuse-moi mais moi je ne compte pas laisser un de mes amis disparaître dans la tempête sans rien faire. Toi qui souffres de n’avoir pas pu protéger Perséphone, tu devrais pouvoir comprendre ce que je ressens. Une blessure à la joue n’ait rien comparé à la perte d’un être cher.
Je reprends mon souffle pour essayer de me calmer. Bon sang ce qu’il peut être idiot !
Codage par Libella sur Graphiorum
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Artémis
Déesse de la chasse
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Nombre de récits : 427
Sexe : Pouvoir : Nature sauvage
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #660099
Double-comptes : Mégara - Télémaque
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Sam 26 Aoû 2023 - 23:58
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L'Ile d'attraction
La guerre était déclarée. Il avait blessé mon frère. Il m'avait blessée moi. Ami ou pas, ça ne comptait plus à ce moment. Je n'avais qu'une envie, lui faire comprendre que l'on ne pouvait pas s'en prendre impunément à mes proches. Mon sang n'avait fait qu'un tour lorsque j'avais senti mon épaule se déboiter. Je lui avais directement sauté dessus dans le but de faire mal. Comme lui. Mais ses mains qui venaient écarter mes mâchoires m'empêchaient de faire grand chose. Je forçais, au point de lui entailler la main avec mes crocs. Mais lui aussi força, et je le sentis. S'il continuait, il risquait de me briser la mâchoire. Et j'étais certaine qu'il le ferait. C'était un combat entre lui et moi. Le reste, on s'en fichait royalement.
Ni la voix d'Apollon, ni celle d'Achille qui nous demandaient de nous arrêter n'y changeaient quelque chose. Personne ne pouvait nous arrêter. Et personne n'oserait s'interposer entre nous, ce qui était plutôt intelligent de leur part. Pourtant, à un moment, je me sentis moins en colère. Plus sereine. Je m'écartais d'Arès alors qu'il relâchait ma mâchoire et je repris forme humaine. Automatiquement, ma main rejoignit ma mâchoire et j'essayais de faire bouger cette dernière pour voir si tout allait bien. Ce n'était pas le cas. Je ne levais pas le regard vers le dieu de la guerre. Je me fichais bien de savoir comment il allait. J'entendis vaguement mon frère demander à Acéso de m'ausculter pendant qu'il s'occupait d'Arès. Grand bien lui fasse, qu'ils fassent bien ce qu'ils veulent tant qu'ils me laissaient tranquille.
Je me laissais faire lorsque mon amie me guida pour m'assoir contre le mur. Je ne dis rien, me murant dans un mutisme profond. J'entendis vaguement Achille qui parlait des disparitions. Ma respiration était saccadée, mes sourcils froncés alors que je fixais un instant la porte de la cuisine. Je préférais éviter le regard de ma guérisseuse, je ne voulais pas lui faire peur. J'aurai préféré qu'elle ne me voit pas comme ça...
Lorsqu'elle me toucha l'épaule, un grognement involontaire m'échappa. Non, non, je ne voulais pas grogner sur elle... Mais maintenant que la pression était retombée, je sentais bien que mon épaule n'était pas tout à fait à la bonne place. Et ma mâchoire aussi me faisait mal.
"T'inquiète pas..."
J'avais essayé de garder une voix calme pour lui répondre. Mais impossible d'avoir la voix douce que j'utilisais habituellement pour lui parler. Je serrais les dents quand elle palpa à nouveau mon épaule. J'y jetais un œil. Elle était bien enflée... Sans me prévenir, elle la replaça correctement. Un cri de douleur m'échappa alors que je fermais les yeux pour contenir ma douleur et mes grognements au maximum. Je repris un instant ma respiration.
"Ce n'est... rien. Je vais bien."
C'était faux, mais je ne voulais pas l'inquiéter inutilement. Je pouvais supporter la douleur, je ne voulais pas qu'elle ait peur de me faire mal. Elle ne pourrait pas être pire que lui. Je tournais la tête vers elle, en évitant toujours de la regarder. Je la laissais soigner ma mâchoire. Bon sang, ce que ça faisait du bien...
"Merci Acéso... Et... Désolé que tu m'aies vu comme ça."
La pauvre n'avait pas à supporter mes sautes d'humeur. J'entendis des éclats de voix qui provenaient de la cuisine mais je n'y prêtais pas attention. Je n'en avais pas vraiment envie. Acéso s'assit à côté de moi avec un sourire et je tentais de lui sourire également, plus faiblement. Finalement, je posais ma tête sur son épaule et fermais un instant les yeux. Elle avait raison, j'étais épuisée...
Ni la voix d'Apollon, ni celle d'Achille qui nous demandaient de nous arrêter n'y changeaient quelque chose. Personne ne pouvait nous arrêter. Et personne n'oserait s'interposer entre nous, ce qui était plutôt intelligent de leur part. Pourtant, à un moment, je me sentis moins en colère. Plus sereine. Je m'écartais d'Arès alors qu'il relâchait ma mâchoire et je repris forme humaine. Automatiquement, ma main rejoignit ma mâchoire et j'essayais de faire bouger cette dernière pour voir si tout allait bien. Ce n'était pas le cas. Je ne levais pas le regard vers le dieu de la guerre. Je me fichais bien de savoir comment il allait. J'entendis vaguement mon frère demander à Acéso de m'ausculter pendant qu'il s'occupait d'Arès. Grand bien lui fasse, qu'ils fassent bien ce qu'ils veulent tant qu'ils me laissaient tranquille.
Je me laissais faire lorsque mon amie me guida pour m'assoir contre le mur. Je ne dis rien, me murant dans un mutisme profond. J'entendis vaguement Achille qui parlait des disparitions. Ma respiration était saccadée, mes sourcils froncés alors que je fixais un instant la porte de la cuisine. Je préférais éviter le regard de ma guérisseuse, je ne voulais pas lui faire peur. J'aurai préféré qu'elle ne me voit pas comme ça...
Lorsqu'elle me toucha l'épaule, un grognement involontaire m'échappa. Non, non, je ne voulais pas grogner sur elle... Mais maintenant que la pression était retombée, je sentais bien que mon épaule n'était pas tout à fait à la bonne place. Et ma mâchoire aussi me faisait mal.
"T'inquiète pas..."
J'avais essayé de garder une voix calme pour lui répondre. Mais impossible d'avoir la voix douce que j'utilisais habituellement pour lui parler. Je serrais les dents quand elle palpa à nouveau mon épaule. J'y jetais un œil. Elle était bien enflée... Sans me prévenir, elle la replaça correctement. Un cri de douleur m'échappa alors que je fermais les yeux pour contenir ma douleur et mes grognements au maximum. Je repris un instant ma respiration.
"Ce n'est... rien. Je vais bien."
C'était faux, mais je ne voulais pas l'inquiéter inutilement. Je pouvais supporter la douleur, je ne voulais pas qu'elle ait peur de me faire mal. Elle ne pourrait pas être pire que lui. Je tournais la tête vers elle, en évitant toujours de la regarder. Je la laissais soigner ma mâchoire. Bon sang, ce que ça faisait du bien...
"Merci Acéso... Et... Désolé que tu m'aies vu comme ça."
La pauvre n'avait pas à supporter mes sautes d'humeur. J'entendis des éclats de voix qui provenaient de la cuisine mais je n'y prêtais pas attention. Je n'en avais pas vraiment envie. Acéso s'assit à côté de moi avec un sourire et je tentais de lui sourire également, plus faiblement. Finalement, je posais ma tête sur son épaule et fermais un instant les yeux. Elle avait raison, j'étais épuisée...
Codage par Libella sur Graphiorum
Les Moires
Fondateur
Date d'arrivée : 06/08/2022
Nombre de récits : 620
Sexe :
Nombre de récits : 620
Sexe :
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Dim 27 Aoû 2023 - 1:59
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L'Île d'Attraction
Début de la nuit
Intervention intermédiaire. Tour 3 (restaurant - début de la nuit)
Parti seul, Œdipe ouvre une porte qui le mène à une petite pièce, dans laquelle il découvre des escaliers montant vers un étage. La salle dans laquelle il débouche a la forme d'une coque de navire. C'est un lieu aussi chaleureux qu'abandonné, où se trouvent plusieurs couchettes. Une grande table trône au centre de la pièce, jonchée de cartes à jouer et de dés. Au bout de la coque, une vitre permet de voir la tempête qui continue d'empirer à l'extérieur.
Le groupe au rez-de-chaussée retrouve difficilement son calme alors que le conflit s'apaise. Dionysos, encore sous le choc, peine à reprendre contact avec les événements après la disparition de Perséphone. Chioné tente tant bien que mal de résumer à Phellée la situation, mais elle est elle-même au bord de l'effondrement - elle se repose sur Athéna, venue la réconforter. Néphia, elle aussi, s'effondre, pleurant dans les bras de Deimos qui s'efforce de la consoler. C'est sans doute parce qu'ils essayent tous de se remettre de la violence des événements qu'ils ne remarquent pas tout de suite que la déesse de l'âme, Psyché, a disparu.
Pendant qu'Acéso soigne Artémis, qui grogne encore de douleur et de colère contenue, sous le regard protecteur d'Achille - l'un des rares à garder un sang-froid apparent - le ton monte dans les cuisines...
Les mains serrées sur les épaules d'Arès, Apollon parvient à exprimer une partie de ce qu'il ressent ; Arès reste muet, incapable de trouver les mots face à la sincérité de ses paroles. Il baisse la tête, suit du regard la larme d'Apollon qui se pose sur sa blessure. Une seconde. Quand il relève les yeux, il est seul.
Parti seul, Œdipe ouvre une porte qui le mène à une petite pièce, dans laquelle il découvre des escaliers montant vers un étage. La salle dans laquelle il débouche a la forme d'une coque de navire. C'est un lieu aussi chaleureux qu'abandonné, où se trouvent plusieurs couchettes. Une grande table trône au centre de la pièce, jonchée de cartes à jouer et de dés. Au bout de la coque, une vitre permet de voir la tempête qui continue d'empirer à l'extérieur.
Le groupe au rez-de-chaussée retrouve difficilement son calme alors que le conflit s'apaise. Dionysos, encore sous le choc, peine à reprendre contact avec les événements après la disparition de Perséphone. Chioné tente tant bien que mal de résumer à Phellée la situation, mais elle est elle-même au bord de l'effondrement - elle se repose sur Athéna, venue la réconforter. Néphia, elle aussi, s'effondre, pleurant dans les bras de Deimos qui s'efforce de la consoler. C'est sans doute parce qu'ils essayent tous de se remettre de la violence des événements qu'ils ne remarquent pas tout de suite que la déesse de l'âme, Psyché, a disparu.
Pendant qu'Acéso soigne Artémis, qui grogne encore de douleur et de colère contenue, sous le regard protecteur d'Achille - l'un des rares à garder un sang-froid apparent - le ton monte dans les cuisines...
Les mains serrées sur les épaules d'Arès, Apollon parvient à exprimer une partie de ce qu'il ressent ; Arès reste muet, incapable de trouver les mots face à la sincérité de ses paroles. Il baisse la tête, suit du regard la larme d'Apollon qui se pose sur sa blessure. Une seconde. Quand il relève les yeux, il est seul.
Œdipe
Maître des énigmes
Date d'arrivée : 05/07/2023
Nombre de récits : 51
Sexe : Pouvoir : Raisonnement ultime
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #339933
Double-comptes : Dionysos
Nombre de récits : 51
Sexe : Pouvoir : Raisonnement ultime
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #339933
Double-comptes : Dionysos
Re: L'Île d'Attraction - sujet de départ Lun 28 Aoû 2023 - 14:27
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L'île d'attraction
Je rentrai donc dans cette pièce, paraissant plutôt petite au premier abord. Néanmoins, elle refermait quelque chose de particulièrement intéressant : un escalier. Alors que je montais les marches, je commençais à entendre de plus en plus de bruit provenant de la pièce principale. Je n’y fis pas trop attention, me concentrant sur mon exploration.
Arrivé en haut, l’étage semblait plus sombre que le rez-de-chaussée, pour la simple raison qu’Apollon n’était pas passé par là pour éclairer la pièce. On pouvait toutefois quand même observer correctement la lieu grâce à la lumière du tonnerre rugissant à travers la fenêtre. On dirait que l’orage dehors ne va pas en s’améliorant.. J’espère vraiment que ce mauvais temps pourra disparaître.. avant que cela ne devienne le sort de chacun d’entre nous.
L’étage avait été réalisé pour paraître accueillant, avec des couchettes ainsi que des jeux disposés sur une grande table. Néanmoins la fenêtre donnant sur la tempête rend l’ambiance plus.. sinistre. Je décidai d’essayer les couchettes et les chaises sur la table pour vérifier qu’ils étaient en bonne état. Et pour me reposer un petit peu au passage. Même si avec le boucan en bas, c’est dur de se déstresser. Je me relevai donc, et pris l’initiative de descendre les marches. J’imagine que la salle que j’ai découverte permettra de passer le temps et de dormir dans cette ambiance de pirate. Enfin, pour cela il faudrait que notre équipage se calme, avant de risquer le naufrage.
En descendant les marches, j’écoutais attentivement et remarquai justement que les tensions semblaient avoir redescendues. Ou plutôt elles s’étaient décalées, arrivant dans une pièce adjacente, vu que j’ai entendu la voix d’Apollon.. pas super content envers quelqu’un d’autre. A moins que je sois devenu fou, que tous cela ne soient que des voix de mon imagination et que je sois le dernier non-disparu du restaurant, qui sait ? Etrangement, je préfère la première option.
D’ailleurs, il me semblait avoir entendu la musique du dieu des Arts alors que j’étais encore à l’étage. Les personnes de la pièce principale doivent avoir retrouvés la joie, tant mieux. Je poussais donc la porte.
"J’ai trouvé des couchettes et de jeux en haut, on pourrait jouer aux cartes pour passer le- ..Oh."
Je m’arrêtai net dans ma phrase, remarquant que je venais de casser un long blanc pesant. La plupart des visages étaient toujours aussi tristes, un combat semblait avoir eu lieu. En regardant bien la pièce, je remarquais que seuls Perséphone, Psyché, Apollon et Arès avaient disparus. En analysant la position de chacun, puis en faisant appel à mon pouvoir, je compris ce qui s’était passé. Il y a eu une bataille, et vu qu’Acéso se tenait à côté d’Artémis, je me doutai que cette dernière avait fait partie de la confrontation. Contre qui maintenant ? Et bien, déjà je ne pense pas que beaucoup de personnes ont réellement la capacité d’affronter Artémis ici. Il y en a quatre : Deimos, Arès, Achille et Athéna. Deimos n’avait pas changé de position depuis que j’étais entré, je vois mal Athéna déclencher un combat, et mon pouvoir me confirma qu’Achille n’y était pour rien, malgré le fait que je n’ai pas compris par moi-même ce qui le prouvait réellement. C’était donc Arès. Mais pour quelle raison maintenant ? Je n’en vois qu’une : la disparition de Perséphone. Depuis tout à l’heure il la surprotège, et puis vu qu’elle n’est pas là je me doute qu’elle a disparu. Puis, Apollon s’est sûrement isolé avec le dieu de la guerre après avoir apaisé tout le monde grâce à son pouvoir. Ce qui signifie donc que..
"Euh, je ne voudrais pas casser l’ambiance hein, mais on est d’accord que Psyché n’est pas partie dans la cuisine ?"
Psyché ne serait pas sortie, je viens de la pièce avec l’escalier et la dernière pièce.. n’a plus de porte. Donc on la verrait si elle était là. Et ce n’est pas le cas. Je suppose en voyant les regards que la déesse de l’âme n’est pas non plus dans la cuisine, en clair, elle a disparu. Enfin, alors même que je pensais que le mystère à révéler s’arrêtait là, mon pouvoir me prouva le contraire en me disant qu’en plus de Perséphone et de Psyché, Apollon avait aussi disparu. Mais ça, je ne le dirai pas à voix haute sachant qu’il y a Artémis dans la pièce.
En clair, trois disparus, des coups de poings, des blessures, et ça risque de ne pas s'améliorer quand la déesse de la chasse va apprendre ce qui est arrivé au dieu des arts.
Arrivé en haut, l’étage semblait plus sombre que le rez-de-chaussée, pour la simple raison qu’Apollon n’était pas passé par là pour éclairer la pièce. On pouvait toutefois quand même observer correctement la lieu grâce à la lumière du tonnerre rugissant à travers la fenêtre. On dirait que l’orage dehors ne va pas en s’améliorant.. J’espère vraiment que ce mauvais temps pourra disparaître.. avant que cela ne devienne le sort de chacun d’entre nous.
L’étage avait été réalisé pour paraître accueillant, avec des couchettes ainsi que des jeux disposés sur une grande table. Néanmoins la fenêtre donnant sur la tempête rend l’ambiance plus.. sinistre. Je décidai d’essayer les couchettes et les chaises sur la table pour vérifier qu’ils étaient en bonne état. Et pour me reposer un petit peu au passage. Même si avec le boucan en bas, c’est dur de se déstresser. Je me relevai donc, et pris l’initiative de descendre les marches. J’imagine que la salle que j’ai découverte permettra de passer le temps et de dormir dans cette ambiance de pirate. Enfin, pour cela il faudrait que notre équipage se calme, avant de risquer le naufrage.
En descendant les marches, j’écoutais attentivement et remarquai justement que les tensions semblaient avoir redescendues. Ou plutôt elles s’étaient décalées, arrivant dans une pièce adjacente, vu que j’ai entendu la voix d’Apollon.. pas super content envers quelqu’un d’autre. A moins que je sois devenu fou, que tous cela ne soient que des voix de mon imagination et que je sois le dernier non-disparu du restaurant, qui sait ? Etrangement, je préfère la première option.
D’ailleurs, il me semblait avoir entendu la musique du dieu des Arts alors que j’étais encore à l’étage. Les personnes de la pièce principale doivent avoir retrouvés la joie, tant mieux. Je poussais donc la porte.
"J’ai trouvé des couchettes et de jeux en haut, on pourrait jouer aux cartes pour passer le- ..Oh."
Je m’arrêtai net dans ma phrase, remarquant que je venais de casser un long blanc pesant. La plupart des visages étaient toujours aussi tristes, un combat semblait avoir eu lieu. En regardant bien la pièce, je remarquais que seuls Perséphone, Psyché, Apollon et Arès avaient disparus. En analysant la position de chacun, puis en faisant appel à mon pouvoir, je compris ce qui s’était passé. Il y a eu une bataille, et vu qu’Acéso se tenait à côté d’Artémis, je me doutai que cette dernière avait fait partie de la confrontation. Contre qui maintenant ? Et bien, déjà je ne pense pas que beaucoup de personnes ont réellement la capacité d’affronter Artémis ici. Il y en a quatre : Deimos, Arès, Achille et Athéna. Deimos n’avait pas changé de position depuis que j’étais entré, je vois mal Athéna déclencher un combat, et mon pouvoir me confirma qu’Achille n’y était pour rien, malgré le fait que je n’ai pas compris par moi-même ce qui le prouvait réellement. C’était donc Arès. Mais pour quelle raison maintenant ? Je n’en vois qu’une : la disparition de Perséphone. Depuis tout à l’heure il la surprotège, et puis vu qu’elle n’est pas là je me doute qu’elle a disparu. Puis, Apollon s’est sûrement isolé avec le dieu de la guerre après avoir apaisé tout le monde grâce à son pouvoir. Ce qui signifie donc que..
"Euh, je ne voudrais pas casser l’ambiance hein, mais on est d’accord que Psyché n’est pas partie dans la cuisine ?"
Psyché ne serait pas sortie, je viens de la pièce avec l’escalier et la dernière pièce.. n’a plus de porte. Donc on la verrait si elle était là. Et ce n’est pas le cas. Je suppose en voyant les regards que la déesse de l’âme n’est pas non plus dans la cuisine, en clair, elle a disparu. Enfin, alors même que je pensais que le mystère à révéler s’arrêtait là, mon pouvoir me prouva le contraire en me disant qu’en plus de Perséphone et de Psyché, Apollon avait aussi disparu. Mais ça, je ne le dirai pas à voix haute sachant qu’il y a Artémis dans la pièce.
En clair, trois disparus, des coups de poings, des blessures, et ça risque de ne pas s'améliorer quand la déesse de la chasse va apprendre ce qui est arrivé au dieu des arts.
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