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Dea Kademeia :: Olympus :: Ecole :: Cafétéria
Arès
Dieu de la guerre
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 29 Aoû 2024 - 1:28
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il aurait aimé pouvoir expliquer plus facilement ce qui se passait dans sa tête. Peut-être qu'Apollon avait visé plus juste qu'il ne le pensait, quand il avait dit qu'il parlait moins qu'avant. Il avait du mal à s'en rendre compte. Mais dans les moments comme ça, quand il avait du mal ne serait-ce qu'à formuler quelques pensées simples, il devait bien reconnaître que quelque chose avait changé. Certains changements étaient positifs ; ceux qui rendaient la communication difficile l'étaient moins. Il avait déjà assez de mal comme ça. Heureusement, Apollon arrivait à réfléchir pour deux - pour l'instant. À un moment ou un autre, il faudrait qu'il se penche sur ce problème.
Mais une chose à la fois.
Il leva les yeux au ciel avec un sourire désabusé. Eros était... infiniment plus vieux qu'eux, quand même, heureusement qu'il ne s'approchait pas d'eux dans ce sens. Il foutait déjà assez le bordel à jouer les entremetteurs ou à s'imiscer dans leur vie au pire moment - comme la veille.
Cependant, Arès il ne nia pas le reste. Parce qu'il avait visé dans le mille, même si ce n'était pas spécialement les mots qu'il aurait choisi. La nuance entre "être moins bien" et "moins te plaire" était trop fine pour être importante.
Ou comment ne pas trop montrer que les compliments l'avaient mis mal à l'aise. Il lui faudrait encore beaucoup de temps pour s'habituer à la facilité avec laquelle Apollon disait ce genre de choses. "Je suis sûr que tu seras parfait", c'était du même niveau que son "je sais que tu m'aimes" d'il y a deux semaines. Et son "tu t'es regardé dans le miroir ?" était peut-être moins direct que certains de ses commentaires habituels, mais ça restait... perturbant. Il le repoussa d'une main ; dans le pire des cas, s'il ne gardait pas son équilibre, il retomberait sur le lit, c'était sans risque. Puis il soupira.
Il était mal placé pour parler. Avec Aphrodite, il ne s'était pas posé de questions. Alors certes, il y avait sans doute eu moins de facilité et de naturel, mais il n'était pas mal à l'aise comme un Lobellus avec une épée dans les mains non plus. En temps normal, la confiance qu'exsudait Apollon avait tendance à accentuer son propre esprit de compétition ; dans ce contexte, il s'était retrouvé... intimidé ? Hmpf. Rien que le mot le mettait sur les nerfs.
Mais dans les faits, plus Apollon avait l'air de savoir ce qu'il faisait, plus Arès s'était senti maladroit et mal à l'aise. L'expérience était trop inégale.
Mais une chose à la fois.
- J'espère bien que tu n'as jamais pu le confirmer.
Il leva les yeux au ciel avec un sourire désabusé. Eros était... infiniment plus vieux qu'eux, quand même, heureusement qu'il ne s'approchait pas d'eux dans ce sens. Il foutait déjà assez le bordel à jouer les entremetteurs ou à s'imiscer dans leur vie au pire moment - comme la veille.
Cependant, Arès il ne nia pas le reste. Parce qu'il avait visé dans le mille, même si ce n'était pas spécialement les mots qu'il aurait choisi. La nuance entre "être moins bien" et "moins te plaire" était trop fine pour être importante.
- C'est ta faute. Si tu étais moins parfait tout le temps, je me poserais moins de questions.
Ou comment ne pas trop montrer que les compliments l'avaient mis mal à l'aise. Il lui faudrait encore beaucoup de temps pour s'habituer à la facilité avec laquelle Apollon disait ce genre de choses. "Je suis sûr que tu seras parfait", c'était du même niveau que son "je sais que tu m'aimes" d'il y a deux semaines. Et son "tu t'es regardé dans le miroir ?" était peut-être moins direct que certains de ses commentaires habituels, mais ça restait... perturbant. Il le repoussa d'une main ; dans le pire des cas, s'il ne gardait pas son équilibre, il retomberait sur le lit, c'était sans risque. Puis il soupira.
- D'où a bien pu me venir cette idée ? Du naturel absolu avec lequel tu enlèves tes fringues, peut-être ? Ou juste de la facilité avec laquelle tu fais... tout.
Il était mal placé pour parler. Avec Aphrodite, il ne s'était pas posé de questions. Alors certes, il y avait sans doute eu moins de facilité et de naturel, mais il n'était pas mal à l'aise comme un Lobellus avec une épée dans les mains non plus. En temps normal, la confiance qu'exsudait Apollon avait tendance à accentuer son propre esprit de compétition ; dans ce contexte, il s'était retrouvé... intimidé ? Hmpf. Rien que le mot le mettait sur les nerfs.
Mais dans les faits, plus Apollon avait l'air de savoir ce qu'il faisait, plus Arès s'était senti maladroit et mal à l'aise. L'expérience était trop inégale.
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Apollon
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 31 Aoû 2024 - 14:48
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L'Art de la Guerre
Je crois que c’est quelque chose que j’aurais toujours du mal à comprendre. Comment quelqu’un comme Arès, un combattant accompli, un meneur d’hommes, plus fort que la plupart des étudiants de cette académie, peut avoir si peu confiance en lui dès qu’on le sort du domaine du combat ? Qu’il ne connaisse pas les rudiments de l’amour ou du sexe, je le conçois très bien. Mais qu’il ait si peu confiance en ses capacités de plaire et de donner du plaisir, ça me dépasse. Je veux dire, il a tout ce qu’il faut là où il faut. Il manque peut-être un peu de technique mais ce n’est pas bien grave. C’est quelque chose qui se développe, qui vient avec le temps. Pourquoi n’arrive t’il pas à le comprendre ?
— C'est ta faute. Si tu étais moins parfait tout le temps, je me poserais moins de questions.
J’aurais bien aimé répliquer mais entre le compliment direct, déjà suffisamment étonnant venant d’Arès, et le fait qu’il m’ait poussé au passage, je me retrouve déséquilibré, physiquement et psychologiquement. Appuyé sur mes coudes, penché en arrière je ne peux que digérer les paroles suivantes de mon petit-ami en attendant que mes neurones se remettent en marche.
— D'où a bien pu me venir cette idée ? Du naturel absolu avec lequel tu enlèves tes fringues, peut-être ? Ou juste de la facilité avec laquelle tu fais... tout.
Je réussi finalement à me redresser pour m’assoir à nouveau en face du dieu de la guerre, jambes en tailleur, prêt à reprendre le combat.
— Et ? Qu’est-ce que je suis sensé faire du coup ? Faire semblant d’être maladroit quand je veux faire l’amour avec toi ? Te faire mal en t’embrassant parce que j’ai visé à côté ? Te mordre sur des zones douloureuses ?
Je fais en sorte de garder mon calme et, au final, c’est assez simple. Parce que je suis plus triste qu’en colère.
— Je veux bien faire des efforts pour t’aider à être à l’aise Arès. Je suis peut-être allé trop vite, je n’en sais rien. Mais, au final, dans tes explications, j’ai l’impression que le problème c’est juste… moi. Et tu ne peux pas me demander de devenir quelqu’un d’autre.
Je pourrais faire tous les efforts du monde, au final, je ne pourrais jamais changer que des détails dans ma façon de faire. On l’a vu jusqu'ici, chassez le naturel, il revient au galop. Je ne demande qu’à faire plaisir à Arès mais, pour la première fois depuis le début de notre relation, je ne sais plus quoi faire pour ça…
— C'est ta faute. Si tu étais moins parfait tout le temps, je me poserais moins de questions.
J’aurais bien aimé répliquer mais entre le compliment direct, déjà suffisamment étonnant venant d’Arès, et le fait qu’il m’ait poussé au passage, je me retrouve déséquilibré, physiquement et psychologiquement. Appuyé sur mes coudes, penché en arrière je ne peux que digérer les paroles suivantes de mon petit-ami en attendant que mes neurones se remettent en marche.
— D'où a bien pu me venir cette idée ? Du naturel absolu avec lequel tu enlèves tes fringues, peut-être ? Ou juste de la facilité avec laquelle tu fais... tout.
Je réussi finalement à me redresser pour m’assoir à nouveau en face du dieu de la guerre, jambes en tailleur, prêt à reprendre le combat.
— Et ? Qu’est-ce que je suis sensé faire du coup ? Faire semblant d’être maladroit quand je veux faire l’amour avec toi ? Te faire mal en t’embrassant parce que j’ai visé à côté ? Te mordre sur des zones douloureuses ?
Je fais en sorte de garder mon calme et, au final, c’est assez simple. Parce que je suis plus triste qu’en colère.
— Je veux bien faire des efforts pour t’aider à être à l’aise Arès. Je suis peut-être allé trop vite, je n’en sais rien. Mais, au final, dans tes explications, j’ai l’impression que le problème c’est juste… moi. Et tu ne peux pas me demander de devenir quelqu’un d’autre.
Je pourrais faire tous les efforts du monde, au final, je ne pourrais jamais changer que des détails dans ma façon de faire. On l’a vu jusqu'ici, chassez le naturel, il revient au galop. Je ne demande qu’à faire plaisir à Arès mais, pour la première fois depuis le début de notre relation, je ne sais plus quoi faire pour ça…
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- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 1 Sep 2024 - 0:21
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il aurait eu bien du mal à lui expliquer clairement. Il peinait à vraiment mettre des mots sur ce qu'il ressentait à chaque fois que sa main venait arrêter celle d'Apollon ou qu'il ne se sentait pas en état d'aller plus loin. Et même comme ça, même une fois qu'il avait exprimé les choses, il n'était pas satisfait. Ni de la réaction qu'ils avaient créé, ni des sous-entendus que charriaent ses paroles. Il soupira en ramenant ses cheveux en arrière d'une main.
Qu'était-il censé répondre à ça ? Il n'avait pas les clefs qui permettraient de résoudre la situation sans avoir à se poser de questions. Il ne savait même pas comment aller dans la bonne direction pour l'améliorer. Apollon ne pouvait pas juste faire disparaître sa confiance en lui et son passé et même s'il l'avait pu, est-ce que ça aurait vraiment changé quoi que ce soit.
C'était lui, ses doutes, ses comparaisons et sa jalousie. Il ne pouvait pas reprocher à Apollon d'aller trop vite alors qu'il n'était pas mieux de son côté. Combien de fois l'avait-il touché, poussé contre un mur, déshabillé ou presque déshabillé dans les derniers jours ? Finalement, il reposa sa main sur le matelas, dépité. Cette conversation pouvait tourner en rond très vite. Identifier le problème ne signifiait pas le résoudre et il n'était pas sûr qu'Apollon puisse dire ou faire quoi que ce soit pour contrer ce blocage.
Il chercha la première comparaison qu'ils pouvaient comprendre tous les deux. Il n'avait jamais été très branché métaphore mais si ça pouvait empêcher Apollon de se prendre pour la source de tous leurs problèmes, il pouvait faire un effort de réflexion. Et de communication, même s'il avait l'impression de lutter pour formuler ses phrases.
Elle visait parfaitement avec son pouvoir, d'accord, mais la visée était loin de tout faire.
Elle avait trop d'avance sur absolument tout le monde. En fin de compte, il ne s'en sortait pas si mal, avec sa comparaison – d'autant plus si on considérait qu'il s'était entraîné à viser avec Artémis, justement. Bien sûr que ce n'était pas inné, mais en attendant, Apollon avait des siècles d'avance sur lui. Et même s'il n'y pensait pas la plupart du temps et qu'il n'était pas plus jaloux que ça de son passé, ça lui revenait tout de même à la figure chaque fois qu'Apollon avait un geste un peu trop précis, un peu trop parfait.
Et bien qu'Arès soit l'un des mieux placés pour comprendre le concept de progrès par la pratique, il arrivait parfois à la conclusion pessimiste qu'au-delà d'un certain stade, les différences de niveau était impossible à compenser. S'il ne s'était jamais mis en tête d'affronter Artémis au tir à l'arc, ce n'était pas pour rien.
- Tu n'as pas besoin de faire semblant de quoi que ce soi. Ça aurait aucun intérêt.
Qu'était-il censé répondre à ça ? Il n'avait pas les clefs qui permettraient de résoudre la situation sans avoir à se poser de questions. Il ne savait même pas comment aller dans la bonne direction pour l'améliorer. Apollon ne pouvait pas juste faire disparaître sa confiance en lui et son passé et même s'il l'avait pu, est-ce que ça aurait vraiment changé quoi que ce soit.
- C'est pas toi, le problème.
C'était lui, ses doutes, ses comparaisons et sa jalousie. Il ne pouvait pas reprocher à Apollon d'aller trop vite alors qu'il n'était pas mieux de son côté. Combien de fois l'avait-il touché, poussé contre un mur, déshabillé ou presque déshabillé dans les derniers jours ? Finalement, il reposa sa main sur le matelas, dépité. Cette conversation pouvait tourner en rond très vite. Identifier le problème ne signifiait pas le résoudre et il n'était pas sûr qu'Apollon puisse dire ou faire quoi que ce soit pour contrer ce blocage.
- Mais à chaque fois, j'y pense. Même sans m'en rendre compte. C'est comme…
Il chercha la première comparaison qu'ils pouvaient comprendre tous les deux. Il n'avait jamais été très branché métaphore mais si ça pouvait empêcher Apollon de se prendre pour la source de tous leurs problèmes, il pouvait faire un effort de réflexion. Et de communication, même s'il avait l'impression de lutter pour formuler ses phrases.
- C'est comme voir Artémis tirer… Dans tous ses gestes, ça se voit qu'elle s'est entraînée en permanence.
Elle visait parfaitement avec son pouvoir, d'accord, mais la visée était loin de tout faire.
- Et que peu importe le temps, les efforts, l'entraînement ou la volonté, c'est impossible d'atteindre son niveau.
Elle avait trop d'avance sur absolument tout le monde. En fin de compte, il ne s'en sortait pas si mal, avec sa comparaison – d'autant plus si on considérait qu'il s'était entraîné à viser avec Artémis, justement. Bien sûr que ce n'était pas inné, mais en attendant, Apollon avait des siècles d'avance sur lui. Et même s'il n'y pensait pas la plupart du temps et qu'il n'était pas plus jaloux que ça de son passé, ça lui revenait tout de même à la figure chaque fois qu'Apollon avait un geste un peu trop précis, un peu trop parfait.
Et bien qu'Arès soit l'un des mieux placés pour comprendre le concept de progrès par la pratique, il arrivait parfois à la conclusion pessimiste qu'au-delà d'un certain stade, les différences de niveau était impossible à compenser. S'il ne s'était jamais mis en tête d'affronter Artémis au tir à l'arc, ce n'était pas pour rien.
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Apollon
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 4 Sep 2024 - 12:11
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L'Art de la Guerre
Moi qui suis plutôt d’un naturel optimiste et joyeux, je me surprends à me perdre dans des pensées pessimistes. Des pensées tout sauf bonnes pour mon moral. Et si je n’arrive pas à trouver de solution à notre problème ? Et si je n’arrive pas à mettre Arès à l’aise ? Et si je n’étais tout simplement pas fait pour lui ?... Au fond, peut-être que le problème, c’est tout simplement que nous ne sommes pas compatibles… Rien que le fait d’y penser me fait ressentir une infinie tristesse. Mais je dois me reprendre. Pleurer devant Arès ne va pas faire avancer les choses. Bon sang Apollon, tu es plus fort que ça, tout de même.
— C'est pas toi, le problème.
La voix et les mots d’Arès me permettent de sortir, un peu, de mes idées noires. Je me reconcentre sur lui, mon regard s’accrochant au sien. Il ne veut pas m’accabler mais, lui non plus, n’a pas vraiment l’air de savoir comment sortir de cette situation.
— Mais à chaque fois, j'y pense. Même sans m'en rendre compte. C'est comme…
Aussi surpris que touché, j’écoute attentivement l’explication du dieu de la guerre. Je vois bien qu’il fait un important effort de communication pour m’aider à comprendre son ressenti. Après tout, ça fait longtemps que je ne l’ai pas entendu parler autant. Sans parler du fait que les métaphores sont autant inhabituelles pour lui qu’elles sont mon quotidien.
Mais malgré le positif qui découle de cet effort, je ne peux m’empêcher de ressortir du négatif de ces mots. Pourquoi comparer notre envie de concrétiser notre amour à une compétition de tir à l’arc ? Bien sûr, j’ai compris l’analogie. Il ne pense pas pouvoir atteindre mon niveau pour faire plaisir à quelqu’un tout comme il se sait incapable d’atteindre le niveau de ma sœur en tir à l’arc. Mais est-ce véritablement comparable ? Et, même si ça l’était, pourquoi donc le comparer ? Quel intérêt ?
Je soupire avant de tourner sur moi-même pour me retrouver dos à Arès et me laisser tomber en arrière pour que ma tête atterrisse sur ses jambes. Une position que nous n’avons pas encore expérimentée mais bon, j’avais envie.
— J’ai bien compris ce que tu m’as expliqué mais quelque chose m’échappe encore. D’accord, tu ne peux pas battre Artémis en tir à l’arc mais qui t’a demandé de me battre en quoi que ce soit ? Ça te semble nécessaire ? D’être meilleur que moi ? Ou meilleur que mes exs peut-être ?
Je me mets à rire doucement avant de planter mon regard dans le sien. Même à l’envers, son visage reste magnifique.
— Tu es bien un Tamarisc. Toujours à voir la vie comme une compétition. Mais tu as déjà gagné le gros lot, qu’est-ce que tu veux de plus ?
Je sais, ma prétention me perdra mais bon, je crois que j’avais besoin de faire redescendre un peu la pression. J’étais quand même sur le point de pleurer il y a deux minutes. Ce dieu me fait vraiment perdre la tête.
— C'est pas toi, le problème.
La voix et les mots d’Arès me permettent de sortir, un peu, de mes idées noires. Je me reconcentre sur lui, mon regard s’accrochant au sien. Il ne veut pas m’accabler mais, lui non plus, n’a pas vraiment l’air de savoir comment sortir de cette situation.
— Mais à chaque fois, j'y pense. Même sans m'en rendre compte. C'est comme…
Aussi surpris que touché, j’écoute attentivement l’explication du dieu de la guerre. Je vois bien qu’il fait un important effort de communication pour m’aider à comprendre son ressenti. Après tout, ça fait longtemps que je ne l’ai pas entendu parler autant. Sans parler du fait que les métaphores sont autant inhabituelles pour lui qu’elles sont mon quotidien.
Mais malgré le positif qui découle de cet effort, je ne peux m’empêcher de ressortir du négatif de ces mots. Pourquoi comparer notre envie de concrétiser notre amour à une compétition de tir à l’arc ? Bien sûr, j’ai compris l’analogie. Il ne pense pas pouvoir atteindre mon niveau pour faire plaisir à quelqu’un tout comme il se sait incapable d’atteindre le niveau de ma sœur en tir à l’arc. Mais est-ce véritablement comparable ? Et, même si ça l’était, pourquoi donc le comparer ? Quel intérêt ?
Je soupire avant de tourner sur moi-même pour me retrouver dos à Arès et me laisser tomber en arrière pour que ma tête atterrisse sur ses jambes. Une position que nous n’avons pas encore expérimentée mais bon, j’avais envie.
— J’ai bien compris ce que tu m’as expliqué mais quelque chose m’échappe encore. D’accord, tu ne peux pas battre Artémis en tir à l’arc mais qui t’a demandé de me battre en quoi que ce soit ? Ça te semble nécessaire ? D’être meilleur que moi ? Ou meilleur que mes exs peut-être ?
Je me mets à rire doucement avant de planter mon regard dans le sien. Même à l’envers, son visage reste magnifique.
— Tu es bien un Tamarisc. Toujours à voir la vie comme une compétition. Mais tu as déjà gagné le gros lot, qu’est-ce que tu veux de plus ?
Je sais, ma prétention me perdra mais bon, je crois que j’avais besoin de faire redescendre un peu la pression. J’étais quand même sur le point de pleurer il y a deux minutes. Ce dieu me fait vraiment perdre la tête.
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- Apollon vous aime bien:
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Ven 20 Sep 2024 - 15:35
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L'Art de la Guerre
Apollon
Trouver la source du problème ne permettait pas de le résoudre. C'était en partie pour ça qu'il n'exprimait que rarement ce qui lui passait par la tête. À quoi bon se perdre en réflexions qui ne feraient pas avancer les choses ? C'était du moins comme ça qu'il fonctionnait, avant. Pour Apollon, il avait fait l'effort d'essayer de comprendre, et surtout d'exprimer, ce qui lui pesait. Mais finalement, est-ce que ça changeait tant de choses que ça ? Est-ce qu'ils n'en étaient pas exactement au même point ? Il ne savait ni quoi faire, ni quoi penser. Depuis quand les choses étaient devenues si compliquées ? Avant, il ne réfléchissait pas autant. Ou en tout cas, il n'avait pas l'impression que ses propres pensées essayaient de l'étouffer.
Le poids de la tête d'Apollon sur ses jambes le ramena au présent et il tressaillit. Il n'était pas encore habitué à la spontanéité de ses gestes d'affection. Et puis surtout, le voir comme ça, allongé contre lui, avec ses cheveux un peu en bataille et ses yeux toujours aussi magnifiques, avait un peu trop d'effet sur son coeur. Un jour, peut-être qu'il pourrait le regarder sans avoir l'impression que tout perdait le rythme. Ce jour n'était clairement pas encore arrivé. Même si le sérieux de la conversation l'empêchait de véritablement sourire, il sentit ses joues chauffer un peu et passa une main sur son visage pour décrocher de la vision et vraiment se concentrer sur ses paroles. Est-ce que ça lui semblait nécessaire d'être meilleur que les autres ? Étrange question, à lui poser tout du moins. Et venant d'Apollon qui avait un ego au moins aussi démesuré que son propre esprit de compétition, c'était presque drôle.
Oui. Il voulait être meilleur que les autres. Parce qu'il ne voulait pas laisser à qui que ce soit la possibilité de le remplacer. Même un souvenir.
Mais son rire et son regard rivé dans le sien le dissuadèrent de répliquer quoi que ce soit. Il avait un don pour le subjuguer sans rien faire. Qui avait besoin de pouvoirs ? Cetet fois, il sourit, avant de laisser échapper un soupir désabusé.
Gagné le gros lot, ben voyons. Il aurait aimé avoir une telle confiance dans ce domaine. Mais autant il s'estimait relativement imbattable au combat, même s'il n'arrêterait pas de s'entraîner pour autant, autant au niveau social... il était assez loin du compte. Il avait toujours du mal à comprendre comment Apollon avait pu tomber amoureux de lui, mais il avait bien compris que ça ne servait à rien de lui poser la question. Il n'était pas psychologiquement prêt pour un autre "tu es mignon" droit dans les yeux.
Gagner était une chose, conserver sa place en était une autre. Il se doutait bien qu'Apollon n'aurait pas autant lutté pour l'avoir s'il avait l'intention de partir avec le premier venu mais bon, la lassitude pouvait s'installer vite... et il n'était pas sûr de s'en remettre si Apollon se lassait de sa présence. Distraitement, il passa un main dans ses cheveux, jouant avec les mèches dorées qui glissaient entre ses doigts. Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas juste profiter de sa présence sans se prendre la tête sur des hypothèses défaitistes ? Il n'était pas comme ça avant.
Avant.
Avant quoi ? Avant de tomber amoureux ? Avant les sirènes ? Avant le sphinx ? il n'arrivait pas vraiment à savoir quand est-ce qu'il avait commencé à trop réfléchir, mais il s'en serait bien passé.
Le poids de la tête d'Apollon sur ses jambes le ramena au présent et il tressaillit. Il n'était pas encore habitué à la spontanéité de ses gestes d'affection. Et puis surtout, le voir comme ça, allongé contre lui, avec ses cheveux un peu en bataille et ses yeux toujours aussi magnifiques, avait un peu trop d'effet sur son coeur. Un jour, peut-être qu'il pourrait le regarder sans avoir l'impression que tout perdait le rythme. Ce jour n'était clairement pas encore arrivé. Même si le sérieux de la conversation l'empêchait de véritablement sourire, il sentit ses joues chauffer un peu et passa une main sur son visage pour décrocher de la vision et vraiment se concentrer sur ses paroles. Est-ce que ça lui semblait nécessaire d'être meilleur que les autres ? Étrange question, à lui poser tout du moins. Et venant d'Apollon qui avait un ego au moins aussi démesuré que son propre esprit de compétition, c'était presque drôle.
Oui. Il voulait être meilleur que les autres. Parce qu'il ne voulait pas laisser à qui que ce soit la possibilité de le remplacer. Même un souvenir.
Mais son rire et son regard rivé dans le sien le dissuadèrent de répliquer quoi que ce soit. Il avait un don pour le subjuguer sans rien faire. Qui avait besoin de pouvoirs ? Cetet fois, il sourit, avant de laisser échapper un soupir désabusé.
- T'es vraiment pas croyable.
Gagné le gros lot, ben voyons. Il aurait aimé avoir une telle confiance dans ce domaine. Mais autant il s'estimait relativement imbattable au combat, même s'il n'arrêterait pas de s'entraîner pour autant, autant au niveau social... il était assez loin du compte. Il avait toujours du mal à comprendre comment Apollon avait pu tomber amoureux de lui, mais il avait bien compris que ça ne servait à rien de lui poser la question. Il n'était pas psychologiquement prêt pour un autre "tu es mignon" droit dans les yeux.
- J'aimerais bien le garder, tant qu'à faire.
Gagner était une chose, conserver sa place en était une autre. Il se doutait bien qu'Apollon n'aurait pas autant lutté pour l'avoir s'il avait l'intention de partir avec le premier venu mais bon, la lassitude pouvait s'installer vite... et il n'était pas sûr de s'en remettre si Apollon se lassait de sa présence. Distraitement, il passa un main dans ses cheveux, jouant avec les mèches dorées qui glissaient entre ses doigts. Pourquoi est-ce qu'il ne pouvait pas juste profiter de sa présence sans se prendre la tête sur des hypothèses défaitistes ? Il n'était pas comme ça avant.
Avant.
Avant quoi ? Avant de tomber amoureux ? Avant les sirènes ? Avant le sphinx ? il n'arrivait pas vraiment à savoir quand est-ce qu'il avait commencé à trop réfléchir, mais il s'en serait bien passé.
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Apollon
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 22 Sep 2024 - 15:38
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L'Art de la Guerre
ft. Arès
Personne dans cette académie, n’a jamais vu Arès comme il est à présent. Du moins, je le pense. Je ne crois pas qu’il ait déjà eu d’aventure amoureuse ou vécu une situation qui lui a permis d’être aussi… naturel ? Je ne sais pas si c’est le bon mot mais, au moins, il semble que j’ai réussi à le calmer. D’une manière assez spectaculaire, je dois bien l’avouer, au vu de ses réactions.
J’aime la façon dont il trésaille quand je fais un geste ou un mouvement auquel il ne s’attendait pas. J’aime voir la gêne rosir ses joues et la façon qu’il a de détourner ou de cacher son regard pour tenter, bien maladroitement de cacher cette gêne. Je ne le dirai pas à voir haute, parce qu’Arès est déjà bien assez gêné mais, quand il est comme ça, il est définitivement mignon. C’est effectivement un mot bien étrange pour décrire le dieu de la guerre mais je n’y peux rien, c’est ainsi qu’il est.
Mon regard fixé dans le sien, mon sourire s’élargit en voyant les lèvres de mon petit-ami s’étirer.
— T'es vraiment pas croyable.
Ma stratégie a fonctionné, j’ai tapé dans le mille. Une petite dose d’égo bien placé, un petit rappel humoristique de qui je suis et hop, on passe d’un Arès taciturne emplit de doute à un Arès toujours emplit de doutes mais avec un sourire ornant son visage.
— J'aimerais bien le garder, tant qu'à faire.
— Tu le garderas, je te le promets.
Si, au début, quand je me suis rendu compte que je l’aimais, j’ai pu avoir des doutes sur le futur de notre relation, ne sachant pas vraiment comment ça allait se passer, il ne m’a fallu que quelques jours à ses côtés pour devenir certain d’une chose : je veux vivre avec ce dieu pour toujours.
Allongé sur mon lit, les yeux vers le ciel, je me repasse en tête tous les évènements de la journée, tout en tentant de les résumer à voix haute. Cela fait quelques jours que notre « dispute » est passée et la vie a continué comme si de rien n’était. Arès vient toujours aussi régulièrement dans ma chambre mais nous réussissons, à présent, à faire plus de choses chacun de notre côté. Raison pour laquelle, nos retrouvailles commencent souvent par un résumé de notre journée respective.
— La préparation de notre prochain concert prend du temps parce qu’on veut y ajouter de la nouveauté ! C’est très bien de compter sur ses classiques mais je pense qu’une ou deux nouvelles chansons pour un gros concert comme celui-ci ne peut pas faire de mal.
J’ai passé tout mon temps « libre » avec les muses et notamment avec Calliope. Nous nous partageons nos idées respectives et nous les travaillons pour voir lesquelles sont les plus intéressantes. D’habitude, je mène plus ou moins la danse dans le choix de nos morceaux mais, aujourd’hui, j’ai eu la surprise de voir une Calliope plus déterminée que jamais à ce que sa chanson soit choisie. Je l’ai prise avec moi pour pouvoir l’étudier, même si je l’ai lâchement abandonnée sur le bureau pour serrer Arès dans mes bras quand il est arrivé.
En tout cas, ça me fait plaisir de voir mon amie comme ça. Je ne me considère pas vraiment que le meneur de notre groupe même si c’est comme ça que beaucoup le perçoivent. J’aime quand les muses prennent les devants et sont sûres d’elles dans leurs propositions.
— On est encore en train d’étudier nos possibilités mais je pense que caser au moins un duo pourrait être pas mal ! Par exemple celui qui traîne sur mon bureau est un duo entre Calliope et moi.
Nous ne sommes pas obligés de choisir les interprètes des chansons que nous écrivons mais la muse semble avoir une idée très précise de ce qu'elle veut. C'est ce qu'on appelle la vision des artistes.
J’aime la façon dont il trésaille quand je fais un geste ou un mouvement auquel il ne s’attendait pas. J’aime voir la gêne rosir ses joues et la façon qu’il a de détourner ou de cacher son regard pour tenter, bien maladroitement de cacher cette gêne. Je ne le dirai pas à voir haute, parce qu’Arès est déjà bien assez gêné mais, quand il est comme ça, il est définitivement mignon. C’est effectivement un mot bien étrange pour décrire le dieu de la guerre mais je n’y peux rien, c’est ainsi qu’il est.
Mon regard fixé dans le sien, mon sourire s’élargit en voyant les lèvres de mon petit-ami s’étirer.
— T'es vraiment pas croyable.
Ma stratégie a fonctionné, j’ai tapé dans le mille. Une petite dose d’égo bien placé, un petit rappel humoristique de qui je suis et hop, on passe d’un Arès taciturne emplit de doute à un Arès toujours emplit de doutes mais avec un sourire ornant son visage.
— J'aimerais bien le garder, tant qu'à faire.
— Tu le garderas, je te le promets.
Si, au début, quand je me suis rendu compte que je l’aimais, j’ai pu avoir des doutes sur le futur de notre relation, ne sachant pas vraiment comment ça allait se passer, il ne m’a fallu que quelques jours à ses côtés pour devenir certain d’une chose : je veux vivre avec ce dieu pour toujours.
Ellipse – Cinq jours plus tard
Allongé sur mon lit, les yeux vers le ciel, je me repasse en tête tous les évènements de la journée, tout en tentant de les résumer à voix haute. Cela fait quelques jours que notre « dispute » est passée et la vie a continué comme si de rien n’était. Arès vient toujours aussi régulièrement dans ma chambre mais nous réussissons, à présent, à faire plus de choses chacun de notre côté. Raison pour laquelle, nos retrouvailles commencent souvent par un résumé de notre journée respective.
— La préparation de notre prochain concert prend du temps parce qu’on veut y ajouter de la nouveauté ! C’est très bien de compter sur ses classiques mais je pense qu’une ou deux nouvelles chansons pour un gros concert comme celui-ci ne peut pas faire de mal.
J’ai passé tout mon temps « libre » avec les muses et notamment avec Calliope. Nous nous partageons nos idées respectives et nous les travaillons pour voir lesquelles sont les plus intéressantes. D’habitude, je mène plus ou moins la danse dans le choix de nos morceaux mais, aujourd’hui, j’ai eu la surprise de voir une Calliope plus déterminée que jamais à ce que sa chanson soit choisie. Je l’ai prise avec moi pour pouvoir l’étudier, même si je l’ai lâchement abandonnée sur le bureau pour serrer Arès dans mes bras quand il est arrivé.
En tout cas, ça me fait plaisir de voir mon amie comme ça. Je ne me considère pas vraiment que le meneur de notre groupe même si c’est comme ça que beaucoup le perçoivent. J’aime quand les muses prennent les devants et sont sûres d’elles dans leurs propositions.
— On est encore en train d’étudier nos possibilités mais je pense que caser au moins un duo pourrait être pas mal ! Par exemple celui qui traîne sur mon bureau est un duo entre Calliope et moi.
Nous ne sommes pas obligés de choisir les interprètes des chansons que nous écrivons mais la muse semble avoir une idée très précise de ce qu'elle veut. C'est ce qu'on appelle la vision des artistes.
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Arès
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 22 Sep 2024 - 20:17
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il lui avait fallu un peu de temps pour se remettre de leur discussion. Même si les choses se passaient bien entre eux, le problème central n'avait pas beaucoup bougé. Certes, maintenant, ils connaissaient la source du problème. La belle affaire. Ça ne les aidait pas à le résoudre pour autant. Et Arès avait beau s'accrocher à la promesse qu'avait faite Apollon de rester à ses côtés, ça ne le débloquait pas pour autant. Alors il prenait l'air,d e temps en temps, autant pour se défouler que parce que, malgré ses affirmations dans les premiers jours, Arès n'était pas vraiment capable de passer des jours dans une chambre au calme, même pour être avec lui. Il y avait des limites à son inactivité.
En plus, il avait croisé Poséidon sur le chemin du retour et ça n'avait pas contribué à le mettre de bonne humeur ; heureusement qu'Apollon savait le calmer.
Pour l'instant, il lui racontait les préparatifs de son prochain concert. Le "nous" était un peu flou, ce qui l'arrangeait un peu. Il se doutait bien que l'autre fille qu'il ne supportait pas faisait partie du lot, mais c'était un concert groupé, donc Apollon n'était pas seul avec elle. Normalement. Appuyé sur le bord du bureau pendant que le dieu des arts continuait ses explications, Arès baissa les yeux et aperçut ce qui ressemblait à une partition. Il fronça les sourcils. Les paroles ne lui plaisaient pas, à première vue, et il ramassa la feuille en écoutant un peu plus distraitement. Ce qui ne l'empêcha pas d'entendre la dernière phrase d'Apollon comme s'il la lui avait crié dans l'oreille.
C'était sorti sur le ton d'une évidence. Pas un ordre, pas un refus, même pas une protestation ou une question. Il avait dit "non" à cette dernière affirmation comme il aurait dit non si quelqu'un avait prétendu que les Tamarisc ne se battaient jamais ou que les Sollerys ne faisaient pas attention à leur appparence. C'était absolument hors de question, et impossible. Il ne chanterait pas ça avec cette fille ; dans aucun monde, et dans aucune circonstance. Est-ce qu'il avait fait un peu attention aux paroles ? Ce n'était pas son écriture, donc c'était clairement elle qui les avait inventées. Évidemment. Arès dut se faire violence pour ne pas serrer le poing sur la feuille. Il n'avait pas envie de s'énerver, et abîmer la partition n'aurait pas aidé la conversation à garder un ton calme.
En plus, il avait croisé Poséidon sur le chemin du retour et ça n'avait pas contribué à le mettre de bonne humeur ; heureusement qu'Apollon savait le calmer.
Pour l'instant, il lui racontait les préparatifs de son prochain concert. Le "nous" était un peu flou, ce qui l'arrangeait un peu. Il se doutait bien que l'autre fille qu'il ne supportait pas faisait partie du lot, mais c'était un concert groupé, donc Apollon n'était pas seul avec elle. Normalement. Appuyé sur le bord du bureau pendant que le dieu des arts continuait ses explications, Arès baissa les yeux et aperçut ce qui ressemblait à une partition. Il fronça les sourcils. Les paroles ne lui plaisaient pas, à première vue, et il ramassa la feuille en écoutant un peu plus distraitement. Ce qui ne l'empêcha pas d'entendre la dernière phrase d'Apollon comme s'il la lui avait crié dans l'oreille.
- Non.
C'était sorti sur le ton d'une évidence. Pas un ordre, pas un refus, même pas une protestation ou une question. Il avait dit "non" à cette dernière affirmation comme il aurait dit non si quelqu'un avait prétendu que les Tamarisc ne se battaient jamais ou que les Sollerys ne faisaient pas attention à leur appparence. C'était absolument hors de question, et impossible. Il ne chanterait pas ça avec cette fille ; dans aucun monde, et dans aucune circonstance. Est-ce qu'il avait fait un peu attention aux paroles ? Ce n'était pas son écriture, donc c'était clairement elle qui les avait inventées. Évidemment. Arès dut se faire violence pour ne pas serrer le poing sur la feuille. Il n'avait pas envie de s'énerver, et abîmer la partition n'aurait pas aidé la conversation à garder un ton calme.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Lun 30 Sep 2024 - 20:29
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L'Art de la Guerre
ft. Arès
— Non.
Le mot a raisonné dans la pièce. J’étais pris dans mon élan, continuant de raconter ma journée mais ce mot m’a arrêté, comme une évidence. Déjà parce que ça faisait un moment que je parlais tout seul et qu’entendre Arès commenter m’a surpris mais, surtout, parce que son « non » était implacable. Il ne permet aucun commentaire. Aucune contestation. Le poids de ce simple petit mot est bien plus fort que beaucoup de paroles de mes chansons.
Je me redresse, m’appuyant sur mes coudes pour pouvoir m’assoir sur mon lit. Je fixe mon regard dans celui d’Arès au moment où mes pieds touchent le sol.
— Non ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Il y a un problème ?
Mes questions ne sont absolument pas agressives. Elles ne sont que sincérité. J’ai bien compris qu’Arès n’apprécie pas vraiment les muses, et Calliope en particulier. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. J’ai peut-être un peu plus couché avec elle qu’avec d’autres mais bon, je n’en suis même pas sûr. Et Arès ne semble pas avoir autant de ressentiment pour Aphrodite alors, quel peut bien être le problème ?
Toujours assis sur le bord de mon lit, je pose mes coudes sur mes genoux, les mains sous le menton et continue de fixer mon petit-ami.
— Si quelque chose ne va pas, dis-le-moi, mais tu as conscience que je ne vais pas faire changer le programme d’un concert parce que tu n’aimes pas l’une des chanteuses, pas vrai ?
Peut-être que le jour où nous allons avoir cette conversation est finalement arrivé. Je sais qu’Arès peut se montrer jaloux de mes exs, nous en avons parlé il y a quelques jours. Mais être jaloux ne veut pas dire détester quelqu’un. Qu’est-ce que Calliope a de différent des autres ?
Le mot a raisonné dans la pièce. J’étais pris dans mon élan, continuant de raconter ma journée mais ce mot m’a arrêté, comme une évidence. Déjà parce que ça faisait un moment que je parlais tout seul et qu’entendre Arès commenter m’a surpris mais, surtout, parce que son « non » était implacable. Il ne permet aucun commentaire. Aucune contestation. Le poids de ce simple petit mot est bien plus fort que beaucoup de paroles de mes chansons.
Je me redresse, m’appuyant sur mes coudes pour pouvoir m’assoir sur mon lit. Je fixe mon regard dans celui d’Arès au moment où mes pieds touchent le sol.
— Non ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Il y a un problème ?
Mes questions ne sont absolument pas agressives. Elles ne sont que sincérité. J’ai bien compris qu’Arès n’apprécie pas vraiment les muses, et Calliope en particulier. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. J’ai peut-être un peu plus couché avec elle qu’avec d’autres mais bon, je n’en suis même pas sûr. Et Arès ne semble pas avoir autant de ressentiment pour Aphrodite alors, quel peut bien être le problème ?
Toujours assis sur le bord de mon lit, je pose mes coudes sur mes genoux, les mains sous le menton et continue de fixer mon petit-ami.
— Si quelque chose ne va pas, dis-le-moi, mais tu as conscience que je ne vais pas faire changer le programme d’un concert parce que tu n’aimes pas l’une des chanteuses, pas vrai ?
Peut-être que le jour où nous allons avoir cette conversation est finalement arrivé. Je sais qu’Arès peut se montrer jaloux de mes exs, nous en avons parlé il y a quelques jours. Mais être jaloux ne veut pas dire détester quelqu’un. Qu’est-ce que Calliope a de différent des autres ?
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Ven 4 Oct 2024 - 1:53
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il l'avait complètement coupé dans son élan. C'était plus fort que lui, il ne pouvait pas le laisser dire qu'il allait chanter ça avec elle d'un ton aussi désinvolte. Est-ce qu'il avait vraiment lu les paroles ? Il était supposé les connaître avant de décider de les chanter avec quelqu'un, non ?
Pour un dieu dont les pouvoirs étaient liés aux émotions, il pouvait quand même être assez aveugle quand il voulait... Est-ce qu'il n'avait vraiment... aucune conscience de ce que faisait cette fille avec cette chanson ? Depuis qu'ils étaient ensemble, elle tournait autour d'Apollon comme une guêpe autour d'une boisson sucrée. Une guêpe qu'Arès aurait bien écrasée sous son talon. Il le regarda s'installer et fronça les sourcils.
Et certainement pas une chanson qui dégoulinait de sentiments amoureux non réciproques. Qu'elle faisait paraître réciproques avec les paroles qu'elle avait écrites pour lui. Évidemment. Il serra les poings et crispa la mâchoire. Non, vraiment, Apollon n'avait même pas l'air de s'en rendre compte.
Aveugle ? Nul pour comprendre les émotions des autres ? Ce n'était pas tout à fait vrai. Mais il avait un très, très gros angle mort quand il était question des sentiments des gens envers lui. Arès l'avait constaté de très près pendant tout l'été, après tout...
Mais quand même, avec des paroles comme ça !
Il reposa la feuille sur le bureau dans un geste brusque et sentit le bois grincer sous sa paume. Bon. Tant pis pour le calme, alors. Il n'arrivait pas à rester relativement détendu dès que cette fille entrait dans l'équation. À chaque fois qu'il voyait sa tête ou qu'elle s'approchait d'Apollon, elle était tellement... mielleuse. Il avait juste envie de s'en débarrasser. C'était déjà un miracle qu'il ne l'ait pas éjectée du paysage. Mais il avait ses limites.
- Un problème ?
Pour un dieu dont les pouvoirs étaient liés aux émotions, il pouvait quand même être assez aveugle quand il voulait... Est-ce qu'il n'avait vraiment... aucune conscience de ce que faisait cette fille avec cette chanson ? Depuis qu'ils étaient ensemble, elle tournait autour d'Apollon comme une guêpe autour d'une boisson sucrée. Une guêpe qu'Arès aurait bien écrasée sous son talon. Il le regarda s'installer et fronça les sourcils.
- Tu chantes ce que tu veux, avec qui tu veux. Mais pas elle.
Et certainement pas une chanson qui dégoulinait de sentiments amoureux non réciproques. Qu'elle faisait paraître réciproques avec les paroles qu'elle avait écrites pour lui. Évidemment. Il serra les poings et crispa la mâchoire. Non, vraiment, Apollon n'avait même pas l'air de s'en rendre compte.
- Tu vois pas ce qu'elle fait ? Comment, toi, tu peux être aussi...
Aveugle ? Nul pour comprendre les émotions des autres ? Ce n'était pas tout à fait vrai. Mais il avait un très, très gros angle mort quand il était question des sentiments des gens envers lui. Arès l'avait constaté de très près pendant tout l'été, après tout...
Mais quand même, avec des paroles comme ça !
Il reposa la feuille sur le bureau dans un geste brusque et sentit le bois grincer sous sa paume. Bon. Tant pis pour le calme, alors. Il n'arrivait pas à rester relativement détendu dès que cette fille entrait dans l'équation. À chaque fois qu'il voyait sa tête ou qu'elle s'approchait d'Apollon, elle était tellement... mielleuse. Il avait juste envie de s'en débarrasser. C'était déjà un miracle qu'il ne l'ait pas éjectée du paysage. Mais il avait ses limites.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 5 Oct 2024 - 18:47
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L'Art de la Guerre
ft. Arès
Ses mots, sa posture, ses gestes. Tout montre que la colère monte en lui. Et quand la colère monte chez le dieu de la guerre, personne n'est à l'abri, même pas moi. Ce qui n'est pas forcément un problème. Si j'ai dis ou fais quelque chose de mal, il a raison de se mettre en colère contre moi. Ce qui m'embête actuellement est plutôt le fait que je ne comprends pas la raison de sa colère. On dirait que j'ai fais quelque chose de mal mais ma journée n'avait rien de très original. J'ai toujours discuté avec les muses pour valider nos choix musicaux. J'ai toujours chanté en duo ou en groupe avec elles ou avec d'autres. Et c'est loin d'être la première fois que je chante une chanson d'amour. Je ne comprends pas ce qui se passe. D'où peut provenir le problème ?
- Tu chantes ce que tu veux, avec qui tu veux. Mais pas elle.
- Mais pourquoi ? Je ne comprends pas, je…
- Tu vois pas ce qu'elle fait ? Comment, toi, tu peux être aussi…
Sa colère monte et mon incompréhension avec elle. Je me redresse et me lève pour me retrouver debout devant Arès et que nous puissions avoir une discussion sans qu'il ait besoin de baisser les yeux. Je veux pouvoir le regarder droit dans les yeux et comprendre le sens de sa colère. Comprendre ce qui ne va pas.
- Être aussi quoi ? Qu'est-ce que j'ai fais ?
Je m'arrête un instant avant de reprendre, recentrant le sujet.
- Qu'est-ce qu'elle a fait ? Arès, j'ai compris que tu n'aimais pas Calliope mais, que tu le veuilles ou non, elle est mon amie.
Comme les autres muses. Comme Amphitrite. Comme Aphrodite. Même si mes liens avec chacune d'entre elles sont un peu différents. Il n'empêche que Calliope n'est rien de plus qu'une de mes nombreuses amies. Une amie chère. Et ça m'embête vraiment qu'Arès la déteste au point de se mettre dans cet état. Je ne comprends pas et je n'aime pas ne pas comprendre les sentiments de celui que j'aime.
- Tu chantes ce que tu veux, avec qui tu veux. Mais pas elle.
- Mais pourquoi ? Je ne comprends pas, je…
- Tu vois pas ce qu'elle fait ? Comment, toi, tu peux être aussi…
Sa colère monte et mon incompréhension avec elle. Je me redresse et me lève pour me retrouver debout devant Arès et que nous puissions avoir une discussion sans qu'il ait besoin de baisser les yeux. Je veux pouvoir le regarder droit dans les yeux et comprendre le sens de sa colère. Comprendre ce qui ne va pas.
- Être aussi quoi ? Qu'est-ce que j'ai fais ?
Je m'arrête un instant avant de reprendre, recentrant le sujet.
- Qu'est-ce qu'elle a fait ? Arès, j'ai compris que tu n'aimais pas Calliope mais, que tu le veuilles ou non, elle est mon amie.
Comme les autres muses. Comme Amphitrite. Comme Aphrodite. Même si mes liens avec chacune d'entre elles sont un peu différents. Il n'empêche que Calliope n'est rien de plus qu'une de mes nombreuses amies. Une amie chère. Et ça m'embête vraiment qu'Arès la déteste au point de se mettre dans cet état. Je ne comprends pas et je n'aime pas ne pas comprendre les sentiments de celui que j'aime.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 9 Oct 2024 - 1:29
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il ne comprenait pas. C'était presque aberrant. Comment pouvait-il ne pas comprendre ? Ne pas voir ? C'était censé être son truc. L'empathie, la capacité à décrypter les émotions, pourtant il restait totalement aveugle à celle-ci. Est-ce qu'il le faisait inconsciemment, pour pouvoir rester ami avec cette fille sans laisser l'ambiguité poser problème ? Ou est-ce qu'il était à ce point incapable de l'envisager ? Dans tous les cas, il était temps que la bulle éclate.
Il n'avait pas élevé la voix, mais le mot sonnait comme une insulte. Le simple fait de l'avoir prononcé lui arrachait la gorge. Oui, son amie, bien sûr. Elle était autant son amie qu'Arès l'avait été pendant l'été qui venait de s'écouler.
Il frappa la feuille du dos de la main. Depuis qu'ils étaient ensemble, et sans doute même bien longtemps avant ça, elle avait tenté de se retrouver seule avec Apollon, d'essayer d'avoir sa chance, de lui parler avec assez de sous-entendus pour tester les ouvertures. À vrai dire, Arès se fichait bien du "avant". Elle avait sans doute couché avec lui, il n'avait aucune envie d'avoir les détails, mais contrairement à beaucoup d'autres, elle avait continué de lui tourner autour, comme si elle cherchait la faille. Le moment idéal. Ça lui tapait profondément sur les nerfs.
Il siffla entre ses dents. Calliope n'était sans doute pas la seule dans cette catégorie. Lui-même avait été dans cette catégorie. Est-ce qu'Apollon avait seulement eu conscience de l'effet que ses petites séances de drague avaient sur lui, après le carnaval de printemps ? Probablement pas. Il lui avait fallu... quoi, les sirènes ? pour s'en rendre compte. Et encore.
- Ton amie.
Il n'avait pas élevé la voix, mais le mot sonnait comme une insulte. Le simple fait de l'avoir prononcé lui arrachait la gorge. Oui, son amie, bien sûr. Elle était autant son amie qu'Arès l'avait été pendant l'été qui venait de s'écouler.
- Elle est amoureuse de toi, Apollon, bordel ! C'est écrit sur sa gueule dès qu'elle te voit, qu'elle te parle ou qu'elle te regarde ! Comment tu peux ne pas le voir ?! C'est dans tous les mots de cette putain de chanson !
Il frappa la feuille du dos de la main. Depuis qu'ils étaient ensemble, et sans doute même bien longtemps avant ça, elle avait tenté de se retrouver seule avec Apollon, d'essayer d'avoir sa chance, de lui parler avec assez de sous-entendus pour tester les ouvertures. À vrai dire, Arès se fichait bien du "avant". Elle avait sans doute couché avec lui, il n'avait aucune envie d'avoir les détails, mais contrairement à beaucoup d'autres, elle avait continué de lui tourner autour, comme si elle cherchait la faille. Le moment idéal. Ça lui tapait profondément sur les nerfs.
- T'es vraiment complètement aveugle aux gens amoureux de toi.
Il siffla entre ses dents. Calliope n'était sans doute pas la seule dans cette catégorie. Lui-même avait été dans cette catégorie. Est-ce qu'Apollon avait seulement eu conscience de l'effet que ses petites séances de drague avaient sur lui, après le carnaval de printemps ? Probablement pas. Il lui avait fallu... quoi, les sirènes ? pour s'en rendre compte. Et encore.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 19 Oct 2024 - 17:55
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L'Art de la Guerre
ft. Arès
Du plus loin que je me souvienne, Calliope a toujours été mon amie. Nous nous sommes tout de suite entendu, liés par notre passion pour la musique. C’est à travers elle que j’ai commencé à développer cette relation privilégiée avec les Muses. Notamment celles qui se sont retrouvées, par la suite, dans le sanctuaire Ipomea. Déjà à la garderie, j’aimais me retrouver avec elles pour discuter et faire de la musique. Chanter, danser, composer. Ça a toujours fait partie de ma vie comme ça a toujours fait partie de la leur, de la sienne. Calliope et moi sommes unis par un lien qui va bien au-delà de notre simple amitié. Alors, oui, bien sûr, nous avons couché ensemble. En même temps, j’ai couché avec la plupart des Muses. On s’entend bien, elles sont à mon goût, je suis aux leurs, même si ça semble une évidence, alors pourquoi résister.
Arès le sait. Il sait tout ça. Je me représente avec elles depuis pratiquement aussi longtemps que je le connais lui. J’ai commencé à écrire des chansons avec Calliope alors même que je jouais aux petits soldats avec Arès dans la même journée. Alors, bon sang, quel est le problème ?
— Elle est amoureuse de toi, Apollon, bordel ! C'est écrit sur sa gueule dès qu'elle te voit, qu'elle te parle ou qu'elle te regarde ! Comment tu peux ne pas le voir ?! C'est dans tous les mots de cette putain de chanson !
Ces mots s’encrent violement en moi. Bien plus violement que la main d’Arès qui vient frapper la partition, toujours posée sur mon bureau. Calliope serait… c’est impossible.
— T'es vraiment complètement aveugle aux gens amoureux de toi.
Il a raison. J’ai mis une éternité à comprendre qu’Arès était amoureux de moi et que moi, je l’étais de lui. Je suis, d’ailleurs, aujourd’hui totalement incapable de savoir à partir de quand nos sentiments ont changé. Depuis quand notre amitié est devenu plus que ça. Mais delà à considérer que je suis incapable de voir quand quelqu’un est amoureux de moi, c’est peut-être un peu exagérer.
— Je… Tu en es sûr ? Je veux dire, je passe beaucoup de temps avec elle. Je m’en serais rendu compte, non ? Du moins, je crois…
Pourquoi douter des paroles d’Arès ? Bon, d’accord, il y a une part certaine de jalousie mais, après tout, il sait bien que Calliope ne m’intéresse pas. Alors pourquoi inventer ou imaginer une chose pareille ?
— Je ne doute pas une seconde que tu me dises la vérité, bien sûr mais… Tu ne crois pas que tu aurais pu mal interpréter ses gestes ? Je suis également très proche d’Aphrodite et tu ne penses pas qu’elle soit amoureuse de moi, pas vrai ?
J’ai l’impression de me chercher des excuses, de tourner autour du pot. Mais je n’y peux rien, je ne peux juste pas accepter une telle réalité aussi facilement. Calliope est mon amie. Une de mes meilleures amies. C’est ancré dans mon esprit. C’est ce que je pensais être la réalité sans aucun doute jusqu’à maintenant. Changer ce genre de choses n’est pas si simple…
Arès le sait. Il sait tout ça. Je me représente avec elles depuis pratiquement aussi longtemps que je le connais lui. J’ai commencé à écrire des chansons avec Calliope alors même que je jouais aux petits soldats avec Arès dans la même journée. Alors, bon sang, quel est le problème ?
— Elle est amoureuse de toi, Apollon, bordel ! C'est écrit sur sa gueule dès qu'elle te voit, qu'elle te parle ou qu'elle te regarde ! Comment tu peux ne pas le voir ?! C'est dans tous les mots de cette putain de chanson !
Ces mots s’encrent violement en moi. Bien plus violement que la main d’Arès qui vient frapper la partition, toujours posée sur mon bureau. Calliope serait… c’est impossible.
— T'es vraiment complètement aveugle aux gens amoureux de toi.
Il a raison. J’ai mis une éternité à comprendre qu’Arès était amoureux de moi et que moi, je l’étais de lui. Je suis, d’ailleurs, aujourd’hui totalement incapable de savoir à partir de quand nos sentiments ont changé. Depuis quand notre amitié est devenu plus que ça. Mais delà à considérer que je suis incapable de voir quand quelqu’un est amoureux de moi, c’est peut-être un peu exagérer.
— Je… Tu en es sûr ? Je veux dire, je passe beaucoup de temps avec elle. Je m’en serais rendu compte, non ? Du moins, je crois…
Pourquoi douter des paroles d’Arès ? Bon, d’accord, il y a une part certaine de jalousie mais, après tout, il sait bien que Calliope ne m’intéresse pas. Alors pourquoi inventer ou imaginer une chose pareille ?
— Je ne doute pas une seconde que tu me dises la vérité, bien sûr mais… Tu ne crois pas que tu aurais pu mal interpréter ses gestes ? Je suis également très proche d’Aphrodite et tu ne penses pas qu’elle soit amoureuse de moi, pas vrai ?
J’ai l’impression de me chercher des excuses, de tourner autour du pot. Mais je n’y peux rien, je ne peux juste pas accepter une telle réalité aussi facilement. Calliope est mon amie. Une de mes meilleures amies. C’est ancré dans mon esprit. C’est ce que je pensais être la réalité sans aucun doute jusqu’à maintenant. Changer ce genre de choses n’est pas si simple…
Caprice/Martel - Dea Kademeia
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Lun 4 Nov 2024 - 20:15
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il aurait pu s'en vouloir de lui crier dessus ainsi. Après tout, ce n'était pas vraiment sa faute si cette fille était amoureuse de lui. Mais le fait qu'il ne s'en rende pas compte à ce point, qu'il reste aveugle à tous les signes évidents que les sentiments en question existaient, lui tapait sur les nerfs. Il n'était pourtant lui-même pas le plus grand expert qu'il soit en amour, il n'y connaissait pas grand-chose, mais il s'en rendait compte sans trop de problèmes.
L'ironie s'imprimait dans ses paroles sans qu'il n'y puisse rien. Ça faisait écho à toute la période, de durée indéterminée, pendant laquelle Apollon avait continué de jouer avec lui et de lui tourner autour sans se rendre compte qu'il titillait ses sentiments. Mais ça, même lui n'aurait pas su dire quand ça avait commencé. En tout cas, ça prouvait une chose très importante : non, il ne s'en serait pas rendu compte. Apollon savait peut-être déceler que les gens étaient attirés par lui, mais quand il s'agissait d'amour, c'était une toute autre histoire.
Aphrodite n’était amoureuse de personne. Il n'était peut-être pas très doué en amour, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'il ne faisait pas la différence entre ça et de l'attirance. Et les intentions d'Aphrodite avec tout le monde avaient, jusque-là, toujours été très claires : elles commençaient et s'arrêtaient à la porte de sa chambre. Au pire, elle était déçue d'avoir perdu un fournisseur de qualité pour sa collection de fringues, ça s'arrêtait là.
Elle avait arrêté de leur tourner autour assez vite. En fait, depuis qu'ils étaient ensemble, il n'avait pas souvenir qu'elle ait tenté de draguer l'un ou l'autre d'entre eux. L'autre, par contre…
Il leva vers lui un regard où brûlait autant de jalousie que les restes de ses incertitudes. Une part de lui, profondément enfouie sous le reste, se demandait encore si ce genre de personne avait une chance ; de voir Apollon se lasser, se détourner et passer à autre chose. De prendre sa place. L'idée qu'elles rôdent comme des charognards fit monter sa colère d'un cran et il sentit ses ongles s'enfoncer dans ses paumes. Quelque chose craqua dans un coin de sa tête. Il s'avança, retrouva sans vraiment s'en apercevoir la parole qu'Apollon lui trouvait rare ces derniers temps.
Et encore. Les groupies, il pouvait les ignorer. Elles ne le connaissaient pas. Elles se faisaient des films qui n'auraient eu aucune chance de se réaliser, qu'Arès fasse partie de l'équation ou non. Mais l'autre… l'autre posait ses pions, ses petits sourires, ses paroles innocentes, ses commentaires, ses apparitions ; elle faisait tout pour vraiment retenir son attention, pour être son choix évident, comme si elle espérait qu'il tomberait amoureux sans s'en rendre compte et qu'il finirait forcément avec elle. C'était toute la certitude qui dégoulinait dans ses paroles et ses actes qui le faisait vriller à ce point.
Il ne le pensait pas, du moins il faisait de son mieux pour ne pas le penser, mais elle, très certainement. Elle ne le voyait comme un simple incident de parcours. Pourquoi aurait-elle abandonné l'idée de séduire Apollon et de l'avoir pour elle, alors qu'elle ne prenait rien au sérieux dans leur relation ?
À mesure qu'il parlait, il avait continuer d'avancer et il ne se rendit compte qu'il avait fait reculer Apollon contre un mur que lorsque sa propre paume vint frapper violemment la paroi, à quelques centimètres de son visage ; rappel, en moins violent et moins dangereux, de leur première grosse altercation, dans le restaurant de l'île.
Sa colère reflua sur les derniers mots, épuisée par sa propre véhémence, et il fut contraint de se taire pour reprendre son souffle. Son regard se riva dans celui d'Apollon, étincelant d'un sérieux et d'une possessivité qu'il n'exprimait pas si souvent.
- Tu crois ? Vraiment ? Tu penses que tu t'en serais rendu compte ? C'est vrai que c'est quelque chose que tu remarques facilement.
L'ironie s'imprimait dans ses paroles sans qu'il n'y puisse rien. Ça faisait écho à toute la période, de durée indéterminée, pendant laquelle Apollon avait continué de jouer avec lui et de lui tourner autour sans se rendre compte qu'il titillait ses sentiments. Mais ça, même lui n'aurait pas su dire quand ça avait commencé. En tout cas, ça prouvait une chose très importante : non, il ne s'en serait pas rendu compte. Apollon savait peut-être déceler que les gens étaient attirés par lui, mais quand il s'agissait d'amour, c'était une toute autre histoire.
- Ça n'a rien à voir. Aphrodite n'est pas amoureuse de toi.
Aphrodite n’était amoureuse de personne. Il n'était peut-être pas très doué en amour, mais ça ne voulait pas dire pour autant qu'il ne faisait pas la différence entre ça et de l'attirance. Et les intentions d'Aphrodite avec tout le monde avaient, jusque-là, toujours été très claires : elles commençaient et s'arrêtaient à la porte de sa chambre. Au pire, elle était déçue d'avoir perdu un fournisseur de qualité pour sa collection de fringues, ça s'arrêtait là.
- Et Aphrodite, même si j'en reviens pas de dire ça, sait lâcher l'affaire.
Elle avait arrêté de leur tourner autour assez vite. En fait, depuis qu'ils étaient ensemble, il n'avait pas souvenir qu'elle ait tenté de draguer l'un ou l'autre d'entre eux. L'autre, par contre…
- Cette fille tourne autour de toi comme si elle n'attendait que le moment où tu te lasseras.
Il leva vers lui un regard où brûlait autant de jalousie que les restes de ses incertitudes. Une part de lui, profondément enfouie sous le reste, se demandait encore si ce genre de personne avait une chance ; de voir Apollon se lasser, se détourner et passer à autre chose. De prendre sa place. L'idée qu'elles rôdent comme des charognards fit monter sa colère d'un cran et il sentit ses ongles s'enfoncer dans ses paumes. Quelque chose craqua dans un coin de sa tête. Il s'avança, retrouva sans vraiment s'en apercevoir la parole qu'Apollon lui trouvait rare ces derniers temps.
- J'en ai marre ! J'en ai marre de les entendre chuchoter autour de toi en répétant à tout le monde que ça ne va pas durer. J'en ai marre qu'elles soient toutes persuadées que tu vas passer à autre chose et qu'elles se battent pour être en tête de liste quand tu chercheras quelqu'un d'autre.
Et encore. Les groupies, il pouvait les ignorer. Elles ne le connaissaient pas. Elles se faisaient des films qui n'auraient eu aucune chance de se réaliser, qu'Arès fasse partie de l'équation ou non. Mais l'autre… l'autre posait ses pions, ses petits sourires, ses paroles innocentes, ses commentaires, ses apparitions ; elle faisait tout pour vraiment retenir son attention, pour être son choix évident, comme si elle espérait qu'il tomberait amoureux sans s'en rendre compte et qu'il finirait forcément avec elle. C'était toute la certitude qui dégoulinait dans ses paroles et ses actes qui le faisait vriller à ce point.
- Et elle… elle te drague dès qu'elle en as l'occasion et tu la laisses faire. Dans sa tête, je suis juste un contretemps, c'est une évidence que je vais disparaître du paysage et qu'elle prendra ma place.
Il ne le pensait pas, du moins il faisait de son mieux pour ne pas le penser, mais elle, très certainement. Elle ne le voyait comme un simple incident de parcours. Pourquoi aurait-elle abandonné l'idée de séduire Apollon et de l'avoir pour elle, alors qu'elle ne prenait rien au sérieux dans leur relation ?
À mesure qu'il parlait, il avait continuer d'avancer et il ne se rendit compte qu'il avait fait reculer Apollon contre un mur que lorsque sa propre paume vint frapper violemment la paroi, à quelques centimètres de son visage ; rappel, en moins violent et moins dangereux, de leur première grosse altercation, dans le restaurant de l'île.
- J'en ai marre de la voir attendre sa chance comme si rien n'avait changé. Tu es à moi. Tu es ma lumière, mon rayon de soleil. Mon Apollon…
Sa colère reflua sur les derniers mots, épuisée par sa propre véhémence, et il fut contraint de se taire pour reprendre son souffle. Son regard se riva dans celui d'Apollon, étincelant d'un sérieux et d'une possessivité qu'il n'exprimait pas si souvent.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
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Double-comptes : Néphia
Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 9 Nov 2024 - 23:19
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L'Art de la Guerre
ft. Arès
Il est rare que je sois si peu sûr de moi. Que j’hésite sur les mots ou le ton que j’emploi. Je suis un orateur. Quand je parle, on écoute. Quand je chante, on se tait. Sauf bien sûr dans une circonstance festive où mes chansons sont faîtes pour être chantées à tue-tête. En tout cas, je n’ai pas l’habitude de chercher mes mots. C’est pourquoi je suis tant déstabilisé quand ça arrive. Même s’il était évident qu’Arès est la personne la plus à même de me clouer le bec.
Non, Aphrodite n’est pas amoureuse de moi. C’est une certitude mais, en même temps, je pensais pouvoir dire que Calliope ne l’était pas non plus. Alors, est-ce que je peux vraiment me fier à mon jugement à ce propos ? Pour Arès, tout cela semble tellement évident. J’aimerai avoir les mêmes certitudes que lui. Peut-être que je ne serai pas là, debout comme un idiot dans ma chambre, à me demander ce qu’il m’arrive.
— Cette fille tourne autour de toi comme si elle n'attendait que le moment où tu te lasseras.
— Mais, attend Arès, tu sais bien que…
Mais je ne sais pas vraiment quoi dire. Évidemment qu’il sait que je n’aime que lui. Évidemment qu’il sait que je ne veux personne d’autre. Que je n’ai de place que pour lui dans cette partie de mon cœur. Dans ma vie amoureuse et sexuelle. Mais les autres ne le savent pas. Ou, plutôt, se convainquent qu’ils ne le savent pas. Je le sais, je le vois. Mes groupies sont toujours là, prêtes à venir dans ma chambre dès que je leur en ouvrirai la porte. Mais, au fond d’elles-mêmes, je suis certain qu’elles savent que cette porte restera close. À partir de maintenant, Arès est le seul qui a sa place dans mon cœur et dans mon lit.
Mais ce n’est pas elles le problème. La raison pour laquelle Arès est en colère. La raison pour laquelle il est en train de me parler plus qu’il ne l’a fait durant ces derniers mois. Cette raison, c’est Calliope. Ça doit faire un moment qu’il contient ses sentiments à l’égard de mon amie pour crier ainsi. Il me dit tout ce qu’il a sur le cœur avec force et sincérité. Et sa voix est empreinte de jalousie. Une jalousie que je ne parviens pas à comprendre.
C’est quand mon dos vient frapper contre le mur derrière-moi que je me rends compte qu’Arès m’a fait reculer. À côté de ma tête, la main de mon petit-ami s’est enfoncée de quelques centimètres, signe de l’état de colère du dieu de la guerre. Dans cet état, il contient très mal sa force.
— J'en ai marre de la voir attendre sa chance comme si rien n'avait changé. Tu es à moi. Tu es ma lumière, mon rayon de soleil. Mon Apollon…
J’ouvre la bouche pour parler, pour répondre, pour dire quelque chose, mais rien ne sort. Je n’arrive pas à émettre le moindre son. En même temps, qu’est-ce que je pourrais répondre à ça ? C’est une déclaration d’amour que je viens d’entendre. Pas vrai ?
— A…rès.
Une larme coule doucement sur ma joue alors que je souris doucement. Comme le soleil qui se lève après une longue nuit d’hiver.
— Je suis désolé que tu ais accumulé tout ça. Je n’ai jamais voulu te faire souffrir. Ou que mes amis te fassent souffrir. Je vais parler à Calliope. Lui dire de faire attention à ses gestes et ses paroles envers moi. Lui rappeler que je suis en couple avec toi. Et que ce n’est pas près de changer.
Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai pleuré de joie mais je dois dire que cette sensation est très agréable. C’est agréable d’aimer quelqu’un à ce point.
— Je t’aime Arès et je suis désolé si je n’ai pas encore assez fait en sorte que tout le monde le sache, et le comprenne.
Je vais changer cela dès demain. Je refuse que mon dieu de la guerre souffre ainsi à cause de mon entourage. C’est hors de question.
Non, Aphrodite n’est pas amoureuse de moi. C’est une certitude mais, en même temps, je pensais pouvoir dire que Calliope ne l’était pas non plus. Alors, est-ce que je peux vraiment me fier à mon jugement à ce propos ? Pour Arès, tout cela semble tellement évident. J’aimerai avoir les mêmes certitudes que lui. Peut-être que je ne serai pas là, debout comme un idiot dans ma chambre, à me demander ce qu’il m’arrive.
— Cette fille tourne autour de toi comme si elle n'attendait que le moment où tu te lasseras.
— Mais, attend Arès, tu sais bien que…
Mais je ne sais pas vraiment quoi dire. Évidemment qu’il sait que je n’aime que lui. Évidemment qu’il sait que je ne veux personne d’autre. Que je n’ai de place que pour lui dans cette partie de mon cœur. Dans ma vie amoureuse et sexuelle. Mais les autres ne le savent pas. Ou, plutôt, se convainquent qu’ils ne le savent pas. Je le sais, je le vois. Mes groupies sont toujours là, prêtes à venir dans ma chambre dès que je leur en ouvrirai la porte. Mais, au fond d’elles-mêmes, je suis certain qu’elles savent que cette porte restera close. À partir de maintenant, Arès est le seul qui a sa place dans mon cœur et dans mon lit.
Mais ce n’est pas elles le problème. La raison pour laquelle Arès est en colère. La raison pour laquelle il est en train de me parler plus qu’il ne l’a fait durant ces derniers mois. Cette raison, c’est Calliope. Ça doit faire un moment qu’il contient ses sentiments à l’égard de mon amie pour crier ainsi. Il me dit tout ce qu’il a sur le cœur avec force et sincérité. Et sa voix est empreinte de jalousie. Une jalousie que je ne parviens pas à comprendre.
C’est quand mon dos vient frapper contre le mur derrière-moi que je me rends compte qu’Arès m’a fait reculer. À côté de ma tête, la main de mon petit-ami s’est enfoncée de quelques centimètres, signe de l’état de colère du dieu de la guerre. Dans cet état, il contient très mal sa force.
— J'en ai marre de la voir attendre sa chance comme si rien n'avait changé. Tu es à moi. Tu es ma lumière, mon rayon de soleil. Mon Apollon…
J’ouvre la bouche pour parler, pour répondre, pour dire quelque chose, mais rien ne sort. Je n’arrive pas à émettre le moindre son. En même temps, qu’est-ce que je pourrais répondre à ça ? C’est une déclaration d’amour que je viens d’entendre. Pas vrai ?
— A…rès.
Une larme coule doucement sur ma joue alors que je souris doucement. Comme le soleil qui se lève après une longue nuit d’hiver.
— Je suis désolé que tu ais accumulé tout ça. Je n’ai jamais voulu te faire souffrir. Ou que mes amis te fassent souffrir. Je vais parler à Calliope. Lui dire de faire attention à ses gestes et ses paroles envers moi. Lui rappeler que je suis en couple avec toi. Et que ce n’est pas près de changer.
Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai pleuré de joie mais je dois dire que cette sensation est très agréable. C’est agréable d’aimer quelqu’un à ce point.
— Je t’aime Arès et je suis désolé si je n’ai pas encore assez fait en sorte que tout le monde le sache, et le comprenne.
Je vais changer cela dès demain. Je refuse que mon dieu de la guerre souffre ainsi à cause de mon entourage. C’est hors de question.
Caprice/Martel - Dea Kademeia
- Apollon vous aime bien:
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