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Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
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Nombre de récits : 473
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L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 23 Jan 2024 - 22:15
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L'Art de la Guerre
La dernière chose dont je me souviens, c’est la sensation du bras d’Arès dans mon dos et la vague impression qu’il m’ait dit quelque chose. Je crois que je me suis endormi au même moment. Est-ce que c’est une mauvaise chose ? Non, je ne pense pas qu’il m’en voudra. Ce n’est pas le genre de choses que l’on peut contrôler de toute façon. Il faut croire que j’étais vraiment fatigué. Et que cette position était vraiment confortable.
Elle l’est toujours d’ailleurs. Je commence doucement à revenir à la réalité et j’ai l’impression que nous n’avons pas bougé. Je sens toujours Arès dans mes bras, son propre bras dans mon dos.
Tout cela me semble tout aussi naturelle que surréaliste. Je n’arrive pas à croire que je suis véritablement en train de me réveiller aux côtés d’Arès. J’ai tant attendu ce moment. Je l’ai tant désiré. J’en ai rêvé encore et encore, espérant, pendant un mois entier, pouvoir sentir sa chaleur contre moi au réveil. En l’occurrence, je ne sais pas du tout combien de temps j’ai dormi mais il ne doit plus être très tôt. Ce n’est pas grave, je n’avais pas cours ce matin. Je m’arrange souvent pour ne pas avoir cours les lendemains de concerts.
Ce concert. Il me semble tellement loin maintenant. Comme s’il avait eu lieu dans une autre réalité. Alors que ce n’était pas plus tard qu’hier. Ce dieu. C’est comme s’il avait changé ma façon de voir le monde. Je suis comme emprisonné dans une bulle de douceur. Bulle dont je n’ai absolument aucune envie de sortir.
Je fini par réussir à véritablement émerger et à ouvrir les yeux. Je sens que mon corps est un peu endolori par la position mais qu’importe, il s’y habituera. Je compte bien passer un maximum de nuits collé contre Arès. Lui dans mes bras ou inversement.
Je me recule doucement pour essayer de pouvoir voire le visage de mon petit-ami. J’ai encore l’esprit un peu embrumé par le sommeil et ma voix doit l’être tout autant.
– Bonjour mon amour. J’ai dormi longtemps ?
J’ai l’habitude de me fier à la quantité de lumière qui entre dans la pièce mais comme je me suis endormi alors qu’il faisait déjà jour, il est un peu plus difficile de déterminer une heure exacte. Tout ce que je sais c’est qu’il a dû se passer plusieurs heures, les rayons du soleil sont plus forts que tout à l’heure.
Elle l’est toujours d’ailleurs. Je commence doucement à revenir à la réalité et j’ai l’impression que nous n’avons pas bougé. Je sens toujours Arès dans mes bras, son propre bras dans mon dos.
Tout cela me semble tout aussi naturelle que surréaliste. Je n’arrive pas à croire que je suis véritablement en train de me réveiller aux côtés d’Arès. J’ai tant attendu ce moment. Je l’ai tant désiré. J’en ai rêvé encore et encore, espérant, pendant un mois entier, pouvoir sentir sa chaleur contre moi au réveil. En l’occurrence, je ne sais pas du tout combien de temps j’ai dormi mais il ne doit plus être très tôt. Ce n’est pas grave, je n’avais pas cours ce matin. Je m’arrange souvent pour ne pas avoir cours les lendemains de concerts.
Ce concert. Il me semble tellement loin maintenant. Comme s’il avait eu lieu dans une autre réalité. Alors que ce n’était pas plus tard qu’hier. Ce dieu. C’est comme s’il avait changé ma façon de voir le monde. Je suis comme emprisonné dans une bulle de douceur. Bulle dont je n’ai absolument aucune envie de sortir.
Je fini par réussir à véritablement émerger et à ouvrir les yeux. Je sens que mon corps est un peu endolori par la position mais qu’importe, il s’y habituera. Je compte bien passer un maximum de nuits collé contre Arès. Lui dans mes bras ou inversement.
Je me recule doucement pour essayer de pouvoir voire le visage de mon petit-ami. J’ai encore l’esprit un peu embrumé par le sommeil et ma voix doit l’être tout autant.
– Bonjour mon amour. J’ai dormi longtemps ?
J’ai l’habitude de me fier à la quantité de lumière qui entre dans la pièce mais comme je me suis endormi alors qu’il faisait déjà jour, il est un peu plus difficile de déterminer une heure exacte. Tout ce que je sais c’est qu’il a dû se passer plusieurs heures, les rayons du soleil sont plus forts que tout à l’heure.
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Arès
Dieu de la guerre
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Nombre de récits : 384
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 27 Jan 2024 - 18:56
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il n'avait pas bougé depuis des heures. À peu près. En vérité, il n'avait pas compté l'écoulement des minutes, il profitait simplement de l'étreinte d'Apollon, des battements de son cœur contre sa tempe. Il n'était pas du genre à beaucoup apprécier le calme, en temps normal, mais il l'avait toujours mieux vécu en sa présence. Au fond, même avant qu'ils entrent à l'académie, même avant qu'ils soient amis, c'était toujours au calme qu'il l'avait associé. Les derniers mois, la tension, le stress, les réflexions incessantes, le besoin de fuir… tout ça avait disparu pour renvoyer leur lien à ce qu'il était à la base.
Avec quelques éléments en plus, évidemment.
Le silence à peine troublé par leurs respirations finit par s'interrompre. Des sons typiques du réveil signalèrent qu'Apollon émergeait du sommeil et Arès desserra un peu l'étreinte de son bras pour lui permettre de bouger plus librement. Son cœur manqua quelques battements. Comment est-ce qu'il pouvait être aussi mignon… au réveil ? Son regard encore embrumé, ses cheveux en bataille, son sourire endormi, sa petite voix…
Ce qui était totalement faux, bien sûr, mais s'il y avait bien un moment où Apollon risquait d'être plus vulnérable aux taquineries et avoir un peu moins de répartie, c'était au réveil, donc autant en profiter pour l'embêter un peu. Il ne le laissa pas mariner longtemps, cependant, et vint poser ses lèvres sur les siennes. Peu importe le nombre d'heures qu'il avait dormi, c'était assez long pour que l'embrasser lui manque. Beaucoup. Il dut lutter pour ne pas laisser ce manque s'emparer de leur baiser et le prolonger pendant… un peu trop longtemps. Un petit tiraillement dans son estomac l'aida à reprendre contact avec la réalité.
C'était un peu rapide vu qu'Apollon venait à peine de se réveiller, mais il n'avait pas mangé depuis avant le concert et il s'était passé tellement de choses qu'il avait l'impression d'avoir sauté une dizaine de repas. Et puis… maintenant qu'ils étaient ensemble, il avait un peu envie de l'embarquer avec lui à l'extérieur. Peut-être parce qu'une part de lui, globalement inconscience, avait encore un peu peur que cette relation reste… confinée à leurs chambres, loin des regards extérieurs.
Avec quelques éléments en plus, évidemment.
Le silence à peine troublé par leurs respirations finit par s'interrompre. Des sons typiques du réveil signalèrent qu'Apollon émergeait du sommeil et Arès desserra un peu l'étreinte de son bras pour lui permettre de bouger plus librement. Son cœur manqua quelques battements. Comment est-ce qu'il pouvait être aussi mignon… au réveil ? Son regard encore embrumé, ses cheveux en bataille, son sourire endormi, sa petite voix…
- Très longtemps. J'ai cru que t'étais tombé dans le coma et que tu te réveillerais plus jamais.
Ce qui était totalement faux, bien sûr, mais s'il y avait bien un moment où Apollon risquait d'être plus vulnérable aux taquineries et avoir un peu moins de répartie, c'était au réveil, donc autant en profiter pour l'embêter un peu. Il ne le laissa pas mariner longtemps, cependant, et vint poser ses lèvres sur les siennes. Peu importe le nombre d'heures qu'il avait dormi, c'était assez long pour que l'embrasser lui manque. Beaucoup. Il dut lutter pour ne pas laisser ce manque s'emparer de leur baiser et le prolonger pendant… un peu trop longtemps. Un petit tiraillement dans son estomac l'aida à reprendre contact avec la réalité.
- Hm… Ça te dérange si on bouge tout de suite ? Je crève la dalle…
C'était un peu rapide vu qu'Apollon venait à peine de se réveiller, mais il n'avait pas mangé depuis avant le concert et il s'était passé tellement de choses qu'il avait l'impression d'avoir sauté une dizaine de repas. Et puis… maintenant qu'ils étaient ensemble, il avait un peu envie de l'embarquer avec lui à l'extérieur. Peut-être parce qu'une part de lui, globalement inconscience, avait encore un peu peur que cette relation reste… confinée à leurs chambres, loin des regards extérieurs.
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Apollon
Dieu des arts
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 27 Jan 2024 - 20:24
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L'Art de la Guerre
Arès n’avait pas changé depuis que je m’étais endormi. Toujours les mêmes vêtements, toujours les mêmes cheveux écarlates en désordre et, surtout, toujours ce regard adorable qui me fait fondre. Un regard dont il ne se rend certainement pas compte étant donné qu’il n’existait pas encore quelques heures plus tôt. Mais s’il me fallait une preuve de l’officialité de notre couple, l’amour que je lis dans son regard en serait une évidente.
– Très longtemps. J'ai cru que t'étais tombé dans le coma et que tu te réveillerais plus jamais.
– Quoi ?
J’ai répondu sans réfléchir, l’esprit encore embrumé par le sommeil. Il a cru que j’étais tombé dans le coma ? Parce que je me suis endormi soudainement ? Non, ça doit être une blague. Il a bien vu que j’étais fatigué, je…
Mes pensées s’arrêtent nettes quand ses lèvres rencontrent les miennes. Je ferme les yeux et me laisse porter par les douces sensations qui naissent en moi. Je donnerai n’importe quoi pour pouvoir me réveiller ainsi tous les jours de mon éternité.
Heureusement, Arès a appris de nos erreurs de la veille, et parvient à stopper notre baiser avant que lui ou moi ne nous enflammions un peu trop. De mon côté, je suis encore calme mais c’est uniquement dû à ma fatigue, qui s’évapore peu à peu. J’ai toujours été matinal mais je suis un peu déréglé à cause de la soirée de la veille.
– Hm… Ça te dérange si on bouge tout de suite ? Je crève la dalle…
Comme pour lui répondre, mon estomac se met à gargouiller. Un bruit suffisamment fort pour qu’Arès ait pu l’entendre, j’en suis certain.
– Je crois que mon estomac est d’accord avec toi. Très bien, allons à la cantine avant que je n’aie envie de te choisir comme déjeuner.
Est-ce que j’aurai été capable de répondre simplement, sans ajouter la dernière partie ? Bien sûr, mais pourquoi faire ? Voir les réactions du dieu de la guerre quand je l’embête est bien plus amusant. Et puis, il est tellement adorable quand il rougit. Comment résister ?
Heureusement, ou malheureusement, je ne sais pas trop, pour lui, j’ai toujours été du genre actif. J’aime faire plein de choses dans une journée. Si bien que, malgré l’immense tentation qu’il représente, je réussi à me lever sans trop de mal.
– Tu veux passer dans la salle de bain ? Tu n’as pas pu te laver hier soir. Je peux me changer ici.
Je n’ai que mes vêtements de scène sous la main mais ça fera l’affaire le temps que je passe à ma chambre en chercher d'autres. Ce n’est pas que je ne veux pas sortir en jogging et T-shirt mais ça fait un peu… débraillé ? Je veux dire, j’ai une image à maintenir.
J’ai pensé à lui proposer de l’accompagner sous la douche mais je ne voudrais pas paraître trop lourd. Ce n’est que notre premier jour en tant que couple. Je ne voudrais pas le faire fuir. Pas après tous les efforts que j’ai fournis. Ce serait dommage. Et dommage est un bien maigre mot.
– Très longtemps. J'ai cru que t'étais tombé dans le coma et que tu te réveillerais plus jamais.
– Quoi ?
J’ai répondu sans réfléchir, l’esprit encore embrumé par le sommeil. Il a cru que j’étais tombé dans le coma ? Parce que je me suis endormi soudainement ? Non, ça doit être une blague. Il a bien vu que j’étais fatigué, je…
Mes pensées s’arrêtent nettes quand ses lèvres rencontrent les miennes. Je ferme les yeux et me laisse porter par les douces sensations qui naissent en moi. Je donnerai n’importe quoi pour pouvoir me réveiller ainsi tous les jours de mon éternité.
Heureusement, Arès a appris de nos erreurs de la veille, et parvient à stopper notre baiser avant que lui ou moi ne nous enflammions un peu trop. De mon côté, je suis encore calme mais c’est uniquement dû à ma fatigue, qui s’évapore peu à peu. J’ai toujours été matinal mais je suis un peu déréglé à cause de la soirée de la veille.
– Hm… Ça te dérange si on bouge tout de suite ? Je crève la dalle…
Comme pour lui répondre, mon estomac se met à gargouiller. Un bruit suffisamment fort pour qu’Arès ait pu l’entendre, j’en suis certain.
– Je crois que mon estomac est d’accord avec toi. Très bien, allons à la cantine avant que je n’aie envie de te choisir comme déjeuner.
Est-ce que j’aurai été capable de répondre simplement, sans ajouter la dernière partie ? Bien sûr, mais pourquoi faire ? Voir les réactions du dieu de la guerre quand je l’embête est bien plus amusant. Et puis, il est tellement adorable quand il rougit. Comment résister ?
Heureusement, ou malheureusement, je ne sais pas trop, pour lui, j’ai toujours été du genre actif. J’aime faire plein de choses dans une journée. Si bien que, malgré l’immense tentation qu’il représente, je réussi à me lever sans trop de mal.
– Tu veux passer dans la salle de bain ? Tu n’as pas pu te laver hier soir. Je peux me changer ici.
Je n’ai que mes vêtements de scène sous la main mais ça fera l’affaire le temps que je passe à ma chambre en chercher d'autres. Ce n’est pas que je ne veux pas sortir en jogging et T-shirt mais ça fait un peu… débraillé ? Je veux dire, j’ai une image à maintenir.
J’ai pensé à lui proposer de l’accompagner sous la douche mais je ne voudrais pas paraître trop lourd. Ce n’est que notre premier jour en tant que couple. Je ne voudrais pas le faire fuir. Pas après tous les efforts que j’ai fournis. Ce serait dommage. Et dommage est un bien maigre mot.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
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Double-comptes : Écho, Pandore
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 27 Jan 2024 - 23:07
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L'Art de la Guerre
Apollon
Sa blague avait parfaitement marché et Arès ne put retenir un sourire amusé. Il avait choisi le bon moment pour faire ce genre de remarque, semblait-il. C'était un truc à retenir s'il voulait les venger des commentaires qu'Apollon ne se priverait sans aucun doute pas de lui faire à l'avenir.
Malgré tout, il ressentait encore assez de compassion pour ne pas le laisser se faire des nœuds au cerveau trop longtemps et l'embrasser pour lui faire oublier cette taquinerie.
En tout cas, visiblement sa faim était partagée, parce que l'estomac du dieu des arts ne partageait pas le même goût pour la discrétion que le sien ; il ne se priva pas de gargouiller assez fort et le sourire d'Arès s'étira un peu en coin, moqueur. Est-ce que c'était pour se venger parce qu'il l'avait remarqué, ou juste parce que c'était dans sa nature qu'Apollon ne se priva pas de faire sa propre petite blague.
La différence de niveau entre les deux était… écrasante. Autrement dit : là où Apollon s'était retrouvé un peu perdu face à cette histoire de coma, Arès, lui, sentit la chaleur l'envahir et lui monter aux joues. Il voulut répliquer, mais sentit à l'instant où il ouvrait la bouche qu'il n'arriverait à rien d'autre que de bégayer, alors il la referma et se renfrogna. Dire qu'il avait voulu l'épargner un peu plus tôt. C'était pour ça qu'Apollon gagnait toujours : il ne l'épargnait pas, lui. À défaut d'avoir quelque chose à répliquer, il toussota et fut globalement soulagé que le sujet change.
Pour amener une question un peu délicate tout de même.
Se changer… Chacun dans une pièce – c'était nécessaire pour sa santé mentale à ce stade. Mais bon… La veille, quand il était sous la douche, la quantité d'images qui lui avaient traversé l'esprit ne rendaient pas l'idée d'être "chacun dans une pièce" plus apaisante pour autant. C'était même encore pire sachant qu'ils seraient tous les deux…
Il chassa la pensée avant qu'elle devienne trop explicite et se redressa. Dans tous les cas, prendre une douche ne lui ferait pas de mal. Il avait la tête froide mais visiblement, ça ne durait pas très longtemps quand ils se trouvaient aussi près l'un de l'autre. Se levant à son tour, il ne se dirigea pas tout de suite vers la salle de bain, préférant poser une main sur la joue d'Apollon pour le rapprocher un peu de lui et l'embrasser à nouveau. Dire qu'il y a moins d'une journée, l'idée de le toucher lui faisait peur…
Tout en parlant, il avait malgré lui un peu louché sur le bas du t-shirt qui se soulevait avec les mouvements du dieu et il déglutit. Oui, mieux valait qu'il porte autre chose. Surtout en public. Mais sa tenue de scène avait été victime du concert et de beaucoup de moment de tension la veille, la porter toute la journée ne serait pas agréable…
Et elle était toujours aussi, urm… voilà.
Il se détacha un peu à contrecœur. Mais il avait vraiment faim, donc il se résolut à aller prendre une douche rapide pour pouvoir sortir sans avoir l'air trop hors de propos à côté d'Apollon. Parce que ça restait Apollon, quand même. S'il sortait à moitié débraillé à côté de quelqu'un comme lui, ça ferait un peu désordre.
Malgré tout, il ressentait encore assez de compassion pour ne pas le laisser se faire des nœuds au cerveau trop longtemps et l'embrasser pour lui faire oublier cette taquinerie.
En tout cas, visiblement sa faim était partagée, parce que l'estomac du dieu des arts ne partageait pas le même goût pour la discrétion que le sien ; il ne se priva pas de gargouiller assez fort et le sourire d'Arès s'étira un peu en coin, moqueur. Est-ce que c'était pour se venger parce qu'il l'avait remarqué, ou juste parce que c'était dans sa nature qu'Apollon ne se priva pas de faire sa propre petite blague.
La différence de niveau entre les deux était… écrasante. Autrement dit : là où Apollon s'était retrouvé un peu perdu face à cette histoire de coma, Arès, lui, sentit la chaleur l'envahir et lui monter aux joues. Il voulut répliquer, mais sentit à l'instant où il ouvrait la bouche qu'il n'arriverait à rien d'autre que de bégayer, alors il la referma et se renfrogna. Dire qu'il avait voulu l'épargner un peu plus tôt. C'était pour ça qu'Apollon gagnait toujours : il ne l'épargnait pas, lui. À défaut d'avoir quelque chose à répliquer, il toussota et fut globalement soulagé que le sujet change.
Pour amener une question un peu délicate tout de même.
Se changer… Chacun dans une pièce – c'était nécessaire pour sa santé mentale à ce stade. Mais bon… La veille, quand il était sous la douche, la quantité d'images qui lui avaient traversé l'esprit ne rendaient pas l'idée d'être "chacun dans une pièce" plus apaisante pour autant. C'était même encore pire sachant qu'ils seraient tous les deux…
Il chassa la pensée avant qu'elle devienne trop explicite et se redressa. Dans tous les cas, prendre une douche ne lui ferait pas de mal. Il avait la tête froide mais visiblement, ça ne durait pas très longtemps quand ils se trouvaient aussi près l'un de l'autre. Se levant à son tour, il ne se dirigea pas tout de suite vers la salle de bain, préférant poser une main sur la joue d'Apollon pour le rapprocher un peu de lui et l'embrasser à nouveau. Dire qu'il y a moins d'une journée, l'idée de le toucher lui faisait peur…
- Si t'as besoin de fringues, je t'autorise à fouiller dans mes affaires. Il y en a qui t'iront… mieux que ça, je pense.
Tout en parlant, il avait malgré lui un peu louché sur le bas du t-shirt qui se soulevait avec les mouvements du dieu et il déglutit. Oui, mieux valait qu'il porte autre chose. Surtout en public. Mais sa tenue de scène avait été victime du concert et de beaucoup de moment de tension la veille, la porter toute la journée ne serait pas agréable…
Et elle était toujours aussi, urm… voilà.
Il se détacha un peu à contrecœur. Mais il avait vraiment faim, donc il se résolut à aller prendre une douche rapide pour pouvoir sortir sans avoir l'air trop hors de propos à côté d'Apollon. Parce que ça restait Apollon, quand même. S'il sortait à moitié débraillé à côté de quelqu'un comme lui, ça ferait un peu désordre.
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Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 28 Jan 2024 - 20:01
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L'Art de la Guerre
Je crois je ne m’en lasserai jamais. La façon dont il rougit à chaque fois qu’il est gêné quand je l’embête est tout simplement adorable. Ce n’est pas vraiment un comportement qu’on pourrait attendre du puissant dieu de la guerre mais le contraste avec sa personnalité habituelle rend tout ça encore plus amusant. Lui qui est d’ordinaire si prompt à la colère et qui préfère régler ses problèmes par la force, a pourtant la capacité de m’embrasser avec une douceur qui me fait fondre à chaque fois.
– Si t'as besoin de fringues, je t'autorise à fouiller dans mes affaires. Il y en a qui t'iront… mieux que ça, je pense.
– Ça marche.
J’acquiesce en plus de prononcer ces deux petits mots alors que je suis Arès du regard. Une fois la porte de la salle de bain refermée derrière lui je soupire un grand coup. Des réveils j’en ai connu aux côtés de bien des personnes différentes mais aucun n’est comparable à celui-ci. Ce dieu fait s’éclipser même mes meilleures soirées avec Aphrodite, alors que nous ne sommes même pas allés au bout des choses ! Tout simplement parce que ce n’est pas qu’une histoire de sexe. C’est une histoire d’amour et ça change tout.
Je jette un œil à ma tenue et souris un peu en me rappelant le regard qu’a lancé Arès sur son T-shirt. Oui, il est un peu trop court pour moi. Ça me donnerait presque envie de le garder. Je me demande comment mon petit dieu de la guerre réagirait. J’ai bien envie de voir ce que donne sa jalousie ou sa possessivité. Mais ce sera pour un autre jour. Je pense qu’on a tous les deux besoins d’un peu de calme pour ce début de relation. Même si je l’embête régulièrement, je vais essayer de ne pas aller trop loin.
Voilà pourquoi j’ouvre, à présent, l’armoire de mon petit-ami, pour essayer d’y trouver des vêtements à ma taille. Encore faudrait-il que j’y trouve des vêtements… Des morceaux d’armures et des armes en tout genre prennent la majorité de la place, ne laissant qu’un tier du meuble pour de véritables vêtements. Bon, il va falloir que je parle de ça avec lui. J’ai toujours trouvé que sa manie de mettre des armures tout le temps était dérangeante mais là…
Je finis par dénicher un pantalon noir, souple mais pas en jogging, et un débardeur. Il doit être fait pour le sport mais, au moins, il est à ma taille. Je me change rapidement alors que j’entends le bruit de l’eau s’arrêter.
Encore une fois, je songe à rejoindre Arès mais je me retiens. Avant de devoir les contrer, je ne pensais pas que j’avais autant de pulsions. J’ai envie d’être constamment collé à lui. Mais je dois apprendre à lui laisser de l’espace. Il est beaucoup moins tactile que moi après tout. Même si c’est lui qui a pris l’initiative de m’embrasser plusieurs fois depuis hier.
– Je suis prêt, tu peux sortir si tu veux !
Je me contente de passer les mains dans mes cheveux pour les recoiffer un minimum. Ce ne doit pas être exactement comme d’habitude mais ce sera suffisant.
– Si t'as besoin de fringues, je t'autorise à fouiller dans mes affaires. Il y en a qui t'iront… mieux que ça, je pense.
– Ça marche.
J’acquiesce en plus de prononcer ces deux petits mots alors que je suis Arès du regard. Une fois la porte de la salle de bain refermée derrière lui je soupire un grand coup. Des réveils j’en ai connu aux côtés de bien des personnes différentes mais aucun n’est comparable à celui-ci. Ce dieu fait s’éclipser même mes meilleures soirées avec Aphrodite, alors que nous ne sommes même pas allés au bout des choses ! Tout simplement parce que ce n’est pas qu’une histoire de sexe. C’est une histoire d’amour et ça change tout.
Je jette un œil à ma tenue et souris un peu en me rappelant le regard qu’a lancé Arès sur son T-shirt. Oui, il est un peu trop court pour moi. Ça me donnerait presque envie de le garder. Je me demande comment mon petit dieu de la guerre réagirait. J’ai bien envie de voir ce que donne sa jalousie ou sa possessivité. Mais ce sera pour un autre jour. Je pense qu’on a tous les deux besoins d’un peu de calme pour ce début de relation. Même si je l’embête régulièrement, je vais essayer de ne pas aller trop loin.
Voilà pourquoi j’ouvre, à présent, l’armoire de mon petit-ami, pour essayer d’y trouver des vêtements à ma taille. Encore faudrait-il que j’y trouve des vêtements… Des morceaux d’armures et des armes en tout genre prennent la majorité de la place, ne laissant qu’un tier du meuble pour de véritables vêtements. Bon, il va falloir que je parle de ça avec lui. J’ai toujours trouvé que sa manie de mettre des armures tout le temps était dérangeante mais là…
Je finis par dénicher un pantalon noir, souple mais pas en jogging, et un débardeur. Il doit être fait pour le sport mais, au moins, il est à ma taille. Je me change rapidement alors que j’entends le bruit de l’eau s’arrêter.
Encore une fois, je songe à rejoindre Arès mais je me retiens. Avant de devoir les contrer, je ne pensais pas que j’avais autant de pulsions. J’ai envie d’être constamment collé à lui. Mais je dois apprendre à lui laisser de l’espace. Il est beaucoup moins tactile que moi après tout. Même si c’est lui qui a pris l’initiative de m’embrasser plusieurs fois depuis hier.
– Je suis prêt, tu peux sortir si tu veux !
Je me contente de passer les mains dans mes cheveux pour les recoiffer un minimum. Ce ne doit pas être exactement comme d’habitude mais ce sera suffisant.
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- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Lun 29 Jan 2024 - 0:20
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L'Art de la Guerre
Apollon
Bon, il n'y avait rien de compromettant dans son armoire, pas vrai ? Il avait proposé ça sur un coup de tête, pour faciliter les choses, mais il passa mentalement en revue tout ce qu'il gardait dans son placard au cas où. Bon, a priori, la seule chose qu'Apollon aurait pu trouver dans ses affaires susceptible de donner lieu à une conversation compliquée avait fait son apparition la veille.
La fameuse lettre.
À peu près sûr de lui, Arès laissa donc Apollon seul de son côté de la chambre. Il avait de quoi s'habiller dans la salle de bain, normalement. Il referma donc la porte de la petite pièce derrière lui avec un petit soupir. Assimiler cette soirée et cette matinée prendrait un peu de temps. Apollon avait au moins pu s'endormir et se changer les idées depuis la petite scène du matin mais lui, non. Et il avait toujours un petit goût amer au fond de la gorge.
Il l'avait rejeté. S'il avait su pourquoi, compris ses propres réticences, ça ne l'aurait pas autant frustré. Mais le simple fait que tout se soit déroulé dans son inconscient, et qu'il n'avait pas la moindre idée de la raison qui l'avait au final poussé à s'arrêter… tout ça contribuait à l'agacer profondément contre lui-même. Est-ce que tout était obligé d'être si compliqué ? Comment pouvait-il être aussi impulsif dans tout ce qu'il faisait, sauf ça ?
Avec un grognement désabusé, il se glissa sous la douche. Là où Apollon, la veille, avait eu besoin d'une douche froide, Arès tourna le réglage dans le sens opposé. Peut-être un peu trop chaud pour une personne normale ; c'était le minimum pour enraciner son cerveau dans la réalité. Quitte à se rougir un peu la peau au passage, ça disparaîtrait vite, il avait l'habitude. Il mit plus de temps à sortir qu'il ne l'avait anticipé. Puis vint une autre question.
Hm.
Si Apollon était en train de se changer, comment est-ce qu'il était censé savoir qu'il pouvait revenir dans la chambre ?
Pour l'instant, déjà, il s'habilla de son côté en essayant d'être à peu près présentable. Assez pour ne pas avoir l'air d'un mortel repêché dans un lac à côté d'Apollon, disons. Ce n'était pas son genre de faire tant que ça attention à son apparence, mais ils attireraient déjà assez de regards comme ça sans avoir, en plus, ce genre de jugement.
Finalement, la question se résolut d'elle-même puisqu'il entendit la voix d'Apollon l'appeler de l'autre côté de la porte. Après un dernier coup d’œil dans le miroir – et quelques grommellements intérieurs pour critiquer sa propre superficialité – il quitta la salle de bain pour revenir dans la chambre.
Évidemment, même en ayant pris des vêtements dans son armoire et en s'étant coiffé à la va-vite, Apollon restait beaucoup trop beau pour être réel. C'était terriblement injuste. Il fit la moue.
Est-ce qu'il devrait passer la journée entière à se retenir de l'embrasser dès qu'ils auraient un moment de solitude ? Parce que ça risquait d'être compliqué. Maintenant qu'il se sentait… libre de le faire, s'imaginer passer des heures sans le toucher paraissait surréaliste.
Parce que s'il commençait à laisser son imagination reprendre le dessus, ils n'étaient pas près de manger. Les mains dans les poches de sa veste, Arès hésita un peu sur la marche à suivre. S'il s'écoutait, il ne lâcherait pas Apollon une seconde. Mais ils allaient dehors. Et il y avait une marge entre accepter que ses colocataires les voient ensemble une nuit, et étaler leur relation devant tout Olympus. Au fond, même si Apollon lui avait affirmé le contraire, il avait encore du mal à pleinement croire que cette nuance ne l'affectait pas.
La fameuse lettre.
À peu près sûr de lui, Arès laissa donc Apollon seul de son côté de la chambre. Il avait de quoi s'habiller dans la salle de bain, normalement. Il referma donc la porte de la petite pièce derrière lui avec un petit soupir. Assimiler cette soirée et cette matinée prendrait un peu de temps. Apollon avait au moins pu s'endormir et se changer les idées depuis la petite scène du matin mais lui, non. Et il avait toujours un petit goût amer au fond de la gorge.
Il l'avait rejeté. S'il avait su pourquoi, compris ses propres réticences, ça ne l'aurait pas autant frustré. Mais le simple fait que tout se soit déroulé dans son inconscient, et qu'il n'avait pas la moindre idée de la raison qui l'avait au final poussé à s'arrêter… tout ça contribuait à l'agacer profondément contre lui-même. Est-ce que tout était obligé d'être si compliqué ? Comment pouvait-il être aussi impulsif dans tout ce qu'il faisait, sauf ça ?
Avec un grognement désabusé, il se glissa sous la douche. Là où Apollon, la veille, avait eu besoin d'une douche froide, Arès tourna le réglage dans le sens opposé. Peut-être un peu trop chaud pour une personne normale ; c'était le minimum pour enraciner son cerveau dans la réalité. Quitte à se rougir un peu la peau au passage, ça disparaîtrait vite, il avait l'habitude. Il mit plus de temps à sortir qu'il ne l'avait anticipé. Puis vint une autre question.
Hm.
Si Apollon était en train de se changer, comment est-ce qu'il était censé savoir qu'il pouvait revenir dans la chambre ?
Pour l'instant, déjà, il s'habilla de son côté en essayant d'être à peu près présentable. Assez pour ne pas avoir l'air d'un mortel repêché dans un lac à côté d'Apollon, disons. Ce n'était pas son genre de faire tant que ça attention à son apparence, mais ils attireraient déjà assez de regards comme ça sans avoir, en plus, ce genre de jugement.
Finalement, la question se résolut d'elle-même puisqu'il entendit la voix d'Apollon l'appeler de l'autre côté de la porte. Après un dernier coup d’œil dans le miroir – et quelques grommellements intérieurs pour critiquer sa propre superficialité – il quitta la salle de bain pour revenir dans la chambre.
Évidemment, même en ayant pris des vêtements dans son armoire et en s'étant coiffé à la va-vite, Apollon restait beaucoup trop beau pour être réel. C'était terriblement injuste. Il fit la moue.
- Comment est-ce que mes fringues te vont mieux qu'à moi, au juste ?
Est-ce qu'il devrait passer la journée entière à se retenir de l'embrasser dès qu'ils auraient un moment de solitude ? Parce que ça risquait d'être compliqué. Maintenant qu'il se sentait… libre de le faire, s'imaginer passer des heures sans le toucher paraissait surréaliste.
- On y va ?
Parce que s'il commençait à laisser son imagination reprendre le dessus, ils n'étaient pas près de manger. Les mains dans les poches de sa veste, Arès hésita un peu sur la marche à suivre. S'il s'écoutait, il ne lâcherait pas Apollon une seconde. Mais ils allaient dehors. Et il y avait une marge entre accepter que ses colocataires les voient ensemble une nuit, et étaler leur relation devant tout Olympus. Au fond, même si Apollon lui avait affirmé le contraire, il avait encore du mal à pleinement croire que cette nuance ne l'affectait pas.
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Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
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Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Lun 29 Jan 2024 - 19:25
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L'Art de la Guerre
Arès passe la porte de la salle de bain un instant après que je lui ai signalé être prêt. À croire qu’il attendait sagement la permission de revenir dans la chambre. Je souris à cette idée qui, bizarrement, ne me parait pas si saugrenue.
– Comment est-ce que mes fringues te vont mieux qu'à moi, au juste ?
Je ris un peu avant de me mettre à le fixer de la tête aux pieds. Je dirai même que le bon mot est « mater ». Mais je ne suis pas sûr qu’il fasse la différence.
– Il faudrait que tu arrêtes de te sous-estimer ainsi. Tu es vraiment pas mal dans ton genre.
Qui a besoin d’avoir des vêtements exceptionnels quand le corps initial est déjà un spectacle à lui tout seul ?
– On y va ?
Je hoche la tête pour toute réponse avant de laisser mon regard dériver vers les mains que le dieu de la guerre a dans les poches de sa veste. Ah, non, ça ne va pas du tout. Ce n’est pas ce que j’avais prévu.
Je me rapproche rapidement de lui pour ne laisser que quelques centimètres entre nous et prends son visage entre mes mains.
– Tu n’as pas l’air enjoué par notre première sortie ensemble.
"Sortie" est un bien grand mot pour une excursion à la cafétéria mais je me comprends. Je dépose un doux baiser sur ses lèvres tout en laissant un de mes bras descendre le long du sien et venir attraper sa main droite dans sa poche. Je la sors de son étui de tissu et me recule en souriant.
– Maintenant, on peut y aller !
C’est le sourire jusqu’aux oreilles et la main droite d’Arès bien ancrée dans ma main gauche que je le tire alors vers l’extérieur de sa chambre. Direction, la cantine !
– Comment est-ce que mes fringues te vont mieux qu'à moi, au juste ?
Je ris un peu avant de me mettre à le fixer de la tête aux pieds. Je dirai même que le bon mot est « mater ». Mais je ne suis pas sûr qu’il fasse la différence.
– Il faudrait que tu arrêtes de te sous-estimer ainsi. Tu es vraiment pas mal dans ton genre.
Qui a besoin d’avoir des vêtements exceptionnels quand le corps initial est déjà un spectacle à lui tout seul ?
– On y va ?
Je hoche la tête pour toute réponse avant de laisser mon regard dériver vers les mains que le dieu de la guerre a dans les poches de sa veste. Ah, non, ça ne va pas du tout. Ce n’est pas ce que j’avais prévu.
Je me rapproche rapidement de lui pour ne laisser que quelques centimètres entre nous et prends son visage entre mes mains.
– Tu n’as pas l’air enjoué par notre première sortie ensemble.
"Sortie" est un bien grand mot pour une excursion à la cafétéria mais je me comprends. Je dépose un doux baiser sur ses lèvres tout en laissant un de mes bras descendre le long du sien et venir attraper sa main droite dans sa poche. Je la sors de son étui de tissu et me recule en souriant.
– Maintenant, on peut y aller !
C’est le sourire jusqu’aux oreilles et la main droite d’Arès bien ancrée dans ma main gauche que je le tire alors vers l’extérieur de sa chambre. Direction, la cantine !
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- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 30 Jan 2024 - 23:59
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il y a quelques jours, ce regard l'aurait mis mal à l'aise. Pas qu'il était déplaisant en soi, mais sentir qu'il se baladait sur lui sans retenue le troublait. La différence d'avant, c'est qu'il luttait contre son imagination ; maintenant, il avait des souvenirs pour aller avec et il n'était pas pressé de se les sortir de la tête. Même si c'était le pire moment pour se rappeler de la sensation de ses mains sur sa peau.
Ce n'était pas qu'il ne le croyait pas. Simplement, comparé à lui, il était clair qu'ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il n'avait jamais eu ni l'envie ni la prétention d'être plus beau qu'Apollon. Tant qu'il pouvait le regarder, l'embrasser, le toucher…
Urm.
Arès reprit ses esprits tant bien que mal, une demi-seconde avant que les mains d'Apollon se posent autour de son visage. Un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres, ce qui ne l'empêcha pas de détourner le regard.
Il l'avait presque dit normalement. Bon, le petit toussotement pour ne pas perdre ses mots après avoir prononcé quelque chose d'aussi direct sur ses sentiments était en trop, mais c'était mieux que rien. Il n'avait aucune intention de se retrouver à bégayer à chaque fois qu'Apollon s'approchait trop, ça finirait pas nuire à son image.
Même si ça n'était pas facile quand il l'embrassait comme ça.
Une petite vrille de chaleur dansant autour de ses doigts, alors que ceux d'Apollon venaient s'en emparer. Elle dissipa ses doutes comme s'ils n'avaient été que des brumes sans substance. C'était un peu le cas : jamais rien n'aurait pu lui laisser vraiment penser qu'il aurait honte de s'afficher à ses côtés. Ce n'était qu'une sensation parasite qu'Arès lui-même ne comprenait pas totalement. Il bougea un peu sa main pour pouvoir la refermer, lui aussi, sur celle d'Apollon. À nouveau, comme la veille, son cœur lui envoya quelques battements irréguliers pour lui rappeler, au cas où il lui prendrait l'envie de l'oublier, que tout ça était réel. Réel, d'une simplicité déconcertante et tellement agréable.
Arès se laissa entraîner hors de la chambre puis du sanctuaire. Les premiers pas furent les plus éprouvant. S'éloigner de la bulle où ils avaient passé la nuit lui donnait à chaque mètre l'impression que l'illusion allait se briser. Mais même à l'extérieur, la main du dieu des arts resta fermement ancrée dans la sienne. S'il y avait une certitude absolue à avoir, c'est qu'Apollon n'avait aucune envie de le lâcher.
Autre certitude qui se détacha dès qu'ils furent dehors, ils attiraient beaucoup de regards, et ils n'étaient pas dû qu'à l'apparence presque négligée mais toujours beaucoup trop sexy d'Apollon. Pas la peine d'être une génie pour savoir que les yeux se rivaient tous sur leurs mains entrelacées. Une seconde, Arès manqua de faire la remarque ; finalement, il se contenta de raffermir sa prise. Il s'était toujours plus ou moins fiché de l'opinion des autres, il n'allait pas changer maintenant. Au pire, si quelqu'un trouvait le courage de venir faire un commentaire, il lui restait une main libre pour casser quelques côtes.
- Si tu le dis…
Ce n'était pas qu'il ne le croyait pas. Simplement, comparé à lui, il était clair qu'ils ne jouaient pas dans la même catégorie. Ça ne le dérangeait pas plus que ça. Il n'avait jamais eu ni l'envie ni la prétention d'être plus beau qu'Apollon. Tant qu'il pouvait le regarder, l'embrasser, le toucher…
Urm.
Arès reprit ses esprits tant bien que mal, une demi-seconde avant que les mains d'Apollon se posent autour de son visage. Un petit sourire se dessina au coin de ses lèvres, ce qui ne l'empêcha pas de détourner le regard.
- Bien sûr que si.
Il l'avait presque dit normalement. Bon, le petit toussotement pour ne pas perdre ses mots après avoir prononcé quelque chose d'aussi direct sur ses sentiments était en trop, mais c'était mieux que rien. Il n'avait aucune intention de se retrouver à bégayer à chaque fois qu'Apollon s'approchait trop, ça finirait pas nuire à son image.
Même si ça n'était pas facile quand il l'embrassait comme ça.
Une petite vrille de chaleur dansant autour de ses doigts, alors que ceux d'Apollon venaient s'en emparer. Elle dissipa ses doutes comme s'ils n'avaient été que des brumes sans substance. C'était un peu le cas : jamais rien n'aurait pu lui laisser vraiment penser qu'il aurait honte de s'afficher à ses côtés. Ce n'était qu'une sensation parasite qu'Arès lui-même ne comprenait pas totalement. Il bougea un peu sa main pour pouvoir la refermer, lui aussi, sur celle d'Apollon. À nouveau, comme la veille, son cœur lui envoya quelques battements irréguliers pour lui rappeler, au cas où il lui prendrait l'envie de l'oublier, que tout ça était réel. Réel, d'une simplicité déconcertante et tellement agréable.
Arès se laissa entraîner hors de la chambre puis du sanctuaire. Les premiers pas furent les plus éprouvant. S'éloigner de la bulle où ils avaient passé la nuit lui donnait à chaque mètre l'impression que l'illusion allait se briser. Mais même à l'extérieur, la main du dieu des arts resta fermement ancrée dans la sienne. S'il y avait une certitude absolue à avoir, c'est qu'Apollon n'avait aucune envie de le lâcher.
Autre certitude qui se détacha dès qu'ils furent dehors, ils attiraient beaucoup de regards, et ils n'étaient pas dû qu'à l'apparence presque négligée mais toujours beaucoup trop sexy d'Apollon. Pas la peine d'être une génie pour savoir que les yeux se rivaient tous sur leurs mains entrelacées. Une seconde, Arès manqua de faire la remarque ; finalement, il se contenta de raffermir sa prise. Il s'était toujours plus ou moins fiché de l'opinion des autres, il n'allait pas changer maintenant. Au pire, si quelqu'un trouvait le courage de venir faire un commentaire, il lui restait une main libre pour casser quelques côtes.
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 31 Jan 2024 - 13:09
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L'Art de la Guerre
En prenant son visage entre mes mains, j’ai constaté que sa peau était chaude. Pas naturellement chaude comme elle l’était ce matin mais plutôt rougie par la chaleur de l’eau brulante qu’il a sans doute utilisée sous la douche. Je me demande ce que ça implique. Il avait besoin de se détendre après notre temps passé à deux ? C’est vrai que son seul moment de repos cette nuit a été passé à faire des rêves apparemment très… explicites. Et je l’ai bousculé dès son réveil. Je peux comprendre qu’il n’ait pas l’impression de s’être reposé.
Il n’empêche que c’est lui qui a demandé à sortir en premier et je pense que c’est une excellente initiative. Le souci à rester tout le temps au même endroit c’est que, inconsciemment, on va avoir l’impression que l’existence de notre couple ne se résume qu’à cette pièce. Nous allons être très à l’aise ici mais idiots et gênés ailleurs. Ce n’est absolument pas dans mes plans. Et pour bien approfondir ce fait, je prends le temps de serrer la main d’Arès dans la mienne avant de sortir. La légère hésitation dans sa voix me laisse comprendre qu’il persiste un doute dans son esprit. Je vais devoir faire en sorte de le dissiper. Ni lui, ni aucun étudiant de l’académie, ne doit douter de la réalité de notre relation. Plus que nous nourrir, c’est cela, le véritable objectif de cette sortie.
Mais bon, je prends le fait qu’Arès a refermé sa main sur la mienne comme un signe que ce doute est, finalement, assez faible. Ça me rassure, je ne voudrais pas que notre relation ne soit une évidence que pour moi. Et je ferai en sorte qu’elle le soit pour tous.
Dehors, de nombreux regards se tournent dans notre direction. Certains sont gênés, d’autres semblent surpris. Peu importe, ils sont facilement ignorables. Je préfère me concentrer sur les émotions d’Arès que sur celles des autres étudiants de l’académie.
En revanche, une fois arrivés à la cafétéria, ce qui n’était que des regards jusque-là, devint beaucoup plus difficile à esquiver.
– Coucou Apollon !
Je souris et réponds au bonjour de plusieurs groupes de personnes. Rien qui puisse m’étonner, c’est mon lot quotidien depuis des siècles, et ça ne m’a jamais posé problème. De grands sourires qui me saluent et me demandent comment je vais, j’en ai où que j’aille dans cette académie. Raison pour laquelle il m’arrive de me lever très tôt le matin pour profiter du calme. Télémaque dit que c’est mon côté artiste solitaire qui ressort, dans ces cas-là.
Je ne lâche la main d’Arès qu’au moment de nous assoir à une table, réfléchissant à ce que je veux que la cafétéria fasse apparaître devant moi. C’est également ce moment que choisissent deux étudiants pour venir me parler. À côté de nous, devant la table, il s’agit de deux Ipomea, une dryade et un satyre.
– Coucou Apollon, ça va ? On ne t’a pas beaucoup vu à la soirée des Helyantos hier soir, commence la dryade.
– C’est vrai, on a l’habitude que tu nous abreuves de plus de chansons que ça ! Une seule, c’était terriblement court. Même si elle était incroyable, continue le satyre.
Il faut croire que certains étudiants n’ont pas vu la petite scène que nous avons joué avec Arès suite à mon départ de scène.
– Désolé, j’ai eu une urgence. Mais les filles ont assuré le show derrière, pas vrai ?
Je me souviens avoir demandé aux muses de reprendre la main. Je suis sûr qu’elles ont fait un excellent travail mais il faudra quand même que j’aille les voir pour m’excuser.
– Oui, bien sûr, elles ont été super, comme d’habitude ! Oh d’ailleurs, Calliope te cherchait hier soir. Il parait qu’elle est venue te voir dans ta chambre mais que tu n’y étais pas.
Je hoche la tête devant la remarque de la jeune dryade. Il faudra que j'aille parler à Calliope en priorité.
– Non, en effet, je n’ai pas dormi dans ma chambre cette nuit.
Je n’ai pas le temps d’ajouter quelque précision que ce soit que le satyre se met à s’exclamer.
– Tu as découché ? C’est étonnant étant donné que tu as certainement un des lits les plus confortables de l’académie.
J’ai déjà dû coucher avec ce type une fois mais je dois bien avouer que j’en ai un souvenir flou. Je devais être bourré. J’ai du mal avec les satyres, habituellement, ce n’est pas trop mon genre. Je lance un regard en coin à Arès pour jauger sa réaction. Est-ce qu’il a compris ? J’imagine. J’espère que ça ne l’embête pas trop. Je sais bien que je ne peux pas refaire mon passé mais…
– Mais d’ailleurs, qu’est-ce que tu fais avec Arès ? Ce n’est quand même pas avec lui que tu as passé la nuit, pas vrai ? C’est pas ton genre.
Ah bah, je confirme, je ne devais pas être en toute possession de mes moyens quand je me le suis fait, celui-là… Il ne me connait vraiment pas.
Il n’empêche que c’est lui qui a demandé à sortir en premier et je pense que c’est une excellente initiative. Le souci à rester tout le temps au même endroit c’est que, inconsciemment, on va avoir l’impression que l’existence de notre couple ne se résume qu’à cette pièce. Nous allons être très à l’aise ici mais idiots et gênés ailleurs. Ce n’est absolument pas dans mes plans. Et pour bien approfondir ce fait, je prends le temps de serrer la main d’Arès dans la mienne avant de sortir. La légère hésitation dans sa voix me laisse comprendre qu’il persiste un doute dans son esprit. Je vais devoir faire en sorte de le dissiper. Ni lui, ni aucun étudiant de l’académie, ne doit douter de la réalité de notre relation. Plus que nous nourrir, c’est cela, le véritable objectif de cette sortie.
Mais bon, je prends le fait qu’Arès a refermé sa main sur la mienne comme un signe que ce doute est, finalement, assez faible. Ça me rassure, je ne voudrais pas que notre relation ne soit une évidence que pour moi. Et je ferai en sorte qu’elle le soit pour tous.
Dehors, de nombreux regards se tournent dans notre direction. Certains sont gênés, d’autres semblent surpris. Peu importe, ils sont facilement ignorables. Je préfère me concentrer sur les émotions d’Arès que sur celles des autres étudiants de l’académie.
En revanche, une fois arrivés à la cafétéria, ce qui n’était que des regards jusque-là, devint beaucoup plus difficile à esquiver.
– Coucou Apollon !
Je souris et réponds au bonjour de plusieurs groupes de personnes. Rien qui puisse m’étonner, c’est mon lot quotidien depuis des siècles, et ça ne m’a jamais posé problème. De grands sourires qui me saluent et me demandent comment je vais, j’en ai où que j’aille dans cette académie. Raison pour laquelle il m’arrive de me lever très tôt le matin pour profiter du calme. Télémaque dit que c’est mon côté artiste solitaire qui ressort, dans ces cas-là.
Je ne lâche la main d’Arès qu’au moment de nous assoir à une table, réfléchissant à ce que je veux que la cafétéria fasse apparaître devant moi. C’est également ce moment que choisissent deux étudiants pour venir me parler. À côté de nous, devant la table, il s’agit de deux Ipomea, une dryade et un satyre.
– Coucou Apollon, ça va ? On ne t’a pas beaucoup vu à la soirée des Helyantos hier soir, commence la dryade.
– C’est vrai, on a l’habitude que tu nous abreuves de plus de chansons que ça ! Une seule, c’était terriblement court. Même si elle était incroyable, continue le satyre.
Il faut croire que certains étudiants n’ont pas vu la petite scène que nous avons joué avec Arès suite à mon départ de scène.
– Désolé, j’ai eu une urgence. Mais les filles ont assuré le show derrière, pas vrai ?
Je me souviens avoir demandé aux muses de reprendre la main. Je suis sûr qu’elles ont fait un excellent travail mais il faudra quand même que j’aille les voir pour m’excuser.
– Oui, bien sûr, elles ont été super, comme d’habitude ! Oh d’ailleurs, Calliope te cherchait hier soir. Il parait qu’elle est venue te voir dans ta chambre mais que tu n’y étais pas.
Je hoche la tête devant la remarque de la jeune dryade. Il faudra que j'aille parler à Calliope en priorité.
– Non, en effet, je n’ai pas dormi dans ma chambre cette nuit.
Je n’ai pas le temps d’ajouter quelque précision que ce soit que le satyre se met à s’exclamer.
– Tu as découché ? C’est étonnant étant donné que tu as certainement un des lits les plus confortables de l’académie.
J’ai déjà dû coucher avec ce type une fois mais je dois bien avouer que j’en ai un souvenir flou. Je devais être bourré. J’ai du mal avec les satyres, habituellement, ce n’est pas trop mon genre. Je lance un regard en coin à Arès pour jauger sa réaction. Est-ce qu’il a compris ? J’imagine. J’espère que ça ne l’embête pas trop. Je sais bien que je ne peux pas refaire mon passé mais…
– Mais d’ailleurs, qu’est-ce que tu fais avec Arès ? Ce n’est quand même pas avec lui que tu as passé la nuit, pas vrai ? C’est pas ton genre.
Ah bah, je confirme, je ne devais pas être en toute possession de mes moyens quand je me le suis fait, celui-là… Il ne me connait vraiment pas.
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- Apollon vous aime bien:
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 31 Jan 2024 - 20:49
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L'Art de la Guerre
Apollon
Les regards étaient une chose – un peu désagréable, mais vivable. Tant qu'ils ne s'attardaient pas trop sur la silhouette d'Apollon comme si c'était un dessert éventuel, il n'avait pas trop d'envies de meurtre. Est-ce que c'était mauvais signe, s'il sentait déjà la possessivité bouillir dans ses veines ? Le premier bonjour qui lui fut adressé le fit grincer des dents. Bon, c'était idiot, mais tant que tout le monde n'aurait pas compris, il ne pourrait s'empêcher d'y voir les minauderies qui tapaient tant sur les nerfs d'Artémis. Et sur les siens. Minauderies auxquelles Apollon était tellement habitué qu'il ne semblait pas plus que ça les remarquer. Difficile de savoir si c'était plus ou moins énervant, finalement.
Ils parvinrent à atteindre une table sans qu'Arès balance quelqu'un dans un mur, ce qui était assez exceptionnel pour être souligné. Sauf qu'évidemment, ça n'aurait pas pu s'arrêter là. Même assis à table, ils ne furent pas tranquilles tout de suite. C'était autre chose que des simples bonjour un peu roucoulants et des regards trop explicites.
Une urgence, hein… Même s'il s'efforçait d'ignorer les deux autres pour ne pas leur dire de dégager et de les laisser tranquille, la formulation lui tira un petit rire soufflé. Le rattraper quand il partait de la soirée était une urgence, hein…
Ses efforts pour occulter la conversation et se concentrer sur son assiette finirent par se heurter à un mur. Trop d'informations en quelques phrases. D'abord, le fait que Calliope – c'était qui, une des muses qui lui tournait autour en permanence ? – soit allée le chercher directement dans sa chambre, ensuite, le commentaire sur le confort de son lit – la grimace de dégoût qui traversa ses traits après un regard sur le satyre en disait long – et enfin, celle à son sujet.
Sa fourchette s'enfonça dans la table, à peine à quelques millimètres de la main du type, avant que qui que ce soit ait pu formuler une réaction. Les deux émanations sursautèrent dans un mouvement qui aurait pu l'apaiser si sa colère n'avait pas été aussi violente qu'elle était soudaine.
Le passé d'Apollon était une chose, pas toujours facile à digérer quand un type comme ça croyait pouvoir s'en vanter, mais son présent en était une autre. Et la seule personne qui avait le droit de commenter ses goûts sans y perdre quelques côtes au passage, c'était lui. Le satyre déglutit mais sa main ne bougea pas, comme s'il était trop tétanisé pour la déplacer. L'ambiance avait changé de façon tellement radicale que ça n'aurait rien eu d'étonnant.
La dryade, peut-être parce qu'elle se sentait moins en danger, s'autorisa une petite remarque à voix basse.
La torsion du métal de cette pauvre fourchette entre les doigts d'Arès sembla suffire à la convaincre qu'elle n'était pas tant en sécurité que ça.
Bon, il ne lui appartenait pas à proprement parler, parce que c'était une personne, mais ça restait son copain, maintenant. Et peu importe si techniquement, personne n'était encore au courant.
Ils parvinrent à atteindre une table sans qu'Arès balance quelqu'un dans un mur, ce qui était assez exceptionnel pour être souligné. Sauf qu'évidemment, ça n'aurait pas pu s'arrêter là. Même assis à table, ils ne furent pas tranquilles tout de suite. C'était autre chose que des simples bonjour un peu roucoulants et des regards trop explicites.
- Désolé, j’ai eu une urgence. Mais les filles ont assuré le show derrière, pas vrai ?
Une urgence, hein… Même s'il s'efforçait d'ignorer les deux autres pour ne pas leur dire de dégager et de les laisser tranquille, la formulation lui tira un petit rire soufflé. Le rattraper quand il partait de la soirée était une urgence, hein…
Ses efforts pour occulter la conversation et se concentrer sur son assiette finirent par se heurter à un mur. Trop d'informations en quelques phrases. D'abord, le fait que Calliope – c'était qui, une des muses qui lui tournait autour en permanence ? – soit allée le chercher directement dans sa chambre, ensuite, le commentaire sur le confort de son lit – la grimace de dégoût qui traversa ses traits après un regard sur le satyre en disait long – et enfin, celle à son sujet.
Sa fourchette s'enfonça dans la table, à peine à quelques millimètres de la main du type, avant que qui que ce soit ait pu formuler une réaction. Les deux émanations sursautèrent dans un mouvement qui aurait pu l'apaiser si sa colère n'avait pas été aussi violente qu'elle était soudaine.
- Sous-entends encore une fois que j'ai rien à faire avec lui et c'est pas la table que je plante.
Le passé d'Apollon était une chose, pas toujours facile à digérer quand un type comme ça croyait pouvoir s'en vanter, mais son présent en était une autre. Et la seule personne qui avait le droit de commenter ses goûts sans y perdre quelques côtes au passage, c'était lui. Le satyre déglutit mais sa main ne bougea pas, comme s'il était trop tétanisé pour la déplacer. L'ambiance avait changé de façon tellement radicale que ça n'aurait rien eu d'étonnant.
La dryade, peut-être parce qu'elle se sentait moins en danger, s'autorisa une petite remarque à voix basse.
- Ça va, calme-toi… Apollon ne t'appartient pas.
La torsion du métal de cette pauvre fourchette entre les doigts d'Arès sembla suffire à la convaincre qu'elle n'était pas tant en sécurité que ça.
- Tu veux parier ?
Bon, il ne lui appartenait pas à proprement parler, parce que c'était une personne, mais ça restait son copain, maintenant. Et peu importe si techniquement, personne n'était encore au courant.
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 31 Jan 2024 - 23:10
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L'Art de la Guerre
J’aurai bien aimé qu’Hermès soit là. J’aurai pu m’amuser à parier avec lui sur la durée de vie de ce satyre. Un satyre bien peu intelligent. Si la dryade a, au moins, eu le réflexe d’avoir un regard un peu effrayé vers Arès au moment où son comparse a sorti son énormité, ça n’a pas été son cas.
Mais je pense qu’il a très vite compris son erreur en voyant une fourchette se planter à à peine un centimètre de sa main. Pauvre table, elle n’avait pourtant rien fait.
Faisant totalement fit de la réaction paniquée de l’Ipomea, je me penche pour pouvoir observer les dégâts. Oui, le métal a bien traversé la table. Comme je m’y attendais de la force brute de mon dieu de la guerre adoré.
– Ça va, calme-toi… Apollon ne t'appartient pas.
Décidément, ces deux-là ont un instinct de survie très peu marqué. Ils se rendent compte qu’ils sont face à Arès ? Le dieu de la guerre ? Un des plus puissants dieux de l’académie ? Mais enfin, qu’importe. Je dirai même mieux, je suis bien content que les choses se passent ainsi. Ça me permet deux choses. Premièrement, je peux observer mon magnifique petit-ami dans toute la splendeur de sa jalousie et, bon sang, ce qu’il est sexy comme ça. Et, deuxièmement, ça va me permettre de faire passer le message de notre mise en couple à quelques personnes. Évidemment, les étudiants à proximité nous écoutent attentivement. J’en vois même certains arrêter leur geste alors qu’ils mangeaient.
Je prends, néanmoins, le temps de finir une partie de mon assiette avant de me lever. C’est que ce serait dommage de gâcher cette escalope à la crème pour deux imbéciles. Qui représentent très mal mon panthéon, soit dit en passant.
Je me place entre les deux et les prends par les épaules, un bras entourant chacun d’entre eux.
– Je crois que ce qu’Arès essaie de vous dire c’est vous n’êtes personne pour juger des relations des autres et d’à qui j’appartiens ou pas.
Je les sens frissonner sous mes bras mais ce ne sont pas des frissons d’excitation comme on pourrait s’y attendre à mon contact. Ma voix est sérieuse et dure et, sans pouvoir le voir, je sens que mes yeux se sont mis à briller de l’éclat qui signifie que je suis en colère. Un éclat qu’ils ont très bien remarqué et dont ils connaissent la signification. Quand je commence à briller, c’est mauvais signe. Très mauvais signe.
– Même si en l’occurrence, …
Je lâche les deux Ipomea pour attraper le bras d’Arès et le tirer vers moi.
– Je lui appartiens effectivement corps et âme.
Ma voix n’a pas changé. Est-ce que je suis toujours dans l’optique de remettre à leur place mes collègues de sanctuaire ou est-ce que je veux rassurer Arès ? Un peu des deux peut-être. Toujours est-il que je n’attends pas une seconde de plus pour venir écraser mes lèvres contre les siennes. Ce baiser est court mais passionné. Parce que je veux renvoyer un message clair. Arès est à moi et je ne suis plus libre.
Je me sépare de lui avec un clin d’œil avant de me retourner à nouveau vers les deux guignols qui ne savent plus où se mettre.
– Bref, je vous laisse passer le message. « Apollon est en couple ». Je compte sur vous.
Sur ce, j’attrape la pomme qui devait me servir de dessert et prend la main d’Arès pour l’amener à l’extérieur de la cafétéria. J’ai envie d’un dessert maintenant mais je ne sais pas si c’est le fruit ou le dieu qui me fait le plus envie.
Mais je pense qu’il a très vite compris son erreur en voyant une fourchette se planter à à peine un centimètre de sa main. Pauvre table, elle n’avait pourtant rien fait.
Faisant totalement fit de la réaction paniquée de l’Ipomea, je me penche pour pouvoir observer les dégâts. Oui, le métal a bien traversé la table. Comme je m’y attendais de la force brute de mon dieu de la guerre adoré.
– Ça va, calme-toi… Apollon ne t'appartient pas.
Décidément, ces deux-là ont un instinct de survie très peu marqué. Ils se rendent compte qu’ils sont face à Arès ? Le dieu de la guerre ? Un des plus puissants dieux de l’académie ? Mais enfin, qu’importe. Je dirai même mieux, je suis bien content que les choses se passent ainsi. Ça me permet deux choses. Premièrement, je peux observer mon magnifique petit-ami dans toute la splendeur de sa jalousie et, bon sang, ce qu’il est sexy comme ça. Et, deuxièmement, ça va me permettre de faire passer le message de notre mise en couple à quelques personnes. Évidemment, les étudiants à proximité nous écoutent attentivement. J’en vois même certains arrêter leur geste alors qu’ils mangeaient.
Je prends, néanmoins, le temps de finir une partie de mon assiette avant de me lever. C’est que ce serait dommage de gâcher cette escalope à la crème pour deux imbéciles. Qui représentent très mal mon panthéon, soit dit en passant.
Je me place entre les deux et les prends par les épaules, un bras entourant chacun d’entre eux.
– Je crois que ce qu’Arès essaie de vous dire c’est vous n’êtes personne pour juger des relations des autres et d’à qui j’appartiens ou pas.
Je les sens frissonner sous mes bras mais ce ne sont pas des frissons d’excitation comme on pourrait s’y attendre à mon contact. Ma voix est sérieuse et dure et, sans pouvoir le voir, je sens que mes yeux se sont mis à briller de l’éclat qui signifie que je suis en colère. Un éclat qu’ils ont très bien remarqué et dont ils connaissent la signification. Quand je commence à briller, c’est mauvais signe. Très mauvais signe.
– Même si en l’occurrence, …
Je lâche les deux Ipomea pour attraper le bras d’Arès et le tirer vers moi.
– Je lui appartiens effectivement corps et âme.
Ma voix n’a pas changé. Est-ce que je suis toujours dans l’optique de remettre à leur place mes collègues de sanctuaire ou est-ce que je veux rassurer Arès ? Un peu des deux peut-être. Toujours est-il que je n’attends pas une seconde de plus pour venir écraser mes lèvres contre les siennes. Ce baiser est court mais passionné. Parce que je veux renvoyer un message clair. Arès est à moi et je ne suis plus libre.
Je me sépare de lui avec un clin d’œil avant de me retourner à nouveau vers les deux guignols qui ne savent plus où se mettre.
– Bref, je vous laisse passer le message. « Apollon est en couple ». Je compte sur vous.
Sur ce, j’attrape la pomme qui devait me servir de dessert et prend la main d’Arès pour l’amener à l’extérieur de la cafétéria. J’ai envie d’un dessert maintenant mais je ne sais pas si c’est le fruit ou le dieu qui me fait le plus envie.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 1 Fév 2024 - 0:39
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L'Art de la Guerre
Apollon
Certaines personnes ne tenaient décidément pas à la vie. Ou, au moins, à l'entièreté de leur corps. C'était déjà un miracle, en grande partie dû au fait que les mots du satyre n'étaient pas autant dans la provocation que ce qu'Arès avait l'habitude d'entendre, que la fourchette ait atterri dans la table. Mais mieux valait ne pas trop insister pour l'énerver quand même.
Heureusement pour les deux suicidaires du jour, Apollon finit par "intervenir", après avoir pris le temps de manger un peu quand même. En guise d'intervention, il avait surtout l'air de vouloir établir de façon un peu plus claire les raisons pour lesquelles le satyre avait failli perdre sa main. Un peu plus claire et beaucoup plus diplomate, bon. Quoiqu'il suffisait de percevoir la crispation dans ses muscles et de croiser son regard pour que la diplomatie en prenne un coup.
Mais ce regard…
Arès sentit quelque chose trembler dans sa poitrine quand Apollon l'attira vers lui. Entre ses yeux qui brillaient d'un sérieux beaucoup trop sexy à son goût, sa voix, et cette phrase… Et il se retrouvait à nouveau beaucoup trop près de lui. Les gens autour, le conflit avec les deux idiots, tout disparut l'espace de quelques secondes – quelques très courtes secondes – quand Apollon vint plaquer ses lèvres sur les siennes. Il n'eut même pas le temps d'assimiler toute l'information, ce qui n'éait sans doute pas plus mal vu que le seul réflexe que lui soufflait son esprit était de le serrer contre lui et de transformer les secondes en longues minutes.
Il resta un instant secoué, la tête envahie d'images que son cerveau avait eu la décence de garder sous silence le temps qu'ils arrivent ici et qu'ils commencent à manger… Images qu'Apollon ne s'était pas privé de remettre sur le devant de la scène. Sa colère s'évapora comme elle était venue. Il avait dit qu'il était beaucoup trop près ? Mouais. Pas assez près, surtout. Et ce baiser n'avait pas duré assez longtemps. Pour une fois, rare fois, il dut se retenir de parler pour laisser Apollon terminer sa phrase.
Il n'eut même pas le temps de savoir ce qu'il avait l'intention de dire que son petit ami l'entraînait déjà à sa suite en dehors de la cafétéria. Et autant il n'avait rien contre s'éloigner de ces deux idiots et de tous les regards et murmures qu'avait suscités la déclaration d'Apollon, autant il n'avait pas vraiment pu manger, ce qui était quand même la raison de base qui les avait poussés à sortir.
Arès se réadapta à son rythme de marche pour ne pas se retrouver traîné derrière lui comme un enfant pris en faute. Puis il toussota.
Heureusement qu'il avait entamé son assiette avant de planter sa fourchette dans la table. Est-ce qu'il tiendrait toute la journée avec si peu ? Probablement pas. Mais hors de question qu'il fasse demi-tour. Tant pis, il mangerait plus tard.
Heureusement pour les deux suicidaires du jour, Apollon finit par "intervenir", après avoir pris le temps de manger un peu quand même. En guise d'intervention, il avait surtout l'air de vouloir établir de façon un peu plus claire les raisons pour lesquelles le satyre avait failli perdre sa main. Un peu plus claire et beaucoup plus diplomate, bon. Quoiqu'il suffisait de percevoir la crispation dans ses muscles et de croiser son regard pour que la diplomatie en prenne un coup.
Mais ce regard…
- Je lui appartiens effectivement corps et âme.
Arès sentit quelque chose trembler dans sa poitrine quand Apollon l'attira vers lui. Entre ses yeux qui brillaient d'un sérieux beaucoup trop sexy à son goût, sa voix, et cette phrase… Et il se retrouvait à nouveau beaucoup trop près de lui. Les gens autour, le conflit avec les deux idiots, tout disparut l'espace de quelques secondes – quelques très courtes secondes – quand Apollon vint plaquer ses lèvres sur les siennes. Il n'eut même pas le temps d'assimiler toute l'information, ce qui n'éait sans doute pas plus mal vu que le seul réflexe que lui soufflait son esprit était de le serrer contre lui et de transformer les secondes en longues minutes.
Il resta un instant secoué, la tête envahie d'images que son cerveau avait eu la décence de garder sous silence le temps qu'ils arrivent ici et qu'ils commencent à manger… Images qu'Apollon ne s'était pas privé de remettre sur le devant de la scène. Sa colère s'évapora comme elle était venue. Il avait dit qu'il était beaucoup trop près ? Mouais. Pas assez près, surtout. Et ce baiser n'avait pas duré assez longtemps. Pour une fois, rare fois, il dut se retenir de parler pour laisser Apollon terminer sa phrase.
- Bref, je vous laisse passer le message. « Apollon est en couple ». Je compte sur vous.
- Apollon…
Il n'eut même pas le temps de savoir ce qu'il avait l'intention de dire que son petit ami l'entraînait déjà à sa suite en dehors de la cafétéria. Et autant il n'avait rien contre s'éloigner de ces deux idiots et de tous les regards et murmures qu'avait suscités la déclaration d'Apollon, autant il n'avait pas vraiment pu manger, ce qui était quand même la raison de base qui les avait poussés à sortir.
Arès se réadapta à son rythme de marche pour ne pas se retrouver traîné derrière lui comme un enfant pris en faute. Puis il toussota.
- Tu sais que j'avais faim, à la base, hein ?
Heureusement qu'il avait entamé son assiette avant de planter sa fourchette dans la table. Est-ce qu'il tiendrait toute la journée avec si peu ? Probablement pas. Mais hors de question qu'il fasse demi-tour. Tant pis, il mangerait plus tard.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 1 Fév 2024 - 17:13
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L'Art de la Guerre
Peut-être que quitter la pièce en tirant Arès comme un enfant n’était pas l’action la plus intelligente de ma journée. Mais, après tout, on ne peut pas vraiment considérer que j’ai réfléchi avant d’attraper son bras comme je l’ai fait. En réalité, c’était plus instinctif qu’autre chose.
J’aimerai dire que je voulais faire en sorte que ma déclaration paraisse plus théâtrale. Ou alors que, connaissant le caractère d’Arès, je voulais l’empêcher d’être gêné au milieu de toutes ces personnes après notre baiser. Mais non, ce serait mentir. La vérité est toute simple : je me suis fait avoir comme un débutant. Je pensais sérieusement pouvoir embrasser Arès et enchaîner comme si rien ne s’était passé. Raison pour laquelle je me suis permis ce clin d’œil. Je me suis clairement surestimé. Ou alors, j’ai sous-estimé l’attirance et le désir que j’ai pour ce dieu.
Une fois à l’extérieur du bâtiment, Arès se met à toussoter, comme pour attirer mon attention.
– Tu sais que j'avais faim, à la base, hein ?
Oui bien sûr que le sais. Je sais que mon action était idiote. Mais, encore une fois, ce n’est pas comme si elle était contrôlable !
Je tire Arès encore quelques instants jusqu’à nous retrouver du côté du bâtiment qui n’est pas exposé à la cour. Je respire un grand coup et tire soudainement sur le bras qui tient celui de mon petit-ami pour venir le plaquer contre le mur. La pomme que j’avais emporté tombe tranquillement dans l’herbe alors que mes mains se placent autour de la tête d’Arès.
– Je suis désolé. J’irai te chercher à manger plus tard, promis. Je… J’ai besoin de toi.
Je ne lui laisse pas un seul instant pour douter du sens de mes mots et plie mes bras pour pouvoir goulument embrasser ses lèvres. J’avais cru pouvoir me contrôler et voilà le résultat. Ce dieu est une véritable drogue pour moi. Est-ce que c’est l’amour qui a cet effet ? Est-ce normal, qu’après l’avoir embrassé, mon cœur se soit mis à battre la chamade ? Est-ce normal que mon corps me pousse si violemment vers lui ? J’ai beau critiquer les satyres, je ne suis pas sûr d’être franchement mieux qu’eux en ce moment.
Sans arrêter de l’embrasser, une de mes mains se détache du mur pour passer sous le T-shirt du dieu de la guerre. Je frissonne au contact de sa peau et de ses muscles. Je sens mon ventre se contracter sous l’effet du désir insensé que j’ai pour lui. Nous nous sommes déjà tous les deux posé la question. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? ». Cette question me brule à nouveau les lèvres mais je n’ai même pas le courage de me séparer de lui suffisamment longtemps pour pouvoir prononcer ces quelques mots.
J’aimerai dire que je voulais faire en sorte que ma déclaration paraisse plus théâtrale. Ou alors que, connaissant le caractère d’Arès, je voulais l’empêcher d’être gêné au milieu de toutes ces personnes après notre baiser. Mais non, ce serait mentir. La vérité est toute simple : je me suis fait avoir comme un débutant. Je pensais sérieusement pouvoir embrasser Arès et enchaîner comme si rien ne s’était passé. Raison pour laquelle je me suis permis ce clin d’œil. Je me suis clairement surestimé. Ou alors, j’ai sous-estimé l’attirance et le désir que j’ai pour ce dieu.
Une fois à l’extérieur du bâtiment, Arès se met à toussoter, comme pour attirer mon attention.
– Tu sais que j'avais faim, à la base, hein ?
Oui bien sûr que le sais. Je sais que mon action était idiote. Mais, encore une fois, ce n’est pas comme si elle était contrôlable !
Je tire Arès encore quelques instants jusqu’à nous retrouver du côté du bâtiment qui n’est pas exposé à la cour. Je respire un grand coup et tire soudainement sur le bras qui tient celui de mon petit-ami pour venir le plaquer contre le mur. La pomme que j’avais emporté tombe tranquillement dans l’herbe alors que mes mains se placent autour de la tête d’Arès.
– Je suis désolé. J’irai te chercher à manger plus tard, promis. Je… J’ai besoin de toi.
Je ne lui laisse pas un seul instant pour douter du sens de mes mots et plie mes bras pour pouvoir goulument embrasser ses lèvres. J’avais cru pouvoir me contrôler et voilà le résultat. Ce dieu est une véritable drogue pour moi. Est-ce que c’est l’amour qui a cet effet ? Est-ce normal, qu’après l’avoir embrassé, mon cœur se soit mis à battre la chamade ? Est-ce normal que mon corps me pousse si violemment vers lui ? J’ai beau critiquer les satyres, je ne suis pas sûr d’être franchement mieux qu’eux en ce moment.
Sans arrêter de l’embrasser, une de mes mains se détache du mur pour passer sous le T-shirt du dieu de la guerre. Je frissonne au contact de sa peau et de ses muscles. Je sens mon ventre se contracter sous l’effet du désir insensé que j’ai pour lui. Nous nous sommes déjà tous les deux posé la question. « Qu’est-ce que tu m’as fait ? ». Cette question me brule à nouveau les lèvres mais je n’ai même pas le courage de me séparer de lui suffisamment longtemps pour pouvoir prononcer ces quelques mots.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 1 Fév 2024 - 22:16
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il avait un peu de mal à déterminer où Apollon essayait de l'entraîner. Vers les sanctuaires, a priori, mais c'était difficile d'en être sûr vu la vitesse à laquelle il marchait. Et il n'avait clairement pas l'air décidé à s'arrêter ni à ralentir, considérant le fait qu'il n'avait même pas réagi à sa remarque. Enfin, si, pour l'entraîner un peu à l'écart.
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il sentit le mur dans son dos et loucha une seconde sur les mains plaquées de chaque côté de son visage ; puis son regard se planta dans celui d'Apollon et il sentit un frisson courir sur sa peau. Il avait une question, à l'origine, non..? À part "pourquoi quand tu me regardes comme ça j'ai envie de te sauter dessus ?", il n'arrivait à en retrouver aucune. Ah, oui, manger, peut-être…
Sa bouche était trop occupée pour le moment.
Le rapide baiser échangé dans la cafétéria avait été un avant-goût beaucoup trop court. Maintenant qu'il était là, contre le mur, le corps d'Apollon pressé contre lui et ses lèvres rivées aux siennes, il avait du mal à comprendre comment il avait pu se contenter de ces quelques secondes. Il se laissa emporter, se fondit avidement dans leur baiser. Comment est-ce que ça avait pu lui manquer autant en si peu de temps ? Comment avait-il pu tenir aussi longtemps sans l'embrasser ?
Les deux questions se mélangeaient en une réponse simple. Il s'agrippa aux mèches blondes, un gémissement au bord des lèvres. L'idée qu'on puisse les voir ne l'effleura pas une seconde. Apollon avait fait attention à ce qu'ils soient à l'écart, non..? La main qu'il sentit glisser sous son t-shirt agit comme un "oui" définitif à cette question. S'il se permettait ce genre de choses, c'est que personne ne pouvait les remarquer.
Ou qu'il était, comme lui, beaucoup trop perdu dans la chaleur qui enflammait ses veines.
La demi-seconde où leurs lèvres se séparèrent aurait pu lui donner l'opportunité de prononcer un mot, mais tout ce qui lui échappa fut une longue inspiration brûlante. Une petite voix dans le coin de sa tête lui soufflait que c'était une mauvaise idée ; l'autre, beaucoup plus forte, lui criait que ça n'avait aucune importance. Il ne voulait pas le laisser s'écarter, ni s'arrêter. Quand ils étaient aussi proches, il n'arrivait plus à réfléchir. Il se sentit passer son bras autour de sa taille, l'attirer plus près de lui, sans décrocher son autre main de ses cheveux.
Une mauvaise idée.
Peut-être. Mais pour l'instant, c'était la seule.
- Où tu…
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il sentit le mur dans son dos et loucha une seconde sur les mains plaquées de chaque côté de son visage ; puis son regard se planta dans celui d'Apollon et il sentit un frisson courir sur sa peau. Il avait une question, à l'origine, non..? À part "pourquoi quand tu me regardes comme ça j'ai envie de te sauter dessus ?", il n'arrivait à en retrouver aucune. Ah, oui, manger, peut-être…
Sa bouche était trop occupée pour le moment.
Le rapide baiser échangé dans la cafétéria avait été un avant-goût beaucoup trop court. Maintenant qu'il était là, contre le mur, le corps d'Apollon pressé contre lui et ses lèvres rivées aux siennes, il avait du mal à comprendre comment il avait pu se contenter de ces quelques secondes. Il se laissa emporter, se fondit avidement dans leur baiser. Comment est-ce que ça avait pu lui manquer autant en si peu de temps ? Comment avait-il pu tenir aussi longtemps sans l'embrasser ?
Les deux questions se mélangeaient en une réponse simple. Il s'agrippa aux mèches blondes, un gémissement au bord des lèvres. L'idée qu'on puisse les voir ne l'effleura pas une seconde. Apollon avait fait attention à ce qu'ils soient à l'écart, non..? La main qu'il sentit glisser sous son t-shirt agit comme un "oui" définitif à cette question. S'il se permettait ce genre de choses, c'est que personne ne pouvait les remarquer.
Ou qu'il était, comme lui, beaucoup trop perdu dans la chaleur qui enflammait ses veines.
La demi-seconde où leurs lèvres se séparèrent aurait pu lui donner l'opportunité de prononcer un mot, mais tout ce qui lui échappa fut une longue inspiration brûlante. Une petite voix dans le coin de sa tête lui soufflait que c'était une mauvaise idée ; l'autre, beaucoup plus forte, lui criait que ça n'avait aucune importance. Il ne voulait pas le laisser s'écarter, ni s'arrêter. Quand ils étaient aussi proches, il n'arrivait plus à réfléchir. Il se sentit passer son bras autour de sa taille, l'attirer plus près de lui, sans décrocher son autre main de ses cheveux.
Une mauvaise idée.
Peut-être. Mais pour l'instant, c'était la seule.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Ven 2 Fév 2024 - 20:51
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L'Art de la Guerre
Est-ce que m’emporter ici est une bonne idée ? Je sais bien que non. J’ai beau avoir amené Arès dans un coin isolé, d’un côté du bâtiment où personne ne passe, nous restons en extérieur. Et nous sommes à Olympus. Une nymphe céleste peut voler au-dessus de nous à tout moment. Un étudiant pouvant se rendre invisible peut passer prêt de nous sans qu’on ne s’en rende compte. Mais finalement, est-ce que ça ne rend pas les choses encore plus excitantes ? En tout cas, je suis tout à fait incapable de m’arrêter.
Les rares secondes que ma bouche ne passe pas soudée à celle d’Arès ne me servent qu’à reprendre mon souffle. Stupide besoin vital. Mais, finalement, nous sommes immortels. Que se passerait-il si j’arrêtai de respirer quelques instants de plus ? Je m’étoufferai certainement. Détail ça. Le plaisir d’embrasser Arès est plus fort que ce genre de petites considérations.
Et ce n’est pas comme si ce désir était unilatéral. Comment s’arrêter alors que le dieu de ma vie m’agrippe les cheveux comme ça ?
Ma main, passée sous son T-shirt, remonte dans son dos pour le serrer plus fort contre moi en presque parfaite synchronisation avec son propre bras qui vient s’accrocher à ma taille. Ce besoin est si fort. Ce besoin d’être collé à lui. De lui appartenir tout entier. Qu’il m’appartienne tout entier.
Mais alors que je reprenais une rapide respiration, pensant me diriger dans le cou de mon petit ami pour attaquer son point sensible, une petite source de lumière s’est allumée à côté de moi. Petite mais suffisante pour me faire tourner le regard un instant dans sa direction. Instant qui me suffit à comprendre ce que j’étais en train de voir.
Je m’écarte d’Arès doucement, mais sûrement, avec un manque de volonté certain.
À côté de moi, une image un peu vacillante de Calliope est en train de me regarder à travers un arc-en-ciel. Elle a utilisé un message Iris pour me contacter. Et elle me retrouve en train d’embrasser sauvagement Arès contre un mur en extérieur. Je pense qu’il faudra plus pour l’étonner ou la choquer, ce n’est pas le problème. Le problème c’est que je n’avais absolument aucune envie de m’arrêter.
– Que puis-je faire pour toi Calliope ?
J’essaie de ne pas trop en vouloir à mon amie. Elle n’y peut rien si elle m’a appelé au mauvais moment. Il n’empêche que ma voix doit être plus sèche que d’habitude.
– Désolée de te déranger mais j’aurai besoin de te parler et je ne t’ai pas vu depuis que tu t’es enfui de ton propre concert hier soir.
J’entends dans sa voix qu’elle m’en veut. C’est étrange, ce n’est pas la première fois que je les laisse gérer un concert. Certes, je l’ai fait de manière un peu surprise hier soir mais je ne pensais pas que ça l’embêterait à ce point.
– J’ai été occupé. Où es-tu ?
– Rejoins moi dans ma chambre.
À peine le dernier mot est-il sorti de la bouche de la muse que l’arc-en-ciel disparait. La communication est terminée.
Je me retourne vers Arès, l’air certainement aussi dépité que désolé.
– Je vais devoir y aller. J’imagine que des excuses ne seront pas de trop.
Même si je n'aime pas que Calliope m'en veuille, je n'ai strictement aucune envie de quitter Arès, pour le moment. Poutant il va bien le falloir.
Les rares secondes que ma bouche ne passe pas soudée à celle d’Arès ne me servent qu’à reprendre mon souffle. Stupide besoin vital. Mais, finalement, nous sommes immortels. Que se passerait-il si j’arrêtai de respirer quelques instants de plus ? Je m’étoufferai certainement. Détail ça. Le plaisir d’embrasser Arès est plus fort que ce genre de petites considérations.
Et ce n’est pas comme si ce désir était unilatéral. Comment s’arrêter alors que le dieu de ma vie m’agrippe les cheveux comme ça ?
Ma main, passée sous son T-shirt, remonte dans son dos pour le serrer plus fort contre moi en presque parfaite synchronisation avec son propre bras qui vient s’accrocher à ma taille. Ce besoin est si fort. Ce besoin d’être collé à lui. De lui appartenir tout entier. Qu’il m’appartienne tout entier.
Mais alors que je reprenais une rapide respiration, pensant me diriger dans le cou de mon petit ami pour attaquer son point sensible, une petite source de lumière s’est allumée à côté de moi. Petite mais suffisante pour me faire tourner le regard un instant dans sa direction. Instant qui me suffit à comprendre ce que j’étais en train de voir.
Je m’écarte d’Arès doucement, mais sûrement, avec un manque de volonté certain.
À côté de moi, une image un peu vacillante de Calliope est en train de me regarder à travers un arc-en-ciel. Elle a utilisé un message Iris pour me contacter. Et elle me retrouve en train d’embrasser sauvagement Arès contre un mur en extérieur. Je pense qu’il faudra plus pour l’étonner ou la choquer, ce n’est pas le problème. Le problème c’est que je n’avais absolument aucune envie de m’arrêter.
– Que puis-je faire pour toi Calliope ?
J’essaie de ne pas trop en vouloir à mon amie. Elle n’y peut rien si elle m’a appelé au mauvais moment. Il n’empêche que ma voix doit être plus sèche que d’habitude.
– Désolée de te déranger mais j’aurai besoin de te parler et je ne t’ai pas vu depuis que tu t’es enfui de ton propre concert hier soir.
J’entends dans sa voix qu’elle m’en veut. C’est étrange, ce n’est pas la première fois que je les laisse gérer un concert. Certes, je l’ai fait de manière un peu surprise hier soir mais je ne pensais pas que ça l’embêterait à ce point.
– J’ai été occupé. Où es-tu ?
– Rejoins moi dans ma chambre.
À peine le dernier mot est-il sorti de la bouche de la muse que l’arc-en-ciel disparait. La communication est terminée.
Je me retourne vers Arès, l’air certainement aussi dépité que désolé.
– Je vais devoir y aller. J’imagine que des excuses ne seront pas de trop.
Même si je n'aime pas que Calliope m'en veuille, je n'ai strictement aucune envie de quitter Arès, pour le moment. Poutant il va bien le falloir.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
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