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Arès
Dieu de la guerre
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 11 Juil 2024 - 1:47
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L'Art de la Guerre
Apollon
Ça n'était pas très difficile. Tout ce qu'il avait à faire, c'était réussir à passer le blocage qui lui bouffait l'esprit et ensuite... tout redeviendrait naturel. Du moins, il l'espérait. Il n'eut cependant pas le loisir de vérifier cette théorie dangereuse qu'Apollon se redressa, une main posée sur la sienne. Pour l'arrêter. La colère qui noua la gorge d'Arès n'était pas destinée à son petit ami, mais à lui-même ; la frustration de ne pas réussir à franchir cette étape commençait à ronger ses nerfs.
Il serra les dents et détourna les yeux, mais il finit par se redresser pour laisser à Apollon plus de liberté de mouvement. De toute façon, ils n'iraient pas plus loin aujourd'hui. Encore une fois.
Parce qu'il n'était pas foutu de comprendre et de résoudre son propre problème.
Apollon avait raison, en soi. Se forcer n'avait aucun intérêt, et n'arrangerait rien. Pourtant Arès avait du mal à supporter le chaos émotionnel qui s'agitait sous son crâne. Ce n'était pas aussi psychologiquement douloureux que le mois qui avait suivi les événements de l'île, mais ça restait suffisant pour qu'il soit facilement à bout de nerfs. Il n'arrivait juste pas à savoir s'il voulait frapper quelque chose ou se mettre à pleurer - ce qui ne faisait que témoigner encore plus de son instabilité mentale. Réfléchir ne lui réussissait pas.
Il laissa échapper un long soupir. Il arrivait à peine à relever la tête pour le regarder. Même s'il ne ressentait pas la même culpabilité que la première fois - parce qu'Apollon lui avait très clairement fait comprendre qu'elle était inutile et hors de propos - il avait quand même des difficultés à accepter aussi calmement la situation. Jamais il n'aurait cru un jour dans sa vie avoir du mal à arrêter de penser. L'amour lui avait vraiment déréglé le cerveau...
Il vint reposer sa tête contre son épaule avec un grognement exaspéré. Le pouvoir d'Aphrodite lui manquait presque, avec tout ça. Ça aurait au moins eu le mérite de régler le problème. Mais bon, ce n'était que temporaire et il était plutôt partant pour trouver une solution définitive.
Il serra les dents et détourna les yeux, mais il finit par se redresser pour laisser à Apollon plus de liberté de mouvement. De toute façon, ils n'iraient pas plus loin aujourd'hui. Encore une fois.
Parce qu'il n'était pas foutu de comprendre et de résoudre son propre problème.
Apollon avait raison, en soi. Se forcer n'avait aucun intérêt, et n'arrangerait rien. Pourtant Arès avait du mal à supporter le chaos émotionnel qui s'agitait sous son crâne. Ce n'était pas aussi psychologiquement douloureux que le mois qui avait suivi les événements de l'île, mais ça restait suffisant pour qu'il soit facilement à bout de nerfs. Il n'arrivait juste pas à savoir s'il voulait frapper quelque chose ou se mettre à pleurer - ce qui ne faisait que témoigner encore plus de son instabilité mentale. Réfléchir ne lui réussissait pas.
- Ouais...
Il laissa échapper un long soupir. Il arrivait à peine à relever la tête pour le regarder. Même s'il ne ressentait pas la même culpabilité que la première fois - parce qu'Apollon lui avait très clairement fait comprendre qu'elle était inutile et hors de propos - il avait quand même des difficultés à accepter aussi calmement la situation. Jamais il n'aurait cru un jour dans sa vie avoir du mal à arrêter de penser. L'amour lui avait vraiment déréglé le cerveau...
Il vint reposer sa tête contre son épaule avec un grognement exaspéré. Le pouvoir d'Aphrodite lui manquait presque, avec tout ça. Ça aurait au moins eu le mérite de régler le problème. Mais bon, ce n'était que temporaire et il était plutôt partant pour trouver une solution définitive.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 16 Juil 2024 - 15:06
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L'Art de la Guerre
RP intermédiaire avec Hermès : Sleeping Sun, Sleep Walker
Ellipse – Quatre jours plus tard
Ellipse – Quatre jours plus tard
La frustration est quand même un sentiment étrange. Quand on pense être arrivé au maximum de ce qu’il est possible de ressentir. Quand la frustration est déjà si forte qu’elle en devient presque douloureuse. Alors, à ce moment précis, un évènement, apparemment anodin, réussira, sans grande peine, à rendre la frustration plus grande encore.
Et je ne peux en vouloir à personne. Ni à Arès, moi à moi, ni à Aphrodite, ni à n’importe quelle personne qui aurait pu, dans sa vie précédente ou dans celle-ci, jouer sur le fait qu’Arès a un blocage. Un blocage qui l’empêche d’aller au bout de ses propres envies. Et, malheureusement pour moi, ces envies me concernent fortement. Entraînant sa frustration autant que la mienne. Et si je ne lui en veux absolument pas, je dois quand même trouver un moyen de faire évacuer tout ces sentiments qui gonflent en moi et m’empêchent de réfléchir et d’agir normalement avec le dieu de la guerre.
Voilà pourquoi je me retrouve ici, un matin, alors que la plupart des étudiants dorment encore. J’ai toujours été matinal, à me lever en même temps que le soleil. Du moins, quand le soleil n’a pas décidé de se lever plus tardivement que d’habitude. Mais, en temps normal, j’utilise ce temps de calme pour écrire ou composer tranquillement dans la salle commune des Ipomea, loin des regards indiscrets. Aujourd’hui, au contraire, c’est dans un des gymnases du centre sportif que je viens passer du temps.
L’agent de l’accueil a été assez surpris de me voir débarquer aux aurores pour réserver un gymnase mais, heureusement pour moi, ils sont peu occupés à cette heure.
Je suis donc, en maillot et short de basket, en train de dribler aussi vite que je le peux avant d’enchaîner dunk et shoot à plus ou moins longue distance. L’objectif est simple : transformer ma frustration en énergie physique et consommer cette énergie. J’espère, grâce à ça, pouvoir ensuite aller parler à Arès sans avoir à me concentrer pour ne pas lui sauter dessus. C’est qu’attendre qu’il soit prêt commence à être un peu difficile pour mon corps et mon mental.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 18 Juil 2024 - 11:09
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L'Art de la Guerre
Apollon
Apollon s'était levé très tôt ce matin. Arès l'avait senti s'éloigner de lui, mais il n'avait pas cherché à le retenir. La tension entre eux était telle qu'il avait la sensation que le moindre geste dans sa direction, ne serait-ce que pour serrer sa main sur son poignet, pouvait les projeter dans les bras l'un de l'autre. Ce qui n'aurait pas été un problème si... eh bien si ça n'entraînait pas encore plus de tension et de frustration. Il l'avait donc laissé partir et s'était emitoufflé dans la couverture en s'efforçant de se rendormir.
Il passait un peu trop de temps au sanctuaire Ipomea, auraient dit globalement tous ceux qui ne le croisaient plus des masses ces derniers jours. Bien sûr, il n'y était pas toute la journée, mais ça faisait tout de même un moment qu'il n'avait pas dormi dans sa propre chambre. Autant profiter qu'Apollon soit dehors pour retourner dans son sanctuaire et se défouler un peu. Il avait besoin de se détendre. Peut-être qu'Artémis était disponible pour une partie de ping-pong. Ou pour un entraînement. N'importe quoi qui lui change les idées.
La matiné passa plus ou moins vite. Le problème, c'est qu'il n'avait toujours pas de nouvelles d'Apollon depuis son départ aux aurores et ça commençait à faire un moment. Il avait pourtant demandé à l'un de ses colocs de le prévenir qu'il serait chez les Tamarisc, donc en théorie il aurait dû le rejoindre assez vite, ou au moins donner signe de vie, à partir du moment où il était rentré dans sa chambre. Donc soit il n'avait pas envie de le voir, ce qui semblait assez improbable venant de quelqu'un qui lui avait littéralement couru après pendant un mois, soit il n'était toujours pas rentré. Sauf qu'il commençait à être tard.
Arès finit par décider de partir à sa recherche. Ça faisait plusieurs heures qu'il avait "disparu" et c'était, en vérité, la première fois qu'ils se séparaient aussi longtemps depuis qu'ils étaient ensemble. Il n'y avait pas dix mille endroits où le trouver. En excluant la possibilité beaucoup trop crispante qu'il soit retourné voir la muse pot de colle, la vie d'Apollon se divisait entre l'art et le sport. Il pouvait écrire ses chansons directement dans son sanctuaire, il n'aurait pas pris la peine de partir pour ça. Donc en toute logique, il avait dû réserver un gymnase. Arès rejoignit donc rapidement les salles de sport et le responsable des réservations ne se fit pas prier pour lui indiquer dans lequel il pouvait trouver son petit ami.
Apollon était bien là, essouflé et en sueur comme s'il n'avait pas fait la moindre pause depuis qu'il s'était levé - ce qui n'était pas impossible, le connaissait. Arès s'avança vers lui avec un soupir, et rattrapa le ballon qui roulait à terre après son passage dans le panier.
C'était presque un miracle qu'il soit rentré. Rien d'étonnant à ça, Apollon devait être épuisé à force. Sa précision commençait à vaciller.
Il passait un peu trop de temps au sanctuaire Ipomea, auraient dit globalement tous ceux qui ne le croisaient plus des masses ces derniers jours. Bien sûr, il n'y était pas toute la journée, mais ça faisait tout de même un moment qu'il n'avait pas dormi dans sa propre chambre. Autant profiter qu'Apollon soit dehors pour retourner dans son sanctuaire et se défouler un peu. Il avait besoin de se détendre. Peut-être qu'Artémis était disponible pour une partie de ping-pong. Ou pour un entraînement. N'importe quoi qui lui change les idées.
La matiné passa plus ou moins vite. Le problème, c'est qu'il n'avait toujours pas de nouvelles d'Apollon depuis son départ aux aurores et ça commençait à faire un moment. Il avait pourtant demandé à l'un de ses colocs de le prévenir qu'il serait chez les Tamarisc, donc en théorie il aurait dû le rejoindre assez vite, ou au moins donner signe de vie, à partir du moment où il était rentré dans sa chambre. Donc soit il n'avait pas envie de le voir, ce qui semblait assez improbable venant de quelqu'un qui lui avait littéralement couru après pendant un mois, soit il n'était toujours pas rentré. Sauf qu'il commençait à être tard.
Arès finit par décider de partir à sa recherche. Ça faisait plusieurs heures qu'il avait "disparu" et c'était, en vérité, la première fois qu'ils se séparaient aussi longtemps depuis qu'ils étaient ensemble. Il n'y avait pas dix mille endroits où le trouver. En excluant la possibilité beaucoup trop crispante qu'il soit retourné voir la muse pot de colle, la vie d'Apollon se divisait entre l'art et le sport. Il pouvait écrire ses chansons directement dans son sanctuaire, il n'aurait pas pris la peine de partir pour ça. Donc en toute logique, il avait dû réserver un gymnase. Arès rejoignit donc rapidement les salles de sport et le responsable des réservations ne se fit pas prier pour lui indiquer dans lequel il pouvait trouver son petit ami.
Apollon était bien là, essouflé et en sueur comme s'il n'avait pas fait la moindre pause depuis qu'il s'était levé - ce qui n'était pas impossible, le connaissait. Arès s'avança vers lui avec un soupir, et rattrapa le ballon qui roulait à terre après son passage dans le panier.
- C'était pas ton meilleur tir.
C'était presque un miracle qu'il soit rentré. Rien d'étonnant à ça, Apollon devait être épuisé à force. Sa précision commençait à vaciller.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 20 Juil 2024 - 18:12
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L'Art de la Guerre
Depuis combien de temps je suis là, à enchaîner les paniers ? Je n’en ai pas la moindre idée. Ça pourrait faire aussi bien deux heures que six que je ne sentirais pas la différence. Tout ce que je sais c’est que ma session est loin d’être terminée. J’ai encore beaucoup trop d’énergie, comprenez frustration, à évacuer. Régulièrement, je m’arrête et m’imagine retourner dans ma chambre pour retrouver Arès. À chaque fois, je sens mon corps chauffer d’anticipation et mon imagination partir au quart de tour. À chaque fois, je me puni de dix tours de terrains. En driblant. Mais rien ne semble suffisant.
Je ne sais pas comment faire. C’est la première fois que ça m’arrive. Comment contrôler cet incommensurable désir que j’ai pour lui ? J’aimerai pouvoir discuter tranquillement avec lui. Qu’on passe du temps, calmement, tous les deux. Mais j’ai l’impression que, tant que nous n’aurons pas réussi à débloquer la situation, ce ne sera pas possible. Cette tension sexuelle continuera de flotter dans l’air et finira par prendre le pas sur le reste. Et ça, c’est hors de question.
Sur cette pensée, je shoot, lançant le ballon dans le même mouvement que d’habitude. Quoi qu’un peu moins fluide. Or, plus on tire de loin, plus la précision de chaque mouvement devient essentielle à la réussite. Le moindre petit tressaillement peut considérablement modifier la trajectoire du ballon. Et ce tressaillement ne peut vouloir dire qu’une chose, je commence à fatiguer.
— C'était pas ton meilleur tir.
Je sursaute en entendant la voix. Sa voix. Quelle honte. J’étais tellement concentré que je n’ai pas entendu le pas, pourtant si reconnaissable, du dieu de la guerre.
— Il est rentré, au moins. Ce n’est pas le cas de tous tes shoots.
Je regrette mes mots à la seconde où ils sortent de ma bouche. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que tout cet effort physique a fini par fonctionner ? Si c’était pour ce résultat, je préfère encore devoir me retenir de lui sauter dessus.
Je fais deux pas vers Arès, le regard bas. Non, évidemment que ce n’est pas ça. Actuellement, malgré ce que je viens de dire, je ne serai pas contre voir Arès retirer son haut, là, maintenant, tout de suite. Non, la raison de mes propos est simple. Je suis fatigué. Ça fait combien de temps que je suis là ?
— Mais il serait déloyal de ma part de ne pas te laisser l’occasion de me contre dire. Une petite partie ?
J’espère que je ne l’ai pas trop énervé. Je devrais m’excuser, simplement mais je n’y arrive pas… La faute à mon égo mal placé. C’est vrai que mon shoot n’était pas terrible, je le sais bien. Mais il n’était pas obligé de me le faire remarquer….
Je ne sais pas comment faire. C’est la première fois que ça m’arrive. Comment contrôler cet incommensurable désir que j’ai pour lui ? J’aimerai pouvoir discuter tranquillement avec lui. Qu’on passe du temps, calmement, tous les deux. Mais j’ai l’impression que, tant que nous n’aurons pas réussi à débloquer la situation, ce ne sera pas possible. Cette tension sexuelle continuera de flotter dans l’air et finira par prendre le pas sur le reste. Et ça, c’est hors de question.
Sur cette pensée, je shoot, lançant le ballon dans le même mouvement que d’habitude. Quoi qu’un peu moins fluide. Or, plus on tire de loin, plus la précision de chaque mouvement devient essentielle à la réussite. Le moindre petit tressaillement peut considérablement modifier la trajectoire du ballon. Et ce tressaillement ne peut vouloir dire qu’une chose, je commence à fatiguer.
— C'était pas ton meilleur tir.
Je sursaute en entendant la voix. Sa voix. Quelle honte. J’étais tellement concentré que je n’ai pas entendu le pas, pourtant si reconnaissable, du dieu de la guerre.
— Il est rentré, au moins. Ce n’est pas le cas de tous tes shoots.
Je regrette mes mots à la seconde où ils sortent de ma bouche. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Est-ce que tout cet effort physique a fini par fonctionner ? Si c’était pour ce résultat, je préfère encore devoir me retenir de lui sauter dessus.
Je fais deux pas vers Arès, le regard bas. Non, évidemment que ce n’est pas ça. Actuellement, malgré ce que je viens de dire, je ne serai pas contre voir Arès retirer son haut, là, maintenant, tout de suite. Non, la raison de mes propos est simple. Je suis fatigué. Ça fait combien de temps que je suis là ?
— Mais il serait déloyal de ma part de ne pas te laisser l’occasion de me contre dire. Une petite partie ?
J’espère que je ne l’ai pas trop énervé. Je devrais m’excuser, simplement mais je n’y arrive pas… La faute à mon égo mal placé. C’est vrai que mon shoot n’était pas terrible, je le sais bien. Mais il n’était pas obligé de me le faire remarquer….
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 23 Juil 2024 - 0:31
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L'Art de la Guerre
Apollon
Ce n'était pas l'entrée en matière la plus subtil de sa vie, mais la réponse d'Apollon - sans compter son sursaut à l'entente de sa voix - le laissa un instant surpris. Puis il fronça les sourcils.
Sa voix n'était pas aussi énervée qu'elle l'aurait été face à n'importe qui d'autre. En vérité, une personne normale aurait aussi probablement écopé d'un ballon en pleine tête, d'un ton agressif et de propos nettement plus violents. Là, Arès s'était contenté d'un ton un peu froid et d'un haussement de sourcil.
Parce qu'en temps normal, Apollon n'aurait eu aucun mal à le rattraper. Mais même si son orgueil grognait très fort dans sa tête, Arès n'était clairement pas assez vexé pour perdre en lucidité, ni pour prendre le risque de vraiment lui faire mal. Or, dans l'état de fatigue actuel du dieu des arts, il risquait de se casser le nez plutôt que d'attraper quoi que ce soit.
Il fit la moue face à la proposition d'Apollon. Il avait l'air beaucoup trop crevé pour continuer de jouer. Mais l'ego gagna d'une courte tête. Lui faire ravaler ses paroles d'abord, s'inquiéter pour lui ensuite. C'était très bien comme ça.
Bon, d'accord, peut-être qu'il était un peu vexé. Il savait qu'il n'était pas doué en visée - même s'il s'était grandement amélioré avec Artémis. Ce n'était pas une raison pour lui lancer ce genre de réplique de but en blanc alors qu'il s'était inquiété pour lui toute la matinée ! Ça faisait presque six heures qu'il se demandait où il était parti, quand même.
Comme c'était lui qui avait le ballon, ce fut lui qui lança le match. Et parce que son orgueil parlait tout de même fort, il n'attendit pas bien longtemps pour tirer, en gardant en tête les conseils d'Artémis. La balle eut la gentillesse d'appuyer son propos et de rentrer plus ou moins sagement dans le panier. Voilà, ce n'était pas bien compliqué.
- Tu as dit... quoi ?
Sa voix n'était pas aussi énervée qu'elle l'aurait été face à n'importe qui d'autre. En vérité, une personne normale aurait aussi probablement écopé d'un ballon en pleine tête, d'un ton agressif et de propos nettement plus violents. Là, Arès s'était contenté d'un ton un peu froid et d'un haussement de sourcil.
- Depuis qu'on est ensemble, tu as tendance à oublier à qui tu t'adresses. Fais gaffe, quand même. J'ai assez confiance en tes réflexes pour t'envoyer un ballon dans la tronche.
Parce qu'en temps normal, Apollon n'aurait eu aucun mal à le rattraper. Mais même si son orgueil grognait très fort dans sa tête, Arès n'était clairement pas assez vexé pour perdre en lucidité, ni pour prendre le risque de vraiment lui faire mal. Or, dans l'état de fatigue actuel du dieu des arts, il risquait de se casser le nez plutôt que d'attraper quoi que ce soit.
Il fit la moue face à la proposition d'Apollon. Il avait l'air beaucoup trop crevé pour continuer de jouer. Mais l'ego gagna d'une courte tête. Lui faire ravaler ses paroles d'abord, s'inquiéter pour lui ensuite. C'était très bien comme ça.
- Si tu veux. Je compterai tous les paniers que tu rates.
Bon, d'accord, peut-être qu'il était un peu vexé. Il savait qu'il n'était pas doué en visée - même s'il s'était grandement amélioré avec Artémis. Ce n'était pas une raison pour lui lancer ce genre de réplique de but en blanc alors qu'il s'était inquiété pour lui toute la matinée ! Ça faisait presque six heures qu'il se demandait où il était parti, quand même.
Comme c'était lui qui avait le ballon, ce fut lui qui lança le match. Et parce que son orgueil parlait tout de même fort, il n'attendit pas bien longtemps pour tirer, en gardant en tête les conseils d'Artémis. La balle eut la gentillesse d'appuyer son propos et de rentrer plus ou moins sagement dans le panier. Voilà, ce n'était pas bien compliqué.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 24 Juil 2024 - 15:05
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L'Art de la Guerre
Est-ce que provoquer le dieu de la guerre est une bonne idée ? Évidemment que non. Il faudrait être idiot pour ne pas s’en rendre compte. Est-ce qu’être son petit-ami fait de moi quelqu’un d’immunisé ? Eh bien oui et… non. Certes, il aura tendance à moins s’énerver contre moi ou, du moins à s’énerver moins vite. Cependant, je ne suis pas totalement protégé non plus. Au contraire, je pense qu’étant proche de lui, mes actions peuvent avoir plus d’impact sur lui que celles d’un inconnu ou d’une simple connaissance. Donc mes propos ont dû lui faire de la peine plus que véritablement l’énerver. Je m’en veux pour ça mais, en même temps, je sais bien que je n’aurais pas pu dire autre chose. Ma personnalité est telle qu’elle est et elle ressort particulièrement dans des moments forts comme celui-ci.
Je ne peux pas changer qui je suis pour Arès mais, en l’occurrence, j’aurai préféré pouvoir me retenir encore un peu. Heureusement pour moi, Arès choisit de ne pas mettre sa menace à exécution et le ballon de basket reste bien ancré dans ses mains.
— Si tu veux. Je compterai tous les paniers que tu rates.
Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils à cette réplique. Je veux bien que mes propos l’aient contrarié mais il n’est pas obligé de continuer sur cette lancée. Parce que ça ne va pas m’aider à me calmer, de mon côté.
— Tu ferais mieux de ne pas être trop présomptueux.
Mais comme pour me contredire, il n’attend pas bien longtemps avant de commencer notre duel et son premier shoot est couronné de succès. Bon, ce n’est pas le plus beau shoot de l’univers mais il rentre bel et bien dans le panier. Alors que j’ai affirmé le contraire un peu plus tôt.
— Il faut croire que tu t’es entraîné. Je ne peux pas te retirer ça.
Le féliciter. Voilà ce que j’aurai dû faire. Mais voilà, Arès a piqué mon égo à vif et ce n’est pas tout de suite que je vais réussir à me calmer.
Je récupère alors le ballon qui roule au sol un peu plus loin et me retourne rapidement vers le panier pour shooter en sautant dans ma position habituelle. Sauf que le ballon ne rentre pas. Il rebondit sur l’anneau et part se perdre un peu plus loin, ne laissant que les sons des rebonds pour accompagner mon désarroi. J’ai raté. Ce n’est pas arrivé depuis ma blessure de l’autre fois, durant le cours d’Éros. Mais, cette fois-ci, je ne suis pas blessé, si ce n’est dans mon égo.
Sans laisser le temps à Arès de récupérer le ballon, ce qui donc totalement contraire aux règles du un contre un, je cours m’en emparer et drible à toute vitesse vers le panier. Il est hors de question que je reste sur un échec. Si ma précision s’affaiblit avec ma fatigue, je peux toujours dunker.
Sauf que la fatigue ne joue pas que sur la précision. L’élan, l’impulsion, le saut, tout peut être altéré par la fatigue. En l’occurrence, le ballon est rentré oui. Mais je me retrouve quasiment à l’horizontal, le dos vers le sol, me rendant compte que, dans quelques instants, je vais le rejoindre avec douleur et fracas.
Je ne peux pas changer qui je suis pour Arès mais, en l’occurrence, j’aurai préféré pouvoir me retenir encore un peu. Heureusement pour moi, Arès choisit de ne pas mettre sa menace à exécution et le ballon de basket reste bien ancré dans ses mains.
— Si tu veux. Je compterai tous les paniers que tu rates.
Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils à cette réplique. Je veux bien que mes propos l’aient contrarié mais il n’est pas obligé de continuer sur cette lancée. Parce que ça ne va pas m’aider à me calmer, de mon côté.
— Tu ferais mieux de ne pas être trop présomptueux.
Mais comme pour me contredire, il n’attend pas bien longtemps avant de commencer notre duel et son premier shoot est couronné de succès. Bon, ce n’est pas le plus beau shoot de l’univers mais il rentre bel et bien dans le panier. Alors que j’ai affirmé le contraire un peu plus tôt.
— Il faut croire que tu t’es entraîné. Je ne peux pas te retirer ça.
Le féliciter. Voilà ce que j’aurai dû faire. Mais voilà, Arès a piqué mon égo à vif et ce n’est pas tout de suite que je vais réussir à me calmer.
Je récupère alors le ballon qui roule au sol un peu plus loin et me retourne rapidement vers le panier pour shooter en sautant dans ma position habituelle. Sauf que le ballon ne rentre pas. Il rebondit sur l’anneau et part se perdre un peu plus loin, ne laissant que les sons des rebonds pour accompagner mon désarroi. J’ai raté. Ce n’est pas arrivé depuis ma blessure de l’autre fois, durant le cours d’Éros. Mais, cette fois-ci, je ne suis pas blessé, si ce n’est dans mon égo.
Sans laisser le temps à Arès de récupérer le ballon, ce qui donc totalement contraire aux règles du un contre un, je cours m’en emparer et drible à toute vitesse vers le panier. Il est hors de question que je reste sur un échec. Si ma précision s’affaiblit avec ma fatigue, je peux toujours dunker.
Sauf que la fatigue ne joue pas que sur la précision. L’élan, l’impulsion, le saut, tout peut être altéré par la fatigue. En l’occurrence, le ballon est rentré oui. Mais je me retrouve quasiment à l’horizontal, le dos vers le sol, me rendant compte que, dans quelques instants, je vais le rejoindre avec douleur et fracas.
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Double-comptes : Écho, Pandore
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 31 Juil 2024 - 1:56
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L'Art de la Guerre
Apollon
Apollon était vraiment fatigué. Inutile de le connaître depuis longtemps pour s’en rendre compte – et Arès le connaissait depuis longtemps, ça n’en était donc que plus visible. Et quand il était fatigué, et en plus piqué dans son orgueil, il réagissait presque comme lui : dans la provocation et les froncements de sourcils un peu agacés. Sans s’énerver, quoiqu’il l’aurait sûrement fait avec n’importe qui d’autre.
Comme quoi, ils avaient pas mal de points communs.
En attendant, c’était Arès qui menait au score. Il n’avait pas poussé le vice jusqu’à lui renvoyer sa réplique de leur premier match à la figure, mais il y avait pensé. Fort. Il se contenta pourtant d’un petit sourire satisfait. En vérité, il n’était pas si sûr de lui que ça quand il avait tenté ce tir, mais il appréciait l’avantage. Tricher n’était pas son genre ; profiter des faiblesses de son adversaire, beaucoup plus. Et malgré toute l’affection qu’il ressentait pour lui, Apollon était actuellement son adversaire. Fatigué. Et beaucoup moins précis que d’habitude.
Arès put le constater rapidement, étant donné que le tir du dieu des arts ne trouva pas sa cible. Bien sûr, à part Artémis, personne ne visait constamment à la perfection, mais c’était suffisamment rare pour qu’une pointe d’inquiétude se glisse à travers l’orgueil. Ou peut-être que c’était juste le souvenir de la dernière fois qu’Apollon avait raté un tir sous ses yeux.
…
Est-ce qu’il était en train de tricher, là ?
C’était peut-être ça, le plus alarmant. Ce fut en tout cas ce qui poussa Arès à se détourner de leur bataille d’ego pour se concentrer sur le plus important. Apollon ne trichait pas. Jamais. Ou en tout cas, pas qu’il sache. Et le fait qu’il vienne purement et simplement d’ignorer les règles en disait long sur son état de fatigue. Autrement dit, pas sûr qu’il parvienne à tenir la distance. Il réussit à marquer mais, comme Arès le craignait, il peina à garder un équilibre.
Ce fut seulement parce qu’il l’avait vu venir qu’il parvint à rattraper Apollon en plein chute. D’un bras derrière son dos alors qu’il se trouvait à côté de lui, soit pas du tout la position idéal pour une telle action. Le choc lui secoua l’épaule, mais il ignora la crispation dans ses muscles. L’important, c’était qu’il l’avait empêché de tomber, il aurait tout le temps de se demander plus tard s’il ne s’était pas blessé au passage.
Le ballon roula un peu plus loin et il l’ignora. Il retenait toujours Apollon d’une main dans son dos pour être sûr qu’il pourrait retrouver son équilibre facilement, et même s’il grognait et que son ton tenait plus du reproche que de la sollicitude, l’inquiétude avait remplacé toute forme d’agacement dans son regard. Franchement, on n’avait pas idée de s’entraîner aussi longtemps sans s’arrêter.
Comme quoi, ils avaient pas mal de points communs.
En attendant, c’était Arès qui menait au score. Il n’avait pas poussé le vice jusqu’à lui renvoyer sa réplique de leur premier match à la figure, mais il y avait pensé. Fort. Il se contenta pourtant d’un petit sourire satisfait. En vérité, il n’était pas si sûr de lui que ça quand il avait tenté ce tir, mais il appréciait l’avantage. Tricher n’était pas son genre ; profiter des faiblesses de son adversaire, beaucoup plus. Et malgré toute l’affection qu’il ressentait pour lui, Apollon était actuellement son adversaire. Fatigué. Et beaucoup moins précis que d’habitude.
Arès put le constater rapidement, étant donné que le tir du dieu des arts ne trouva pas sa cible. Bien sûr, à part Artémis, personne ne visait constamment à la perfection, mais c’était suffisamment rare pour qu’une pointe d’inquiétude se glisse à travers l’orgueil. Ou peut-être que c’était juste le souvenir de la dernière fois qu’Apollon avait raté un tir sous ses yeux.
…
Est-ce qu’il était en train de tricher, là ?
C’était peut-être ça, le plus alarmant. Ce fut en tout cas ce qui poussa Arès à se détourner de leur bataille d’ego pour se concentrer sur le plus important. Apollon ne trichait pas. Jamais. Ou en tout cas, pas qu’il sache. Et le fait qu’il vienne purement et simplement d’ignorer les règles en disait long sur son état de fatigue. Autrement dit, pas sûr qu’il parvienne à tenir la distance. Il réussit à marquer mais, comme Arès le craignait, il peina à garder un équilibre.
Ce fut seulement parce qu’il l’avait vu venir qu’il parvint à rattraper Apollon en plein chute. D’un bras derrière son dos alors qu’il se trouvait à côté de lui, soit pas du tout la position idéal pour une telle action. Le choc lui secoua l’épaule, mais il ignora la crispation dans ses muscles. L’important, c’était qu’il l’avait empêché de tomber, il aurait tout le temps de se demander plus tard s’il ne s’était pas blessé au passage.
- T’as fait des pauses au moins ?
Le ballon roula un peu plus loin et il l’ignora. Il retenait toujours Apollon d’une main dans son dos pour être sûr qu’il pourrait retrouver son équilibre facilement, et même s’il grognait et que son ton tenait plus du reproche que de la sollicitude, l’inquiétude avait remplacé toute forme d’agacement dans son regard. Franchement, on n’avait pas idée de s’entraîner aussi longtemps sans s’arrêter.
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Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 3 Aoû 2024 - 11:58
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L'Art de la Guerre
Je n’ai finalement pas touché le sol. Du moins, mon dos ne l’a pas touché. Mes pieds si. Mais beaucoup plus doucement qu’ils n’auraient dû le faire. La raison à cela étant qu’Arès m’a rattrapé en plaçant un bras dans mon dos avant que je ne termine ma chute. Ça a au moins eu le mérite de me remettre les idées en place. Qu’est-ce que je viens de faire ? Est-ce que je viens vraiment de dunker, alors que ce n’était même pas mon tour, dans mon état de fatigue ? Il faudrait que je trouve un moyen de contenir mon égo dans ce genre de situation. Ça pourrait s’avérer dangereux à l’avenir.
— T’as fait des pauses au moins ?
La voix d’Arès me sort de mes pensées. Je lève la tête et, quand mon regard croise le sien, je me rends encore plus compte de la bêtise que je viens de faire. Je l’ai inquiété, inutilement. Même si sa voix est plutôt empreinte de reproches, je le connais suffisamment bien pour remarquer son inquiétude. S’il ne m’avait pas rattrapé, étant donné la hauteur à laquelle j’ai sauté, j’aurais été bon pour un petit tour chez Hestia.
— Est-ce que j’ai vraiment besoin de répondre à cette question ?
À l’évidence, non. Je n’ai pas fait la moindre pause depuis que je suis arrivé ce matin, enchaînant paniers et dribles à une vitesse divine. Ce qui explique mon état mais ne l’excuse pas pour autant.
— Je suis désolé…
J’aimerai dire que, au moins, l’objectif premier de ma présence ici a été accompli. Je suis bien plus calme que ce matin. Cependant, ce n’est pas tout à fait vrai. Pour la bonne et simple raison que plonger mon regard dans les yeux d’Arès, tout en sentant toute sa force brute m’empêcher de tomber au sol ne me donne qu’une seule envie : l’embrasser.
Et puis bon, je suis là, ruisselant de sueur dans ses bras, en débardeur et short de sport, son visage terriblement proche du mien, alors, pourquoi résister ?
Rapidement, je reprends appui sur mes pieds, passe un bras autour du cou d’Arès et tire pour rapprocher sa bouche de la mienne. Dans mon état, toute trace de douceur a disparu. Je veux juste l’embrasser, me rappeler qu’il m’appartient, encore et encore.
— T’as fait des pauses au moins ?
La voix d’Arès me sort de mes pensées. Je lève la tête et, quand mon regard croise le sien, je me rends encore plus compte de la bêtise que je viens de faire. Je l’ai inquiété, inutilement. Même si sa voix est plutôt empreinte de reproches, je le connais suffisamment bien pour remarquer son inquiétude. S’il ne m’avait pas rattrapé, étant donné la hauteur à laquelle j’ai sauté, j’aurais été bon pour un petit tour chez Hestia.
— Est-ce que j’ai vraiment besoin de répondre à cette question ?
À l’évidence, non. Je n’ai pas fait la moindre pause depuis que je suis arrivé ce matin, enchaînant paniers et dribles à une vitesse divine. Ce qui explique mon état mais ne l’excuse pas pour autant.
— Je suis désolé…
J’aimerai dire que, au moins, l’objectif premier de ma présence ici a été accompli. Je suis bien plus calme que ce matin. Cependant, ce n’est pas tout à fait vrai. Pour la bonne et simple raison que plonger mon regard dans les yeux d’Arès, tout en sentant toute sa force brute m’empêcher de tomber au sol ne me donne qu’une seule envie : l’embrasser.
Et puis bon, je suis là, ruisselant de sueur dans ses bras, en débardeur et short de sport, son visage terriblement proche du mien, alors, pourquoi résister ?
Rapidement, je reprends appui sur mes pieds, passe un bras autour du cou d’Arès et tire pour rapprocher sa bouche de la mienne. Dans mon état, toute trace de douceur a disparu. Je veux juste l’embrasser, me rappeler qu’il m’appartient, encore et encore.
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- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 4 Aoû 2024 - 12:50
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L'Art de la Guerre
Apollon
Bien sûr que non, il n'avait pas fait de pauses. Il s'était entraîné sans s'arrêter comme un idiot et il ne tarda d'ailleurs pas à le confirmer. Arès laissa échapper un grognement réprobateur. Franchement. On n'avait pas idée de faire un truc pareil. Même lui faisait des pauses régulièrement et il avait beaucoup plus d'endurance.
Heureusement qu'il avait été là pour le rattraper. Il avait bien fait de prendre le temps de le chercher, parce que si Apollon avait fait ça tout seul et qu'il était vraiment tombé… Un petit frisson remonta sur sa peau rien qu'à cette idée. Solide ou pas, le choc aurait été rude.
Autre chose qui pouvait sans mal le faire frisonner : la proximité d'Apollon, qu'il ne remarqua vraiment que quand le dieu des arts vint plonger son regard dans le sien. Ses yeux étaient toujours aussi envoûtants. Il n'eut le temps que de ciller avant de sentir les lèvres d'Apollon sur les siennes ; et son cœur basculer.
C'était toujours aussi injustement facile. Même alors qu'il s'inquiétait pour lui et qu'il aurait bien aimé lui faire la morale même une seconde de plus pour avoir pris le risque de se blesser, il oublia tout en un clin d’œil. Apollon avait peut-être eu le temps de se défouler un peu, mais pas lui ; la frustration des derniers jours changea très vite la nature de leur baiser et il le ramena contre lui d'un geste un peu brusque.
C'était la deuxième fois qu'Apollon réagissait comme ça à son inquiétude – la première, sous l'eau, restait un souvenir difficile à classifier. Mais s'il commençait à l'embrasser à chaque fois qu'il l'inquiétait, l'engueuler risquait d'être compliqué.
Enfin, pour l'instant, il avait plus envie de le déshabiller que de l'engueuler.
Ce n'était ni le lieu, ni le moment, sans doute ; il n'empêche qu'il le poussa rapidement en arrière jusqu'à atteindre le mur sous le panier de basket et que ses lèvres ne quittèrent pas les siennes une seconde. C'était trop dur de passer autant de temps sans le toucher. Il voulait sentir sa peau, sa bouche, sa langue, son corps. Il se pressa contre lui, une main sur sa cuisse pour la ramener contre sa taille. Il s'emportait trop vite. Peut-être. Mais c'était purement impossible de lui résister.
- T'aurais pu te faire mal, imbécile.
Heureusement qu'il avait été là pour le rattraper. Il avait bien fait de prendre le temps de le chercher, parce que si Apollon avait fait ça tout seul et qu'il était vraiment tombé… Un petit frisson remonta sur sa peau rien qu'à cette idée. Solide ou pas, le choc aurait été rude.
Autre chose qui pouvait sans mal le faire frisonner : la proximité d'Apollon, qu'il ne remarqua vraiment que quand le dieu des arts vint plonger son regard dans le sien. Ses yeux étaient toujours aussi envoûtants. Il n'eut le temps que de ciller avant de sentir les lèvres d'Apollon sur les siennes ; et son cœur basculer.
C'était toujours aussi injustement facile. Même alors qu'il s'inquiétait pour lui et qu'il aurait bien aimé lui faire la morale même une seconde de plus pour avoir pris le risque de se blesser, il oublia tout en un clin d’œil. Apollon avait peut-être eu le temps de se défouler un peu, mais pas lui ; la frustration des derniers jours changea très vite la nature de leur baiser et il le ramena contre lui d'un geste un peu brusque.
- Il y a un truc dans mes yeux qui te fait craquer quand je m'inquiète pour toi, ou quoi ?
C'était la deuxième fois qu'Apollon réagissait comme ça à son inquiétude – la première, sous l'eau, restait un souvenir difficile à classifier. Mais s'il commençait à l'embrasser à chaque fois qu'il l'inquiétait, l'engueuler risquait d'être compliqué.
Enfin, pour l'instant, il avait plus envie de le déshabiller que de l'engueuler.
Ce n'était ni le lieu, ni le moment, sans doute ; il n'empêche qu'il le poussa rapidement en arrière jusqu'à atteindre le mur sous le panier de basket et que ses lèvres ne quittèrent pas les siennes une seconde. C'était trop dur de passer autant de temps sans le toucher. Il voulait sentir sa peau, sa bouche, sa langue, son corps. Il se pressa contre lui, une main sur sa cuisse pour la ramener contre sa taille. Il s'emportait trop vite. Peut-être. Mais c'était purement impossible de lui résister.
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Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 6 Aoû 2024 - 15:59
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L'Art de la Guerre
La possibilité qu’Arès me repousse pour continuer à me faire la morale était présente. Mince mais présente. Heureusement pour moi et pour mon désir irrépressible de l’embrasser, ce n’est pas la voie qu’il a choisie. Bien au contraire. Je ne résiste pas une seconde et le laisse me serrer contre lui. Loin de me faire du mal, sa brusquerie me fait toujours autant d’effet.
— Il y a un truc dans mes yeux qui te fait craquer quand je m'inquiète pour toi, ou quoi ?
— Oh uniquement quand tu t’inquiètes, tu crois ?
Je ne peux pas nier que, quand Arès baisse un peu la garde et se met à me regarder l’air inquiet, je le trouve tellement adorable et que je ne peux pas m’empêcher de l’embrasser. Mais cette envie est présente à bien d’autres occasions. Beaucoup trop régulièrement pour ma vie sociale d’ailleurs.
Je n’ai, cependant, ni le temps, ni l’envie de réfléchir plus profondément aux expressions d’Arès et aux conséquences qu’elles ont sur moi. Pour la bonne et simple raison que le dieu de la guerre vient de me pousser contre le mur du gymnase. Je me laisse, évidemment, faire et l’embrasse, de plus en plus fougueusement. Est-ce que je me suis levé ce matin avec l’ambition de réussir à aller au bout des choses avec Arès ? Oui. Est-ce que j’avais prévu de le faire contre le mur d’un bâtiment public ? Pas du tout. Mais après tout, ça ne rend la chose que plus excitante encore.
On pourrait dire que je tire des conclusions hâtives mais, étant donné la façon dont Arès se colle à mon corps, je peux très perceptiblement ressentir qu’il partage les mêmes envies que moi. De toute façon, il faudrait qu’un primordial m’arrache à lui pour que je puisse m’arrêter, dans l’état actuel des choses.
Je ne saurais dire si la main qu’il pose sur ma cuisse renforce mon désir tellement il est déjà élevé. Sans aucune pudeur, je colle mon bassin d’autant plus au sien et passe mes mains dans son dos, sous son T-shirt, dans l’objectif de toucher un maximum sa peau. Je ne décolle ma bouche de la sienne que pour la plonger dans son cou et suçoter celui-ci tout en le maintenant d’autant plus contre moi. Je remonte le long de son cou au moyen de petits baisers jusqu’à arriver au niveau de son oreille. J’en profite pour murmurer d’une voix suave et entendue.
— Je sais que tu penses que je me déshabille trop vite à chaque fois. Mais c’est ta faute si j’ai envie de te dévorer.
Comme pour lui laisser l’opportunité de me démentir, je ne retire pas encore son T-shirt, malgré l’immense envie qui me traverse. J’ai envie d’embrasser son corps. Dans son entièreté.
— Il y a un truc dans mes yeux qui te fait craquer quand je m'inquiète pour toi, ou quoi ?
— Oh uniquement quand tu t’inquiètes, tu crois ?
Je ne peux pas nier que, quand Arès baisse un peu la garde et se met à me regarder l’air inquiet, je le trouve tellement adorable et que je ne peux pas m’empêcher de l’embrasser. Mais cette envie est présente à bien d’autres occasions. Beaucoup trop régulièrement pour ma vie sociale d’ailleurs.
Je n’ai, cependant, ni le temps, ni l’envie de réfléchir plus profondément aux expressions d’Arès et aux conséquences qu’elles ont sur moi. Pour la bonne et simple raison que le dieu de la guerre vient de me pousser contre le mur du gymnase. Je me laisse, évidemment, faire et l’embrasse, de plus en plus fougueusement. Est-ce que je me suis levé ce matin avec l’ambition de réussir à aller au bout des choses avec Arès ? Oui. Est-ce que j’avais prévu de le faire contre le mur d’un bâtiment public ? Pas du tout. Mais après tout, ça ne rend la chose que plus excitante encore.
On pourrait dire que je tire des conclusions hâtives mais, étant donné la façon dont Arès se colle à mon corps, je peux très perceptiblement ressentir qu’il partage les mêmes envies que moi. De toute façon, il faudrait qu’un primordial m’arrache à lui pour que je puisse m’arrêter, dans l’état actuel des choses.
Je ne saurais dire si la main qu’il pose sur ma cuisse renforce mon désir tellement il est déjà élevé. Sans aucune pudeur, je colle mon bassin d’autant plus au sien et passe mes mains dans son dos, sous son T-shirt, dans l’objectif de toucher un maximum sa peau. Je ne décolle ma bouche de la sienne que pour la plonger dans son cou et suçoter celui-ci tout en le maintenant d’autant plus contre moi. Je remonte le long de son cou au moyen de petits baisers jusqu’à arriver au niveau de son oreille. J’en profite pour murmurer d’une voix suave et entendue.
— Je sais que tu penses que je me déshabille trop vite à chaque fois. Mais c’est ta faute si j’ai envie de te dévorer.
Comme pour lui laisser l’opportunité de me démentir, je ne retire pas encore son T-shirt, malgré l’immense envie qui me traverse. J’ai envie d’embrasser son corps. Dans son entièreté.
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Dieu de la guerre
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 6 Aoû 2024 - 19:44
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il n'avait absolument pas prévu d'en arriver là. Il ne s'était pas levé ce matin, ni rendu dans ce gymnase en s'imaginant pousser Apollon contre un mur et se coller assez à lui pour oublier jusqu'à l'endroit où ils se trouvaient. Un lieu public ? Aucune importance. Tout ce qui comptait pour l'instant, c'était la pulsion qui le poussait en avant et qui n'avait qu'un seul objectif : mettre fin à la longue frustration qui s'était installée entre eux.
De toute façon, Apollon n'était clairement pas parti pour dire non. Au contraire, il l'embrassait et se pressait contre lui avec une ardeur difficilement égalable. Les doigts d'Arès se resserrèrent sur sa cuisse puis remontèrent le long de sa hanche, sous son t-shirt, presque en miroir des mouvements qui faisaient déjà naître des gémissements discrets sur ses lèvres. Ils étaient assez près, et leurs vêtements assez fins, pour qu'il ait une conscience accrue du désir qui brûlait dans les veines d'Apollon. Heureusement, il n'avait aucune intention de garder son calme, alors il s'en contentait très bien.
Le soulever du sol ne fut pas un choix conscient. Ce fut simplement la suite logique du geste de sa main qui, en redescendant, s'agrippa à nouveau à sa cuisse pour l'attirer autour de sa taille. Les baisers dans son cou le rendaient dingue et il se laissait perdre le contrôle avec plaisir. Aucune trace du blocage qui l'arrêtait jusque-là.
Est-ce qu'il se déshabillait trop vite ? Il n'y avait jamais réfléchi. Il était à chaque fois trop obnubilé par la vue pour penser à quoi que ce soit d'autre. Pour l'instant, en tout cas, il trouvait au contraire qu'il ne se déshabillait pas assez vite. Alors il le pressa davantage contre le mur, malgré la flèche de sensation qui fusa dans son bas-ventre, pour libérer ses mains. Il les glissa son son t-shirt, le lui retira d'un seul mouvement et vint à son tour perdre sa bouche dans son cou.
Il pouvait le toucher, et il ne s'en priva pas. Toute la peau révélée devint un terrain de jeu pour ses mains tandis qu'il revenait l'embrasser, caresser sa langue et étouffer ses gémissements entre ses lèvres. Il avait besoin de franchir cette limite, d'aller jusqu'au bout, d'enfin tout avoir. À ce stade, c'était vital.
De toute façon, Apollon n'était clairement pas parti pour dire non. Au contraire, il l'embrassait et se pressait contre lui avec une ardeur difficilement égalable. Les doigts d'Arès se resserrèrent sur sa cuisse puis remontèrent le long de sa hanche, sous son t-shirt, presque en miroir des mouvements qui faisaient déjà naître des gémissements discrets sur ses lèvres. Ils étaient assez près, et leurs vêtements assez fins, pour qu'il ait une conscience accrue du désir qui brûlait dans les veines d'Apollon. Heureusement, il n'avait aucune intention de garder son calme, alors il s'en contentait très bien.
Le soulever du sol ne fut pas un choix conscient. Ce fut simplement la suite logique du geste de sa main qui, en redescendant, s'agrippa à nouveau à sa cuisse pour l'attirer autour de sa taille. Les baisers dans son cou le rendaient dingue et il se laissait perdre le contrôle avec plaisir. Aucune trace du blocage qui l'arrêtait jusque-là.
- J'ai dit ça ?
Est-ce qu'il se déshabillait trop vite ? Il n'y avait jamais réfléchi. Il était à chaque fois trop obnubilé par la vue pour penser à quoi que ce soit d'autre. Pour l'instant, en tout cas, il trouvait au contraire qu'il ne se déshabillait pas assez vite. Alors il le pressa davantage contre le mur, malgré la flèche de sensation qui fusa dans son bas-ventre, pour libérer ses mains. Il les glissa son son t-shirt, le lui retira d'un seul mouvement et vint à son tour perdre sa bouche dans son cou.
Il pouvait le toucher, et il ne s'en priva pas. Toute la peau révélée devint un terrain de jeu pour ses mains tandis qu'il revenait l'embrasser, caresser sa langue et étouffer ses gémissements entre ses lèvres. Il avait besoin de franchir cette limite, d'aller jusqu'au bout, d'enfin tout avoir. À ce stade, c'était vital.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 6 Aoû 2024 - 23:18
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L'Art de la Guerre
Qu’est-ce qui pourrait être mieux que de toucher Arès ? Se faire toucher par Arès. Contrairement à ce que l’on pourrait croire au premier abord, il est tout à fait capable d’avoir des gestes doux et attentionnés. C'est juste que ce n’est pas le programme du jour. En tout cas, à chaque fois qu’Arès passe ses mains sur ma peau, j’ai l’impression que mon corps tout entier prend feu. Un feu intarissable qui m’empêche de me calmer. De toute façon, je n’en ai aucune envie.
Cela ne fait que quelques instants que nous avons commencé et, pourtant je pense que j’ai déjà un hématome sur la cuisse. Je n’ai pas mal plus que ça, commençant à avoir l’habitude qu’Arès utilise sa force sur moi. Au contraire, chacun de ses mouvements me donne des frissons. Mais, malgré le nombre de fois où nous avons tenté d’aller jusqu’au bout, je ne pensais pas qu’il irait jusqu’à me soulever du sol. Après tout, nous sommes toujours dans le gymnase. Qui sait quand la prochaine réservation va commencer ? Mais Arès n’en a que faire. Tout comme moi. Je ne demande qu’une chose : qu’il me prenne, ici et maintenant, contre ce mur.
Par un réflexe que je ne pensais pas avoir, j’entoure immédiatement la taille d’Arès de mes jambes, ne diminuant en rien le contact de mon corps avec le sien. Le frottement de mon short ne fait même que renforcer mon excitation qui ne demande maintenant qu’à pouvoir s’exprimer. Arès me pousse encore davantage contre le mur et en profite pour me retirer mon T-shirt. Victoire, je ne suis pas celui qui ai retiré un vêtement en premier.
Mais je n’ai pas le temps de profiter de cette petite réussite. Je préfère grandement me concentrer sur les baisers qu’Arès fait pleuvoir dans mon cou et sur les gémissements qu’ils me provoquent. Arès ne se prive pas, il touche mon torse, mon dos, mes abdos, autant qu’il le désire, me faisant pousser de petits gémissements de plaisir au fur et à mesure de ses mouvements. J’accueille sa bouche goulument quand il revient m’embrasser, prêt à passer à la suite des festivités. Et, cette fois-ci, j’ai l’impression qu’Arès est prêt aussi. Je m’écarte légèrement de lui, en profitant pour retirer son T-shirt. Je fixe mon regard dans le sien. Pour regarder ses magnifiques yeux certes mais, surtout, pour signifier ma demande. Est-ce que je peux y aller ? Est-ce qu’enfin, je peux dépasser cette barrière qui nous empêchait d’aller jusqu’au bout ? Le désir profond que je vois dans le regard de mon dieu de la guerre me suffit pour comprendre sa réponse.
C’est pourquoi, alors que je l’embrasse à nouveau avec toute la passion qui m’anime, je laisse ma main faire le tour des muscles d’Arès jusqu’à descendre au niveau de sa ceinture et passer sous l’élastique de son pantalon de sport. Sur le sous-vêtement d'Arès, je peux sentir son excitation, aussi forte de la mienne, prête à passer à l'étape suivante.
Cela ne fait que quelques instants que nous avons commencé et, pourtant je pense que j’ai déjà un hématome sur la cuisse. Je n’ai pas mal plus que ça, commençant à avoir l’habitude qu’Arès utilise sa force sur moi. Au contraire, chacun de ses mouvements me donne des frissons. Mais, malgré le nombre de fois où nous avons tenté d’aller jusqu’au bout, je ne pensais pas qu’il irait jusqu’à me soulever du sol. Après tout, nous sommes toujours dans le gymnase. Qui sait quand la prochaine réservation va commencer ? Mais Arès n’en a que faire. Tout comme moi. Je ne demande qu’une chose : qu’il me prenne, ici et maintenant, contre ce mur.
Par un réflexe que je ne pensais pas avoir, j’entoure immédiatement la taille d’Arès de mes jambes, ne diminuant en rien le contact de mon corps avec le sien. Le frottement de mon short ne fait même que renforcer mon excitation qui ne demande maintenant qu’à pouvoir s’exprimer. Arès me pousse encore davantage contre le mur et en profite pour me retirer mon T-shirt. Victoire, je ne suis pas celui qui ai retiré un vêtement en premier.
Mais je n’ai pas le temps de profiter de cette petite réussite. Je préfère grandement me concentrer sur les baisers qu’Arès fait pleuvoir dans mon cou et sur les gémissements qu’ils me provoquent. Arès ne se prive pas, il touche mon torse, mon dos, mes abdos, autant qu’il le désire, me faisant pousser de petits gémissements de plaisir au fur et à mesure de ses mouvements. J’accueille sa bouche goulument quand il revient m’embrasser, prêt à passer à la suite des festivités. Et, cette fois-ci, j’ai l’impression qu’Arès est prêt aussi. Je m’écarte légèrement de lui, en profitant pour retirer son T-shirt. Je fixe mon regard dans le sien. Pour regarder ses magnifiques yeux certes mais, surtout, pour signifier ma demande. Est-ce que je peux y aller ? Est-ce qu’enfin, je peux dépasser cette barrière qui nous empêchait d’aller jusqu’au bout ? Le désir profond que je vois dans le regard de mon dieu de la guerre me suffit pour comprendre sa réponse.
C’est pourquoi, alors que je l’embrasse à nouveau avec toute la passion qui m’anime, je laisse ma main faire le tour des muscles d’Arès jusqu’à descendre au niveau de sa ceinture et passer sous l’élastique de son pantalon de sport. Sur le sous-vêtement d'Arès, je peux sentir son excitation, aussi forte de la mienne, prête à passer à l'étape suivante.
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Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 7 Aoû 2024 - 21:32
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il s'enflammait et, pour une fois, il sentait que rien ne le retiendrait. Aucun doute n'arrivait à s'immiscer dans son esprit embrouillé par le désir et chaque geste qu'il faisait pour presser davantage Apollon contre le mur, pour le toucher, l'embrasser, ne faisait qu'entretenir la flamme qui brûlait dans sa poitrine. Il absorbait chaque gémissement comme une braise de plus. Il ne s'arrêterait pas. Pas cette fois. Pas maintenant. Il avait trop besoin de le toucher.
Son regard brillait de cette certitude absolue quand Apollon vint y river le sien, après lui avoir retiré son t-shirt. La barrière était tombée ; ou, en tout cas, il n'en sentait pas la présence. Aucune trace de la crispation qui arrêtait sa main jusque-là, ou qui le poussait à arrêter celle qui, aujourd'hui, trouva la direction qu'elle cherchait sans se heurter au mur infranchissable du "non" qui s'était dressé entre eux.
Pas de non, cette fois, juste un gémissement qui franchit ses lèvres sans qu'il ait la moindre chance ni envie de le réprimer. C'était plus qu'ils n'avaient jamais fait, et c'était encore trop peu. Le tissu qui le séparait de sa main lui paraissait presque douloureux tant sa présence était indésirable. Retire-le. Retire tout. Maintenant.
Il déglutit pour contrôler ses pensées en laissant aller sa tête dans le creux de son épaule. Ça n'est pas pour autant qu'il chercha à l'arrêter ou à le ralentir. Au contraire, sa main redescendit sur sa cuisse et glissa à son tour entre les cuisses serrées autour de sa taille, chercha sans la pudeur qu'il avait eue jusque-là. Il se mordit la lèvre un peu trop fort lorsque ses doigts se faufilèrent sous son short de sport et qu'il sentit la très fine épaisseur du sous-vêtement qui les séparait.
C'est quand il commença à tirer sur le tissu qu'il entendit la porte s'ouvrir.
Heureusement pour Apollon, le premier réflexe d'Arès fut d'écarter sa main, qui se contenta de s'écraser paume la première contre le mur. C'était moins violent d'un coup de poing direct, mais ce fut suffisant pour que la paroi s'enfonce légèrement sous la pression. Si n'importe qui d'autre était entré, il l'aurait fait dégager en une demi-seconde pour terminer ce qu'il avait commencé ; mais ce fut la voix d'Eros qui retentit dans la pièce.
Il se raidit. L'entrée du primordial n'avait pas fait l'effet d'une douche froide, mais pas loin. Le professeur n'allait certainement pas se laisser intimider et s'en aller. À contrecoeur, Arès se contraignit à s'écarter un peu.
L'insistance sur le pluriel le fit grincer des dents. Le message était clair : il avaient dépassé les bornes, de très loin, et il s'assurerait qu'ils en payent le prix. En tout cas, ce fut comme ça qu'Arès l'interpréta. En l'absence d'un autre choix quelconque, il laissa Apollon reposer pied à terre et s'écarta pour de bon, avant de ramasser son t-shirt au sol.
Ils n'iraient pas plus loin aujourd'hui, n'en déplaise à la frustration qui revenait lui ronger les entrailles. S'il était venu dans ce gymnase un peu plus tôt, s'ils n'avaient pas perdu tout ce temps à s'affronter au basket…
C'était trop tard pour ressasser ça maintenant. Eros les avait à l'oeil. Et il avait raison sur un point.
Il avait vraiment besoin d'une douche froide.
Son regard brillait de cette certitude absolue quand Apollon vint y river le sien, après lui avoir retiré son t-shirt. La barrière était tombée ; ou, en tout cas, il n'en sentait pas la présence. Aucune trace de la crispation qui arrêtait sa main jusque-là, ou qui le poussait à arrêter celle qui, aujourd'hui, trouva la direction qu'elle cherchait sans se heurter au mur infranchissable du "non" qui s'était dressé entre eux.
Pas de non, cette fois, juste un gémissement qui franchit ses lèvres sans qu'il ait la moindre chance ni envie de le réprimer. C'était plus qu'ils n'avaient jamais fait, et c'était encore trop peu. Le tissu qui le séparait de sa main lui paraissait presque douloureux tant sa présence était indésirable. Retire-le. Retire tout. Maintenant.
Il déglutit pour contrôler ses pensées en laissant aller sa tête dans le creux de son épaule. Ça n'est pas pour autant qu'il chercha à l'arrêter ou à le ralentir. Au contraire, sa main redescendit sur sa cuisse et glissa à son tour entre les cuisses serrées autour de sa taille, chercha sans la pudeur qu'il avait eue jusque-là. Il se mordit la lèvre un peu trop fort lorsque ses doigts se faufilèrent sous son short de sport et qu'il sentit la très fine épaisseur du sous-vêtement qui les séparait.
C'est quand il commença à tirer sur le tissu qu'il entendit la porte s'ouvrir.
Heureusement pour Apollon, le premier réflexe d'Arès fut d'écarter sa main, qui se contenta de s'écraser paume la première contre le mur. C'était moins violent d'un coup de poing direct, mais ce fut suffisant pour que la paroi s'enfonce légèrement sous la pression. Si n'importe qui d'autre était entré, il l'aurait fait dégager en une demi-seconde pour terminer ce qu'il avait commencé ; mais ce fut la voix d'Eros qui retentit dans la pièce.
- Arès, Apollon. Je suis ravi de voir que les choses vont mieux entre vous, mais je pense que vous n'êtes pas au bon endroit.
Il se raidit. L'entrée du primordial n'avait pas fait l'effet d'une douche froide, mais pas loin. Le professeur n'allait certainement pas se laisser intimider et s'en aller. À contrecoeur, Arès se contraignit à s'écarter un peu.
- J'ai cours avec les cycle 1 dans quelques instants. À moins que vous ne souhaitiez que tous vos plus jeunes camarades vous voient dans cette situation peu flatteuse, je vous conseille d'aller prendre une douche froide et de rentrer dans vos sanctuaire.
L'insistance sur le pluriel le fit grincer des dents. Le message était clair : il avaient dépassé les bornes, de très loin, et il s'assurerait qu'ils en payent le prix. En tout cas, ce fut comme ça qu'Arès l'interpréta. En l'absence d'un autre choix quelconque, il laissa Apollon reposer pied à terre et s'écarta pour de bon, avant de ramasser son t-shirt au sol.
Ils n'iraient pas plus loin aujourd'hui, n'en déplaise à la frustration qui revenait lui ronger les entrailles. S'il était venu dans ce gymnase un peu plus tôt, s'ils n'avaient pas perdu tout ce temps à s'affronter au basket…
C'était trop tard pour ressasser ça maintenant. Eros les avait à l'oeil. Et il avait raison sur un point.
Il avait vraiment besoin d'une douche froide.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 8 Aoû 2024 - 0:46
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L'Art de la Guerre
Prêt, c’est effectivement le mot adéquat. Arès semble même plus que cela. Il n’a plus aucune barrière. Comme moi, il veut aller au bout des choses, terminer ce que l’on a commencé. Ce que l’on a tenté déjà trop de fois au cours de ces derniers jours. L’éclat de son regard est sans équivoque. Il me veut autant que moi. Ses gémissements, suite à mes caresses, ne font que m’encourager à continuer. Je ne devrais peut-être pas prendre tant mon temps. Après tout, n’importe qui pourrait pousser cette porte et nous interrompre. Mais je ne veux pas aller trop vite. J’ai envie de profiter de chaque instant. De chaque caresse. De chaque nouvelle parcelle de lui que je peux découvrir. Enfin.
Mes gémissements viennent accompagner les siens alors qu’il glisse sa main sur ma cuisse jusque sous l’élastique de mon short. Ça fait si longtemps que j’attendais ça. Si longtemps que j’en oublie presque comment respirer. Malheureusement pour moi, cette capacité vient se rappeler à mon bon souvenir quand la porte s’ouvre à la volée.
Il me faut un instant pour comprendre ce qu’il se passe. Il y a une seconde, j’étais sur le point de connaître enfin le plaisir tant attendu avec le dieu de mes rêves et, maintenant, Arès est en train de me reposer au sol, tandis qu’Eros nous fait la morale. Eros. Il fallait que ce soit lui qui entre dans cette pièce. Ça ne pouvait pas juste être un élève qui arrivait pour son créneau de réservation. Que nous aurions très rapidement fait partir pour pouvoir continuer notre activité. Non, il a fallu que ce soit Eros ! Des fois, je me demande si je ne vois pas un peu l’avenir, et je déteste ça.
Bon, le point positif c’est qu’on aurait pu tomber sur pire. Je préfère me faire interrompre par Eros que par Nyx. Mais quand même, est-ce que quelqu’un pourrait avoir pitié de moi et de ma frustration ?
Une fois « libéré » du mur, je me penche pour récupérer mon T-shirt et me dirige vers les vestiaires, à la suite d’Arès. Mais je me fais arrêter dès mon second pas.
— Et si tu allais prendre une douche dans ta chambre Apollon ? Qu’est-ce que tu en penses ?
Ce n’est pas la peine d’utiliser un ton interrogatif quand nous savons tous les deux qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’un ordre. Après un dernier coup d’œil à Arès, je remets rapidement mon T-shirt et passe devant Eros pour quitter le gymnase.
— Bonne journée à toi !
J’adresse à peine un regard à mon professeur. Je crois que je ne vais pas aller en cours de sport pendant quelques temps.
Est-ce que ma frustration a baissé depuis hier ? Pas le moins du monde. C’est pour ça que je n’ai pas prévu d’y aller par quatre chemins aujourd’hui. Quand Arès va entrer dans ma chambre ce matin, je ne vais pas lui laisser d’autre choix que de reprendre là où nous nous sommes arrêté hier. Enfin, je dis ça comme ça mais je suis certain qu’il sera tout à fait consentant.
Au cas où, j’ai tout de même pris la liberté de rester en sous-vêtements pour la matinée. Je ne sors pas, ne faisant que revoir des partitions dans mon lit. Je n’ai donc nul besoin de vêtements aussi inutiles qu’un T-shirt ou un pantalon. Je suis certain qu’Arès sera tout à fait d’accord avec moi.
Mes gémissements viennent accompagner les siens alors qu’il glisse sa main sur ma cuisse jusque sous l’élastique de mon short. Ça fait si longtemps que j’attendais ça. Si longtemps que j’en oublie presque comment respirer. Malheureusement pour moi, cette capacité vient se rappeler à mon bon souvenir quand la porte s’ouvre à la volée.
Il me faut un instant pour comprendre ce qu’il se passe. Il y a une seconde, j’étais sur le point de connaître enfin le plaisir tant attendu avec le dieu de mes rêves et, maintenant, Arès est en train de me reposer au sol, tandis qu’Eros nous fait la morale. Eros. Il fallait que ce soit lui qui entre dans cette pièce. Ça ne pouvait pas juste être un élève qui arrivait pour son créneau de réservation. Que nous aurions très rapidement fait partir pour pouvoir continuer notre activité. Non, il a fallu que ce soit Eros ! Des fois, je me demande si je ne vois pas un peu l’avenir, et je déteste ça.
Bon, le point positif c’est qu’on aurait pu tomber sur pire. Je préfère me faire interrompre par Eros que par Nyx. Mais quand même, est-ce que quelqu’un pourrait avoir pitié de moi et de ma frustration ?
Une fois « libéré » du mur, je me penche pour récupérer mon T-shirt et me dirige vers les vestiaires, à la suite d’Arès. Mais je me fais arrêter dès mon second pas.
— Et si tu allais prendre une douche dans ta chambre Apollon ? Qu’est-ce que tu en penses ?
Ce n’est pas la peine d’utiliser un ton interrogatif quand nous savons tous les deux qu’il ne s’agit ni plus ni moins qu’un ordre. Après un dernier coup d’œil à Arès, je remets rapidement mon T-shirt et passe devant Eros pour quitter le gymnase.
— Bonne journée à toi !
J’adresse à peine un regard à mon professeur. Je crois que je ne vais pas aller en cours de sport pendant quelques temps.
Ellipse – Le lendemain
Est-ce que ma frustration a baissé depuis hier ? Pas le moins du monde. C’est pour ça que je n’ai pas prévu d’y aller par quatre chemins aujourd’hui. Quand Arès va entrer dans ma chambre ce matin, je ne vais pas lui laisser d’autre choix que de reprendre là où nous nous sommes arrêté hier. Enfin, je dis ça comme ça mais je suis certain qu’il sera tout à fait consentant.
Au cas où, j’ai tout de même pris la liberté de rester en sous-vêtements pour la matinée. Je ne sors pas, ne faisant que revoir des partitions dans mon lit. Je n’ai donc nul besoin de vêtements aussi inutiles qu’un T-shirt ou un pantalon. Je suis certain qu’Arès sera tout à fait d’accord avec moi.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
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Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 8 Aoû 2024 - 23:06
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L'Art de la Guerre
Apollon
La nuit avait été longue. Avec la menace sous-jacente dans les paroles d'Eros, Arès s'était senti sous surveillance et il s'était résolu à rester dans sa chambre malgré la frustration qui bouillonnait dans ses veines. Il était si proche. C'était le meilleur état d'esprit dans lequel il s'était trouvé depuis un moment, loin des doutes et de tout ce qui se passait dans sa tête, et il avait fallu qu'Eros arrive à ce moment-là. Il avait tout gâché.
Et Arès n'avait, évidemment, pas dormi de la nuit. La douche froid avait eu un effet très relatif.
Forcément, son premier réflexe de la journée après avoir quitté sa chambre avait été de prendre le chemin du sanctuaire Ipomea. Il ne pouvait pas rester loin d'Apollon trop longtemps, encore moins dans ces circonstances, et il comptait sur le côté flâneur de Poséidon pour ne pas le croiser. Franchement, aucune chance qu'il soit levé à cette heure-là - du moins il comptait là-dessus, car il n'avait pas envie de se gâcher la journée.
Heureusement, aucune trace du référent Ipomea à proximité de son sanctuaire : Arès pu monter tranquillement jusqu'à la chambre d'Apollon qui, lui, était sans aucun doute déjà levé. Il ne prit même pas la peine de frapper à la porte - ce n'était pas dans ses habitudes - et il resta figé sur place en voyant Apollon tranquillement assis en sous-vêtements sur son lit.
...
Sérieusement ?
Plusieurs choses passèrent à la vitesse de l'éclair à travers son esprit. La première, évidemment, fut l'envie brûlante de reprendre là où ils s'étaient arrêtés. La seconde, une admiration profonde devant sa beauté qui l'aurait probablement énervé un mois plus tôt. La troisième, qu'Apollon avait absolument tout calculé pour le clouer sur place à l'instant où il franchirait cette porte.
Les autres étaient un peu trop intenses pour mettre des mots dessus.
Etrangement, ce fut la troisième pensée qui prit l'ascendant sur les autres et Arès fronça les sourcils. Il s'avança. Lui sauter dessus aurait été terriblement facile, d'autant plus que c'était clairement l'intention. Au lieu de ça, il attrapa un oreiller au pied du lit pour lui envoyer en pleine tête.
Il avait l'impression de rejouer, un peu à l'envers, la scène de leur première nuit ensemble, mais c'était crispant. À chaque fois qu'il le voyait comme ça, il se passait beaucoup trop de choses dans ses émotions. Il n'arrivait pas à tout contenir.
Et Arès n'avait, évidemment, pas dormi de la nuit. La douche froid avait eu un effet très relatif.
Forcément, son premier réflexe de la journée après avoir quitté sa chambre avait été de prendre le chemin du sanctuaire Ipomea. Il ne pouvait pas rester loin d'Apollon trop longtemps, encore moins dans ces circonstances, et il comptait sur le côté flâneur de Poséidon pour ne pas le croiser. Franchement, aucune chance qu'il soit levé à cette heure-là - du moins il comptait là-dessus, car il n'avait pas envie de se gâcher la journée.
Heureusement, aucune trace du référent Ipomea à proximité de son sanctuaire : Arès pu monter tranquillement jusqu'à la chambre d'Apollon qui, lui, était sans aucun doute déjà levé. Il ne prit même pas la peine de frapper à la porte - ce n'était pas dans ses habitudes - et il resta figé sur place en voyant Apollon tranquillement assis en sous-vêtements sur son lit.
...
Sérieusement ?
Plusieurs choses passèrent à la vitesse de l'éclair à travers son esprit. La première, évidemment, fut l'envie brûlante de reprendre là où ils s'étaient arrêtés. La seconde, une admiration profonde devant sa beauté qui l'aurait probablement énervé un mois plus tôt. La troisième, qu'Apollon avait absolument tout calculé pour le clouer sur place à l'instant où il franchirait cette porte.
Les autres étaient un peu trop intenses pour mettre des mots dessus.
Etrangement, ce fut la troisième pensée qui prit l'ascendant sur les autres et Arès fronça les sourcils. Il s'avança. Lui sauter dessus aurait été terriblement facile, d'autant plus que c'était clairement l'intention. Au lieu de ça, il attrapa un oreiller au pied du lit pour lui envoyer en pleine tête.
- Arrête d'être beau, vraiment, ça me soule.
Il avait l'impression de rejouer, un peu à l'envers, la scène de leur première nuit ensemble, mais c'était crispant. À chaque fois qu'il le voyait comme ça, il se passait beaucoup trop de choses dans ses émotions. Il n'arrivait pas à tout contenir.
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