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Dea Kademeia :: Olympus :: Ecole :: Cafétéria
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Nombre de récits : 384
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 4 Fév 2024 - 17:48
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il ne voulait pas le lâcher. Jamais. La voix qui lui soufflait que c'était dangereux avait fini par s'étouffer complètement, incapable de l'atteindre… ou peut-être renforçait-elle simplement son envie de se coller contre lui. Le goût du risque n'existait pas qu'au combat, après tout… et s'il y avait bien un message que la chaleur sous sa peau suffisait à transmettre, c'était que la peur d'être surpris était bien loin de le convaincre d'arrêter. À la rigueur, elle rendit sa réaction plus discrète quand la main d'Apollon remonta dans son dos et qu'ils se retrouvèrent collés l'un contre l'autre. Une proximité nettement plus intime que celle du matin… et tout aussi troublante.
Sentir qu'Apollon s'écartait fit naître un violent sentiment de protestation au creux de son ventre. Dès qu'il perçut la raison pour laquelle il n'était plus pressé contre lui, son regard se durcit, d'autant plus quand il entendit le nom.
Calliope.
En tant que tel, il n'aurait absolument rien signifié si ce n'était pas le même nom mentionné par les deux idiots de la cafétéria. Celle qui s'estimait assez proche d'Apollon pour aller le chercher directement dans sa chambre. Pour le déranger sans prévenir au beau milieu de la journée avec un message Iris. Pour avoir l'air aussi froide. Pour que la dernière phrase qu'elle prononce soit "rejoins-moi dans ma chambre".
Ce qui était, bien sûr, absolument hors de question.
Arès observait l'image lumineuse avec une telle animosité que c'était presque un miracle qu'aucun des deux ne l'ait perçue, du moins pas assez longtemps pour s'interrompre dans leur conversation. Et même si le fait qu'Apollon lui ait répondu sèchement aurait pu le rassurer un peu, il n'aimait pas le regard que cette fille posait sur son petit ami. Pas du tout. Il fronça donc les sourcils quand celui-ci sembla décidé – plus ou moins – à partir pour la rejoindre, et sa main se referma sur son poignet dans le but très explicite de l'empêcher de s'éloigner.
Il avait bien conscience que "jamais" était trop excessif et peu envisageable, même si le mot lui brûlait les lèvres. Mais il n'allait clairement pas laisser cette fille emporter son Apollon dans sa chambre. Elle voulait lui parler ? Il y avait plein d'autres endroits pour ça.
Le poignet toujours serré entre ses doigts, même s'il s'assurait de ne pas lui faire mal, Arès se glissa derrière lui et passa un bras autour de sa taille avant de poser sa tête sur son épaule. Il s'autorisa même un bref baiser dans le creux de son cou avant de grommeler.
Il relâcha sa main pour l'enlacer pleinement et le presser un peu contre lui. Le lâcher pour le laisser aller parler, seul à seul, avec une fille qui semblait vouloir l'ajouter à sa collection de peluche ? Certainement pas.
Sentir qu'Apollon s'écartait fit naître un violent sentiment de protestation au creux de son ventre. Dès qu'il perçut la raison pour laquelle il n'était plus pressé contre lui, son regard se durcit, d'autant plus quand il entendit le nom.
Calliope.
En tant que tel, il n'aurait absolument rien signifié si ce n'était pas le même nom mentionné par les deux idiots de la cafétéria. Celle qui s'estimait assez proche d'Apollon pour aller le chercher directement dans sa chambre. Pour le déranger sans prévenir au beau milieu de la journée avec un message Iris. Pour avoir l'air aussi froide. Pour que la dernière phrase qu'elle prononce soit "rejoins-moi dans ma chambre".
Ce qui était, bien sûr, absolument hors de question.
Arès observait l'image lumineuse avec une telle animosité que c'était presque un miracle qu'aucun des deux ne l'ait perçue, du moins pas assez longtemps pour s'interrompre dans leur conversation. Et même si le fait qu'Apollon lui ait répondu sèchement aurait pu le rassurer un peu, il n'aimait pas le regard que cette fille posait sur son petit ami. Pas du tout. Il fronça donc les sourcils quand celui-ci sembla décidé – plus ou moins – à partir pour la rejoindre, et sa main se referma sur son poignet dans le but très explicite de l'empêcher de s'éloigner.
- Pas aujourd'hui.
Il avait bien conscience que "jamais" était trop excessif et peu envisageable, même si le mot lui brûlait les lèvres. Mais il n'allait clairement pas laisser cette fille emporter son Apollon dans sa chambre. Elle voulait lui parler ? Il y avait plein d'autres endroits pour ça.
Le poignet toujours serré entre ses doigts, même s'il s'assurait de ne pas lui faire mal, Arès se glissa derrière lui et passa un bras autour de sa taille avant de poser sa tête sur son épaule. Il s'autorisa même un bref baiser dans le creux de son cou avant de grommeler.
- Reste avec moi.
Il relâcha sa main pour l'enlacer pleinement et le presser un peu contre lui. Le lâcher pour le laisser aller parler, seul à seul, avec une fille qui semblait vouloir l'ajouter à sa collection de peluche ? Certainement pas.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 4 Fév 2024 - 19:29
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L'Art de la Guerre
Pendant toute ma conversation avec Calliope, Arès ne dit pas un mot et je n’ose pas vraiment le faire intervenir. S’il est au moins à moitié aussi frustré que moi, il vaut mieux qu’il ne parle pas avec mon amie. Je n’ai pas envie qu’il se mette en colère contre elle alors qu’elle n’a rien fait de mal.
En revanche, j’ai bien senti son regard dans mon dos. Un regard appuyé par une aura de colère qui ne signifie qu’une chose : la Muse vient de se faire un ennemi. Je vais devoir en discuter avec eux deux. Séparément. Ce serait terrible si mon petit ami détestait l’une de mes meilleures amies. Du moins, si ce n’est pas déjà le cas.
Je m’apprêtais donc à quitter Arès, bien à contre cœur, pour me diriger vers le sanctuaire Ipomea mais la main du dieu sur mon poignet m’en empêche.
– Pas aujourd'hui.
C’est comme si un pouvoir de paralysie m’avait atteint. Sa voix, son regard, sa main contre la peau de mon poignet, la pression qu’il y exerce. Tout m’empêche ne serait-ce que d’imaginer le quitter. Imaginer me séparer de lui pendant une durée indéterminée pour aller voir Calliope ? Comment le pourrais-je ? Pourtant il va bien le falloir. Je ne peux pas me permettre de laisser mon amie m’en vouloir. Je dois discuter avec elle. Lui expliquer…
La paralysie ? Mais ce n’est pas grand-chose par rapport à la violente réaction de mon corps face au geste d’Arès. Il m’a… pris dans ses bras, son torse contre mon dos, sa tête sur mon épaule. Et… ce baiser dans mon cou. Arès !
– Reste avec moi.
Comment faire autrement ? Une fois le frisson de surprise passé, je ne peux que me laisser aller contre lui. Contre le dieu qui a conquis mon cœur avec une force et une facilité que je croyais impossible. Moi qui aie toujours cru ne pas vouloir de relation fixe. Qui pensais pouvoir me contenter de ces coups d’un soir et de ces amitiés charnelles. Je le pensais sincèrement, avant de tomber éperdument amoureux de lui.
– Fais attention. Certains pourraient croire que le dieu de la guerre se ramollie.
Tu parles. Les muscles que je sens dans mon dos ne sont pas ceux d’un dieu au bord de la retraite. Ni ceux de ces bras qui m'enserrent avec une possessivité qui bouleverse mon cœur. Je les caresse d'une main tandis que l'autre part se balader les cheveux d’Arès, qui me chatouillent doucement le cou.
– Comment pourrais je vouloir partir alors que j’ai tout ce qu’il faut pour être heureux ici ?
Je suis désolé Calliope, tu vas devoir attendre. Je ne peux pas le quitter. Ça m’est tout bonnement impossible. Il est trop… je n’ai pas de mots. Adorable peut-être ? Cela ne me semble plus suffisamment fort. Il est ma définition du bonheur. Comment ne pas fondre devant tant de douceur ?
Je reste quelques instants dans cette position, profitant de la présence d’Arès tout autour de moi, avant de me dégager légèrement pour pouvoir me retourner et prendre mon petit ami dans mes bras. Je le serre fort contre moi, mes bras dans son dos, ma tête contre son cou.
– Est-ce que tu veux retourner manger ? Ou est-ce qu’on part ailleurs ?
La vérité est que je resterais bien juste comme ça, dans ses bras, pour toute l’éternité. C’est si calme, si doux, si parfait. Mais il va bien falloir que l’on bouge à un moment donné. Même si ce n’est que pour se diriger vers une de nos chambres. D’ailleurs…
– Par contre, même si on va dans ta chambre, il va falloir que je passe par la mienne chercher mes affaires…
Des vêtements, notamment. Et puis bon, si on y va, autant y rester. Je peux bien empêcher Calliope d’entrer en fermant la porte à clef.
En revanche, j’ai bien senti son regard dans mon dos. Un regard appuyé par une aura de colère qui ne signifie qu’une chose : la Muse vient de se faire un ennemi. Je vais devoir en discuter avec eux deux. Séparément. Ce serait terrible si mon petit ami détestait l’une de mes meilleures amies. Du moins, si ce n’est pas déjà le cas.
Je m’apprêtais donc à quitter Arès, bien à contre cœur, pour me diriger vers le sanctuaire Ipomea mais la main du dieu sur mon poignet m’en empêche.
– Pas aujourd'hui.
C’est comme si un pouvoir de paralysie m’avait atteint. Sa voix, son regard, sa main contre la peau de mon poignet, la pression qu’il y exerce. Tout m’empêche ne serait-ce que d’imaginer le quitter. Imaginer me séparer de lui pendant une durée indéterminée pour aller voir Calliope ? Comment le pourrais-je ? Pourtant il va bien le falloir. Je ne peux pas me permettre de laisser mon amie m’en vouloir. Je dois discuter avec elle. Lui expliquer…
La paralysie ? Mais ce n’est pas grand-chose par rapport à la violente réaction de mon corps face au geste d’Arès. Il m’a… pris dans ses bras, son torse contre mon dos, sa tête sur mon épaule. Et… ce baiser dans mon cou. Arès !
– Reste avec moi.
Comment faire autrement ? Une fois le frisson de surprise passé, je ne peux que me laisser aller contre lui. Contre le dieu qui a conquis mon cœur avec une force et une facilité que je croyais impossible. Moi qui aie toujours cru ne pas vouloir de relation fixe. Qui pensais pouvoir me contenter de ces coups d’un soir et de ces amitiés charnelles. Je le pensais sincèrement, avant de tomber éperdument amoureux de lui.
– Fais attention. Certains pourraient croire que le dieu de la guerre se ramollie.
Tu parles. Les muscles que je sens dans mon dos ne sont pas ceux d’un dieu au bord de la retraite. Ni ceux de ces bras qui m'enserrent avec une possessivité qui bouleverse mon cœur. Je les caresse d'une main tandis que l'autre part se balader les cheveux d’Arès, qui me chatouillent doucement le cou.
– Comment pourrais je vouloir partir alors que j’ai tout ce qu’il faut pour être heureux ici ?
Je suis désolé Calliope, tu vas devoir attendre. Je ne peux pas le quitter. Ça m’est tout bonnement impossible. Il est trop… je n’ai pas de mots. Adorable peut-être ? Cela ne me semble plus suffisamment fort. Il est ma définition du bonheur. Comment ne pas fondre devant tant de douceur ?
Je reste quelques instants dans cette position, profitant de la présence d’Arès tout autour de moi, avant de me dégager légèrement pour pouvoir me retourner et prendre mon petit ami dans mes bras. Je le serre fort contre moi, mes bras dans son dos, ma tête contre son cou.
– Est-ce que tu veux retourner manger ? Ou est-ce qu’on part ailleurs ?
La vérité est que je resterais bien juste comme ça, dans ses bras, pour toute l’éternité. C’est si calme, si doux, si parfait. Mais il va bien falloir que l’on bouge à un moment donné. Même si ce n’est que pour se diriger vers une de nos chambres. D’ailleurs…
– Par contre, même si on va dans ta chambre, il va falloir que je passe par la mienne chercher mes affaires…
Des vêtements, notamment. Et puis bon, si on y va, autant y rester. Je peux bien empêcher Calliope d’entrer en fermant la porte à clef.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 4 Fév 2024 - 21:29
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il savait qu'Apollon préférait largement rester dans ses bras que de partir retrouver cette fille, mais une part de lui avait eu envie de s'en assurer. Ou de se rassurer. De savoir qu'il ne lui fallait finalement pas grand-chose pour le garder à ses côtés. Et vu qu'il lui avait suffi de l'enlacer et de le serrer contre lui pour lui faire totalement oublier Calliope…
Arès ferma les yeux en profitant simplement de le sentir se laisser aller contre lui.
Il ricana un peu et resserra son étreinte pour la forme. Pour le petit rappel, tout de même, qu'il contrôlait parfaitement sa force quand il était avec lui – heureusement, parce que malgré la résistance d'Apollon, les contacts physiques auraient fini par faire mal. Mais c'est vrai qu'il se sentait bien. À défaut de se ramollir, il se calmait beaucoup en sa présence. Jusqu'à ce que quelqu'un revienne l'énerver, en tout cas.
Mais pour l'instant, il était juste heureux.
Il marmonna sa "réponse" puis enfouit son visage dans le cou d'Apollon, maintenant qu'il s'était retourné pour le serrer lui aussi dans ses bras. Où qu'ils aillent, tant qu'ils restaient tous les deux et qu'il pouvait profiter de ses bras, tout lui convenait très bien. Il releva quand même un peu la tête quand Apollon parla de retourner dans sa chambre. C'était risquer de croiser ses colocs, ou pire, ses voisins de chambre, c'était sortir de leur bulle. Si Hector et Achille étaient là, ils ne pourraient plus avoir leur tranquillité tous les deux. Mais dans le sanctuaire des Ipomea, il y avait Poséidon. Et cette fille. Il soupira.
Il n'avait jamais vu la chambre d'Apollon, en fait. Il ne connaissait pas le nom de ses colocs, il n'avait pas la moindre idée d'à quoi pouvait ressembler sa partie de la pièce. Bon, jusqu'à la veille, Apollon n'avait jamais vu sa chambre à lui non plus, mais il avait l'impression qu'il lui manquerait quelque chose tant qu'il n'aurait pas eu l'occasion d'y aller. Comme une partie de lui qui lui resterait cachée.
Arès ferma les yeux en profitant simplement de le sentir se laisser aller contre lui.
- Que je me… ramollis ?
Il ricana un peu et resserra son étreinte pour la forme. Pour le petit rappel, tout de même, qu'il contrôlait parfaitement sa force quand il était avec lui – heureusement, parce que malgré la résistance d'Apollon, les contacts physiques auraient fini par faire mal. Mais c'est vrai qu'il se sentait bien. À défaut de se ramollir, il se calmait beaucoup en sa présence. Jusqu'à ce que quelqu'un revienne l'énerver, en tout cas.
Mais pour l'instant, il était juste heureux.
- Est-ce que tu veux retourner manger ? Ou est-ce qu’on part ailleurs ?
- M'en fiche…
Il marmonna sa "réponse" puis enfouit son visage dans le cou d'Apollon, maintenant qu'il s'était retourné pour le serrer lui aussi dans ses bras. Où qu'ils aillent, tant qu'ils restaient tous les deux et qu'il pouvait profiter de ses bras, tout lui convenait très bien. Il releva quand même un peu la tête quand Apollon parla de retourner dans sa chambre. C'était risquer de croiser ses colocs, ou pire, ses voisins de chambre, c'était sortir de leur bulle. Si Hector et Achille étaient là, ils ne pourraient plus avoir leur tranquillité tous les deux. Mais dans le sanctuaire des Ipomea, il y avait Poséidon. Et cette fille. Il soupira.
- Oui… on peut faire ça.
Il n'avait jamais vu la chambre d'Apollon, en fait. Il ne connaissait pas le nom de ses colocs, il n'avait pas la moindre idée d'à quoi pouvait ressembler sa partie de la pièce. Bon, jusqu'à la veille, Apollon n'avait jamais vu sa chambre à lui non plus, mais il avait l'impression qu'il lui manquerait quelque chose tant qu'il n'aurait pas eu l'occasion d'y aller. Comme une partie de lui qui lui resterait cachée.
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Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
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Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 4 Fév 2024 - 23:37
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L'Art de la Guerre
Ça devrait être interdit d’être si adorable. « M'en fiche… ». Si on m’avait dit que le dieu de la guerre me parlerait un jour avec cette petite voix étouffée tout en plongeant son visage dans mon cou. Eh bien, je l’aurais sans doute cru mais je me serais demandé dans quel contexte c’était possible. Et le contexte, le voilà. L’amour. Après toutes les étapes par lesquelles je suis passé pour en arriver là, pouvoir être simplement dans les bras l’un de l’autre, en sachant pertinemment que l’on s’aime, me semble presque surréaliste. Et c’est pourtant, aujourd’hui, ma réalité. Et ça le sera, pour toujours. Du moins, je l’espère de tout cœur.
– Par contre, même si on va dans ta chambre, il va falloir que je passe par la mienne chercher mes affaires…
- Oui… on peut faire ça.
Il n’a pas l’air très enjoué par l’idée mais, pour le moment, je n’ai rien d’autre à lui proposer. De toute façon, nous pourrons réfléchir à ce que l’on va faire, à la suite de notre journée, une fois installés dans ma chambre. Une fois que je me serai changé parce que ce jogging est très confortable mais également très… révélateur. Et, autant, ça ne me dérange aucunement qu’Arès soit conscient de l’effet qu’il me fait, autant, je préfère que cette vue lui soit exclusive.
Mais, malgré mes bonnes résolutions, je n’arrive pour autant pas à bouger. Cette position est tellement confortable. Ce n’est pas grave si on reste encore un peu comme ça…
Quand je me rends compte que ma respiration est calme et régulière, à la limite de l’endormissement, je réussi plus ou moins à reprendre mes esprits. Depuis combien de temps sommes-nous là ? Je n’en ai pas la moindre idée. Tout ce que je sais c’est que je commence à ressentir quelques tensions dans mes muscles, signe que nous avons maintenu cette position pendant un long moment.
– Mon amour ? On ferait mieux d’y aller maintenant. Je vais te montrer ma chambre.
Je me détache lentement d’Arès et lui souris en lui caressant doucement la joue. Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres avant de prendre sa main et de le tirer en direction du sanctuaire Ipomea. Pour la première fois de cette existence, j’ai une appréhension en m’approchant de mon sanctuaire. Nous ne devrions pas croiser Poséidon ; il est rarement vu à l’intérieur du bâtiment ces derniers temps. En revanche, il est possible que Calliope traîne encore dans le coin, se demandant pourquoi je ne suis pas venu la voir. Et j’aurai bien des difficultés à me justifier.
Heureusement, tout se passe parfaitement. J’amène Arès jusqu’à ma chambre sans aucune rencontre fortuite, mis à part les sourires de quelques camarades. La pièce en elle-même est vide, Télémaque s’étant, apparemment, absenté. Très bien, ça rendra les choses plus simples.
Je ferme la porte la clef, pour éviter toute intrusion, et me tourne vers Arès, en restant appuyé contre la porte.
– Voilà, je te présente ma chambre. Télémaque n’est pas là pour le moment mais Akina, notre chat, doit traîner dans le coin. N’hésite pas à t’installer pendant que je me change.
Ma chambre est composée des quatre zones habituelles, qui changent selon les désirs du propriétaire. Deux sont occupées, celle de Télémaque, et la mienne. Au centre, une table et quatre chaises sont installées. Elles nous servent à jouer à des jeux ou à travailler ensemble dans une atmosphère un peu plus feutrée que celle de la salle commune.
Quant à ma partie en elle-même, disons qu’elle est très à mon image. Un immense lit avec rideaux occultants, des instruments de musique et carnets en tout genre un peu partout, composition, paroles, croquis, etc. Et des murs décorés uniquement à base de portraits que j’ai réalisé moi-même. Des portraits de mes proches ou de personnes sur lesquelles j’ai voulu travailler. Deux représentent Arès. Celui de la garderie et, le plus récent, qui le représente en cycle 2. Il va falloir que j'en accroche d'autres. Artémis doit en avoir au moins trois ou quatre.
– Par contre, même si on va dans ta chambre, il va falloir que je passe par la mienne chercher mes affaires…
- Oui… on peut faire ça.
Il n’a pas l’air très enjoué par l’idée mais, pour le moment, je n’ai rien d’autre à lui proposer. De toute façon, nous pourrons réfléchir à ce que l’on va faire, à la suite de notre journée, une fois installés dans ma chambre. Une fois que je me serai changé parce que ce jogging est très confortable mais également très… révélateur. Et, autant, ça ne me dérange aucunement qu’Arès soit conscient de l’effet qu’il me fait, autant, je préfère que cette vue lui soit exclusive.
Mais, malgré mes bonnes résolutions, je n’arrive pour autant pas à bouger. Cette position est tellement confortable. Ce n’est pas grave si on reste encore un peu comme ça…
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Quand je me rends compte que ma respiration est calme et régulière, à la limite de l’endormissement, je réussi plus ou moins à reprendre mes esprits. Depuis combien de temps sommes-nous là ? Je n’en ai pas la moindre idée. Tout ce que je sais c’est que je commence à ressentir quelques tensions dans mes muscles, signe que nous avons maintenu cette position pendant un long moment.
– Mon amour ? On ferait mieux d’y aller maintenant. Je vais te montrer ma chambre.
Je me détache lentement d’Arès et lui souris en lui caressant doucement la joue. Je dépose un rapide baiser sur ses lèvres avant de prendre sa main et de le tirer en direction du sanctuaire Ipomea. Pour la première fois de cette existence, j’ai une appréhension en m’approchant de mon sanctuaire. Nous ne devrions pas croiser Poséidon ; il est rarement vu à l’intérieur du bâtiment ces derniers temps. En revanche, il est possible que Calliope traîne encore dans le coin, se demandant pourquoi je ne suis pas venu la voir. Et j’aurai bien des difficultés à me justifier.
Heureusement, tout se passe parfaitement. J’amène Arès jusqu’à ma chambre sans aucune rencontre fortuite, mis à part les sourires de quelques camarades. La pièce en elle-même est vide, Télémaque s’étant, apparemment, absenté. Très bien, ça rendra les choses plus simples.
Je ferme la porte la clef, pour éviter toute intrusion, et me tourne vers Arès, en restant appuyé contre la porte.
– Voilà, je te présente ma chambre. Télémaque n’est pas là pour le moment mais Akina, notre chat, doit traîner dans le coin. N’hésite pas à t’installer pendant que je me change.
Ma chambre est composée des quatre zones habituelles, qui changent selon les désirs du propriétaire. Deux sont occupées, celle de Télémaque, et la mienne. Au centre, une table et quatre chaises sont installées. Elles nous servent à jouer à des jeux ou à travailler ensemble dans une atmosphère un peu plus feutrée que celle de la salle commune.
Quant à ma partie en elle-même, disons qu’elle est très à mon image. Un immense lit avec rideaux occultants, des instruments de musique et carnets en tout genre un peu partout, composition, paroles, croquis, etc. Et des murs décorés uniquement à base de portraits que j’ai réalisé moi-même. Des portraits de mes proches ou de personnes sur lesquelles j’ai voulu travailler. Deux représentent Arès. Celui de la garderie et, le plus récent, qui le représente en cycle 2. Il va falloir que j'en accroche d'autres. Artémis doit en avoir au moins trois ou quatre.
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- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
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Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 6 Fév 2024 - 0:25
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il avait toujours associé Apollon au calme de façon plus ou moins consciente. Mais aujourd'hui, les choses étaient montées d'un cran. Ils étaient censés aller dans sa chambre récupérer des affaires, non ? Pourtant, ni l'un ni l'autre ne bougea et ils restèrent simplement là, enlacés. Et c'était très bien. Que demander de plus, finalement ?
Ce fut Apollon qui décida de mettre fin à leurs instants volés. Enfin, décider était un bien grand mot, vu qu'il sembla se détacher plus à regret qu'autre chose. Il avait l'air… endormi, ou hypnotisé. C'était étrangement adorable. Et cette caresse sur la joue, cette façon de l'embrasser, toute la douceur dans ses gestes et sa voix… Arès se laissa entraîner sans protester, lui aussi encore un peu engourdi. Il ne pensa même pas à l'éventualité de croiser Poséidon. L'idée de pouvoir se retrouver seul avec Apollon dans sa chambre, enveloppée dans son parfum, sa chaleur, sa présence… surpassait tout.
De toute façon, ils ne croisèrent personne. Ou alors personne ne les remarqua et ne leur fit de commentaire, ce qui revenait au même. Il pouvait rester dans sa bulle, centrée entièrement sur Apollon, sa main autour de la sienne, le son de ses pas., les mèches blondes qui s'agitaient sur sa nuque. Le bruit de la clef dans la serrure lui tira malgré lui un petit sourire. Là, on ne viendrait pas les déranger.
Il n'avait pas envie qu'il s'en aille, même cinq minutes le temps de changer de vêtements. De toute façon, ils n'allaient pas ressortir tout de suite et cette tenue lui allait très bien. Refusant de lâcher la main de son petit ami, Arès sortit quand même de son petit monde pour observer un peu la chambre. Enfin, sa partie de la chambre, parce que les autres ne l'intéressaient pas tant que ça. Rien ne l'y surprenait vraiment. La musique, le bazar créatif, même les rideaux – ça l'arrangeait, aussi, de se dire qu'ils pouvaient s'isoler tous les deux. Et puis il y avait les tableaux.
Son visage s'empourpra et il baissa les yeux vers le sol, resserrant ses doigts. C'était… troublant, de savoir qu'Apollon avait peint un portrait de lui. Enfin, deux, mais le premier datait de la garderie donc c'était différent. Et Arès n'arrivait pas à identifier l'émotion qui s'agitait dans sa poitrine. Flatté, gêné, heureux, perdu ? Tout à la fois ou aucune de celles-là ? Difficile à dire. Mais c'était assez fort pour avoir court-circuité ses pensée.
C'était idiot comme question vu qu'il l'avait sous les yeux. Il n'essaya même pas de demander pourquoi. Il savait très bien à quoi s'attendre comme réponse, et il changeait déjà de couleur quand Apollon le disait spontanément et sans préavis, s'il commençait à lui tendre des perches…
Enfin, ça ne lui permettait pas de trouver quoi dire face à ces preuves un peu trop écrasantes de ses sentiments. Il se contenta de se tourner un peu pour poser la tête contre son épaule, sans lâcher sa main. Comment aurait-il pu vouloir le lâcher ?
Ce fut Apollon qui décida de mettre fin à leurs instants volés. Enfin, décider était un bien grand mot, vu qu'il sembla se détacher plus à regret qu'autre chose. Il avait l'air… endormi, ou hypnotisé. C'était étrangement adorable. Et cette caresse sur la joue, cette façon de l'embrasser, toute la douceur dans ses gestes et sa voix… Arès se laissa entraîner sans protester, lui aussi encore un peu engourdi. Il ne pensa même pas à l'éventualité de croiser Poséidon. L'idée de pouvoir se retrouver seul avec Apollon dans sa chambre, enveloppée dans son parfum, sa chaleur, sa présence… surpassait tout.
De toute façon, ils ne croisèrent personne. Ou alors personne ne les remarqua et ne leur fit de commentaire, ce qui revenait au même. Il pouvait rester dans sa bulle, centrée entièrement sur Apollon, sa main autour de la sienne, le son de ses pas., les mèches blondes qui s'agitaient sur sa nuque. Le bruit de la clef dans la serrure lui tira malgré lui un petit sourire. Là, on ne viendrait pas les déranger.
- T'as pas besoin de te changer.
Il n'avait pas envie qu'il s'en aille, même cinq minutes le temps de changer de vêtements. De toute façon, ils n'allaient pas ressortir tout de suite et cette tenue lui allait très bien. Refusant de lâcher la main de son petit ami, Arès sortit quand même de son petit monde pour observer un peu la chambre. Enfin, sa partie de la chambre, parce que les autres ne l'intéressaient pas tant que ça. Rien ne l'y surprenait vraiment. La musique, le bazar créatif, même les rideaux – ça l'arrangeait, aussi, de se dire qu'ils pouvaient s'isoler tous les deux. Et puis il y avait les tableaux.
Son visage s'empourpra et il baissa les yeux vers le sol, resserrant ses doigts. C'était… troublant, de savoir qu'Apollon avait peint un portrait de lui. Enfin, deux, mais le premier datait de la garderie donc c'était différent. Et Arès n'arrivait pas à identifier l'émotion qui s'agitait dans sa poitrine. Flatté, gêné, heureux, perdu ? Tout à la fois ou aucune de celles-là ? Difficile à dire. Mais c'était assez fort pour avoir court-circuité ses pensée.
- Tu as… vraiment exposé ça dans ta chambre..?
C'était idiot comme question vu qu'il l'avait sous les yeux. Il n'essaya même pas de demander pourquoi. Il savait très bien à quoi s'attendre comme réponse, et il changeait déjà de couleur quand Apollon le disait spontanément et sans préavis, s'il commençait à lui tendre des perches…
Enfin, ça ne lui permettait pas de trouver quoi dire face à ces preuves un peu trop écrasantes de ses sentiments. Il se contenta de se tourner un peu pour poser la tête contre son épaule, sans lâcher sa main. Comment aurait-il pu vouloir le lâcher ?
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Apollon
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Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 6 Fév 2024 - 15:11
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L'Art de la Guerre
J’étais en train de me demander si j’allais me changer dans la pièce principale ou dans ma salle de bain quand Arès a mis fin à ma réflexion.
– T'as pas besoin de te changer.
Je ne sais pas exactement dans quel sens il voulait tourner sa phrase mais j’ai plus l’impression que c’est une affirmation qu’autre chose. « Tu n’as pas besoin de te changer donc ne te change pas. » C’est ce que j’ai entendu. Or, si nous sortons, pour retourner à la cafétéria ou pour aller n’importe où, il va bien falloir que je change, au moins, de pantalon. C’est que ce jogging est un peu trop révélateur de mon affection pour Arès. Mais, si nous faisons le choix de rester ici à discuter alors… Je n’ai effectivement pas besoin de me changer. Est-ce que c’est ce qu’Arès propose, finalement ?
Un petit sourire au bord des lèvres, je secoue légèrement la tête pour me reconcentrer sur le présent. Ça ne sert à rien d’essayer de comprendre quelque chose derrière ses mots. Arès n’est pas du genre à faire des sous-entendus. Je ferai mieux de me concentrer sur la main qu’il garde dans la mienne plutôt que d’imaginer la suite des évènements.
– Tu as… vraiment exposé ça dans ta chambre..?
Mon sourire s’agrandi devant la gêne de mon petit-ami. Il a beau baisser la tête, je vois bien qu’il rougi. Il est vrai que je ne lui ai jamais montré mes tableaux, jusqu’à maintenant. Ce n’est pas grand-chose, juste de petits portraits. Rien à voir avec les immenses œuvres qui sont accrochées dans le musée.
Je pose ma main sur la tête d’Arès, qu’il vient de poser sur mon épaule, et lui caresse doucement les cheveux.
– Comment ça « ça » ? Tu veux dire que mon travail est mal fait ? Je trouve pourtant ce portrait très ressemblant, pour un que j’ai fais de mémoire.
Je sais bien que ce n’est pas ce qu’il voulait dire mais ça fait un petit moment que je ne l’ai pas embêté. Ça me manque, il ne faudrait pas que je perde mes vieilles habitudes. Même si j’imagine que mes mots ont moins de poids avec une main dans ses cheveux et l’autre qui passe dans son dos pour le serrer contre moi.
Je pose ma tête contre la sienne et respire un grand coup. C’est tellement agréable.
– On va devoir faire attention. Si on continue comme ça, nous n’allons plus rien faire d’autre de notre éternité que rester dans les bras l’un de l’autre.
Est-ce que ce serait vraiment un problème ? Je ne pense pas. Non, en définitive, ce ne le serait pas. Mais il n’empêche que nous avons tous les deux des vies, des obligations, des cours à suivre. Nous ne pouvons pas juste nous aimer sans rien faire d’autre. Même si ce programme me ravie.
Je décale légèrement ma tête. Juste assez pour pouvoir déposer un baiser sur ses cheveux.
– Je t’aime.
Un murmure mais, dans le silence de la chambre, Arès ne peut que l’avoir entendu.
– T'as pas besoin de te changer.
Je ne sais pas exactement dans quel sens il voulait tourner sa phrase mais j’ai plus l’impression que c’est une affirmation qu’autre chose. « Tu n’as pas besoin de te changer donc ne te change pas. » C’est ce que j’ai entendu. Or, si nous sortons, pour retourner à la cafétéria ou pour aller n’importe où, il va bien falloir que je change, au moins, de pantalon. C’est que ce jogging est un peu trop révélateur de mon affection pour Arès. Mais, si nous faisons le choix de rester ici à discuter alors… Je n’ai effectivement pas besoin de me changer. Est-ce que c’est ce qu’Arès propose, finalement ?
Un petit sourire au bord des lèvres, je secoue légèrement la tête pour me reconcentrer sur le présent. Ça ne sert à rien d’essayer de comprendre quelque chose derrière ses mots. Arès n’est pas du genre à faire des sous-entendus. Je ferai mieux de me concentrer sur la main qu’il garde dans la mienne plutôt que d’imaginer la suite des évènements.
– Tu as… vraiment exposé ça dans ta chambre..?
Mon sourire s’agrandi devant la gêne de mon petit-ami. Il a beau baisser la tête, je vois bien qu’il rougi. Il est vrai que je ne lui ai jamais montré mes tableaux, jusqu’à maintenant. Ce n’est pas grand-chose, juste de petits portraits. Rien à voir avec les immenses œuvres qui sont accrochées dans le musée.
Je pose ma main sur la tête d’Arès, qu’il vient de poser sur mon épaule, et lui caresse doucement les cheveux.
– Comment ça « ça » ? Tu veux dire que mon travail est mal fait ? Je trouve pourtant ce portrait très ressemblant, pour un que j’ai fais de mémoire.
Je sais bien que ce n’est pas ce qu’il voulait dire mais ça fait un petit moment que je ne l’ai pas embêté. Ça me manque, il ne faudrait pas que je perde mes vieilles habitudes. Même si j’imagine que mes mots ont moins de poids avec une main dans ses cheveux et l’autre qui passe dans son dos pour le serrer contre moi.
Je pose ma tête contre la sienne et respire un grand coup. C’est tellement agréable.
– On va devoir faire attention. Si on continue comme ça, nous n’allons plus rien faire d’autre de notre éternité que rester dans les bras l’un de l’autre.
Est-ce que ce serait vraiment un problème ? Je ne pense pas. Non, en définitive, ce ne le serait pas. Mais il n’empêche que nous avons tous les deux des vies, des obligations, des cours à suivre. Nous ne pouvons pas juste nous aimer sans rien faire d’autre. Même si ce programme me ravie.
Je décale légèrement ma tête. Juste assez pour pouvoir déposer un baiser sur ses cheveux.
– Je t’aime.
Un murmure mais, dans le silence de la chambre, Arès ne peut que l’avoir entendu.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 8 Fév 2024 - 23:39
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il lui faudrait très, très longtemps avant de pouvoir penser avec la même assurrance qu'Apollon le fameux "je sais que tu m'aimes". Et pour le coup, même s'il aurait fallu être vraiment, vraiment déconnecté de la réalité pour ne pas avoir au moins un semblant de certitude sur les sentiments d'Apollon à son égard, découvrir un portrait de lui dans sa chambre donnait une toute autre dimension à cette réalité. Une dimension qu'Arès ne s'attendait clairement pas à découvrir de façon aussi abrupte. Du coup, il se retrouvait encore à rougir avec une facilité qui aurait été agaçante si la présence du dieu des arts à ses côtés n'avait pas aussi facilement désamorcé tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la colère.
Sa main dans ses cheveux, par exemple, était une technique purement déloyale
Il se moquait de lui, là ? Hm. À bien y réfléchir, probablement. Il savait très bien qu'il avait du talent. C'était littéralement dans son titre, quand bien même son art de prédilection était la musique. Arès leva les yeux au ciel, mais son immobilité autant que le petit sourire qui flottait au coin de ses lèvres démentaient son agacement.
Pff, mal fait, et puis quoi encore. Il avait de la chance d'être en train de lui faire un câlin avant de sortir une absurdité pareille, sinon...
Hm...
Il aurait bien trouvé quelque chose.
Il avait parlé si spontanément qu'il se surprit lui-même. C'était l'effet de cette étreinte, de la tête doucement posée contre la sienne, du fait d'être seuls dans leur petit monde. Combien de temps l'avait-il repoussé, déjà ? Trop longtemps. Et il avait bien l'intention de rattraper tout ça. De ne plus le lâcher jusqu'à avoir compensé toutes les heures qu'il aurait pu passer dans ses bras au lieu de se torturer l'esprit à essayer de l'oublier.
L'oublier. Pff. Comme si c'était possible.
Le murmure l'atteignit en plein coeur. Assez pour étirer le sourire sur ses lèvres et le faire se blottir un peu plus dans l'étreinte d'Apollon. Mais Arès ne resta pas longtemps ainsi. Il avait toujours été plus doué avec les actes qu'avec les mots, alors... Il se redressa, pivota assez pour pouvoir prendre son visage entre ses mains et l'embrasser, le coeur palpitant.
Une éternité dans les bras l'un de l'autre, hein...
Sa main dans ses cheveux, par exemple, était une technique purement déloyale
- Mal fait ?
Il se moquait de lui, là ? Hm. À bien y réfléchir, probablement. Il savait très bien qu'il avait du talent. C'était littéralement dans son titre, quand bien même son art de prédilection était la musique. Arès leva les yeux au ciel, mais son immobilité autant que le petit sourire qui flottait au coin de ses lèvres démentaient son agacement.
- T'as fini de dire n'importe quoi ?
Pff, mal fait, et puis quoi encore. Il avait de la chance d'être en train de lui faire un câlin avant de sortir une absurdité pareille, sinon...
Hm...
Il aurait bien trouvé quelque chose.
- On va devoir faire attention. Si on continue comme ça, nous n’allons plus rien faire d’autre de notre éternité que rester dans les bras l’un de l’autre.
- Ça me va.
Il avait parlé si spontanément qu'il se surprit lui-même. C'était l'effet de cette étreinte, de la tête doucement posée contre la sienne, du fait d'être seuls dans leur petit monde. Combien de temps l'avait-il repoussé, déjà ? Trop longtemps. Et il avait bien l'intention de rattraper tout ça. De ne plus le lâcher jusqu'à avoir compensé toutes les heures qu'il aurait pu passer dans ses bras au lieu de se torturer l'esprit à essayer de l'oublier.
L'oublier. Pff. Comme si c'était possible.
- Je t'aime.
Le murmure l'atteignit en plein coeur. Assez pour étirer le sourire sur ses lèvres et le faire se blottir un peu plus dans l'étreinte d'Apollon. Mais Arès ne resta pas longtemps ainsi. Il avait toujours été plus doué avec les actes qu'avec les mots, alors... Il se redressa, pivota assez pour pouvoir prendre son visage entre ses mains et l'embrasser, le coeur palpitant.
Une éternité dans les bras l'un de l'autre, hein...
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Ven 9 Fév 2024 - 16:31
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L'Art de la Guerre
Est-ce qu’Arès réagira toujours de façon aussi amusante à toutes mes bêtises ? Je l’espère que tout cœur. Si j’aime autant l’embêter c’est bien parce qu’il a toujours des réactions aussi adorables. Je commence même à avoir l’habitude de l’entendre râler à demi-mot. Il est difficile pour lui d’avoir l’air sérieux quand j’entends son sourire dans sa voix au moment où il me « dispute ». Je ne suis pas bête, je sais bien que personne ne me croira si je décris le dieu de la guerre en utilisant des termes comme « adorable » ou « mignon ». Mais qu’importe. Je dirai même mieux. Tant mieux. Ça me plait d’avoir l’exclusivité de cette partie de sa personnalité.
C’est comme cette façon qu’il a de me répondre avec la plus grande honnêteté. « Ça me va. » Autrement dit, un programme où nous resterions l’un contre l’autre pendant toute l’éternité lui conviendrait. Cette honnêteté, qu’il a camouflé derrière sa peur de l’abandon pendant si longtemps, me fait, aujourd’hui, tellement sourire.
Moi aussi, je veux vivre mon éternité à ses côtés et, ne rien faire d’autre que passer du temps dans ses bras semble un programme idyllique. Mais nous sommes tous les deux plus ou moins conscients que ce ne sera pas possible sur la longueur. Premièrement, parce que nous avons tous les deux des obligations et, deuxièmement, parce que ce n’est pas le genre d’Arès. Si rester des heures à peindre ou composer sans beaucoup bouger fait partie de mon quotidien, lui est quelqu’un de beaucoup moins calme. Il a besoin d’action, de mouvements. Je le vois mal rester immobile contre moi pour l’éternité.
Enfin bon, je réfléchirai à cela plus tard. Pour le moment, profiter du baiser que m’offre mon petit-ami me semble être bien plus important.
Je réponds à ce baiser avec fougue, comme si je voulais aller contre ces pensées qui tournoient dans mon esprit. Oui, nous ne pourrons pas rester l’un contre l’autre pour toute l’éternité mais, pour l’instant, Arès est là, devant moi, dans ma chambre. Alors il est totalement hors de question de ne pas profiter pleinement du moment.
Je déplace alors mon bras pour laisser plus de champ libre à Arès et pose mes deux mains sur son torse pour pouvoir le faire reculer. Je continue jusqu’à le faire tomber, sur le dos, sur mon lit. Mes baisers deviennent plus passionnés juste avant que nos lèvres ne se séparent.
Je respire un peu plus fort et me redresse, mes mains de chaque côté de la tête d’Arès, appuyé contre les couvertures alors que son corps est entendu sous moi, à ma merci.
Mais je ne fais rien de plus et fixe mon regard dans les yeux rouge du dieu de mon cœur, attendant son autorisation. Peut-être préfère-t-il attendre encore un peu. La passion de ce matin est encore fraiche dans ma mémoire et, pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne l’ai pas touché. Je me demande si Arès a conscience de l’effet qu’il me fait…
C’est comme cette façon qu’il a de me répondre avec la plus grande honnêteté. « Ça me va. » Autrement dit, un programme où nous resterions l’un contre l’autre pendant toute l’éternité lui conviendrait. Cette honnêteté, qu’il a camouflé derrière sa peur de l’abandon pendant si longtemps, me fait, aujourd’hui, tellement sourire.
Moi aussi, je veux vivre mon éternité à ses côtés et, ne rien faire d’autre que passer du temps dans ses bras semble un programme idyllique. Mais nous sommes tous les deux plus ou moins conscients que ce ne sera pas possible sur la longueur. Premièrement, parce que nous avons tous les deux des obligations et, deuxièmement, parce que ce n’est pas le genre d’Arès. Si rester des heures à peindre ou composer sans beaucoup bouger fait partie de mon quotidien, lui est quelqu’un de beaucoup moins calme. Il a besoin d’action, de mouvements. Je le vois mal rester immobile contre moi pour l’éternité.
Enfin bon, je réfléchirai à cela plus tard. Pour le moment, profiter du baiser que m’offre mon petit-ami me semble être bien plus important.
Je réponds à ce baiser avec fougue, comme si je voulais aller contre ces pensées qui tournoient dans mon esprit. Oui, nous ne pourrons pas rester l’un contre l’autre pour toute l’éternité mais, pour l’instant, Arès est là, devant moi, dans ma chambre. Alors il est totalement hors de question de ne pas profiter pleinement du moment.
Je déplace alors mon bras pour laisser plus de champ libre à Arès et pose mes deux mains sur son torse pour pouvoir le faire reculer. Je continue jusqu’à le faire tomber, sur le dos, sur mon lit. Mes baisers deviennent plus passionnés juste avant que nos lèvres ne se séparent.
Je respire un peu plus fort et me redresse, mes mains de chaque côté de la tête d’Arès, appuyé contre les couvertures alors que son corps est entendu sous moi, à ma merci.
Mais je ne fais rien de plus et fixe mon regard dans les yeux rouge du dieu de mon cœur, attendant son autorisation. Peut-être préfère-t-il attendre encore un peu. La passion de ce matin est encore fraiche dans ma mémoire et, pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité que je ne l’ai pas touché. Je me demande si Arès a conscience de l’effet qu’il me fait…
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 29 Fév 2024 - 23:17
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L'Art de la Guerre
Apollon
S'exprimer oralement n'était toujours pas son point fort, mais il n'avait aucun problème à compenser. Enfin... il n'avait aucun problème à laisser son instinct compenser, plutôt. Il avait passé sa vie à laisser sa colère s'exprimer à coups de poings, c'était la suite logique que ses autres émotions débordent toutes seules.
Et puis il avait envie de l'embrasser.
Vraiment. Très. Envie de l'embrasser.
La chaleur qui remonta sous sa peau n'avait rien à envier à celle qui les avait réveillés, ou à celle que l'autre avait interrompue avec son appel mal placé. La passion brûlante des lèvres d'Apollon sur les siennes rendait trop difficile de lui résister. Et pourquoi lui aurait-il résisté, de toute façon ? Ils étaient seuls, collés l'un contre l'autre, et même s'ils n'étaient pas assez proches pour sentir en détails l'effet qu'il lui faisait, le souvenir de ces quelques instants à l'extérieur était gravé au fer rouge dans sa mémoire. S'il ne baissa pas les yeux, c'est parce qu'il était trop perdu dans leur baiser pour les ouvrir.
De toute façon, il n'avait pas besoin de voir pour le deviner. Il le sentait, dans l'avidité de ses lèvres, dans le mouvement en arrière imposé par les mains sur son torse, dans leurs respirations qui vacillaient. L'attirance qui les empêchait de se lâcher valait tous les aimants du monde. C'était de sa faute, de toute façon : est-ce qu'il avait vraiment besoin d'être aussi... Aussi...
Aussi.
Les mots lui manquaient trop pour qu'il parvienne à en trouver un, surtout quand il rouvrit les paupières pour voir le visage d'Apollon au-dessus du sien. Sa respiration plus lourde, son regard rivé dans le sien avec beaucoup trop d'intensité, son corps extrêmement proche... Il n'avait qu'à bouger à peine la main pour le toucher, pour sentir à nouveau sa peau sous ses doigts, ses lèvres dans son cou, ses...
Il se mordit la lèvre pour empêcher son esprit de s'emballer davantage. Tout ça était trop frais pour qu'il puisse le considérer avec du recul, mais il y avait autre chose qui titillait sa mémoire.
Il l'avait repoussé.
Et une part de lui craignait de le refaire s'ils s'emportaient à nouveau.
Sa voix était nettement moins forte et plus vacillante qu'en temps normal. Il peinait à respirer avec calme, et ça se ressentait jusque dans ses paroles. Bordel. Comment est-ce qu'il pouvait autant lui donner envie de le toucher juste en étant... là ?
Bon, d'accord, en l'embrassant comme s'il avait envie de le dévorer et en le regardant avec la même intention, mais quand même. Arès déglutit, passa le bout de sa langue sur ses lèvres, asséchées par ses difficultés à maintenir une respiration stable. Il ne savait pas par quel miracle il ne se jetait pas sur lui actuellement, mais son esprit ne parvenait à penser à rien d'autre. Est-ce que c'était seulement possible et normal d'être autant attiré par quelqu'un ?
L'instant de flottement qui s'était installé se brisa subitement quand Arès vint tirer le t-shirt d'Apollon, agrippant le tissu au niveau de son torse pour le ramener près de lui et retrouver ses lèvres avec une ardeur dévorante comme s'il en avait besoin pour respirer. Parce qu'il en avait besoin pour respirer.
Et puis il avait envie de l'embrasser.
Vraiment. Très. Envie de l'embrasser.
La chaleur qui remonta sous sa peau n'avait rien à envier à celle qui les avait réveillés, ou à celle que l'autre avait interrompue avec son appel mal placé. La passion brûlante des lèvres d'Apollon sur les siennes rendait trop difficile de lui résister. Et pourquoi lui aurait-il résisté, de toute façon ? Ils étaient seuls, collés l'un contre l'autre, et même s'ils n'étaient pas assez proches pour sentir en détails l'effet qu'il lui faisait, le souvenir de ces quelques instants à l'extérieur était gravé au fer rouge dans sa mémoire. S'il ne baissa pas les yeux, c'est parce qu'il était trop perdu dans leur baiser pour les ouvrir.
De toute façon, il n'avait pas besoin de voir pour le deviner. Il le sentait, dans l'avidité de ses lèvres, dans le mouvement en arrière imposé par les mains sur son torse, dans leurs respirations qui vacillaient. L'attirance qui les empêchait de se lâcher valait tous les aimants du monde. C'était de sa faute, de toute façon : est-ce qu'il avait vraiment besoin d'être aussi... Aussi...
Aussi.
Les mots lui manquaient trop pour qu'il parvienne à en trouver un, surtout quand il rouvrit les paupières pour voir le visage d'Apollon au-dessus du sien. Sa respiration plus lourde, son regard rivé dans le sien avec beaucoup trop d'intensité, son corps extrêmement proche... Il n'avait qu'à bouger à peine la main pour le toucher, pour sentir à nouveau sa peau sous ses doigts, ses lèvres dans son cou, ses...
Il se mordit la lèvre pour empêcher son esprit de s'emballer davantage. Tout ça était trop frais pour qu'il puisse le considérer avec du recul, mais il y avait autre chose qui titillait sa mémoire.
Il l'avait repoussé.
Et une part de lui craignait de le refaire s'ils s'emportaient à nouveau.
- Arrête de me regarder comme ça...
Sa voix était nettement moins forte et plus vacillante qu'en temps normal. Il peinait à respirer avec calme, et ça se ressentait jusque dans ses paroles. Bordel. Comment est-ce qu'il pouvait autant lui donner envie de le toucher juste en étant... là ?
Bon, d'accord, en l'embrassant comme s'il avait envie de le dévorer et en le regardant avec la même intention, mais quand même. Arès déglutit, passa le bout de sa langue sur ses lèvres, asséchées par ses difficultés à maintenir une respiration stable. Il ne savait pas par quel miracle il ne se jetait pas sur lui actuellement, mais son esprit ne parvenait à penser à rien d'autre. Est-ce que c'était seulement possible et normal d'être autant attiré par quelqu'un ?
L'instant de flottement qui s'était installé se brisa subitement quand Arès vint tirer le t-shirt d'Apollon, agrippant le tissu au niveau de son torse pour le ramener près de lui et retrouver ses lèvres avec une ardeur dévorante comme s'il en avait besoin pour respirer. Parce qu'il en avait besoin pour respirer.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 10 Mar 2024 - 18:29
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L'Art de la Guerre
Ce temps d’attente semble durer depuis une éternité. J’ai choisi de laisser à Arès le choix de continuer sur notre lancée ou de nous arrêter là. J’ai fait ce choix tout à fait consciemment et je ne le regrette pas. Mais bon sang ce que c’est difficile. Être là, au-dessus de lui, et devoir attendre qu’il choisisse si je peux continuer à l’embrasser ou non. Une véritable forme de torture.
De son côté, mon dieu de la guerre semble réfléchir pleinement aux deux possibilités qui s’offrent à lui. Je le vois se mordre la lèvre alors qu’il ne détache pas son regard du mien. Des lèvres qui pourraient être abimées par les nombreux combats et entraînements en tout genre qu’il mène chaque jour mais il n’en est rien. Quand je les embrasse, la douceur finit toujours par l’emporter sur la rugosité. Une douceur qui ne me donne que plus envie de continuer à l’embrasser, encore et encore.
– Arrête de me regarder comme ça...
Comment est-il possible de faire frissonner quelqu’un juste avec quelques mots ? Mes mains se resserrent sur la couverture autant par anticipation que pour m’aider à conserver mon calme. Enfin, calme n’est peut-être pas le bon mot. Plutôt pour m’aider à ne pas lui sauter dessus. Encore.
Mais qu’est-ce qu’il attend ? Arès, dépêche-toi je t’en supplie. Tu ne peux décemment pas déglutir et passer ta langue sur tes lèvres en me regardant comme ça, et ne rien faire d’autre. Embrasse-moi, aime-moi, dévore-moi. J’en ai juste… besoin.
Ma vie semble reprendre son cours quand mes lèvres entrent en contact avec celles d’Arès. Comme si mon sang avait cessé de couler dans mes veines le temps qu’il prenne sa décision. Une décision qui me plait énormément.
Je ne me redresse qu’un cours instant pour pouvoir retirer mon T-shirt, que je jette négligemment sur le côté, avant de claquer des doigts. Mes rideaux se mettent instantanément en mouvement pour venir fermer le coin de ma chambre et rendre notre présence invisible et, surtout, inaudible.
– J’espère que tu as encore faim. Parce que je suis prêt à me faire dévorer.
Je me penche à nouveau sur Arès, l’embrassant avec une passion que je n’ai éprouvée pour aucun autre, avant de quitter ses lèvres pour me diriger vers son principal point faible : son cou.
– Du mon côté, j’ai encore une petite faim.
Je termine à peine ma phrase que mes dents viennent mordre gentiment la peau du cou d’Arès avant d’enchaîner sur des baisers, tous plus enflammés les uns que les autres.
De son côté, mon dieu de la guerre semble réfléchir pleinement aux deux possibilités qui s’offrent à lui. Je le vois se mordre la lèvre alors qu’il ne détache pas son regard du mien. Des lèvres qui pourraient être abimées par les nombreux combats et entraînements en tout genre qu’il mène chaque jour mais il n’en est rien. Quand je les embrasse, la douceur finit toujours par l’emporter sur la rugosité. Une douceur qui ne me donne que plus envie de continuer à l’embrasser, encore et encore.
– Arrête de me regarder comme ça...
Comment est-il possible de faire frissonner quelqu’un juste avec quelques mots ? Mes mains se resserrent sur la couverture autant par anticipation que pour m’aider à conserver mon calme. Enfin, calme n’est peut-être pas le bon mot. Plutôt pour m’aider à ne pas lui sauter dessus. Encore.
Mais qu’est-ce qu’il attend ? Arès, dépêche-toi je t’en supplie. Tu ne peux décemment pas déglutir et passer ta langue sur tes lèvres en me regardant comme ça, et ne rien faire d’autre. Embrasse-moi, aime-moi, dévore-moi. J’en ai juste… besoin.
Ma vie semble reprendre son cours quand mes lèvres entrent en contact avec celles d’Arès. Comme si mon sang avait cessé de couler dans mes veines le temps qu’il prenne sa décision. Une décision qui me plait énormément.
Je ne me redresse qu’un cours instant pour pouvoir retirer mon T-shirt, que je jette négligemment sur le côté, avant de claquer des doigts. Mes rideaux se mettent instantanément en mouvement pour venir fermer le coin de ma chambre et rendre notre présence invisible et, surtout, inaudible.
– J’espère que tu as encore faim. Parce que je suis prêt à me faire dévorer.
Je me penche à nouveau sur Arès, l’embrassant avec une passion que je n’ai éprouvée pour aucun autre, avant de quitter ses lèvres pour me diriger vers son principal point faible : son cou.
– Du mon côté, j’ai encore une petite faim.
Je termine à peine ma phrase que mes dents viennent mordre gentiment la peau du cou d’Arès avant d’enchaîner sur des baisers, tous plus enflammés les uns que les autres.
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Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 14 Mar 2024 - 19:03
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L'Art de la Guerre
Apollon
Irresistible. Est-ce qu'il existait seulement un autre mot pour décrire l'effet magnétique qu'exerçait Apollon à chaque regard, chaque parole, chaque souffle ? Inutile de se croire un instant capable de détourner les yeux ou de ne pas céder à l'impulsion qui le poussait vers lui. Alors il l'embrassa sans plus retarder la seconde où il cesserait de résister.
Le goût de ses lèvres serait à jamais une drogue impérieuse. Leur baiser ne dura pas aussi longtemps qu'il l'aurait espérait mais, si sa bouche restait sur sa faim, ce ne fut pas le cas de ses yeux. Ils avaient tant de chose à dévorer du regard. L'empressement d'Apollon à dévoiler son corps l'aurait fait sourire si la vision n'avait pas d'abord affolé son coeur. Est-ce que c'était réellement possible de s'habituer à le voir ainsi ? Une chance que les vêtements existent, sinon la présence d'Apollon l'aurait rendu mortel en quelques jours.
Un petit rire amusé et incrédule parvint quand même à franchir ses lèvres jusque-là muettes quand Apollon claqua des doigts.
Il n'avait sans doute pas besoin d'être aussi théâtral pour fermer des rideaux. Mais peu importe. Sa tentative de taquinerie ne faisait pas le poids face à l'ardeur qui se pressait entre ses lèvres et lui arrachait ses mots. À quoi bon parler alors qu'il pouvait l'embrasser ? Les paroles n'étaient pas son domaine, il les laissait à celui qui ne se privait pas de les utiliser. Pour sa part, Arès s'exprimait mieux avec ses mains. Elles ne se firent d'ailleurs pas prier pour parcourir ce corps qu'elles avaient commencé à explorer la veille, et le matin, sans vraiment s'en satisfaire.
Ses doigts se crispèrent d'anticipation quand les paroles d'Apollon chatouillèrent la peau de son cou, et il eut bien du mal à déterminer s'il gémit avant ou après le mordillement et les baisers qui vinrent l'enflammer. Bordel... Apollon avait découvert ce point faible trop facilement mais en même temps, c'était une si bonne nouvelle que ce soit le cas.
Arès se plaisait à croire qu'il aurait eu plus de self-control si leur soirée, sa nuit et leur matinée n'avaient pas été changées d'autant de tension. En tout cas, son corps frémissait d'un désir à peine contenu, qui le poussait dans une direction, et une seule.
La main du dieu de la guerre glissa avec une précipitation incontrôlée le long du dos dénudé, s'agrippant aux cheveux de celui qui savait un peu trop bien comment agiter ses émotions. Pour le retenir, le dissuader d'arrêter ou simplement s'offrir un exutoire autre que les soupirs qui avaient pris la place des mots entre ses lèvres. Impossible de décrire ce qu'un acte aussi banal que ces baisers dans son cou faisait vibrer en lui. Et il ne savait ni le gérer, ni le contrôler. Son autre main se perdit sur la peau nue qui se livrait à lui ; incapable de se fixer ou de choisir, elle parcourait tout ce qui avait l'audace de s'être placé à sa portée.
Était-ce normal, si le simple fait de le toucher accentuait autant la chaleur au creux de son ventre ? En toute logique, c'est Apollon qui aurait dû frémir face à ces contacts, mais chaque fois que ses doigts effleuraient l'une des lignes parfaites de son corps, c'était Arès qui se sentait fébrile et réprimait à grand peine un gémissement. Même collé contre lui, il croyait à peine à sa chance, à sa présence. Il avait besoin de le toucher. Encore. Et encore. Et encore.
L'impact qu'avait Apollon sur lui était définitivement bien plus puissant qu'un simple pouvoir.
Le goût de ses lèvres serait à jamais une drogue impérieuse. Leur baiser ne dura pas aussi longtemps qu'il l'aurait espérait mais, si sa bouche restait sur sa faim, ce ne fut pas le cas de ses yeux. Ils avaient tant de chose à dévorer du regard. L'empressement d'Apollon à dévoiler son corps l'aurait fait sourire si la vision n'avait pas d'abord affolé son coeur. Est-ce que c'était réellement possible de s'habituer à le voir ainsi ? Une chance que les vêtements existent, sinon la présence d'Apollon l'aurait rendu mortel en quelques jours.
Un petit rire amusé et incrédule parvint quand même à franchir ses lèvres jusque-là muettes quand Apollon claqua des doigts.
- Tu te la joues un peu, quand même.
Il n'avait sans doute pas besoin d'être aussi théâtral pour fermer des rideaux. Mais peu importe. Sa tentative de taquinerie ne faisait pas le poids face à l'ardeur qui se pressait entre ses lèvres et lui arrachait ses mots. À quoi bon parler alors qu'il pouvait l'embrasser ? Les paroles n'étaient pas son domaine, il les laissait à celui qui ne se privait pas de les utiliser. Pour sa part, Arès s'exprimait mieux avec ses mains. Elles ne se firent d'ailleurs pas prier pour parcourir ce corps qu'elles avaient commencé à explorer la veille, et le matin, sans vraiment s'en satisfaire.
Ses doigts se crispèrent d'anticipation quand les paroles d'Apollon chatouillèrent la peau de son cou, et il eut bien du mal à déterminer s'il gémit avant ou après le mordillement et les baisers qui vinrent l'enflammer. Bordel... Apollon avait découvert ce point faible trop facilement mais en même temps, c'était une si bonne nouvelle que ce soit le cas.
Arès se plaisait à croire qu'il aurait eu plus de self-control si leur soirée, sa nuit et leur matinée n'avaient pas été changées d'autant de tension. En tout cas, son corps frémissait d'un désir à peine contenu, qui le poussait dans une direction, et une seule.
La main du dieu de la guerre glissa avec une précipitation incontrôlée le long du dos dénudé, s'agrippant aux cheveux de celui qui savait un peu trop bien comment agiter ses émotions. Pour le retenir, le dissuader d'arrêter ou simplement s'offrir un exutoire autre que les soupirs qui avaient pris la place des mots entre ses lèvres. Impossible de décrire ce qu'un acte aussi banal que ces baisers dans son cou faisait vibrer en lui. Et il ne savait ni le gérer, ni le contrôler. Son autre main se perdit sur la peau nue qui se livrait à lui ; incapable de se fixer ou de choisir, elle parcourait tout ce qui avait l'audace de s'être placé à sa portée.
Était-ce normal, si le simple fait de le toucher accentuait autant la chaleur au creux de son ventre ? En toute logique, c'est Apollon qui aurait dû frémir face à ces contacts, mais chaque fois que ses doigts effleuraient l'une des lignes parfaites de son corps, c'était Arès qui se sentait fébrile et réprimait à grand peine un gémissement. Même collé contre lui, il croyait à peine à sa chance, à sa présence. Il avait besoin de le toucher. Encore. Et encore. Et encore.
L'impact qu'avait Apollon sur lui était définitivement bien plus puissant qu'un simple pouvoir.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 7 Avr 2024 - 13:33
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L'Art de la Guerre
Est-ce qu’il m’est nécessaire de claquer des doigts pour pouvoir fermer les rideaux ? Absolument pas. N’importe quel geste de ma part entraînera le mouvement que je souhaite, dans un sens comme dans l’autre. C’est le concept même des dortoirs. Notre coin de chambre réagit à nos besoins et à nos désirs.
En parlant de désir, moi qui ai toujours été assez égoïste au sein de mes relations sexuelles, privilégiant mon propre plaisir à celui de mes partenaires, je découvre une toute nouvelle sensation grâce à Arès. J’ai envie de continuer à suçoter, mordre et lécher son cou jusqu’à lui faire perdre la raison. J’adore entendre ses gémissements résonner au creux de mon oreille. Et, surtout, son contact physique me rend totalement fou. En réalité, Arès ne fait pas grand-chose. Il agrippe mes cheveux d’une main et balade l’autre sur mon torse et dans mon dos. Rien d’incroyable. Rien de bien innovant. Et pourtant, chaque contact me fait frissonner comme s’il touchait constamment des zones sensibles. Pour être franc, je ne suis pas certain d’avoir véritablement une zone plus sensible que les autres, du moins sur le haut du corps. Mais quand c’est lui, j’ai l’impression que chaque centimètre carré de ma peau devient d’une sensibilité extrême.
Je fini tout de même par laisser son cou en paix pour pouvoir revenir sur ses lèvres. Quelques baisers, enflammés et possessifs au possible, avant que je ne me recule légèrement, mes bras de chaque côté de sa tête, pour pouvoir l’observer correctement. Je ne me lasse pas de constater la beauté virile qui m’est offerte et souri fièrement, heureux du tournant qu’a pris ma vie depuis hier.
Décidant que cet instant de répit est suffisant pour qu’Arès puisse reprendre son souffle, je plie un peu mes bras pour pouvoir me rapprocher à nouveau de lui. Je m’empare à nouveau de ses lèvres avec les miennes tandis que mes mains passent sous son T-shirt et remontent le long de ses hanches pour pouvoir retirer le vêtement, avec une lenteur et un calme qui m’étonne moi-même.
– Retire-moi ça. J’ai encore plein d’endroits à explorer.
Bien que je sois on ne peut plus heureux, je ne peux pas me mentir à moi-même. Je suis resté sur ma faim la veille. Après une nuit de repos et avec un cerveau plus posé que la veille, j’ai l’espoir que cette-fois-ci, ce ne soit pas le cas. Parce que j’ai besoin de sentir le corps d’Arès sous le mien.
En parlant de désir, moi qui ai toujours été assez égoïste au sein de mes relations sexuelles, privilégiant mon propre plaisir à celui de mes partenaires, je découvre une toute nouvelle sensation grâce à Arès. J’ai envie de continuer à suçoter, mordre et lécher son cou jusqu’à lui faire perdre la raison. J’adore entendre ses gémissements résonner au creux de mon oreille. Et, surtout, son contact physique me rend totalement fou. En réalité, Arès ne fait pas grand-chose. Il agrippe mes cheveux d’une main et balade l’autre sur mon torse et dans mon dos. Rien d’incroyable. Rien de bien innovant. Et pourtant, chaque contact me fait frissonner comme s’il touchait constamment des zones sensibles. Pour être franc, je ne suis pas certain d’avoir véritablement une zone plus sensible que les autres, du moins sur le haut du corps. Mais quand c’est lui, j’ai l’impression que chaque centimètre carré de ma peau devient d’une sensibilité extrême.
Je fini tout de même par laisser son cou en paix pour pouvoir revenir sur ses lèvres. Quelques baisers, enflammés et possessifs au possible, avant que je ne me recule légèrement, mes bras de chaque côté de sa tête, pour pouvoir l’observer correctement. Je ne me lasse pas de constater la beauté virile qui m’est offerte et souri fièrement, heureux du tournant qu’a pris ma vie depuis hier.
Décidant que cet instant de répit est suffisant pour qu’Arès puisse reprendre son souffle, je plie un peu mes bras pour pouvoir me rapprocher à nouveau de lui. Je m’empare à nouveau de ses lèvres avec les miennes tandis que mes mains passent sous son T-shirt et remontent le long de ses hanches pour pouvoir retirer le vêtement, avec une lenteur et un calme qui m’étonne moi-même.
– Retire-moi ça. J’ai encore plein d’endroits à explorer.
Bien que je sois on ne peut plus heureux, je ne peux pas me mentir à moi-même. Je suis resté sur ma faim la veille. Après une nuit de repos et avec un cerveau plus posé que la veille, j’ai l’espoir que cette-fois-ci, ce ne soit pas le cas. Parce que j’ai besoin de sentir le corps d’Arès sous le mien.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Lun 8 Avr 2024 - 18:18
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il avait réussi à résister à sa présence pendant des mois. Après le carnaval de printemps, après les festivités d'été, après l'île. Et à cet instant précis, il se demandait par quel miracle il avait réussi à tenir aussi longtemps. Chaque baiser, chaque contact, chaque souffle, chaque tremblement de la voix d'Apollon résonnait comme un appel irresistible. Il ne se lasserait jamais de l'embrasser. Ni de le toucher. Tant que la réciproque restait vraie, tout irait bien.
Son esprit n'était de toute façon pas en état de voir plus loin que l'instant présent. Sa perspective s'était réduite à Apollon et uniquement à lui, là, tout de suite, au point qu'il laissa échapper un petit son de protestation pendant le cours laps de temps où ses lèvres se détachèrent de sa peau. Protestation qui se dissipa très vite dans des baisers un peu trop intenses pour son calme intérieur.
Même le regard qu'Apollon posait sur lui aurait suffi à le faire frémir. Il y avait trop de choses dans ses yeux. L'attirance était une chose - qu'il avait déjà du mal à assimiler - mais l'affection et la fierté qui l'accompagnaient étaient encore plus difficile à appréhender.
Vraiment, c'était une arme trop facile à utiliser et trop efficace. Est-ce qu'un jour il serait capable de le regarder dans les yeux sans qu'un mélange d'émotions confus vienne lui embrouiller l'esprit ? Comme pour l'écouter, même si c'était plus vraisemblablement parce qu'il lui en avait pris l'envie, Apollon se pencha à nouveau vers lui et cessa de noyer sa conscience dans ses magnifiques yeux dorés. À la place, il préféra la faire fondre avec des contacts.
Arès s'accrocha à ses lèvres avec avidité. Il n'avait pas envie de le lâcher. Il n'avait pas envie non plus d'exprimer avec aussi peu de self-control l'effet que lui faisaient les mains d'Apollon sur sa peau. Il lui retirait son t-shirt trop lentement. C'était aussi frustrant qu'efficace pour le troubler. La remarque lui tira un petit sourire un peu vacillant. Il n'arriverait pas à lui parler avec autant de calme mais...
Ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde. Les considérations de la matinée semblaient s'être évaporées et il n'allait pas s'en plaindre, au contraire. Il s'efforça de lui faciliter la tâche pour retirer son t-shirt avant de le ramener contre lui, l'embrasser encore, s'aggriper à sa taille. Ils étaient moins proches qu'à l'extérieur - quantité de tissu mise à part - mais rien que savoir qu'à peine quelques centimètres les séparaient suffisait à lui tirer des frissons. Il voulait le toucher. Le sentir contre lui, le...
Arès prit une inspiration un peu vacillante mais qui parvint à lui éclaircir un peu les idées. Il devait se calmer, au moins un minimum. Ça n'avait rien de simple avec le dieu beaucoup trop sexy qui le surplombait et qui s'évertuait à lui faire perdre la tête, mais il voulait garder l'esprit clair. Juste assez pour comprendre, s'il se retrouvait encore à hésiter comme le matin...
Son esprit n'était de toute façon pas en état de voir plus loin que l'instant présent. Sa perspective s'était réduite à Apollon et uniquement à lui, là, tout de suite, au point qu'il laissa échapper un petit son de protestation pendant le cours laps de temps où ses lèvres se détachèrent de sa peau. Protestation qui se dissipa très vite dans des baisers un peu trop intenses pour son calme intérieur.
Même le regard qu'Apollon posait sur lui aurait suffi à le faire frémir. Il y avait trop de choses dans ses yeux. L'attirance était une chose - qu'il avait déjà du mal à assimiler - mais l'affection et la fierté qui l'accompagnaient étaient encore plus difficile à appréhender.
- Je t'ai dit d'arrêter avec ce regard...
Vraiment, c'était une arme trop facile à utiliser et trop efficace. Est-ce qu'un jour il serait capable de le regarder dans les yeux sans qu'un mélange d'émotions confus vienne lui embrouiller l'esprit ? Comme pour l'écouter, même si c'était plus vraisemblablement parce qu'il lui en avait pris l'envie, Apollon se pencha à nouveau vers lui et cessa de noyer sa conscience dans ses magnifiques yeux dorés. À la place, il préféra la faire fondre avec des contacts.
Arès s'accrocha à ses lèvres avec avidité. Il n'avait pas envie de le lâcher. Il n'avait pas envie non plus d'exprimer avec aussi peu de self-control l'effet que lui faisaient les mains d'Apollon sur sa peau. Il lui retirait son t-shirt trop lentement. C'était aussi frustrant qu'efficace pour le troubler. La remarque lui tira un petit sourire un peu vacillant. Il n'arriverait pas à lui parler avec autant de calme mais...
- C'est toi qui le retire, là.
Ce qui ne le dérangeait pas le moins du monde. Les considérations de la matinée semblaient s'être évaporées et il n'allait pas s'en plaindre, au contraire. Il s'efforça de lui faciliter la tâche pour retirer son t-shirt avant de le ramener contre lui, l'embrasser encore, s'aggriper à sa taille. Ils étaient moins proches qu'à l'extérieur - quantité de tissu mise à part - mais rien que savoir qu'à peine quelques centimètres les séparaient suffisait à lui tirer des frissons. Il voulait le toucher. Le sentir contre lui, le...
Arès prit une inspiration un peu vacillante mais qui parvint à lui éclaircir un peu les idées. Il devait se calmer, au moins un minimum. Ça n'avait rien de simple avec le dieu beaucoup trop sexy qui le surplombait et qui s'évertuait à lui faire perdre la tête, mais il voulait garder l'esprit clair. Juste assez pour comprendre, s'il se retrouvait encore à hésiter comme le matin...
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 9 Avr 2024 - 11:58
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L'Art de la Guerre
On pourrait croire que je réfléchis toujours à chacune de mes actions, que je sais exactement quel geste de ma part pourra avoir tel ou tel effet sur Arès. D’un côté, c’est vrai. J’ai largement eu le temps d’analyser ses réactions à mon contact ou à mes différentes techniques de drague durant les longs mois où je lui ai couru après. Mais, aujourd’hui, là, maintenant, tout de suite, dans ce contexte très précis, à cet instant très précis, je suis bien trop enveloppé dans mon amour et mon désir pour lui pour pouvoir réfléchir précisément à l’impact de mes actions. Je ne l’ai pas regardé pour le faire frémir, même si cette réaction me fait grandement plaisir. Je l’ai uniquement regardé parce que j’en avais envie. Parce que je ne me lasse pas de l’observer et de constater la chance que j’ai que ce dieu soit, enfin, à moi.
Mais il n’est plus l’heure des regards et des petits baisers volés. Mon corps a largement atteint la limite de ce qu’il peut supporter. J’ai besoin de plus. De lui. Tout entier.
– C'est toi qui le retires, là.
– Et ça te pose problème ?
Je lui réponds d’un ton malicieux avec un sourire de circonstance. Non, ça n’a pas l’air de lui poser problème étant donné qu’il se redresse pour pouvoir m’aider à retirer le vêtement, sans aucune protestation apparente. Vêtement dont on ne s’occupe plus à partir du moment où il a été envoyé un peu plus loin dans la pièce.
Je laisse Arès me tirer vers lui et répond à son baiser sans résistance aucune. Pourquoi est-ce que je résisterais ? Je ne désire que lui depuis bien trop longtemps et, savoir qu’il me désire tout autant ne fait que m’enflammer encore plus.
Je ne me laisse pas très longtemps pour reprendre mon souffle après que nos bouches se soient séparées et descend le long de son torse avec une pluie de baisers. Mes doigts tracent le contour de chacun de ses muscles abdominaux avec un désir palpable. Je frissonne moi-même à son contact. Même si j’ai déjà pu le toucher plus tôt dans la journée, j’ai encore l’impression de redécouvrir ce corps, qui m’a toujours été interdit jusqu’ici. Ce corps que je peux maintenant explorer à ma guise.
Mes baisers s’arrêtent en bas du ventre d’Arès et je lève un peu mon regard vers lui pour obtenir son approbation alors que mes mains se placent le long de ses hanches. Mes muscles se crispent d’appréhension à l’idée qu’il refuse à nouveau ce que mon corps désire avec une ardeur difficilement contrôlable. Mais je ne suis pas de ceux qui forcent leurs partenaires à faire quoi que ce soit. Surtout quand ce partenaire est la personne qu’ils aiment.
Mais il n’est plus l’heure des regards et des petits baisers volés. Mon corps a largement atteint la limite de ce qu’il peut supporter. J’ai besoin de plus. De lui. Tout entier.
– C'est toi qui le retires, là.
– Et ça te pose problème ?
Je lui réponds d’un ton malicieux avec un sourire de circonstance. Non, ça n’a pas l’air de lui poser problème étant donné qu’il se redresse pour pouvoir m’aider à retirer le vêtement, sans aucune protestation apparente. Vêtement dont on ne s’occupe plus à partir du moment où il a été envoyé un peu plus loin dans la pièce.
Je laisse Arès me tirer vers lui et répond à son baiser sans résistance aucune. Pourquoi est-ce que je résisterais ? Je ne désire que lui depuis bien trop longtemps et, savoir qu’il me désire tout autant ne fait que m’enflammer encore plus.
Je ne me laisse pas très longtemps pour reprendre mon souffle après que nos bouches se soient séparées et descend le long de son torse avec une pluie de baisers. Mes doigts tracent le contour de chacun de ses muscles abdominaux avec un désir palpable. Je frissonne moi-même à son contact. Même si j’ai déjà pu le toucher plus tôt dans la journée, j’ai encore l’impression de redécouvrir ce corps, qui m’a toujours été interdit jusqu’ici. Ce corps que je peux maintenant explorer à ma guise.
Mes baisers s’arrêtent en bas du ventre d’Arès et je lève un peu mon regard vers lui pour obtenir son approbation alors que mes mains se placent le long de ses hanches. Mes muscles se crispent d’appréhension à l’idée qu’il refuse à nouveau ce que mon corps désire avec une ardeur difficilement contrôlable. Mais je ne suis pas de ceux qui forcent leurs partenaires à faire quoi que ce soit. Surtout quand ce partenaire est la personne qu’ils aiment.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 9 Avr 2024 - 20:44
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L'Art de la Guerre
Apollon
Non, bien sûr que ça ne lui posait pas de problème. Il étouffait dans ce t-shirt, de toute façon. Pourquoi garder des vêtements quand il pouvait sentir la peau d'Apollon directement contre la sienne ? Ça faisait bien trop longtemps qu'il rêvait - littéralement - de le toucher. Les sirènes n'avaient pas choisi au hasard la chose la plus à même de lui faire perdre la tête et puis... ils n'avait pas eu besoin d'elles pour continuer de l'imaginer plus fois depuis... Mais c'était différent. C'était réel. C'étaient ses mains qui le touchaient, ses lèvres qui se promenaient sur sa peau. Arès serra les dents pour contenir un gémissement qu'il n'était pas encore certain d'assumer totalement. Pas pour si peu, alors qu'il y avait tant d'autres choses susceptibles de le faire réagir.
C'était quand même plus que difficile d'y résister.
Il faut dire qu'Apollon n'y allait pas de main morte, et qu'il ne cachait pas le moins du monde ses envies et ses intentions. Ses mains et ses lèvres savaient parfaitement ce qu'elles voulaient. Lui. Purement et simplement. Il avait presque la sensation d'être un peu à la traîne. Ses propres gestes étaient plus incertains, comme s'il avait encore peur qu'un mouvement trop brusque le fasse disparaître. Ou juste parce qu'il était moins expérimenté, moins doué, moins beaucoup de choses.
Arès ferma les yeux un instant. Ce n'était pas le moment de penser à ça, mais l'idée restait, insidieuse. La différence entre eux ne tenait pas de quelques expériences isolées. Elle montait dans les dizaines, peut-être plus - sans doute plus, en vérité. Avait-il seulement la moindre chance d'être... suffisant ? À son goût ? N'importe quoi qui le fasse rester ? L'inspiration vacillante qu'il réussit à prendre ne parvint pas à chasser complètement cette angoisse de son esprit. Juste à la reléguer dans un coin.
Mais comme toutes ses émotions, elle parlait fort.
Il rouvrit les yeux et son coeur se serra légèrement. Apollon cherchait quelque chose dans son regard. Un accord, une confirmation qu'il n'avait pas à s'arrêter cette fois. Mais comme le matin, quelque chose tiraillait son esprit. Un conflit, entre l'envie brûlante de son rêve de la nuit, qui pulsait dans ses veines comme une flamme liquide, et cette angoisse encore trop indistincte qui le retenait aussi sûrement qu'une corde serrée autour de son cou. Il déglutit. Soupira.
Il n'avait pas envie de s'arrêter brutalement comme tout à l'heure, mais il était incapable de juste ignorer la sensation qui lui nouait l'estomac et de simplement aller plus loin. Quelque chose bloquait, dans son esprit. Et tant qu'il ne saurait pas quoi...
Eh bien, disons qu'il valait mieux espérer qu'ils développent de la patience, l'un comme l'autre.
C'était quand même plus que difficile d'y résister.
Il faut dire qu'Apollon n'y allait pas de main morte, et qu'il ne cachait pas le moins du monde ses envies et ses intentions. Ses mains et ses lèvres savaient parfaitement ce qu'elles voulaient. Lui. Purement et simplement. Il avait presque la sensation d'être un peu à la traîne. Ses propres gestes étaient plus incertains, comme s'il avait encore peur qu'un mouvement trop brusque le fasse disparaître. Ou juste parce qu'il était moins expérimenté, moins doué, moins beaucoup de choses.
Arès ferma les yeux un instant. Ce n'était pas le moment de penser à ça, mais l'idée restait, insidieuse. La différence entre eux ne tenait pas de quelques expériences isolées. Elle montait dans les dizaines, peut-être plus - sans doute plus, en vérité. Avait-il seulement la moindre chance d'être... suffisant ? À son goût ? N'importe quoi qui le fasse rester ? L'inspiration vacillante qu'il réussit à prendre ne parvint pas à chasser complètement cette angoisse de son esprit. Juste à la reléguer dans un coin.
Mais comme toutes ses émotions, elle parlait fort.
Il rouvrit les yeux et son coeur se serra légèrement. Apollon cherchait quelque chose dans son regard. Un accord, une confirmation qu'il n'avait pas à s'arrêter cette fois. Mais comme le matin, quelque chose tiraillait son esprit. Un conflit, entre l'envie brûlante de son rêve de la nuit, qui pulsait dans ses veines comme une flamme liquide, et cette angoisse encore trop indistincte qui le retenait aussi sûrement qu'une corde serrée autour de son cou. Il déglutit. Soupira.
- On peut rester... plus haut... pour l'instant ?
Il n'avait pas envie de s'arrêter brutalement comme tout à l'heure, mais il était incapable de juste ignorer la sensation qui lui nouait l'estomac et de simplement aller plus loin. Quelque chose bloquait, dans son esprit. Et tant qu'il ne saurait pas quoi...
Eh bien, disons qu'il valait mieux espérer qu'ils développent de la patience, l'un comme l'autre.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
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