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Apollon
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Ven 9 Aoû 2024 - 17:57
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L'Art de la Guerre
Ce qui est génial avec Arès c’est que je sais pertinemment que, malgré notre immortalité, je ne pourrai jamais m’ennuyer avec lui. À chaque fois que je planifie quelque chose, que j’essaie de prévoir ses réactions à mes actions, il réussi à me surprendre. Là, en l’occurrence, je me suis dis que, par fierté il essaierait peut-être de me résister un peu et que je devrais être celui qui prendrait les devants. Cette idée ne me dérangeant absolument pas, j’ai l’habitude. Néanmoins, je n’avais pas imaginé que sa réaction serait de prendre un oreiller au pied de mon lit et me le lancer au visage. Je me retrouve, assis sur mes draps, surpris, un oreiller sur mes partitions, sans vraiment savoir comment réagir.
— Arrête d'être beau, vraiment, ça me soule.
Ah, ça, ça a plus le goût de mes habitudes. Je souris d’un air enjôleur tout en prenant l’oreiller dans mes mains et en posant mes partitions sur ma table de nuit.
— Tu dis ça comme si c’était un défaut. Je ne suis pas sûr que tu m’aimerais encore si j’étais de la fade beauté d’un mortel lambda.
Sans lui laisser la moindre opportunité de me répondre, je lui renvoie l’oreiller, visant la tête. Retour à l’envoyeur. Même si mon lancer est certainement bien moins puissant que le sien. Je n’ai pas eu mal mais j’ai tout de même senti l’oreiller passer.
— Tu es sûr de vouloir jouer à ça avec moi ? J’ai beaucoup plus de munitions que toi.
Je ne me défais pas de mon sourire enjôleur. Ce n’était pas ce que j’avais programmé mais je m’amuse déjà comme un enfant. Arès a vraiment un drôle d’effet sur moi. Avec lui, je crois que je pourrais être heureux en faisant n’importe quoi.
— Arrête d'être beau, vraiment, ça me soule.
Ah, ça, ça a plus le goût de mes habitudes. Je souris d’un air enjôleur tout en prenant l’oreiller dans mes mains et en posant mes partitions sur ma table de nuit.
— Tu dis ça comme si c’était un défaut. Je ne suis pas sûr que tu m’aimerais encore si j’étais de la fade beauté d’un mortel lambda.
Sans lui laisser la moindre opportunité de me répondre, je lui renvoie l’oreiller, visant la tête. Retour à l’envoyeur. Même si mon lancer est certainement bien moins puissant que le sien. Je n’ai pas eu mal mais j’ai tout de même senti l’oreiller passer.
— Tu es sûr de vouloir jouer à ça avec moi ? J’ai beaucoup plus de munitions que toi.
Je ne me défais pas de mon sourire enjôleur. Ce n’était pas ce que j’avais programmé mais je m’amuse déjà comme un enfant. Arès a vraiment un drôle d’effet sur moi. Avec lui, je crois que je pourrais être heureux en faisant n’importe quoi.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 11 Aoû 2024 - 22:06
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L'Art de la Guerre
Apollon
La violence était souvent son moyen de communication par défaut. Apollon était le seul avec qui ladite violence était relativement douce. L'oreiller en pleine tête était clairement mérité, en tout cas ; on n'avait pas idée d'être aussi beau sans effort. Cela dit, la réponse le fit rire. Quand même. Il était beau sans effort, d'accord, mais il ne l'était pas sans ego.
Il n'eut pas le loisir de répondre, son oreiller lui revint au visage et il laissa échapper un grognement désabusé.
Il récupéra l'oreiller avant qu'il ne tombe par terre, avec la ferme intention de s'en servir. Le sourire d'Apollon le fit vaciller un peu. Il pouvait tout dire avec cette expression et Arès aurait quand même senti ses genoux flancher.
Quelles étaient les chances qu'Apollon détourne cette phrase ? Assez grandes, sans doute, mais il ne lui en laisserait pas le temps. Il délaissa très vite l'idée de lui lancer des oreillers au visage, qui le laissait forcément désavantagé face à un dieu qui visait mille fois mieux que lui, et s'avança directement vers lui pour le frapper avec son coussin.
C'était puéril et sans le moindre intérêt autre que de s'amuser. Ça ne l'aidait pas du tout à contrôler la vague qui envahissait sa poitrine à chaque fois qu'Apollon se permettait d'être un peu trop beau dans le plus grand des calmes. Pour l'instant, il l'avait rejoint sur le lit pour avoir un meilleur angle d'attaque.
Il n'eut pas le loisir de répondre, son oreiller lui revint au visage et il laissa échapper un grognement désabusé.
- Tu oses utiliser mes propres armes contre moi ?
Il récupéra l'oreiller avant qu'il ne tombe par terre, avec la ferme intention de s'en servir. Le sourire d'Apollon le fit vaciller un peu. Il pouvait tout dire avec cette expression et Arès aurait quand même senti ses genoux flancher.
- J'ai pas besoin de munitions si j'attaque au corps à corps.
Quelles étaient les chances qu'Apollon détourne cette phrase ? Assez grandes, sans doute, mais il ne lui en laisserait pas le temps. Il délaissa très vite l'idée de lui lancer des oreillers au visage, qui le laissait forcément désavantagé face à un dieu qui visait mille fois mieux que lui, et s'avança directement vers lui pour le frapper avec son coussin.
C'était puéril et sans le moindre intérêt autre que de s'amuser. Ça ne l'aidait pas du tout à contrôler la vague qui envahissait sa poitrine à chaque fois qu'Apollon se permettait d'être un peu trop beau dans le plus grand des calmes. Pour l'instant, il l'avait rejoint sur le lit pour avoir un meilleur angle d'attaque.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Lun 12 Aoû 2024 - 15:33
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L'Art de la Guerre
— Tu oses utiliser mes propres armes contre moi ?
— Hey, ce sont mes oreillers, je te rappelle !
Des fois, je me dis que c’est ça que les Moires voulaient en nous faisant tout oublier. Nous faire retomber en enfance. Nous permettre de pouvoir revivre ces moments de joie simple, loin de nos fonctions et de nos rôles divins. Pouvoir être heureux, tout simplement. Bien sûr, je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans notre ancienne vie. Aucun d’entre nous ne connaissons la raison de tout cela. Mais j’ose imaginer que si nous étions tous heureux et épanouis, le reboot n’aurait pas été nécessaire. Et ce qui me rend heureux dans cette vie, c’est lui.
— J'ai pas besoin de munitions si j'attaque au corps à corps.
Au corps à corps hein ? Très bien, c’était tout à fait dans mes intentions. Arès doit savoir que je m’apprêtais à répliquer puisqu’il ne me laisse pas le temps de réfléchir à mes mots. Il arrive soudainement sur le lit, son coussin en mains, brandit comme une épée. Si c’est un combat qu’il souhaite, je n’ai donc pas d’autre choix que de me défendre.
— Frappe-moi si tu t’en sens capable. Monsieur le dieu de la guerre.
Est-ce que défier le dieu de la guerre est une bonne idée ? Bien évidemment que non. D’ailleurs, défier un Tamarisc de manière générale n’en est pas une. Mais bon, disons que je m’accorde quelques privilèges en tant que petit-ami. J’aimerais bien voir si Arès est capable de contenir sa force pour ne pas marquer ma peau. S’il en est incapable, je n’aurais qu’à le laisser se faire pardonner.
Je m’amuse tout de même à rentrer dans son jeu et prend un oreiller à côté de moi pour pouvoir répliquer. Je lui donne des coups sur les bras, le torse, la tête. Sur toutes les zones accessibles, sans vraiment réfléchir. Je sais bien que je ne lui ferai pas mal de toute façon. Je m’amuse juste, comme un enfant.
— Hey, ce sont mes oreillers, je te rappelle !
Des fois, je me dis que c’est ça que les Moires voulaient en nous faisant tout oublier. Nous faire retomber en enfance. Nous permettre de pouvoir revivre ces moments de joie simple, loin de nos fonctions et de nos rôles divins. Pouvoir être heureux, tout simplement. Bien sûr, je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans notre ancienne vie. Aucun d’entre nous ne connaissons la raison de tout cela. Mais j’ose imaginer que si nous étions tous heureux et épanouis, le reboot n’aurait pas été nécessaire. Et ce qui me rend heureux dans cette vie, c’est lui.
— J'ai pas besoin de munitions si j'attaque au corps à corps.
Au corps à corps hein ? Très bien, c’était tout à fait dans mes intentions. Arès doit savoir que je m’apprêtais à répliquer puisqu’il ne me laisse pas le temps de réfléchir à mes mots. Il arrive soudainement sur le lit, son coussin en mains, brandit comme une épée. Si c’est un combat qu’il souhaite, je n’ai donc pas d’autre choix que de me défendre.
— Frappe-moi si tu t’en sens capable. Monsieur le dieu de la guerre.
Est-ce que défier le dieu de la guerre est une bonne idée ? Bien évidemment que non. D’ailleurs, défier un Tamarisc de manière générale n’en est pas une. Mais bon, disons que je m’accorde quelques privilèges en tant que petit-ami. J’aimerais bien voir si Arès est capable de contenir sa force pour ne pas marquer ma peau. S’il en est incapable, je n’aurais qu’à le laisser se faire pardonner.
Je m’amuse tout de même à rentrer dans son jeu et prend un oreiller à côté de moi pour pouvoir répliquer. Je lui donne des coups sur les bras, le torse, la tête. Sur toutes les zones accessibles, sans vraiment réfléchir. Je sais bien que je ne lui ferai pas mal de toute façon. Je m’amuse juste, comme un enfant.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mar 13 Aoû 2024 - 22:14
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L'Art de la Guerre
Apollon
Ses oreillers peut-être, mais c'était Arès qui avait utilisé celui-là en premier et il tenait à sa priorité sur son arme. En tout cas, il n'attendit pas bien longtemps pour repasser sur des valeurs sûres, à savoir attaquer de près plutôt que de tenter vainement de viser mieux qu'Apollon. Ça lui avait toujours réussi jusque-là, et le premier coup d'oreiller toucha parfaitement sa cible.
Il ricana et frappa de plus belle. Il ne risquait pas de lui faire mal avec un simple oreiller et il comptait bien en profiter pour ne pas avoir à trop réfléchir. Ça faisait du bien, de se comporter comme un enfant de temps en temps ; ça lui rappelait l'époque où ils jouaient ensemble à la garderie. D'accord, ça n'arrivait pas souvent, mais il s'en souvenait encore. Il n'aimait déjà pas perdre à cette époque ; ça n'avait pas changé aujourd'hui.
En l'occurrence, les enjeux de cette bataille d'oreillers improvisés étaient insignifiants. Il n'y avait rien à gagner ni à perdre à part quelques miettes d'ego. Pour autant, Arès se prit assez au jeu pour oublier qu'il était sur le lit d'Apollon – et qu'Apollon ne portait pas franchement quoi que ce soit qualifiable de vêtements.
Il en reprit conscience quand il se retrouva au-dessus de lui, l'oreiller près de sa tête et son autre main serrée autour de son poignet pour l'empêcher de contre-attaquer. Il déglutit en se mordant la lèvre tandis que son regard délaissait l'oreiller pour se perdre sur le corps d'Apollon, toujours aussi dénudé qu'à son entrée dans la pièce. Il l'avait "agressé" avec son oreiller pour ne pas se faire emporter par le tourbillon d'émotions que lui évoquait sa vision dans cet état.
Maintenant qu'il était là, il ne pouvait plus rien réprimer du tout. Apollon était fidèle à lui-même ; absolument irrésistible.
Mais sa voix manquait du moindre accent d'agressivité ou de conviction. Non, il n'avait pas vraiment envie qu'il mette des vêtements, là, tout de suite, mais est-ce que c'était nécessaire de le préciser ?
- Capable ?
Il ricana et frappa de plus belle. Il ne risquait pas de lui faire mal avec un simple oreiller et il comptait bien en profiter pour ne pas avoir à trop réfléchir. Ça faisait du bien, de se comporter comme un enfant de temps en temps ; ça lui rappelait l'époque où ils jouaient ensemble à la garderie. D'accord, ça n'arrivait pas souvent, mais il s'en souvenait encore. Il n'aimait déjà pas perdre à cette époque ; ça n'avait pas changé aujourd'hui.
En l'occurrence, les enjeux de cette bataille d'oreillers improvisés étaient insignifiants. Il n'y avait rien à gagner ni à perdre à part quelques miettes d'ego. Pour autant, Arès se prit assez au jeu pour oublier qu'il était sur le lit d'Apollon – et qu'Apollon ne portait pas franchement quoi que ce soit qualifiable de vêtements.
Il en reprit conscience quand il se retrouva au-dessus de lui, l'oreiller près de sa tête et son autre main serrée autour de son poignet pour l'empêcher de contre-attaquer. Il déglutit en se mordant la lèvre tandis que son regard délaissait l'oreiller pour se perdre sur le corps d'Apollon, toujours aussi dénudé qu'à son entrée dans la pièce. Il l'avait "agressé" avec son oreiller pour ne pas se faire emporter par le tourbillon d'émotions que lui évoquait sa vision dans cet état.
Maintenant qu'il était là, il ne pouvait plus rien réprimer du tout. Apollon était fidèle à lui-même ; absolument irrésistible.
- Tu peux pas mettre des vêtements, comme tout le monde ?
Mais sa voix manquait du moindre accent d'agressivité ou de conviction. Non, il n'avait pas vraiment envie qu'il mette des vêtements, là, tout de suite, mais est-ce que c'était nécessaire de le préciser ?
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 15 Aoû 2024 - 22:13
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L'Art de la Guerre
Les dieux aiment assez peu que l’on remette leurs capacités en question. Les dieux combattants encore moins, parce qu’ils ont le sang chaud. Et Arès en est un parfait exemple. Bon, ici, nous nous provoquons en plaisantant donc il n’y a pas de soucis ; mais je déconseille à quiconque de dire à mon petit-ami qu’il est incapable de faire quelque chose. Notamment en ce qui concerne ses domaines de prédilections tels que le combat. Disons que frapper quelqu’un avec un oreiller est à la limite de cette catégorie mais je pense que s’il est sérieux ou énervé, même un oreiller peut devenir une véritable arme.
Je ne saurais dire combien de temps passe durant cette bataille d’oreillers mais nous nous en donnons à cœur joie, rendant coup pour coup. Je frappe Arès avec un oreiller avant d’esquiver de mon mieux son attaque pour pouvoir enchaîner avec ma propre riposte. Tout cela n’est qu’un jeu mais un jeu n’est intéressant que si on se donne à son maximum pour le gagner. En l’occurrence, nous n’avons pas vraiment établi les règles de la « bataille d’oreillers » mais on peut simplement dire que l’objectif est d’être celui qui recevra le moins de coups.
À un moment donné, je sens la main d’Arès agripper mon poignet et me déséquilibrer en tirant dessus. Je me retrouve alors couché sur le lit, Arès à genoux au-dessus de moi, bloquant mon poignet près de ma tête.
— Tu peux pas mettre des vêtements, comme tout le monde ?
Je souris en me redressant comme je le peux sur mes coudes.
— Ce n’est pas beau de mentir, mon amour. Le plus innocent des Lobellus verrait que tout ce que tu veux c’est que je retire le vêtement qu’il me reste.
Je détaille le corps d’Arès sur moi, qui, lui, porte beaucoup trop de vêtements à mon goût. Au moins il fait l’effort de ne plus porter cette insupportable armure ces derniers temps.
— Tout comme je meure d’envie de retirer les tiens.
Je fixe mon regard dans le sien. Un regard entendu. Je veux te dévorer. Reprendre là où on s’est arrêté hier. Tout de suite.
Je ne saurais dire combien de temps passe durant cette bataille d’oreillers mais nous nous en donnons à cœur joie, rendant coup pour coup. Je frappe Arès avec un oreiller avant d’esquiver de mon mieux son attaque pour pouvoir enchaîner avec ma propre riposte. Tout cela n’est qu’un jeu mais un jeu n’est intéressant que si on se donne à son maximum pour le gagner. En l’occurrence, nous n’avons pas vraiment établi les règles de la « bataille d’oreillers » mais on peut simplement dire que l’objectif est d’être celui qui recevra le moins de coups.
À un moment donné, je sens la main d’Arès agripper mon poignet et me déséquilibrer en tirant dessus. Je me retrouve alors couché sur le lit, Arès à genoux au-dessus de moi, bloquant mon poignet près de ma tête.
— Tu peux pas mettre des vêtements, comme tout le monde ?
Je souris en me redressant comme je le peux sur mes coudes.
— Ce n’est pas beau de mentir, mon amour. Le plus innocent des Lobellus verrait que tout ce que tu veux c’est que je retire le vêtement qu’il me reste.
Je détaille le corps d’Arès sur moi, qui, lui, porte beaucoup trop de vêtements à mon goût. Au moins il fait l’effort de ne plus porter cette insupportable armure ces derniers temps.
— Tout comme je meure d’envie de retirer les tiens.
Je fixe mon regard dans le sien. Un regard entendu. Je veux te dévorer. Reprendre là où on s’est arrêté hier. Tout de suite.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 21 Aoû 2024 - 22:45
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L'Art de la Guerre
Apollon
La situation changeait toujours terriblement vite, entre eux. Aujourd'hui était un peu différent ; les intentions d'Apollon étaient claires depuis le début et c'était Arès qui avait retardé l'instant mais au final, le résultat restait le même. Quoiqu'ils fassent, quel que soit leur état d'esprit, ils revenaient toujours à ce point. Comme la première fois que les choses avaient changé entre eux, Arès peinait à détâcher son regard, et il lui fallut un effort incommensurable pour réussir à le regarder dans les yeux. Il ne chercha même pas à trouver une réponse à ses commentaires. N'importe qui, à cet instant, aurait pu dire qu'Apollon était plus dans le vrai que jamais.
L'interruption de la veille les avait tous les deux laissés sur leur faim. Et la douche froide n'avait eu qu'un effet relatif, qui avait disparu en un instant sur ce lit. L'invitation d'Apollon était on ne peut plus claire, sa propre attirance aussi. C'était à peine s'il parvenait à le regarder plus d'une seconde sans baisser les yeux pour les perdre dans la beauté injuste de son corps. Il n'avait aucune raison de se retenir.
Alors pourquoi avait-il, presque à chaque fois, ce besoin inutile de lui résister ?
Il n'eut pas à beaucoup lutter pour reléguer son orgueil en second plan. Les réflexes d'avant étaient encore là, c'est tout ; une fierté qui lui dictait, encore et toujours, de ne pas céder aux tentations et à ce genre de demander. Il n'avait qu'à les oublier. C'était terriblement simple. Comme il ne s'était pas embarrassé de réponse, il ne chercha pas non plus à se compliquer la vie. Il relacha son oreiller pour libérer ses mains et, dans une imitation involontaire de la précision habituelle d'Apollon, retira son t-shirt. Puis il se pencha pour l'embrasser. Le toucher. Il n'y avait qu'à reprendre où ils s'étaient arrêtés pour oublier la frustration. Il n'avait pas eu le moindre doute hier, il n'avait aucune raison d'hésiter aujourd'hui.
Rien de plus simple, non ?
L'interruption de la veille les avait tous les deux laissés sur leur faim. Et la douche froide n'avait eu qu'un effet relatif, qui avait disparu en un instant sur ce lit. L'invitation d'Apollon était on ne peut plus claire, sa propre attirance aussi. C'était à peine s'il parvenait à le regarder plus d'une seconde sans baisser les yeux pour les perdre dans la beauté injuste de son corps. Il n'avait aucune raison de se retenir.
Alors pourquoi avait-il, presque à chaque fois, ce besoin inutile de lui résister ?
Il n'eut pas à beaucoup lutter pour reléguer son orgueil en second plan. Les réflexes d'avant étaient encore là, c'est tout ; une fierté qui lui dictait, encore et toujours, de ne pas céder aux tentations et à ce genre de demander. Il n'avait qu'à les oublier. C'était terriblement simple. Comme il ne s'était pas embarrassé de réponse, il ne chercha pas non plus à se compliquer la vie. Il relacha son oreiller pour libérer ses mains et, dans une imitation involontaire de la précision habituelle d'Apollon, retira son t-shirt. Puis il se pencha pour l'embrasser. Le toucher. Il n'y avait qu'à reprendre où ils s'étaient arrêtés pour oublier la frustration. Il n'avait pas eu le moindre doute hier, il n'avait aucune raison d'hésiter aujourd'hui.
Rien de plus simple, non ?
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 22 Aoû 2024 - 13:31
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L'Art de la Guerre
Fixer mon regard dans celui d’Arès n’est pas un exercice si facile que cela. Pour la bonne et simple raison que le dieu de la guerre semble avoir grande peine à me regarder dans les yeux. Il semble que son attention soit plutôt portée sur mon torse et les muscles que j’expose fièrement, certain de l’effet qu’ils ont sur mon petit-ami. Ce n’est pas un souci. Au contraire, ça risque plutôt de faire avancer ma cause qu’autre chose. Arès se pose trop de questions. Je ne sais pas à quoi il réfléchit à chaque fois mais il prend une éternité à réussir à se laisser aller. Raison pour laquelle il est si fâcheux que nous ayons été interrompus la veille.
Heureusement pour moi, Arès semble plutôt dans de bonnes dispositions aujourd’hui si on en croit le fait que son premier mouvement consiste à retirer son T-shirt. Il faut croire qu’il a appris du meilleur. Ma respiration s’accélère en voyant son magnifique corps de guerrier se pencher sur moi et m’embrasser avec la volonté sauvage du désir inassouvit. J’ai le plus grand mal à reprendre de l’air parce que chaque seconde que je ne passe pas mes lèvres collées au siennes, je les passe à gémir à cause de son touché. Effectivement, Arès est prêt. Il veut reprendre là où nous nous sommes arrêtés hier, sans passer par la longue case des préliminaires que nous avons pour l’instant explorée. Ça me convient tout à fait. D’autant plus que cette position me rend très difficile toute attente.
Perdant tout appuis sur mes coudes, je laisse mon poids reposer sur mon dos et passe mes bras dans le dos d’Arès. Je lui retourne ses caresses, bien que mes gestes soient peut-être un peu trop brusques pour pouvoir être considérés comme telles.
Puis, très rapidement, vient le moment où mes capacités d’attentes arrivent à leur fin. L’une de mes mains descend alors le long du dos du dieu de la guerre, passe subtilement sur ses fesses et retourne là où elle s’est arrêtée hier, entre son pantalon et son sous-vêtement, prêt à agripper l’objet de mes désirs. Mon objectif est simple : faire hurler Arès de plaisir pour qu’il ne puisse plus jamais s’en passer et rester avec moi pour l’éternité.
Heureusement pour moi, Arès semble plutôt dans de bonnes dispositions aujourd’hui si on en croit le fait que son premier mouvement consiste à retirer son T-shirt. Il faut croire qu’il a appris du meilleur. Ma respiration s’accélère en voyant son magnifique corps de guerrier se pencher sur moi et m’embrasser avec la volonté sauvage du désir inassouvit. J’ai le plus grand mal à reprendre de l’air parce que chaque seconde que je ne passe pas mes lèvres collées au siennes, je les passe à gémir à cause de son touché. Effectivement, Arès est prêt. Il veut reprendre là où nous nous sommes arrêtés hier, sans passer par la longue case des préliminaires que nous avons pour l’instant explorée. Ça me convient tout à fait. D’autant plus que cette position me rend très difficile toute attente.
Perdant tout appuis sur mes coudes, je laisse mon poids reposer sur mon dos et passe mes bras dans le dos d’Arès. Je lui retourne ses caresses, bien que mes gestes soient peut-être un peu trop brusques pour pouvoir être considérés comme telles.
Puis, très rapidement, vient le moment où mes capacités d’attentes arrivent à leur fin. L’une de mes mains descend alors le long du dos du dieu de la guerre, passe subtilement sur ses fesses et retourne là où elle s’est arrêtée hier, entre son pantalon et son sous-vêtement, prêt à agripper l’objet de mes désirs. Mon objectif est simple : faire hurler Arès de plaisir pour qu’il ne puisse plus jamais s’en passer et rester avec moi pour l’éternité.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Jeu 22 Aoû 2024 - 23:54
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L'Art de la Guerre
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C'était beaucoup plus simple quand il arrêtait de réfléchir, quand il laissait ses miettes d'ego de côté. Il n'avait aucune raison de continuer à lui résister comme il le faisait avant la grotte, avant l'île, avant tout. Pourtant il lui fallait toujours un petit instant, une seconde où son orgueil lui soufflait de ne pas céder. Cette seconde avait eu le mérite d'être moins longue aujourd'hui.
Il faut dire qu'Apollon avait bien joué ses cartes. En l'occurrence, il n'avait pas eu beaucoup d'efforts à faire ; simplement à exister dans toute sa perfection, au bon endroit, au bon moment, et dans la bonne tenue - si tant est que ce soit qualifiable comme tel. La douceur qui s'installait parfois par miracle dans les gestes d'Arès en était totalement absente pour l'instant. Ce n'était pas ça dont il avait besoin.
Il se pressa contre lui, ne détachant ses lèvres des siennes que pour les poser n'importe où où il le pouvait dans cette position. Ses mains aussi s'en donnaient à coeur joie. Tout au plus, il faisait un effort pour contrôler sa force et ne pas risquer de laisser des bleus sur sa peau - ce qui n'était pas garanti. Les passages des mains d'Apollon sur sa peau avaient tendance à rendre cette maîtrise... un peu aléatoire. Peut-être qu'il aurait une marque sur la cuisse. Et sur la hanche. Et...
Bon, peut-être qu'il aurait quelques marques. Est-ce que c'était vraiment grave ?
Vu la vitesse à laquelle les caresses avides d'Apollon dévièrent de son dos à bien plus bas sur son corps, ça n'avait clairement pas l'air de le déranger. Si Arès ne sentait pas les moindres détails de son corps contre le sien, c'était simplement parce qu'il s'était légèrement redressé. Pour lui laisser le passage. Parce qu'il avait clairement l'intention d'aller jusqu'au bout aujourd'hui et que sa première réaction ne fut qu'un gémissement incontrôlé quand la main d'Apollon glissa entre ses jambes.
Même lui ne comprit pas tout de suite la deuxième. Sa main se referma sur le poignet d'Apollon pour l'écarter avant même qu'il ne réalise le sursaut qui s'était fait dans sa tête, le retour du blocage qu'il pensait avoir surpassé la veille. Son corps avait parlé plus vite que ses pensées, mais pas dans un sens qui l'arrangeait. Du tout. Il retira sa main aussi vite qu'il l'avait accrochée au bras d'Apollon, mais c'était un peu tard. Il sentait bien qu'il avait serré trop fort et qu'il avait dû lui faire mal.
Il avait du mal à accéder à ses pensées. Son esprit était un peu embrouillé et c'était encore plus difficile de comprendre son propre geste.
Mais ça commençait sérieusement à le souler.
Il faut dire qu'Apollon avait bien joué ses cartes. En l'occurrence, il n'avait pas eu beaucoup d'efforts à faire ; simplement à exister dans toute sa perfection, au bon endroit, au bon moment, et dans la bonne tenue - si tant est que ce soit qualifiable comme tel. La douceur qui s'installait parfois par miracle dans les gestes d'Arès en était totalement absente pour l'instant. Ce n'était pas ça dont il avait besoin.
Il se pressa contre lui, ne détachant ses lèvres des siennes que pour les poser n'importe où où il le pouvait dans cette position. Ses mains aussi s'en donnaient à coeur joie. Tout au plus, il faisait un effort pour contrôler sa force et ne pas risquer de laisser des bleus sur sa peau - ce qui n'était pas garanti. Les passages des mains d'Apollon sur sa peau avaient tendance à rendre cette maîtrise... un peu aléatoire. Peut-être qu'il aurait une marque sur la cuisse. Et sur la hanche. Et...
Bon, peut-être qu'il aurait quelques marques. Est-ce que c'était vraiment grave ?
Vu la vitesse à laquelle les caresses avides d'Apollon dévièrent de son dos à bien plus bas sur son corps, ça n'avait clairement pas l'air de le déranger. Si Arès ne sentait pas les moindres détails de son corps contre le sien, c'était simplement parce qu'il s'était légèrement redressé. Pour lui laisser le passage. Parce qu'il avait clairement l'intention d'aller jusqu'au bout aujourd'hui et que sa première réaction ne fut qu'un gémissement incontrôlé quand la main d'Apollon glissa entre ses jambes.
Même lui ne comprit pas tout de suite la deuxième. Sa main se referma sur le poignet d'Apollon pour l'écarter avant même qu'il ne réalise le sursaut qui s'était fait dans sa tête, le retour du blocage qu'il pensait avoir surpassé la veille. Son corps avait parlé plus vite que ses pensées, mais pas dans un sens qui l'arrangeait. Du tout. Il retira sa main aussi vite qu'il l'avait accrochée au bras d'Apollon, mais c'était un peu tard. Il sentait bien qu'il avait serré trop fort et qu'il avait dû lui faire mal.
Il avait du mal à accéder à ses pensées. Son esprit était un peu embrouillé et c'était encore plus difficile de comprendre son propre geste.
Mais ça commençait sérieusement à le souler.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 24 Aoû 2024 - 15:45
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L'Art de la Guerre
Je commence à avoir l’habitude des pressions des mains d’Arès sur mon corps et des hématomes qu’elles occasionnent. Sur le coup, ça peut être un peu douloureux mais, au final, ce n’est jamais rien de grave. Je pense notamment à notre première nuit où il m’a serré le poignet au point que celui-ci est devenu bleu. Je ne lui en ai pas voulu. À ce moment-là, je savais bien qu’il n’avait que très peu d’expérience des rapports sexuels et donc, qu’il avait des difficultés à gérer le flux d’émotions qui le traversait.
Aujourd’hui, ce genre de cas n’arrive plus. Par contre, il est encore très régulier qu’Arès, dans un excès de désir, me serre un peu trop les cuisses ou les hanches. Loin d’être véritablement douloureux, ce genre de pression ne fait que renforcer mon propre désir pour lui. Pour cette force brute qu’est mon petit ami.
Mais il est dangereux de baisser sa garde quand on couche avec le dieu de la guerre.
Assis sur le lit, mes yeux sont totalement bloqués sur mon poignet, qu’Arès a relâché aussi rapidement qu’il l’a agrippé. Un poignet bleu, aux tendances violacés et qui, plus surprenant encore, tremble sans que je ne puisse le contrôler. J’en viens à le serrer avec mon autre main mais rien n’y fait, il ne s’arrête pas de trembler. Arès a dû toucher des nerfs lors de sa compression. Une compression bien plus forte et bien plus soudaine que toutes celles que j’ai connues jusqu’à maintenant. Au bout de quelques instants qui me semblent durer une éternité, mon état de choc finit par passer. Mais loin de me permettre de récupérer mon calme habituel, c’est un regard animé par la colère qui vient se fixer sur mon petit-ami.
— Ça suffit, j’en ai assez. J’ai été patient Arès. J’ai attendu que tu sois prêt, encore et encore. Je veux bien croire que tu as besoin de temps, ce n’est aucunement un problème mais…
Ma voix se fait plus grave à mesure que la colère monte.
— Tu ne peux pas juste me sauter dessus comme ça, surtout après ce qu’il s’est passé hier, et tout arrêter quand ça te chante.
Malgré le temps qui passe, mon poignet continue de trembler, malgré ma main qui le serre de plus en plus fort.
— Je ne suis pas un mannequin que tu peux blesser quand tu le souhaite et recommencer la fois d’après. J’ai mes limites !
Je n’aime pas me disputer avec lui mais ce n’est pas comme si je pouvais contenir quoi que ce soit. Les mots sortent comme un torrent, sans que la colère n’arrive à refluer.
Aujourd’hui, ce genre de cas n’arrive plus. Par contre, il est encore très régulier qu’Arès, dans un excès de désir, me serre un peu trop les cuisses ou les hanches. Loin d’être véritablement douloureux, ce genre de pression ne fait que renforcer mon propre désir pour lui. Pour cette force brute qu’est mon petit ami.
Mais il est dangereux de baisser sa garde quand on couche avec le dieu de la guerre.
Assis sur le lit, mes yeux sont totalement bloqués sur mon poignet, qu’Arès a relâché aussi rapidement qu’il l’a agrippé. Un poignet bleu, aux tendances violacés et qui, plus surprenant encore, tremble sans que je ne puisse le contrôler. J’en viens à le serrer avec mon autre main mais rien n’y fait, il ne s’arrête pas de trembler. Arès a dû toucher des nerfs lors de sa compression. Une compression bien plus forte et bien plus soudaine que toutes celles que j’ai connues jusqu’à maintenant. Au bout de quelques instants qui me semblent durer une éternité, mon état de choc finit par passer. Mais loin de me permettre de récupérer mon calme habituel, c’est un regard animé par la colère qui vient se fixer sur mon petit-ami.
— Ça suffit, j’en ai assez. J’ai été patient Arès. J’ai attendu que tu sois prêt, encore et encore. Je veux bien croire que tu as besoin de temps, ce n’est aucunement un problème mais…
Ma voix se fait plus grave à mesure que la colère monte.
— Tu ne peux pas juste me sauter dessus comme ça, surtout après ce qu’il s’est passé hier, et tout arrêter quand ça te chante.
Malgré le temps qui passe, mon poignet continue de trembler, malgré ma main qui le serre de plus en plus fort.
— Je ne suis pas un mannequin que tu peux blesser quand tu le souhaite et recommencer la fois d’après. J’ai mes limites !
Je n’aime pas me disputer avec lui mais ce n’est pas comme si je pouvais contenir quoi que ce soit. Les mots sortent comme un torrent, sans que la colère n’arrive à refluer.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Sam 24 Aoû 2024 - 22:20
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L'Art de la Guerre
Apollon
Arès n'arrivait pas à comprendre ce qui venait de se passer. C'était la même chose que d'habitude sans l'être. Jusque-là, il avait toujours réussi à sentir venir le moment où son esprit se rétractait et à formuler ne seraient-ce que quelques mots pour ralentir le rythme, voire l'arrêter. Mais là... Était-ce parce qu'ils étaient allés trop vite ? Ou parce que, après la veille, il était persuadé que tout se passerait sans problème ? Il n'en avait pas la moindre idée. Par contre, il n'arrivait pas à détacher son regard du poignet d'Apollon, et ce même quand le dieu commença à lui crier dessus.
Il encaissa la première tirade sans broncher. Est-ce que c'était vraiment une question d'avoir besoin de temps ? Il n'en était pas vraiment sûr. Sinon, il ne ferait pas autant de zigzag entre le désir et l'incertitude. Il serra les poings. Apollon n'était pas le seul à en avoir marre. Lui aussi commençait à se lasser du duel incessant que se livraient ses émotions.
Mais aussi sincères que soient ses excuses, car il ne supportait pa l'idée de lui avoir - encore - fait mal, sa voix grondait quand même de colère. Sans cible fixe, elle fit ce qu'elle avait toujours fait : elle explosa dans des paroles qui ne visaient personne en particulier et dont le seul objectif était d'ouvrir les vannes.
Ce n'était pas après lui qu'il en avait. Il détestait cette foutue sensation d'impuissance. Ses émotions avaient toujours été un bordel monstre mais en temps normal, il les comprenait un minimum. Là, c'était un foutoir sans nom et il en avait assez de passer son temps à démêler les noeuds de son cerveau. Depuis l'île, il avait l'impression de passer sa vie à essayer de reconnecter ses pensées entre elles ; à croire que les sirènes avaient flingué quelque chose avec leurs visions.
Et à chaque fois, c'était Apollon qui prenait le plus gros des dégâts.
Peut-être que si Eros ne les avait pas interrompus... Mais est-ce que ça aurait vraiment résolu le problème ? Est-ce que ça ne l'aurait pas juste repoussé jusqu'à la prochaine tentative ?
Il encaissa la première tirade sans broncher. Est-ce que c'était vraiment une question d'avoir besoin de temps ? Il n'en était pas vraiment sûr. Sinon, il ne ferait pas autant de zigzag entre le désir et l'incertitude. Il serra les poings. Apollon n'était pas le seul à en avoir marre. Lui aussi commençait à se lasser du duel incessant que se livraient ses émotions.
- Je suis désolé...
Mais aussi sincères que soient ses excuses, car il ne supportait pa l'idée de lui avoir - encore - fait mal, sa voix grondait quand même de colère. Sans cible fixe, elle fit ce qu'elle avait toujours fait : elle explosa dans des paroles qui ne visaient personne en particulier et dont le seul objectif était d'ouvrir les vannes.
- Je sais pas ce qui se passe, ok ? Tu crois que ça m'amuse ? Tu crois que je suis dans un meilleur état que toi ? J'en peux plus, de cette tension ! D'avoir toujours envie de te toucher et de pas être foutu de le faire !
Ce n'était pas après lui qu'il en avait. Il détestait cette foutue sensation d'impuissance. Ses émotions avaient toujours été un bordel monstre mais en temps normal, il les comprenait un minimum. Là, c'était un foutoir sans nom et il en avait assez de passer son temps à démêler les noeuds de son cerveau. Depuis l'île, il avait l'impression de passer sa vie à essayer de reconnecter ses pensées entre elles ; à croire que les sirènes avaient flingué quelque chose avec leurs visions.
Et à chaque fois, c'était Apollon qui prenait le plus gros des dégâts.
- J'en ai ras-le-bol. Ça devrait pas être aussi compliqué.
Peut-être que si Eros ne les avait pas interrompus... Mais est-ce que ça aurait vraiment résolu le problème ? Est-ce que ça ne l'aurait pas juste repoussé jusqu'à la prochaine tentative ?
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 25 Aoû 2024 - 15:34
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L'Art de la Guerre
Évidemment, je me doute bien qu’Arès ne m’a pas blessé intentionnellement. Que l’on parle de la blessure physique ou psychologique, d’ailleurs. Mais il n’empêche que c’est là. Plus important que ce poignet tremblant, c’est surtout mon moral qui en a pris un coup. Je n’arrive pas à comprendre où est le problème. Pourquoi même il y a un problème. J’ai couché avec de nombreuses personnes. Certaines très expérimentées, d’autres pas du tout. Et il n’y a jamais eu de problème. Bien sûr, j’ai dû être un peu plus doux avec certains mais, une fois mis dans l’ambiance, tout s’est toujours déroulé sans accrocs. Et, en plus de cela, Arès possède quelque chose que toutes mes conquêtes n’avaient pas forcément, ce désir féroce que je lui appartienne. Je le sais, j’en ai parfaitement conscience. Il a su me le faire comprendre à maintes reprises. Alors pourquoi en sommes-nous là ?
— Je sais pas ce qui se passe, ok ? Tu crois que ça m'amuse ? Tu crois que je suis dans un meilleur état que toi ? J'en peux plus, de cette tension ! D'avoir toujours envie de te toucher et de pas être foutu de le faire !
Je ne réponds pas. Je me contiens. Parce que, malgré tout ce que je sais, sur lui, sur nous ; malgré tout ça, je n’arrive pas à me calmer. La colère bouillonne sans que je ne puisse la contrôler. Le pire étant que je ne sais pas vraiment si je suis en colère contre lui, contre moi ou contre la situation. Peut-être que c’est juste ma frustration qui a choisit de s’exprimer autrement après tout ce temps sans être écoutée. Est-ce que c’est ça que ressentent les Tamarisc quand ils sont en colère ? Si c’est le cas, je les plaint et je comprends que la plupart choisissent la solution de faciliter : se laisser aller à la colère.
Le problème c’est que si je ne me contrôle pas, mes mots risquent de dépasser ma pensée. Et je n’ai aucune envie de faire payer à Arès les pots cassés. Il n’a pas à souffrir parce que je ne suis pas capable de gérer une émotion que je ressens si rarement. Mais est-ce que j’en suis vraiment capable ?
— J'en ai ras-le-bol. Ça devrait pas être aussi compliqué.
Je suis bien d’accord.
— Tu ne sembles pourtant pas avoir eu de soucis quand tu as couché trois fois avec Aphrodite dans la même journée. Peut-être que tu t’es trompé. Que c’est avec elle que tu aurais dû sortir. Je suis désolé de ne pas être assez bien pour toi.
Et voilà. C’était inévitable, je le savais. Je n’ai pas réussi à me retenir. Je ne voulais pas le dire. Je ne voulais pas qu’il sache qu’Aphrodite m’a parlé de ce jour-là. Et je ne voulais surtout pas dire qu’il a fait une erreur en me choisissant. Parce que je n’en pense pas un mot. Je l’aime encore plus que le mois dernier quand je le lui ai dit pour la première fois. Mais je l’ai dit, la colère n’est pas une émotion que je maîtrise bien. Et la colère nous fait faire des choses idiotes.
— Je sais pas ce qui se passe, ok ? Tu crois que ça m'amuse ? Tu crois que je suis dans un meilleur état que toi ? J'en peux plus, de cette tension ! D'avoir toujours envie de te toucher et de pas être foutu de le faire !
Je ne réponds pas. Je me contiens. Parce que, malgré tout ce que je sais, sur lui, sur nous ; malgré tout ça, je n’arrive pas à me calmer. La colère bouillonne sans que je ne puisse la contrôler. Le pire étant que je ne sais pas vraiment si je suis en colère contre lui, contre moi ou contre la situation. Peut-être que c’est juste ma frustration qui a choisit de s’exprimer autrement après tout ce temps sans être écoutée. Est-ce que c’est ça que ressentent les Tamarisc quand ils sont en colère ? Si c’est le cas, je les plaint et je comprends que la plupart choisissent la solution de faciliter : se laisser aller à la colère.
Le problème c’est que si je ne me contrôle pas, mes mots risquent de dépasser ma pensée. Et je n’ai aucune envie de faire payer à Arès les pots cassés. Il n’a pas à souffrir parce que je ne suis pas capable de gérer une émotion que je ressens si rarement. Mais est-ce que j’en suis vraiment capable ?
— J'en ai ras-le-bol. Ça devrait pas être aussi compliqué.
Je suis bien d’accord.
— Tu ne sembles pourtant pas avoir eu de soucis quand tu as couché trois fois avec Aphrodite dans la même journée. Peut-être que tu t’es trompé. Que c’est avec elle que tu aurais dû sortir. Je suis désolé de ne pas être assez bien pour toi.
Et voilà. C’était inévitable, je le savais. Je n’ai pas réussi à me retenir. Je ne voulais pas le dire. Je ne voulais pas qu’il sache qu’Aphrodite m’a parlé de ce jour-là. Et je ne voulais surtout pas dire qu’il a fait une erreur en me choisissant. Parce que je n’en pense pas un mot. Je l’aime encore plus que le mois dernier quand je le lui ai dit pour la première fois. Mais je l’ai dit, la colère n’est pas une émotion que je maîtrise bien. Et la colère nous fait faire des choses idiotes.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 25 Aoû 2024 - 19:16
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L'Art de la Guerre
Apollon
Ils étaient tous les deux à bout de nerfs. L'incompréhension alliée à la frustration donnait rarement des résultats brillants, et ils en avaient tellement accumulé d'un côté comme de l'autre que ce n'était qu'une question de temps avant que quelque chose explose. Pourtant, ce ne fut pas la colère d'Apollon qui frappa Arès en premier. Ses mots creusèrent un vide béant dans sa poitrine et il sentit quelque chose se briser.
Sa voix, pour commencer.
La colère n'était pas retombée ; elle avait été un instant supplantée par le choc. Il faillit lui demander comment il était au courant, mais il n'avait pas besoin de poser la question. Il l'avait sûrement appris de la même manière que lui à son sujet, Aphrodite n'était pas le genre de personne à garder des secrets. Et s'il l'avait appris comme lui, ça voulait dire qu'il l'avait découvert directement dans son lit. Arès sentit sa gorge se serrer. Il savait qu'il se passait régulièrement des choses entre ces deux-là, mais dans son état actuel, ça lui faisait mal. Ça rappelait à lui la vision qu'il avait eue dans le restaurant, après la disparition d'Apollon.
Est-ce que tu veux que je te raconte ce que ça fait ? Comment c'est de l'embrasser, de le toucher, de le respirer ? Au lieu de fuir à chaque fois que tu sens sa peau contre la tienne.
... Qu'est-ce qui avait changé, depuis, finalement ?
Comment pouvait-il se comparer à quelque chose d'aussi éphémère et insignifiant ? Cette journée avec Aphrodite n'avait aucune valeur, comparée à lui. Elle n'aurait même jamais existé s'il n'avait pas déjà obnubilé ses pensées au point qu'il ait cédé à Aphrodite pour l'oublier.
Regarde-toi... Impuissant et fragile dès que tes émotions entrent dans la balance. Ça ne t’est jamais venu à l’esprit que si tu te laissais enfin aller, tu ne le regretterais pas ?
Il serra les poings et ferma les yeux pour reprendre ses esprits. Il se mélangeait entre sa vision d'Aphrodite et la réalité de ses conversations avec elle. Il détestait ça. Bordel, cette île avait vraiment dégommé son cerveau.
C'était une balle perdue pour Aphrodite, mais tant pis. Le rappel de ses visions l'avait mis en colère contre elle et, même s'il savait qu'elle n'avait techniquement rien dit de tout ça, il lui suffisait de l'imaginer avec Apollon pour que son sang se remette à bouillonner dans ses veines. Il n'avait pas la maîtrise de certains autres Tamarisc ; une fois en colère, il avait bien du mal à la refouler.
Qu'elle. Qu'une seule personne - que ce soit trois fois dans la même journée ou non ne changeait rien - contre quoi, une centaine ? Peut-être même plus ? Même si Apollon l'aimait, est-ce qu'il avait la moindre chance de ne pas se lasser face à son manque total d'expérience ? Il déglutit et crispa davantage les poings pour s'empêcher de trembler, sans savoir si c'était de colère ou d'autre chose.
Sa colère s'était essouflée en même temps que sa voix et il serra les dents. Il n'avait aucune chance de faire mieux que, ou même juste d'égaler, la moitié de ces gens. Et Apollon maîtrisait très bien le sujet, ils n'avaient pas besoin d'aller très loin pour qu'il s'en rende compte.
Peut-être qu'il préférait ne pas tenter sa chance plutôt que de perdre.
Sa voix, pour commencer.
- ... Quoi ?
La colère n'était pas retombée ; elle avait été un instant supplantée par le choc. Il faillit lui demander comment il était au courant, mais il n'avait pas besoin de poser la question. Il l'avait sûrement appris de la même manière que lui à son sujet, Aphrodite n'était pas le genre de personne à garder des secrets. Et s'il l'avait appris comme lui, ça voulait dire qu'il l'avait découvert directement dans son lit. Arès sentit sa gorge se serrer. Il savait qu'il se passait régulièrement des choses entre ces deux-là, mais dans son état actuel, ça lui faisait mal. Ça rappelait à lui la vision qu'il avait eue dans le restaurant, après la disparition d'Apollon.
Est-ce que tu veux que je te raconte ce que ça fait ? Comment c'est de l'embrasser, de le toucher, de le respirer ? Au lieu de fuir à chaque fois que tu sens sa peau contre la tienne.
... Qu'est-ce qui avait changé, depuis, finalement ?
- Ça n'a rien à voir. Tu n'as rien à voir.
Comment pouvait-il se comparer à quelque chose d'aussi éphémère et insignifiant ? Cette journée avec Aphrodite n'avait aucune valeur, comparée à lui. Elle n'aurait même jamais existé s'il n'avait pas déjà obnubilé ses pensées au point qu'il ait cédé à Aphrodite pour l'oublier.
Regarde-toi... Impuissant et fragile dès que tes émotions entrent dans la balance. Ça ne t’est jamais venu à l’esprit que si tu te laissais enfin aller, tu ne le regretterais pas ?
Il serra les poings et ferma les yeux pour reprendre ses esprits. Il se mélangeait entre sa vision d'Aphrodite et la réalité de ses conversations avec elle. Il détestait ça. Bordel, cette île avait vraiment dégommé son cerveau.
- Je me fous de ce qu'elle pense ! Elle n'a aucune importance, elle.
C'était une balle perdue pour Aphrodite, mais tant pis. Le rappel de ses visions l'avait mis en colère contre elle et, même s'il savait qu'elle n'avait techniquement rien dit de tout ça, il lui suffisait de l'imaginer avec Apollon pour que son sang se remette à bouillonner dans ses veines. Il n'avait pas la maîtrise de certains autres Tamarisc ; une fois en colère, il avait bien du mal à la refouler.
- Mais c'était la seule. Comment tu veux que je rivalise ? La moitié de cette foutue école est passée dans ton lit, et moi je n'ai eu...
Qu'elle. Qu'une seule personne - que ce soit trois fois dans la même journée ou non ne changeait rien - contre quoi, une centaine ? Peut-être même plus ? Même si Apollon l'aimait, est-ce qu'il avait la moindre chance de ne pas se lasser face à son manque total d'expérience ? Il déglutit et crispa davantage les poings pour s'empêcher de trembler, sans savoir si c'était de colère ou d'autre chose.
- Comparé à eux, je...
Sa colère s'était essouflée en même temps que sa voix et il serra les dents. Il n'avait aucune chance de faire mieux que, ou même juste d'égaler, la moitié de ces gens. Et Apollon maîtrisait très bien le sujet, ils n'avaient pas besoin d'aller très loin pour qu'il s'en rende compte.
Peut-être qu'il préférait ne pas tenter sa chance plutôt que de perdre.
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Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Dim 25 Aoû 2024 - 23:44
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L'Art de la Guerre
Je l’ai su, à la seconde où j’ai prononcé ces mots. Non, c’est faux, je le savais même avant. Je savais que ce serait douloureux. Pour Arès comme pour moi. Pour moi parce, qu’au fond, je pense un peu de ce que j’ai dit. Ça fait quelques temps que ça tourne dans ma tête. Pourquoi a-t-il réussi avec Aphrodite alors qu’avec moi, malgré tous mes efforts, il n’arrive pas à dépasser un certain stade ? Stade qui, connaissant les goûts d’Aphrodite, a largement été dépassé avec elle.
Mais, surtout, je savais que ce serait douloureux pour lui. Je n’imaginais juste pas que ce le serait à ce point. Son visage s’est totalement décomposé à la fin de ma réplique et il n’a réussi à prononcer qu’un « Quoi » pas très efficace tellement sa voix n’était pas assurée. Et l’effet fut immédiat.
En voyant l’état dans lequel mes mots l’ont mis, m’a colère retombe d’un coup. Soudain, je ne ressens plus que de la honte. Pour mes mots et mon manque de contrôle de moi-même. Les émotions, c’est pourtant mon domaine, ma marque de fabrique. Je passe mon temps à en faire naître chez les autres. Mais notre relation est comme ça. Je suis persuadé qu’Arès aura toujours le pouvoir de faire agir le meilleur et le pire en moi. Il me fait perdre tout contrôle, de toutes les manières possibles.
Je ne relève pas les piques envoyés à Aphrodite. Elle est mon amie mais là, maintenant, tout de suite, pas ma priorité. Au contraire, mon orgueil s’en trouve gonflé. Effectivement, il est vrai que ma relation avec Arès n’a rien à voir avec celle qu’il entretient avec la déesse de l'amour. Mais, justement, je ne comprends pas où est le problème. S’il s’est donné les moyens de coucher avec elle, il devrait donc s’en donner d’autant plus pour coucher avec moi. Puisque notre relation est plus importante. Je ne comprends pas où je fais fausse route…
— Oui mais….
— Mais c'était la seule. Comment tu veux que je rivalise ? La moitié de cette foutue école est passée dans ton lit, et moi je n'ai eu...
Quoi ? Ne me dis pas que…
— Comparé à eux, je...
— Arès…
Il ne me faut qu’un instant pour pouvoir combler la distance qui nous sépare et prendre mon petit-ami dans mes bras. Je le serre contre moi avec toute la douceur que j’ai retrouvée après cet échange.
— Je suis désolé, je n’aurais pas dû dire ça.
Ma voix a repris sa chaleur habituelle. Loin de toute colère ou de tout désir physique. Juste ma voix quand je parle à un être cher.
— Mais…
Je me redresse pour pouvoir regarder Arès dans les yeux et lui sourit tendrement en gardant mes bras sur ses hanches.
— … pourquoi tu ne m’as pas parlé de ça plus tôt ? On aurait pu en discuter.
Je l’embrasse sur le front, avec toute la douceur dont je suis capable avant de me redresser à nouveau et de continuer.
— Peu importe combien il y en a eu. De ton côté ou du mien. Je n’ai aucune raison de te comparer aux autres. C’est toi que je veux, avec tes qualités et tes défauts. Peut-être que tu ne seras pas exceptionnel la première fois, et alors ? Est-ce que tu penses que je vais aller voir ailleurs parce que mon terrible appétit sexuel ne sera pas assouvi ? Mais franchement, pour qui tu me prends ?
Je lui souris toujours, lui caressant la joue au passage, pour lui montrer que je ne le dispute pas le moins du monde. Je veux qu’on discute. Une discussion qui tarde depuis un certain temps maintenant.
Mais, surtout, je savais que ce serait douloureux pour lui. Je n’imaginais juste pas que ce le serait à ce point. Son visage s’est totalement décomposé à la fin de ma réplique et il n’a réussi à prononcer qu’un « Quoi » pas très efficace tellement sa voix n’était pas assurée. Et l’effet fut immédiat.
En voyant l’état dans lequel mes mots l’ont mis, m’a colère retombe d’un coup. Soudain, je ne ressens plus que de la honte. Pour mes mots et mon manque de contrôle de moi-même. Les émotions, c’est pourtant mon domaine, ma marque de fabrique. Je passe mon temps à en faire naître chez les autres. Mais notre relation est comme ça. Je suis persuadé qu’Arès aura toujours le pouvoir de faire agir le meilleur et le pire en moi. Il me fait perdre tout contrôle, de toutes les manières possibles.
Je ne relève pas les piques envoyés à Aphrodite. Elle est mon amie mais là, maintenant, tout de suite, pas ma priorité. Au contraire, mon orgueil s’en trouve gonflé. Effectivement, il est vrai que ma relation avec Arès n’a rien à voir avec celle qu’il entretient avec la déesse de l'amour. Mais, justement, je ne comprends pas où est le problème. S’il s’est donné les moyens de coucher avec elle, il devrait donc s’en donner d’autant plus pour coucher avec moi. Puisque notre relation est plus importante. Je ne comprends pas où je fais fausse route…
— Oui mais….
— Mais c'était la seule. Comment tu veux que je rivalise ? La moitié de cette foutue école est passée dans ton lit, et moi je n'ai eu...
Quoi ? Ne me dis pas que…
— Comparé à eux, je...
— Arès…
Il ne me faut qu’un instant pour pouvoir combler la distance qui nous sépare et prendre mon petit-ami dans mes bras. Je le serre contre moi avec toute la douceur que j’ai retrouvée après cet échange.
— Je suis désolé, je n’aurais pas dû dire ça.
Ma voix a repris sa chaleur habituelle. Loin de toute colère ou de tout désir physique. Juste ma voix quand je parle à un être cher.
— Mais…
Je me redresse pour pouvoir regarder Arès dans les yeux et lui sourit tendrement en gardant mes bras sur ses hanches.
— … pourquoi tu ne m’as pas parlé de ça plus tôt ? On aurait pu en discuter.
Je l’embrasse sur le front, avec toute la douceur dont je suis capable avant de me redresser à nouveau et de continuer.
— Peu importe combien il y en a eu. De ton côté ou du mien. Je n’ai aucune raison de te comparer aux autres. C’est toi que je veux, avec tes qualités et tes défauts. Peut-être que tu ne seras pas exceptionnel la première fois, et alors ? Est-ce que tu penses que je vais aller voir ailleurs parce que mon terrible appétit sexuel ne sera pas assouvi ? Mais franchement, pour qui tu me prends ?
Je lui souris toujours, lui caressant la joue au passage, pour lui montrer que je ne le dispute pas le moins du monde. Je veux qu’on discute. Une discussion qui tarde depuis un certain temps maintenant.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Apollon vous aime bien:
- Vous êtes dans le caca:
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 28 Aoû 2024 - 0:48
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L'Art de la Guerre
Apollon
Il aurait sans doute préféré qu'ils se crient dessus. Crier était toujours plus simple que d'affronter d'autres émotions. Mais c'était trop tard, maintenant. La jalousie et la peur de l'échec qui lui nouaient les entrailles avaient trouvé le moyen de s'exprimer autrement qu'en embrouillant son cerveau et Arès serra les dents. Il n'aimait pas ça. Même face à Apollon, admettre une faiblesse de ce genre le mettait mal à l'aise, d'autant plus qu'il ne l'avait pleinement comprise qu'en l'exprimant.
Est-ce qu'il était jaloux des autres ? Oui, dans une certaine mesure, mais pas autant qu'il aurait pu le croire. Le passé d'Apollon ne l'affectait pas tant que ça.
Est-ce qu'il était persuadé de ne pas tenir la comparaison ? Oui. Surtout en mettant Aphrodite et d'autres personnes dans son genre dans la balance.
L'étreinte d'Apollon ne changea pas vraiment son état. Il appréciait son affection en temps normal mais, sur le moment, il avait surtout l'impression d'être pris en pitié. Il lui fallut quelques instants pour arrêter de se crisper face à sa douceur, qui ne faisait que souligner encore plus son état de faiblesse. Il ne le repoussa pas pour autant ; Apollon avait besoin de ça pour se défaire de son éclat de colère, et ça ne le dérangeait pas assez pour qu'il l'en prive.
C'était quelque chose qu'il ne s'attendait pas à ce qu'Apollon assimile un jour : sa propre difficulté à transformer ses émotions brutes en pensées cohérentes puis en mots. La plupart du temps, il ne comprenait pas ce qui se passait dans sa propre tête et il avait besoin de recul pour se déchiffrer lui-même. Ça pouvait prendre... un certain temps. La colère aidait généralement à accélérer les choses.
Les dernières phrases d'Apollon lui tirèrent un sourire crispé. Est-ce qu'il avait peur qu'il aille voir ailleurs ? Pas vraiment. Par contre... Même inconsciemment, rien ne l'empêchait de comparer. Et Arès avait beau se lancer souvent dans des défis perdus d'avance, celui-là lui laissait un goût amer. Savoir qu'il était le seul des deux à avoir ce genre de pensées ne l'aidait pas vraiment non plus. Ce n'était certainement pas Apollon qui allait hésiter ou douter de lui-même.
Il n'avait pas envie d'être moins bien que quelqu'un d'autre. Pas envie d'une "première fois pas exceptionnelle" qui ne serait pas à la hauteur de toute la tension accumulée entre eux. Pas envie de le décevoir, au fond. C'était peut-être juste ça. Toute la confiance en lui qu'il pouvait avoir ne s'étendait pas aux domaines liés de près ou de loin aux sentiments. Coucher avec Aphrodite était simple, parce qu'elle pouvait juste aller trouver quelqu'un d'autre si elle n'avait pas ce qu'elle voulait et qu'il se fichait de son avis. Alors que là... L'idée qu'Apollon puisse être ne serait-ce qu'un peu déçu lui donnait la nausée.
Est-ce qu'il était jaloux des autres ? Oui, dans une certaine mesure, mais pas autant qu'il aurait pu le croire. Le passé d'Apollon ne l'affectait pas tant que ça.
Est-ce qu'il était persuadé de ne pas tenir la comparaison ? Oui. Surtout en mettant Aphrodite et d'autres personnes dans son genre dans la balance.
L'étreinte d'Apollon ne changea pas vraiment son état. Il appréciait son affection en temps normal mais, sur le moment, il avait surtout l'impression d'être pris en pitié. Il lui fallut quelques instants pour arrêter de se crisper face à sa douceur, qui ne faisait que souligner encore plus son état de faiblesse. Il ne le repoussa pas pour autant ; Apollon avait besoin de ça pour se défaire de son éclat de colère, et ça ne le dérangeait pas assez pour qu'il l'en prive.
- Il aurait fallu que je le sache.
C'était quelque chose qu'il ne s'attendait pas à ce qu'Apollon assimile un jour : sa propre difficulté à transformer ses émotions brutes en pensées cohérentes puis en mots. La plupart du temps, il ne comprenait pas ce qui se passait dans sa propre tête et il avait besoin de recul pour se déchiffrer lui-même. Ça pouvait prendre... un certain temps. La colère aidait généralement à accélérer les choses.
Les dernières phrases d'Apollon lui tirèrent un sourire crispé. Est-ce qu'il avait peur qu'il aille voir ailleurs ? Pas vraiment. Par contre... Même inconsciemment, rien ne l'empêchait de comparer. Et Arès avait beau se lancer souvent dans des défis perdus d'avance, celui-là lui laissait un goût amer. Savoir qu'il était le seul des deux à avoir ce genre de pensées ne l'aidait pas vraiment non plus. Ce n'était certainement pas Apollon qui allait hésiter ou douter de lui-même.
- C'est pas ça. Je n'aime juste pas perdre.
Il n'avait pas envie d'être moins bien que quelqu'un d'autre. Pas envie d'une "première fois pas exceptionnelle" qui ne serait pas à la hauteur de toute la tension accumulée entre eux. Pas envie de le décevoir, au fond. C'était peut-être juste ça. Toute la confiance en lui qu'il pouvait avoir ne s'étendait pas aux domaines liés de près ou de loin aux sentiments. Coucher avec Aphrodite était simple, parce qu'elle pouvait juste aller trouver quelqu'un d'autre si elle n'avait pas ce qu'elle voulait et qu'il se fichait de son avis. Alors que là... L'idée qu'Apollon puisse être ne serait-ce qu'un peu déçu lui donnait la nausée.
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Apollon
Dieu des arts
Date d'arrivée : 16/02/2023
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #ff6600
Double-comptes : Néphia
Nombre de récits : 473
Sexe : Pouvoir : Accord Parfait
Cycle : 2
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Double-comptes : Néphia
Re: L'Art de la Guerre [ft. Arès] Mer 28 Aoû 2024 - 15:28
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L'Art de la Guerre
Je m’en doutais. Dans mon honnêteté naturelle et ma simple envie d’exprimer toutes mes pensées à Arès, je lui ai demandé pourquoi il ne m’a pas parlé de tout ça plus tôt, mais je me doutais bien de sa réponse. Arès n’est pas un menteur ou un manipulateur et, surtout, il n’a aucune envie de me faire du mal, je le sais. Alors s’il ne m’a pas exprimé ses pensées plus tôt ce n’est pas parce qu’il ne le voulait pas ou parce qu’il avait l’intention de me mentir mais tout simplement parce qu’il n’en avait pas conscience. Raison pour laquelle nous avons recommencé inlassablement le même schéma sans réelle évolution.
Au fond, je me doutais bien qu’il y avait un problème. Qu’Arès avait une sorte de blocage. Je savais bien que ce n’était pas l’envie qui manquait donc c’était forcément que quelque chose d’autre n’allait pas. Quelque chose dont, je m’en rends compte maintenant, Arès n’avait pas conscience. Il ne pouvait donc pas travailler dessus. On ne peut pas changer quelque chose dont on ignore l’existence, même si ça nous fait du mal.
Maintenant, tout notre travail va être d’en discuter afin de l'aider à passer outre ce blocage. Mais, pour ça, il faudrait encore que je réussisse à comprendre exactement quel est le problème pour pouvoir y remédier ou, si ce n’est pas possible, au moins le désamorcer. Une solution pourrait également être de passer outre et de continuer notre vie malgré ce blocage mais ces deux semaines m’ont suffi pour savoir que j’en suis incapable. Je finirai pas devenir fou à cause de la frustration. Cette option n’est donc pas envisageable.
Assis devant le dieu de la guerre, les yeux fermés, mains sur les cuisses, je réfléchis à m’en faire mal au crâne. Arès n’a jamais été un grand orateur mais depuis l’épisode de la cascade, c’est encore pire. Résultat, je ne vais pas pouvoir compter sur lui pour réussir à exprimer ce qu’il ressent. Je vais donc devoir l’interpréter moi-même et me baser sur ses brèves réponses pour savoir si je me dirige dans la bonne direction ou non.
« Je n'aime juste pas perdre. » « Comparé à eux, je... »
Arès n’aime pas perdre, effectivement, ce n’est un secret pour personne. Mais en ce qui concerne notre cas, on peut se poser deux questions : Perde à quoi et perdre contre qui ? Quand on sait qu’Arès a tendance à se comparer à mes précédentes conquêtes on peut facilement se dire que les réponses sont qu’il n’a pas envie de faire moins bien au lit que mes exs. Ou du moins, que les personnes qui se sont effectivement retrouvées dans mon lit. D’ailleurs, je ne l’ai pas soulevé tout à l'heure mais je trouve que la moitié de l’école est une estimation un peu basse mais passons.
Je rouvre les yeux pour fixer mon regard dans celui du dieu de la guerre et lui exprimer mes conclusions.
— Tu veux dire que tu as peur d’être moins bon au lit que mes sexfriends ? Tu sais, mis à part pour Éros peut-être, je n’ai jamais pu le confirmer, le sexe n’est inné chez personne.
Ah, il est exact que je ne pourrais jamais braver l’interdit et coucher avec ce cher professeur. C’est bien dommage mais bon, j’ai Arès, c’est quand même bien mieux.
— Premièrement, je suis sûr que tu seras parfait. Secondement, si jamais ce n’est pas le cas, je t’apprendrais ce dont tu as besoin pour t’améliorer. Mais franchement, tu t’es regardé dans un miroir dernièrement ? Je me demande bien d’où a pu te venir l’idée que tu ne réussirais pas à me satisfaire. Et puis, je n’aurais pas couché avec tant de personnes si mes exigences étaient si hautes.
Même si, évidemment, j’ai préféré certains partenaires à d’autres, notamment ceux que j’ai eu en étant soul dont je ne garde pas un intense souvenir. Mais même sans avoir concrétisé, je sais déjà qu'Arès fera partie du haut du panier. Je n'ai aucun doute là-dessus. Après tout, il est mon idéal masculin.
Au fond, je me doutais bien qu’il y avait un problème. Qu’Arès avait une sorte de blocage. Je savais bien que ce n’était pas l’envie qui manquait donc c’était forcément que quelque chose d’autre n’allait pas. Quelque chose dont, je m’en rends compte maintenant, Arès n’avait pas conscience. Il ne pouvait donc pas travailler dessus. On ne peut pas changer quelque chose dont on ignore l’existence, même si ça nous fait du mal.
Maintenant, tout notre travail va être d’en discuter afin de l'aider à passer outre ce blocage. Mais, pour ça, il faudrait encore que je réussisse à comprendre exactement quel est le problème pour pouvoir y remédier ou, si ce n’est pas possible, au moins le désamorcer. Une solution pourrait également être de passer outre et de continuer notre vie malgré ce blocage mais ces deux semaines m’ont suffi pour savoir que j’en suis incapable. Je finirai pas devenir fou à cause de la frustration. Cette option n’est donc pas envisageable.
Assis devant le dieu de la guerre, les yeux fermés, mains sur les cuisses, je réfléchis à m’en faire mal au crâne. Arès n’a jamais été un grand orateur mais depuis l’épisode de la cascade, c’est encore pire. Résultat, je ne vais pas pouvoir compter sur lui pour réussir à exprimer ce qu’il ressent. Je vais donc devoir l’interpréter moi-même et me baser sur ses brèves réponses pour savoir si je me dirige dans la bonne direction ou non.
« Je n'aime juste pas perdre. » « Comparé à eux, je... »
Arès n’aime pas perdre, effectivement, ce n’est un secret pour personne. Mais en ce qui concerne notre cas, on peut se poser deux questions : Perde à quoi et perdre contre qui ? Quand on sait qu’Arès a tendance à se comparer à mes précédentes conquêtes on peut facilement se dire que les réponses sont qu’il n’a pas envie de faire moins bien au lit que mes exs. Ou du moins, que les personnes qui se sont effectivement retrouvées dans mon lit. D’ailleurs, je ne l’ai pas soulevé tout à l'heure mais je trouve que la moitié de l’école est une estimation un peu basse mais passons.
Je rouvre les yeux pour fixer mon regard dans celui du dieu de la guerre et lui exprimer mes conclusions.
— Tu veux dire que tu as peur d’être moins bon au lit que mes sexfriends ? Tu sais, mis à part pour Éros peut-être, je n’ai jamais pu le confirmer, le sexe n’est inné chez personne.
Ah, il est exact que je ne pourrais jamais braver l’interdit et coucher avec ce cher professeur. C’est bien dommage mais bon, j’ai Arès, c’est quand même bien mieux.
— Premièrement, je suis sûr que tu seras parfait. Secondement, si jamais ce n’est pas le cas, je t’apprendrais ce dont tu as besoin pour t’améliorer. Mais franchement, tu t’es regardé dans un miroir dernièrement ? Je me demande bien d’où a pu te venir l’idée que tu ne réussirais pas à me satisfaire. Et puis, je n’aurais pas couché avec tant de personnes si mes exigences étaient si hautes.
Même si, évidemment, j’ai préféré certains partenaires à d’autres, notamment ceux que j’ai eu en étant soul dont je ne garde pas un intense souvenir. Mais même sans avoir concrétisé, je sais déjà qu'Arès fera partie du haut du panier. Je n'ai aucun doute là-dessus. Après tout, il est mon idéal masculin.
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