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En amour comme à la guerrePage 2 sur 2Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Arès
Arès
Dieu de la guerre
Arès
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 367
Sexe : Masculin Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
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Dieu de la guerre
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En amour comme à la guerre - Page 2 Empty Re: En amour comme à la guerre Dim 7 Jan 2024 - 17:24
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En amour comme à la guerre

Apollon 
    
     
Jouer contre Apollon n'était pas devenu plus simple. La dernière fois, il n'évitait le contact que parce que le voir torse nu l'avait perturbé et que l'attirance sur laquelle il n'avait à l'époque pas encore posé ce mot le mettait mal à l'aise. Parce qu'il avait peur de frissonner une nouvelle fois s'ils entraient en contact. Là c'était... différent. Déjà, Apollon n'avait même plus besoin d'être torse nu pour que sa présence le trouble ; il avait juste à être là, à sourire, à parler, avec ses petites piques qui avaient le don de l'agacer et de le faire frémir à la fois. Et surtout, parce que l'éventualité d'un contact ne risquait pas de le mettre mal à l'aise. Ça risquait surtout de lui donner envie de ne plus jamais rompre ce contact.
Bordel, pourquoi est-ce qu'il avait fallu qu'il l'embrasse, dans ces foutus tunnels ?

Concentre-toi. L'éviter n'excusait pas tout. Même si ça limitait grandement son champ d'action, Arès n'avait pas l'intention de perdre sans combattre. Il pouvait bien se concentrer sur le sport en oubliant contre qui il jouait, non ? Il s'en sortait très bien quand la personne en face lui donnait envie de frapper, il suffisait juste de mettre ses émotions de côté. Plus facile à dire qu'à faire quand la réplique d'Apollon, aussi simple soit-elle, lui tira un frisson. Si même les petites provocations commençaient à faire dérailler son cœur, il n'était pas près de se sortir de cette histoire.
Bien évidemment, il fut incapable d'arrêter quoi que ce soit. Mais le ballon rata quand même sa cible.

Le regard d'Arès resta rivé sur la balle un long moment. Impossible que ce soit de son fait ; même en y allant à fond, il avait du mal à ne serait-ce qu'un peu dévier les tirs d'Apollon et aujourd'hui, il n'était clairement pas au meilleur de sa forme. Sa respiration s'accéléra un peu, malgré lui, révélant l'inquiétude qu'il n'était pas capable d'exprimer à voix haute. Il avait perçu la grimace de douleur au moment où Apollon avait tiré, dans la demi-seconde où son regard s'était posé sur son visage. Il s'était vraiment fait mal en le percutant...

- Tu...


Il n'avait pas la moindre idée de comment il comptait continuer cette phrase et, de toute façon, il n'en aurait pas eu le temps. Le tir raté, probablement le premier de cette vie pour Apollon, avait attiré l'attention et des murmures commençaient à naître dans les autres parties du gymnase. Éros revint vers eux, une expression vraiment inquiète sur les traits.

- Ça n'a pas l'air d'aller. Tu devrais passer vérifier ça à l'infirmerie. Arès, tu l'accompagnes ?


L'hésitation lui noua la gorge et il ne répondit pas tout de suite. Son regard passait du ballon à l'épaule blessée de son... ami, sans qu'il parvienne à calmer ses pensées. Il s'était fait mal. À cause de lui. Encore. Pour la première fois depuis le début du cours, et depuis un long moment, il releva les yeux pour véritablement croiser les siens. Un regard chargé autant de culpabilité que d'inquiétude.
Mais l'accompagner impliquait de rester seul avec lui jusqu'à ce qu'Hestia soit disponible, ce qui pouvait prendre un certain temps. Ça impliquait d'être proche de lui. Il repensa à la dernière fois qu'il avait soigné une blessure d'Apollon, frémit, ravala ses émotions quitte à se brûler la gorge au passage.

- Non. Demandez à quelqu'un d'autre.


Même s'il avait parlé d'un ton calme, et en détournant finalement la tête, il avait quand même l'impression de s'être asséné un coup de poing dans l'estomac. Ne pas savoir si la blessure était grave allait lui ronger l'esprit jusqu'à la fin du cours, mais il ne pouvait pas faire autrement. C'était trop lui demander. Éros l'observa un instant, comme s'il essayait de lire dans son esprit, puis il haussa les épaules.

- Très bien.


Il interpella quelqu'un d'autre pour lui demander d'accompagner Apollon à l'infirmerie, une émanation qui visiblement n'attendait que ça – quitter le cours ou être seule avec lui, sans doute les deux – et Arès serra les poings. Il comprenait un peu plus chaque jour pourquoi Artémis ne supportait pas ce genre de filles.

#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès 




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Apollon
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Apollon
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En amour comme à la guerre - Page 2 Empty Re: En amour comme à la guerre Ven 19 Jan 2024 - 22:00
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En amour comme à la guerre

Ce n’est pas un genre que je voulais me donner ou quoi que ce soit de ce style. Je pensais vraiment pouvoir tenir, au moins jusqu’à la fin du cours. La douleur me semblait secondaire par rapport à l’importance du moment. Je pouvais enfin avoir un contact avec Arès. Enfin lui parler, ne serait-ce qu’un peu. Depuis le festival d’été, j’ai à peine pu lui dire quelques mots avant qu’il ne s’enfuie loin de moi. Il passe son temps à m’éviter et je n’arrive pas à comprendre pourquoi.

S’il ne m’aime pas, il n’a qu’à me le dire. Je ne dis pas que j’arriverai à le laisser totalement tranquille mais je ferai des efforts. Et, s’il m’aime, comme je le pense, pourquoi me fuir ? Pourquoi chercher à échapper à mon contact ? Pourquoi ne pas juste me retourner mes sentiments ? Nous pourrions être ensemble, heureux. Tout simplement. Arès et moi avons toujours eu des réflexions très différentes sur beaucoup de choses. Sur la vie, en général. Mais, d’habitude, j’arrive à peu près à comprendre ce qu’il pense. Là, je suis perdu.

Il semble avoir essayé de me dire quelque chose mais Éros nous rejoint à la hâte.

– Ça n'a pas l'air d'aller. Tu devrais passer vérifier ça à l'infirmerie. Arès, tu l'accompagnes ?

Je me contente de hocher la tête. L’expérience d’aujourd’hui est officiellement terminée. Je ne sais pas si je suis heureux de ce que j’ai appris mais j’ai réussi à en récolter une blessure. Connaissant le professeure Hestia, elle ne restera certainement pas très longtemps mais bon, j’ai quand même mal joué mes cartes. Mais peut-on vraiment jouer correctement quand on ne connait pas son jeu ?

- Non. Demandez à quelqu'un d'autre.

À ce stade, cette réponse ne me surprend plus. Mais ça ne m’aide pas à comprendre. Comment peut-il me regarder comme ça et refuser de m’accompagner ? Je vois bien que son affection pour moi est toujours là. Son regard ne serait pas si inquiet si ce n’était pas le cas. Alors pourquoi refuser si fort d’être à mes côtés ?

Je lance un dernier regard à Arès, plein de questionnement et de peine. Je ne vais pas le lui dire à nouveau aujourd’hui. Pas dans cette situation. Mais je me demande si le message est bien passé. A-t-il compris que je l’aimais ?

Je me dirige vers les vestiaires, accompagné par une émanation dont je remarque à peine la présence. Des questions plein la tête.

RPs intermédiaires :
- L'Embrasement : https://dea-kademeia.forumactif.com/t351-l-embrasement-libre
- L'Embrasement fans les gradins : https://dea-kademeia.forumactif.com/t352-l-embrasement-dans-les-gradins-libre

Ellipse – Essai n°21


Ça fait quelques jours que je suis sorti de l’infirmerie. Hestia a décidé de me garder par simple sécurité. Son pouvoir a, évidemment, fait des miracles. Le verdict était simple : épaule déboitée. Un résultat Arèssien. Je soupçonne notre professeure de m’avoir gardé par inquiétude pour mon état mental, plus que pour mon épaule en elle-même. Elle n’a pas arrêté de me poser des questions pour savoir dans quelles circonstances exactes je m’étais blessé. Évidemment, il était difficile de lui faire comprendre mon geste.

En tout cas, ça m’a fait très étrange d’être assis sur ce lit de force. D’habitude, c’est moi qui aide à m’occuper des blessés, pas l’inverse. L’avantage de cette situation est qu’elle m’a permis de réfléchir à mon problème : faire comprendre mes sentiments à Arès. Si les mots ne suffisent pas, il faut donc passer aux gestes. Je ne compte pas l’embrasser à nouveau. Du moins, pas tout de suite. L’effet de notre dernier baiser a été plutôt négatif étant donné que le dieu de la guerre ne veut plus m’adresser la parole. Il fallait donc que je trouve un autre moyen.

Entre temps, l'Embrasement a eu lieu, ne faisant pas vraiment avancer notre situation. J'ai pu voir Arès au cours de l'épreuve mais lui n'a pas vraiment daigné me parler. Je ne m'attendais pas vraiment à mieux mais disons que ma réflexion est restée au point mort. Même si le voir se battre ne m'a pas aidé à penser à autre chose. Il est si... Ah, bon sang. Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour pouvoir le toucher. Juste un peu.

J’ai eu le malheur de réfléchir à voix haute un jour, alors que je me pensais seul dans un des jardins de l’académie. C’était sans compter sur une certaine nymphe des nuages qui passait par là. Comme bonne Sollerys qu’elle est, Néphia s’est sentie obligée de me donner tout un tas de conseils alambiqués. Aucun ne m’a vraiment convaincu mais j’ai tout de même décidé d’en tester un. Autant pour lui faire plaisir que parce que je n’avais pas vraiment d’idées moi-même.

Je donc écrit « Je t’aime » sur un ballon de basket, au feutre indélébile orange. J’ai ensuite attendu qu’Arès se retrouve seul sur un terrain de sport extérieur avant de l’approcher. Juste avant de rentrer dans son champ de vision, j’ai lancé le ballon dans sa direction en criant « Réflexe ! ».

Franchement, plus j’avance dans ce plan, moins j’ai d’espoir sur le résultat. Mais, au moins, j’aurai essayé.

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En amour comme à la guerre - Page 2 Empty Re: En amour comme à la guerre Ven 19 Jan 2024 - 22:08
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En amour comme à la guerre

Apollon 
    
     
Il avait passé une très mauvaise journée – plusieurs très mauvaises journées – après ce cours de sport. Déjà, le cours en lui-même, vu qu'il l'avait passé à s'inquiéter jusqu'à ce que l'émanation revienne, et même après ça. Elle l'avait laissé à l'infirmerie, ça voulait dire qu'il avait quelque chose qui nécessitait de rester. Il s'était vraiment fait mal. Pourquoi est-ce qu'il avait pris le risque de se mettre sur son chemin en plein mouvement comme ça ? C'était dangereux… Dangereux et irréfléchi. Pas son genre, en somme. Il n'avait jamais vu Apollon prendre des risques inconsidérés.

Dans tous les cas, quelle que soit la raison, le résultat était le même : il avait été blessé, et Arès s'était rongé l'esprit au point qu'il avait failli lui rendre visite, mais il s'était toujours ravisé. Même quand quelqu'un était venu le voir pour lui dire qu'Apollon avait réclamé sa présence. Ou peut-être parce que quelqu'un était venu le voir pour lui dire qu'Apollon avait réclamé sa présence.

Il avait beau savoir que le dieu avait fini par sortir de l'infirmerie, étant donné qu'il était venu assister à l'embrasement, il ne se sentait pas vraiment mieux pour autant. C'était la deuxième fois qu'Apollon était blessé à cause de lui. Et la troisième… eh bien a priori ça venait de sa vision et il n'avait pas la moindre idée de ce qui s'y était produit, donc ça pouvait aussi très bien être sa faute. Ou la faute d'une sirène avec son apparence, bref. Dans tous les cas, s'il ne s'était pas énervé après la disparition de Perséphone, peut-être qu'Apollon n'aurait pas été sensible à l'envoûtement des sirènes. Il arrivait à se considérer responsable et ça ne l'aidait pas à penser à autre chose.

Comme d'habitude, pour se changer les idées, il s'était tourné vers le sport. Seul, vu que les gens l'avaient visiblement trouvé un peu trop énervé pour rester dans les parages. Mais comme souvent ces derniers temps, il ne resta pas seul longtemps ; Apollon ne tarda pas à pointer le bout de son nez. C'était quand même dingue de se dire qu'il le voyait presque plus souvent maintenant qu'il essayait de l'éviter qu'avant.

Le ballon lancé n'atterrit entre ses mains que par miracle, mais il n'eut pas le réflexe de baisser les yeux. Il se contenta de hausser un sourcil en le regardant. Au moins, il avait l'air de s'être remis de sa blessure à l'épaule. Par contre, Arès avait du mal à trouver un sens cohérent à ce qui venait de se passer.

- Qu'est-ce que tu fais..?


Ça allait contre toutes ses résolutions de lui parler le moins possible pour le sortir de sa tête, mais il avait besoin d'un semblant d'explication au fait qu'il lui avait lancé un ballon au visage. Tant que le but n'était pas de refaire un match…

#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès 




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Apollon
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En amour comme à la guerre - Page 2 Empty Re: En amour comme à la guerre Ven 19 Jan 2024 - 22:25
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En amour comme à la guerre

Bon, déjà un bon point pour ce plan pas terrible : Arès me regarde. Second bon point, il a prononcé une phrase entière. Eh bah, c’est un bon début. Je ne sous-estimerais plus jamais les plans de Néphia. Comme quoi l’absurde fait toujours son petit effet. Par contre, le dieu de la guerre est tellement étonné par mon geste qu’il n’a pas regardé ce qu’il y a écrit sur le ballon.

Le plan initial consistait à ce qu’il lise ce qu’il y a écrit, qu’il s’énerve, s’enfuie, me parle, quelque chose. En tout cas, qu’il réagisse et que l’information lui monte au cerveau. Il aurait fini par y réfléchir tout seul de son côté et venir me voir avec, enfin, une réponse adéquate. « Apollon, je t’aime aussi, restons ensemble pour toujours. » de préférence.

Bref, tout ce plan idyllique ne commencera même pas s’il ne lit pas ce qu’il y a écrit sur ce ballon. Il va donc falloir que j’improvise. Ça tombe bien, je suis le dieu des arts.

– Je viens voir comment tu vas. Puisque tu n'es pas venu me voir à l'infirmerie et je suis obligé d'assister à l'Embrasement pour pouvoir espérer te croiser.

Euh, Apollon ? Tu es sensé lui dire que tu l’aimes. Pas t’énerver contre lui ! Même si le fait qu’il ne soit pas venu me voir alors que j’ai expressément demandé à quelqu’un de le prévenir que je le demandais m’a un peu énervé… Il faut que je sois à moitié mort pour qu’il daigne m’adresser la parole ? Bref, stop, on se calme.

– Sinon, tu peux lire ce qu’il y a écrit sur ce ballon et essayer d’assimiler l’information. Apparemment, tu ne comprends pas quand je te le dis à voix haute donc.

Je crois qu’il faut que j’arrête. Si je m’énerve vraiment, ça risque d’être contre-productif. Vite, partons d’ici. Même si m’éloigner de lui est de plus en plus difficile à mesure que le temps passe.

– Bref, je te laisse. N’hésite pas à venir me voir quand tu en auras marre de m’ignorer.

Sur ce, je tourne les talons et m’en vais, direction le sanctuaire Ipomea. Je crois que je vais aller prendre une douche. Oui, une bonne douche bien froide.

Ellipse – Essai n°28


Ça fait une semaine que je vais voir Arès presque tous les jours. Ou, du moins, que j’essaie d’aller le voir tous les jours. Entre les moments où il s’enfuie dans l’autre sens et ceux où il s’enferme dans sa chambre, j’ai finalement eu très peu d’interactions avec lui. Le résultat des interactions étant que, de toute évidence, il n’a toujours pas compris. Comment c’est possible ? Je n’en ai aucune fichtre idée ! Je ne peux pas faire plus clair que « Je t’aime » comme message. On ne fait pas plus évident comme information !

Le problème avec tout ça c’est que je commence à avoir des doutes. Mais comme il ne me dit ni oui, ni non, au final, je ne suis sûr de rien. Mais j’ai quand même décidé d’opérer un petit test. Voilà pourquoi je me suis installé dans la cour de l’école cet après-midi, sur un banc très visible. Ce banc a l’avantage non-négligeable de me donner une excellente vue sur les sorties des panthéons et, notamment, sur le panthéon Tamarisc.

Quand je vois Arès sortir du panthéon et se diriger vers la cour, je fais apparaître ma lyre. Cela a pour effet immédiat de créer un attroupement autour de moi. Je leur souris et leur parle tout à fait comme d’habitude mais mon attention est orientée autre part. Je me mets alors à chanter. Une chanson d’amour, que j’ai écrite depuis un moment et que j’ai déjà chanté à pas mal de concerts. De façon totalement invisible, j’utilise mon pouvoir pour déclencher l’émotion de l’amour sur ma cible : Arès. Moi, avoir besoin de regarder ma cible ou de l’avoir à proximité ? Ne me sous-estimez donc pas. Il suffit que ma cible entende ma voix. Voyons-voir comment tu vas réagir Arès. Vas-tu te tourner vers moi et me sauter dessus ? Ou n’avoir aucune réaction particulière ?

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En amour comme à la guerre - Page 2 Empty Re: En amour comme à la guerre Ven 19 Jan 2024 - 22:28
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En amour comme à la guerre

Apollon 
    
     
Voir Apollon s'énerver lui faisait toujours un effet étrange. Depuis la garderie, il l'avait toujours associé au calme et à chaque fois, il finissait par oublier un peu qu'il était parfaitement capable de s'emporter. Il l'avait vu plusieurs fois, pourtant ; mais à chaque fois, il avait la sensation que quelque chose n'était pas à sa place. Peut-être parce que lui, de son côté, avait toujours du mal à rester énervé en sa présence. C'était d'autant plus dérangeant que le reproche était légitime. Il aurait pu aller le voir à l'infirmerie. Sans doute dû, même, vu que c'était sa faute s'il s'était retrouvé là-bas.

- J'ai pas eu le temps...


C'était un mensonge, et ils le savaient tous les deux, mais peu importe. Et puis c'était quoi cette logique ? Il s'était fait du souci donc il lui lançait un ballon à la tronche ? Il avait pris des cours chez les Tamarisc, ou quoi ? La violence comme moyen de communication était quand même nettement plus leur domaine que celui des artistes. Référent mis à part.

Au final, cette fois, ce fut Apollon qui le laissa seul, ce qui changeait beaucoup de leurs interactions habituelles ces derniers temps. Seul, donc, avec un ballon, des reproches et l'impression d'avoir raté un épisode. Bon, peut-être que l'ignorer était un peu excessif, mais pouvait-il vraiment faire autrement ? À chaque fois qu'ils se croisaient, ses pensées s'embrouillaient et il n'arrivait plus à faire le tri. Tant qu'il serait dans cet état, il préférait ne pas trop le voir. Ce qui restait quand même difficile à expliquer.

Il fit rouler le ballon entre ses mains un moment, oubliant totalement qu'il était censé y avoir quelque chose d'écrit dessus. Toute cette histoire était en train de totalement ruiner l'une des rares amitiés qu'il avait réussi à construire dans cette école. Ça n'aurait pas dû être aussi difficile de le regarder en face. D'accord, Arès avait toujours eu du mal avec les émotions mais... il n'avait jamais eu autant de difficultés à mettre des mots dessus.
Est-ce qu'il ne pouvait pas juste comprendre que plus il insistait, plus il l'embrouillait ?

• • •

L'épisode du ballon, qu'il avait au final complètement oublié de lire, l'avait replongé dans un état plus solitaire. Il avait de plus en plus de mal à suivre toutes les pensées contradictoires qui s'agitaient dans sa tête et, par conséquent, besoin de solitude. Ou, plus exactement, de ne pas y ajouter en plus la rage dans laquelle les gens autour de lui le plongeaient si facilement. C'était déjà assez le bordel comme ça.

Il ne sortait pas très souvent, s'étant résolu à utiliser la salle d'entraînement du sanctuaire pour limiter ses interactions avec l'extérieur, mais il avait tout de même besoin de manger de temps en temps – surtout si ça lui évitait de trouver encore un plateau trop plein de sollicitude près de la porte. Il quitta donc le panthéon pour traverser la cour, s'efforçant de garder son regard le plus loin possible d'Apollon quand il le repéra sur un banc à proximité. Mais cette fois, le dieu des arts ne vint pas lui parler. Il se contenta de jouer de la musique, attirant au passage le petit attroupement de groupies à qui Arès aurait préférer crever plutôt que de ressembler.
Mais bon, vu qu'il n'arrivait pas à détacher son regard de lui quand il faisait l'erreur de le regarder, est-ce qu'il ne leur ressemblait pas déjà un peu ?

L'idée lui tira un frémissement de dégoût et il accéléra le pas, s'efforçant de ne pas ralentir pour écouter, quand bien même il appréciait aussi sa musique. Au final, qu'importe le nombre de fois où Apollon essaierait de répéter les mêmes mots en cherchant à l'atteindre, il n'arriverait pas à les entendre. Il s'en voulait d'espérer qu'ils soient vrais autant que de présumer qu'ils ne l'étaient pas. Mais même si c'était vrai, à quoi bon ? Ça ne durerait pas, de toute façon. Ou il était un parmi d'autres, ce qui était finalement pire. Aucune autre option ne lui semblait plausible.

Il s'efforça d'ignorer les personne qu'il entendait s'extasier sur sa musique, et d'ignorer la musique – ce qui n'était pas du tout simple vu qu'il jouait insupportablement bien – et se réfugia rapidement dans le bâtiment de la cafeteria. Il ne pouvait pas le fuir éternellement, il commençait à s'en rendre compte. Mais encore fallait-il trouver comment expliquer ça. Il avait déjà du mal à l'organiser en pensées cohérentes pour lui-même.

#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès 




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En amour comme à la guerre

Je crois que je n’ai jamais été aussi stressé en utilisant mon pouvoir ou, même, en jouant de la musique de manière générale. C’est un sentiment que je ne connais pas. Chanter a toujours été si naturel et positif pour moi que le stress n’est jamais venu s’immiscer, même avant un gros concert. Au pire, je ressentais le stress de mes camarades. Uranie, par exemple, a tendance à stresser avant une représentation. Mon travail a toujours été de les calmer et de les mettre en confiance.

Aujourd’hui, c’est différent. Le résultat de ce test peut totalement modifier ma vision du futur. Une vision idyllique qui a tendance à se teindre de gris ces derniers jours. Plus je doute, moins la vision de ma vie de couple avec Arès parait plausible. Et ça me fait peur. J’ai peur d’avoir irrémédiablement cassé quelque chose entre nous. L’idée de ne plus pouvoir revenir à notre premier match de basket m’effraie terriblement. À quoi ça sert d’avancer dans la vie si c’est pour mieux reculer ensuite ? Est-ce que j’aurai dû prendre plus mon temps sous l’eau ? Mais je n’en étais tout simplement pas capable. Est arrivé ce qui est arrivé et on ne peut rien y changer.

À chaque nouvelle note, à chaque nouvel accord, à chaque nouvelle parole, j’ai peur qu’Arès bifurque et cours dans ma direction, prit, soudainement, d’un amour dévorant. Mais ce n’est pas arrivé. Il a continué son chemin, jusqu’à la cafétaria sans faire un seul pas vers moi. Il m’a ignoré. Et ça fait de moi le plus heureux des dieux ! Il m’aime ! Je le savais !

J’arrête d’utiliser mon pouvoir, me reconcentrant sur les fans qui se sont regroupés autour de moi. Je suis dans l’humeur d’un petit concert privé, là tout de suite.

Ellipse – Essai n°29


Depuis la réussite de mon test musical, j’ai beaucoup réfléchi à une nouvelle façon de communiquer avec Arès. Le problème étant que je ne comprends pas quel est le problème ! Il m’aime, je l’aime, je le lui ai dit, l’équation est simple, non ? Quelque chose bloque mais je n’arrive pas à comprendre quoi. Est-ce qu’Arès ne s’est pas encore rendu compte de ses sentiments pour moi ? Est-ce qu’il serait dans une sorte de déni ? Peut-être que son cerveau n’arrive pas à assimiler l’information. Ce serait biologiquement plausible. Après tout, à ma connaissance, il n’a jamais été amoureux de qui que ce soit, dans cette vie du moins. Comme moi, en fait. Mais, de manière générale, je gère quand même beaucoup mieux mes sentiments que lui.

Alors que faire ? La communication directe ne fonctionne pas. Peut-être que ce sont juste les mots « Je t’aime » qui sont trop simples ? Pas assez explicites ? Trop passe partout ? Après tout, il m’arrive régulièrement de dire à Artémis que je l’aime, par exemple, alors que ce n’est pas du tout la même chose.

Et si je lui écrivais une lettre ? Quelque chose de bien clair, bien expliqué. Pas de poésie, pas de chanson. Juste mes sentiments sur du papier. J’imagine que ça vaut la peine d’essayer.

Sous le regard inquisiteur d’Akina, je me suis donc enfermé dans ma chambre, avec une feuille de papier et un stylo. Après une bonne heure, je replie la lettre et me débrouille pour la faire déposer sur le lit d’Arès. Merci Artémis. Plus qu’à attendre maintenant.

Lettre :

« Cher Arès,

Je t’écris cette lettre afin de t’expliquer clairement ce que j’essaie de te dire depuis maintenant un mois ! Tu n’es pas sans savoir que toi et moi sommes amis d’enfance. On se connait depuis longtemps et je n’ai jamais regretté de me considérer comme ton ami. Tu as toujours su mettre le piquant nécessaire pour rendre ma vie intéressante. Toi et Artémis avaient toujours été la tempête quand je représentais le calme. Cet équilibre était tout simplement parfait.

Mais voilà, nous avons grandi et tu es devenu terriblement attirant. Quelle idée d’avoir des muscles pareils aussi ! Je me suis retenu pendant longtemps, considérant notre amitié, mais j’ai fini par me laisser aller à te draguer. Je ne vais pas te mentir, c’était un jeu pour moi. Tu réagissais tellement bien à mes tentatives que je ne pouvais tout simplement pas arrêter. Ça aurait pu continuer ainsi. Mon objectif final était, bien entendu, de pouvoir t’amener dans mon lit, mais notre amitié m’empêchait d’utiliser des méthodes trop drastiques pour y arriver. Je te confirme d’ailleurs que je n’ai jamais utilisé mon pouvoir dans ce but.

Et puis, je t’ai vu dans l’illusion des sirènes. Toi et moi étions en couple et tu étais juste beaucoup trop adorable, et sexy. Ça m’a énervé de savoir que tout ça n’était qu’une illusion. Mais je pense que ce qui m’a le plus énervé, c’était de savoir que ces saletés d’émanations ont compris avant moi ce qu’il se passait vraiment. Je m’étais fait avoir à mon propre jeu. J’étais tombé amoureux de toi.

Ma vie était plus simple avant que je ne m’en rende compte. Aujourd’hui, chaque jour que je passe loin de toi m’apparaît comme du temps perdu. J’aimerai pouvoir passer mes journées entières à tes côtés. Pas seulement dans mon lit, même si je suis certain que ce serait fort agréable, mais dans la vie quotidienne, de l’académie. Pouvoir me lever chaque jour en sachant que je t’appartiens. Pouvoir aller te voir et me réfugier dans tes bras à chaque fois qu’il me serait arrivé un problème. T’appeler « Mon amour » et te prendre la main quand ça me chante. Je ne te cache pas que je ne me sens pas capable de te lâcher d’une semelle, pour le moment. C’est comme si j’étais en manque. Je veux être à tes côtés. Terriblement. Pour toujours.

Bref, je crois que je vais m’arrêter là. Je sens que je pourrais écrire encore longtemps mais tu finirais sans doute par te lasser de mon écriture.

Arès, je sais que tu m’aimes. Je t’en supplie, parle-moi. Je t’assure que tout ça n’est plus un jeu depuis longtemps.

Je t’aime,
Apollon. »

Codage par Libella sur Graphiorum


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Arès
Arès
Dieu de la guerre
Arès
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 367
Sexe : Masculin Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore

Dieu de la guerre
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En amour comme à la guerre - Page 2 Empty Re: En amour comme à la guerre Ven 19 Jan 2024 - 23:39
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En amour comme à la guerre

Apollon 
    
     
La musique avait fait remonter des choses dans son esprit. Rien de nouveau, du moins rien qu'il n'ait pas fini par comprendre avec le temps, mais c'était toujours aussi difficile à supporter. Son cœur lui envoyait des suppliques auxquelles il refusait de réagir. Malgré tous les efforts qu'il faisait pour l'éviter, Apollon lui manquait, et c'était le seul effet que semblait avoir ses vaines tentatives de penser à autre chose. Depuis qu'il l'avait entendu jouer, c'était encore plus flagrant. Des souvenirs de la garderie étaient revenus, des souvenirs d'avant que sa présence le trouble autant. Et plus il y pensait, plus cette époque où leur amitié était simple lui paraissait révolue. Quelque chose avait changé, qui paraissait chaque jour un peu plus irrémédiable. Il avait terriblement envie de le voir.
Donc il l'évitait avec encore plus d'énergie que d'habitude.

C'était épuisant, mais il s'était convaincu tout seul qu'il n'avait pas le choix. Ne surtout pas rester assez longtemps à ses côtés pour risquer de craquer était devenu une nécessité, quand bien même ça n'avait aucun effet autre que lui donner encore plus envie de le voir. Ou que tout redevienne comme avant. Peut-être. Il avait du mal à réfléchir ; il était si enfoncé dans ses propres certitudes pessimistes qu'il n'arrivait pas à le faire clairement. Peut-être qu'Apollon pensait ce qu'il disait. Ça ne voulait pas dire qu'il ne changerait pas d'avis s'il finissait vraiment par se passer quelque chose entre eux. Ou qu'il ne finirait pas par se rendre compte qu'il se trompait. Ou n'importe quoi d'autre qui changerait ses mots en poussière comme les souvenirs qu'ils avaient oublié. Et tout dieu de la guerre qu'il soit, il y avait des risques qu'Arès n'était pas prêt à prendre.

Quand il rentra dans sa chambre ce soir-là, une lettre l'attendait sur son oreiller. Une lettre pliée, à l'écriture soignée et familière. Il tendit la main. Effleura le papier du bout des doigts en suivant les lignes de son nom, hésita un instant. La déplier pour la lire, ou l'oublier ? Il s'assit sur son lit, prit la feuille, s'arrêta dans son geste. À quoi bon ? Quel que soit le contenu de ce message, il ne changerait rien. Apollon restait Apollon et lui restait... lui. Ça ne ferait que rendre ses pensées encore plus chaotiques.

Il rangea la feuille dans un tiroir et recula sur son matelas pour s'asseoir contre le mur avec un long soupir. Peut-être qu'Artémis avait eu raison, de s'isoler dehors. Dans les terres désolées, où personne ne penserait à la chercher. Au moins, elle avait pu réfléchir sans être suivie, sans prendre le risque qu'on la retrouve ou qu'on vienne frapper à sa porte. S'il avait fait comme elle, il n'aurait pas eu le risque de croiser Apollon tous les jours, seulement celui d'affronter des monstres, qui étaient toujours plus facile à confronter que ses émotions. Il aurait eu autre chose à penser que des sentiments dont il n'arrivait pas à se défaire.

C'était trop tard, maintenant. Soit il l'évitait pour l'éternité en continuant d'espérer qu'il se lasse, soit il trouvait des mots pour lui expliquer que rien de tout ça n'avait de sens. Mais il ne pouvait plus simplement croire que tout s'effacerait en un claquement de doigts.

#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès 




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