Planter la hache de guerre ?

Ça fait un moment que j’avance aléatoirement dans l’académie et en regardant autour de moi je dois me rendre à l’évidence, je suis perdu. Je ne reconnais pas l’endroit où je me trouve. Je ne suis pas du genre à me balader à tout va quand je ne sais pas quoi faire donc mon sens de l’orientation ici est assez faible. Super, je vais prendre des plombes à retrouver mon panthéon.

L’environnement devant moi est beaucoup plus sombre que d’habitude et si je regard bien, je peux apercevoir des créatures qui n’ont pas l’air très amicales. Je comprends que je ne suis plus à Olympus. Ou peut-être juste à la frontière.

Quand j’étais en cycle 1, les enseignants m’ont parlé d’un endroit où je ne devais surtout pas m’aventurer. Un endroit terrifiant où si j’avais la mauvaise idée d’y pénétrer Tartare sera là pour me punir. Si mes souvenirs sont bons, il me semble que ce lieu s’appelle les terres désolés. Je devrais sans doute rebrousser chemin. Ou y aller. Après tout, quand quelqu’un me parle de quelque chose de terrifiant je ne peux que m’y intéresser. On partage un point en commun. Celui de faire peur.

Tout compte fait, je ne vais pas y aller. Ce n’est pas l’endroit qui m’inquiète plus que ça, plutôt celui qui le garde Autrement dit Tartare. J’ai déjà eu affaire à lui par le passé et ce n’était pas vraiment une partie de plaisir.

Mais rien ne m’empêche de rester à la frontière encore un peu. La simple idée de chercher pendant des heures mon chemin pour retourner chez les Tamarisc me donne déjà la migraine. Et puis, personne de censé risque de venir près d'ici, autant rester là avant de revenir dans la civilisation. Je n'ai pas envie de voir des gens ce soir.

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Planter la hache de guerre ?

J’ai dit que je resterais un peu ici parce que je n’ai vraiment aucune mais alors aucune envie de me paumer encore une fois pour retrouver le panthéon des Tamarisc mais là clairement je ne fais rien. Alors qu’en plus, je sais que je vais devoir un jour ou l’autre revenir à l’académie. Par contre, comme je ne dois définitivement manquer à personne et que les professeurs ont l’habitude que je choisisse mais cours et surtout ma présence en cours en fonction de mon humeur, en d’autres termes ils savent très bien que je ne viens pas souvent, personne ne viendra me chercher. Zut, je voulais qu’on me guide le chemin moi.

J’alterne des positions debout, assises et même parfois couchées. Je m’ennuie. Et j’ai cette inlassable envie de parcourir ses fameuses terres désolées. La seule chose ou plutôt la seule personne qui m’y dissuade c’est Tartare et son affreuse envie de donner des punitions absurdes à ses victimes. D’ailleurs, si je me fais enguirlander par Tartare, est-ce qu’il me ramènera à olympus ? Hm, pas sûr qu’il puisse bouger de son poste. Ah, qu’est-ce que ce type m’agace ! De 1 c’est franchement pas le mec le plus sympathique, de 2, ses punitions sont complètement à revoir et dernièrement il ne m’est d’aucune utilité !

En parlant de type qui m’agace… La personne que je vois s’avancer dans ma direction avec une gueule bien énervé scotcher au visage, se ne serait pas Arès ? Finalement, je pense que je vais m’en aller d’ici. Une petite chasse au trésor pour retrouver mon panthéon est nettement plus favorable que de voir cet idiot d’Arès.

- Qu'est-ce que tu fous là, toi ?

Mais je lui en pose des questions moi ? Si j’ai envie d’être là je viens un point c’est tout !

Je lui jette un regard noir qui fait généralement peur à quiconque malgré le fait que je n’utilise pas mes pouvoirs, même si je sais que ce regard là ne marche pas vraiment sur certaines personnes, entre autre les Tamarisc. Ils ont l’habitude de mes querelles avec Arès et ce regard là leur est presque familier.

Je m’avance vers lui assez près pour me battre à tout instant.

- Qu’est-ce que ça peux te faire que je sois là ou non ? De toute façon j’allais partir, ta tête me donne envie de gerber.

Je le toise. Toujours plus grand que moi celui-là. Peut-être que si je lui mets deux, trois coups dans la tête il va rétrécir. Je ne suis pas contre l’idée d’essayer.

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Planter la hache de guerre ?

Pourquoi Arès se retrouve toujours dans mes pattes à n’importe quel moment et à n’importe quel endroit ? Autant quand je le croise au panthéon je ne dis rien – ou presque – j’essaie juste de l’éviter. Après tout, nous sommes tout deux des Tamarisc je n’y peux rien.  Mais quand je suis dans un coin paumé comme celui là et qu’il me prend de haut, désolé mais ça s’appelle du harcèlement. Il savait où je me trouvais ce n’est pas possible autrement, la coïncidence est trop grande ! Pourtant il n’a pas l’air ravi de me voir. Et bien sache que c’est réciproque.

Oh navré pour toi, tu n’es pas d’humeur à gérer mes états d’âmes. Tu veux que je te prennes en pitié, peut-être ? Il se fout de qui là sérieux, de nous deux et je suis sûr qu’il le sait pertinemment, c’est lui le plus en colère. Moi avant de voir sa sale tête, j’allais plutôt bien. Je me faisais chier, certes mais je n’étais pas énervé comme lui.

- Eh bah casse-toi, personne te retient. Ça évitera à ta tête de finir écrasée dans la poussière. Encore.

Moi qui voulait partir, sa phrase m’a décidément poussé à faire l’inverse. Il veut jouer à ça, hein ? Je pensais que la seule chose qu’Arès attendait, c’était que je me barre de sa vue mais c’est plutôt une déclaration de guerre qu’il vient de me lancer. Il est le plus qualifié pour savoir que je résiste très mal aux provocations. J’aime les défis et je n’aime pas perdre. Mais j’aime plus que tout me battre contre le dieu de la guerre même si je sais que je ne fais pas le poids contre lui, ce que je n’avouerais jamais surtout pas à Arès. Mais passer mes nerfs sur lui et le frapper de toutes mes forces, surtout quand je suis en colère est une sensation bien trop agréable.

Si je croise Hestia, elle va encore m’engueuler à la vue de mon corps parsemé de coups et de blessure. Désolé Hestia mais c’est pour la bonne cause, il faut que je ferme une bonne fois pour toute le clapet d’Arès.

- Et bien tu vois j’allais le faire mais ta phrase m’a mis hors de moi. C’est bête tu trouves pas ? On va voir si je vais finir dans la poussière cette fois ci.

Je lui lance un regard rempli de défis et de détermination mais aussi de colère. Je vais peut-être finir au sol mais pas avant qu’il en prenne plein dans la figure. Sans l’informer, je lui assène un coup de poing dans la joue. J’aurais pu lui laisser le temps de se préparer et donc de me parer c’est vrai, mais il m’a trop énervé pour ça.

- Désolé j’espère que tu ne m’en veux pas trop.

Le ton ironique dans ma voix me fait sourire . Je vais le payer cher je le sais mais c’est bien plus drôle comme ça. Que le combat commence.

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Planter la hache de guerre ?

Me vexer pour si peu, me vexer si peu… Je ne suis pas vexer mais en colère, nuance. Et puis, bien sur que je suis en colère, rien que de voir sa sale gueule me mets hors de moi donc le fait qu’il m’insulte ouvertement n’aide pas. Je suis un compétiteur et il le sait, je n’aime pas perdre. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle notre amitié qui date de la garderie s’est brisé. Comment j’ai fait pour être ami avec lui sérieux ? Tout ce qui sort de sa bouche m’énerve au plus haut point.

Même après le coup que je viens de lui asséner sa fidèle répartie ressort de plus belle. Pff, il n’est pas meilleur que moi. Enfin si peut-être un peu. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour craner ! Et que quelqu’un lui enlève ce foutu sourire à la noix !

Je ramène mon bras le long de mon corps après mon attaque tout en restant à proximité au cas où – et j’en suis persuader – Arès attaquerait à son tour. Mais je ne m’attendais pas à autant de puissance venant du dieu de la guerre et je n’ai rien pu faire pour le contrer. Je recule de quelques pas dû à la violence du coups de poing et me tient la mâchoire. Aïe. Quand Arès attaque il ne fait pas semblant. Dans mes souvenirs il ne tapait pas aussi fort et pourtant je me suis renforcé physiquement. Ma mâchoire ne semble pas cassé mais j’irais quand même vérifié auprès d’Hestia tout à l’heure. Elle va me tuer c’est certain.

- Oh tu veux jouer à ça, hein ? Et bien dans ce cas jouons.

Techniquement c’est moi qui est commencé à jouer, autrement dit à lui donner le premier coup de poing mais je m’en moque. A ce moment là, je veux juste trouver une raison supplémentaire pour l’affronter et certainement m’énerver davantage.

Par contre Arès n’a pas bougé d’un iota depuis le début de notre rencontre, contrairement à moi qui n’a eu d’autre choix que de reculer face à son coup et ça m’énerve un peu. Si j’arrive à le faire bouger, ça sera déjà une petite victoire pour moi.

Je m’avance assez prêt d’Arès pour pouvoir lui donner un coup mais tout de même en retrait pour esquiver sa prochaine attaque. Je me ferais pas avoir deux fois. Surtout si ses coup font aussi mal. Bon, comment le faire bouger ? Bonne question. Généralement, me creuser les méninges n’est pas l’activité que je préfère surtout lors d’un combat. Je veux juste le défoncer moi ! Ne sachant pas quoi faire, je laisse mon instinct me guider. Et il décide de balancer une de mes jambes dans les côtes d’Arès.

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Planter la hache de guerre ?

Un fin sourire s’échappe de mes lèvres inconsciemment face à la phrase du dieu de la guerre. Certes il frappe fort mais ce n’est pas ce coup là qui va me faire cesser de parler. Il en faudra plus. Je ne suis pas une tapette comme il en rencontre tout les jours. De plus depuis notre dernier affrontement entre Arès et moi je me suis renforcer plus que d’ordinaire, sans doute grâce aux combats assez fréquents contre Achille. Se battre contre un être invulnérable ça renforce. Et ça frustre aussi beaucoup. J’en ai marre de perdre. C’est pourquoi je ne me laisserais pas battre si facilement Arès.

- Il faut frapper plus fort si tu veux que ça arrive.

Je décide de me rapprocher de lui avec prudence au cas où ma phrase l’a mis en colère. J’ai fait le malin pour le contredire et l’enrager mais je n’ai pas envie de finir à l’infirmerie avec des blessures partout sur le corps et des membres cassés. Et je sais qu’Arès en est capable, surtout si c’est moi son adversaire. Il a tendance à ne pas trop retenir ses coups.

Comme je le pensais, il essaie de me frapper en voyant mon rapprochant mais j’ai le bon réflexe d’esquiver. Mon corps à un instinct de survis, bonne nouvelle.

Par contre, le coup que je lui porte dans les côtes n’a pas l’air de lui faire grand-chose, je le vois à peine bouger pour mon plus grand malheur. Il m’énerve à être invincible celui là. On dirait Achille tiens ! Sauf que lui ça vient de son pouvoir, ce qui n’est pas le cas d’Arès. Mais peut-être que le fait qu’il frappe naturellement plus fort que la moyenne vient de son pouvoir ? Même si je voudrais je ne lui poserais pas la question, hors de question que je m’adresse à lui. Pff, pourquoi je me bat que contre des personnes cheaté au juste ?

Certainement pour appuyer les propose que je venais d’avoir, Arès s’empare de ma cheville pour me faire basculer à de l’autre côté de lui, couché, part terre. Putain j’arrête pas de me ridiculiser, qu’est-ce que ce type m’énerve. Je vais lui faire bouffer ses poings il va moins rire après. Je me redresse vite pour ne pas être trop longtemps en position de faiblesse et ne pas paraître trop stupide mais quand je me relève il m’attrape par le col. Sans vraiment réfléchir, je cogne avec le plus de force que je peux ma tête contre la sienne pour qu’il me détache de son emprise. J’ai un mal de crane horrible mais je m’y habituerais, rien de grave. Et puis, je préfère ça plutôt que rester dans ses griffes.

J’échange des regards entre mon adversaire et mon environnement. Quel imbécile. Il nous a emmené aux terres désolées. Je vais pas me plaindre, j’avais la curieuse envie d’y aller, pas forcément avec Arès mais soit. Il s’est juste mit dans la merde avec moi c’est tout. Et je suis persuader qu’il ne s’en est même pas rendu compte ce bourrin.

- Tu vis dangereusement, Tartare ne va pas être ravi.

Mais qu’on soit ici ou de l’autre côté ne change rien pour moi. Je finirais tout de même ce combat. Je veux me déchaîner sur lui. Et ce même si je dois y laisser mon sang et mes os par terre.

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Planter la hache de guerre ?

Aucun de nous deux se précipitent sur l’autre. On se regarde juste dans le blanc des yeux en essayent vainement d’intimidé notre adversaire. Quand Arès la ferme et qu’on arrête un instant de jouer à qui frappera le plus fort, l’ambiance est étonnement calme. Même trop calme pour les soi-disant terres désolées. Je suis bien déçu, moi qui pensais m’amuser ici… Peut-être que cet endroit n’est qu’une blague des professeurs de l’académie ? Peut-être que cet endroit n’a rien de vraiment dangereux ? Dans ce cas là je serais encore plus déçu.

- Moi peur ? Tu plaisantes j’espère, te souviens-tu à qui tu parles ? Je disais ça pour toi. Tu es assez crétin pour aller dans les terres désolées sans t’en rendre compte donc t’attirer les fureurs de Tartare ça doit presque être un talent pour toi. Un des seuls talents que tu possèdes d’ailleurs.

Je n’étais pas particulièrement de mauvaise humeur avant l’arrivé d’Arès, juste un peu saoulé d’être perdu mais le dieu de la guerre à un don pour m’agacer encore plus que je ne le suis déjà c’est incroyable. Ça doit être son second et dernier talent, me faire enrager à ça seule présence. Et même si cet imbécile n’a pas peur de moi, on sait tous que ce n’est pas la meilleure chose à faire de m’énerver.

Certainement légèrement agacé par mon attitude à son égard – ce n’est pas de ma faute, il l’a bien cherché – il se précipite vers moi pour m’asséner un coup à l’estomac. Ce coup me cloue sur place. Je ne sais pas si il s’agit de sang ou simplement de la salive mais je crache quelque chose par terre et je ne veux pas savoir ce que sait. Pendant quelques secondes j’oublie comment respirer et je ne peux que me plier en deux, mes mains sur mon ventre pour espérer atténuer la douleur en vain. Une chose est sûr, lui non plus il ne faut pas le chercher. Ma petite pique de tout à l’heure n’a pas trop dû lui plaire. C’est la première fois qu’il m’assène un coup de cette violence.

J’arrive de nouveau à respirer mais de façon brutale et saccadé. Quel connard ce type. Il mériterai bien mon poing dans sa tronche. Je ne veux pas prétendre être faible, pas devant lui. Alors je lui assène un coup de poing dans l’estomac également. Même si avec mon état actuel le coup est moins puissant que je ne le voulais, ça a quand même fait bouger Arès d’un ou deux pas. Toute ma rage et ma haine contre lui porté sur un même coup, ça peut faire mal.

Alors que je voulais répliquer une phrase sanglante à l’attention du dieu de la guerre, une immense flamme jaillit à nos côtés. Ce n’est pas un pouvoir caché d’Arès, je le sais pertinemment mais alors qu’est-ce ? Un monstre des terres désolées ? J’aurais presque préféré le monstre quand les flammes s’épanouissent pour laisser place à Chaos, un professeur que je ne porte pas dans mon cœur, loin de là. Mais que fait-il ici ? Ce n’est pas Tartare qui est censé surveiller la zone ?

Ah Déméter a tout balancé, j’aurais dû m’en douter. Elle a beau se montrer protectrice et généreuse dans la plupart du temps, c’est la référente des Tamarisc et elle est exigeante par conséquent elle ne peut pas se permettre de laisser notre « escapade » comme dirait Chaos sous silence. Pourtant initialement même si j’en avais très envie je ne comptais pas aller aux terres désolées. C’est cet idiot d’Arès qui m’y a emmené. Mais je ne pense pas que cette excuse marche sur Chaos. Et puis je n’ai pas très envie d’argumenter avec lui. Pas qu’il me face peur mais ce n’est pas un dieu avec qui j’ai envie d’être ennemi déjà qu’il m’a dans le collimateur depuis un certain temps…

Chaos nous attrape tout les deux par les oreilles et n’ayant pas l’envie de me débattre avec lui je me laisse faire. Une sensation intense de chaleur me fait face et quand je commence fortement à avoir mal je comprends qu’il s’agit d’une brûlure. Est-il fou ? C’est légal ça de brûler l’oreille de ses élèves ? Après ça, il nous téléporte à l’aide de ses flammes un peu plus loin dans les terres désolées. Euh, il est au courant qu’il s’est trompé de sens ? Je pensais qu’il voulait nous ramener à l’intérieur de l’enceinte de l’académie et non nous plonger davantage dans les terres désolées. Et puis comment ça une dissertation ? J’en ai marre de me prendre à chaque fois des dissertations comme punition. Soyez un peu plus créatif bon sang, même si je pense très fortement que ce n’est pas sa seule idée en tête vu l’endroit où il nous a téléporter. Je le sens un peu mal là. Je préférais taper Arès moi.

Avant qu’on ne puisses répliquer quoi que se soit, Chaos disparaît en nous laissant comme charmante compagnie un golem de lave. Mesurant un peu plus de cinq mètres je dirais à vue d’œil ce qui n’est pas négligeable. Je me plaignais des punitions étranges de Tartare mais je ne sais pas si je dois préférer celles du gardien de l’académie ou celui de Chaos. En soit, taper du golem n’est pas si déplaisant que ça mais avec un Arès dans les pattes ça en devient presque répugnant.

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Planter la hache de guerre ?

Le golem de lave se présente devant nous et n’a pas l’air ravi de voir deux petits dieux devant lui. Alors que je suis censé courir vers lui et le cogner de toute mes forces comme est en train de le faire Arès son épée dégainé et me criant de ne pas le gêner comme si j’allais n’être qu’un boulet pour lui et que je ne savais pas me battre, pour une fois l’envie de réfléchir me prends. De toute façon, j’ai le temps qu’il me faut pour réfléchir, le golem est bien trop concentré sur Arès.

Je vois plusieurs options devant moi face à la situation. Premièrement, je me bat avec Arès – penser seulement à cette hypothèse me fait tirer la langue de dégoût – pour éliminer le plus vite possible le golem mais je ne suis pas sûr que nous puissions faire un bon travail d’équipe. A vrai dire, je n’y crois pas du tout. Deuxièmement, nous pouvons juste nous battre séparément mais on risque plus de ce gêner mutuellement qu’autre chose. Enfin, la troisième solution est potentiellement celle que je préfère et de m’asseoir dans un coin tranquillement et de laisser le dieu de la guerre faire tout le travail tout seul. Après tout il m’a demandé de ne pas le gêner non ?

Sans grande surprise, je choisis la troisième option et je me pose sur un rocher à proximité. En temps normal j’aurais accepté avec plaisir ce combat surtout que ce golem a l’ait d’être un adversaire redoutable avec qui j’ai envie de me frotter. Mais dans cette circonstance particulière, je préfère m’abstenir. Habituellement, je ne dis jamais non à un combat et pour cause, se battre contre quelqu’un ou quelque chose est vraiment une sensation beaucoup trop agréable, mais à ce moment là je prends plus de plaisir à voir Arès galérer qu’à vouloir démolir ce golem.

Je regard attentivement le combat entre Arès et le golem. De toute façon, je n’ai que ça à faire. Il lui tranche à l’aide de son épée un morceau de pierre tandis que le golem le frappe de sa grande main. Je prends un plaisir monstre à voir le dieu de la guerre en difficulté. Le coup dans l’estomac était de trop Arès, si tu voulais que je t’aide à nous débarrasser de lui il ne fallait pas me chercher. Et maintenant en plus de la douleur au niveau du ventre à cause de cet idiot, la sensation de brûlure à mon oreille ne me quitte pas. Satané Chaos. Pas un pour remplacer l’autre.

Quand le golem, fou de rage à l’idée qu’un dieu puisse tout de même lui arracher des membres, fait valser Arès sur le sol à proximité de mon perchoir, un rire moquer ne peut que franchir mes lèvres.

- Alors on rencontre quelques difficultés monsieur le dieu de la guerre ?

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