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Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite]Page 1 sur 1
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
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Cycle : 2
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Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Jeu 22 Fév 2024 - 22:04
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
Tout allait recommencer. En temps normal, l'idée du changement ne le perturbait pas plus que ça. La guerre amenait toujours son lot de destructions et de nouveaux équilibres ; avec un esprit chaotique comme le sien, la stabilité ne faisait pas partie de la vie. Mais là, c'était différent. Ce n'était pas un changement dont il serait conscient. Il allait tout oublier, tout recommencer, redevenir un enfant... Arès tourna la tête vers Aphrodite, couchée contre lui, et lui caressa l'épaule du bout des doigts. C'était leur dernier jour, la dernière fois qu'il pourrait le toucher. Il n'arrivait pas à savoir quoi en penser.
Leur relation avait toujours été mouvementée. Il l'aimait depuis des temps immémoriaux, mais rien n'était jamais si simple. Si toutes les cartes étaient redistribuées, ces sentiments disparaîtraient. Adieu les nuits à ses côtés, la chaleur de sa peau, l'ardeur de ses lèvres et de ses baisers.
Mais adieu aussi le secret qui n'en était pas un, les soirées à se faufiler dans sa chambre à l'abri des regards, la jalousie dévorante de la voir s'abandonner dans les bras d'un autre. Combien de mortels avait-il tués pour avoir osé attirer l'œil et les faveurs d'Aphrodite ?
Il ne se faisait pas d'illusions. Il reserait attiré par elle comme un papillon de nuit vers une flamme, elle resterait fidèle à elle-même et uniquement à elle-même. L'amour et la guerre ne changeaient pas en profondeur ; leurs concepts étaient aussi immuables qu'eux. Peut-être. Il était incapable de s'imaginer un monde où elle ne viendrait pas obnubiler ses pensées. Sauf que c'était le jeu de ce retour en arrière. S'il avait été capable, dans cette vie, de partager le lit d'autres femmes, même une seule fois, c'est qu'Aphrodite n'était pas la seule à attirer son regard et son attention. Elle avait été la seule à l'aimer sans le craindre, à lui accorder de l'affection plutôt que du mépris. Il soupira.
À quoi bon se prendre la tête pour un futur qu'il ne pouvait pas prévoir ? Si ça se trouve, Aphrodite et lui ne se croiseraient jamais dans ce nouveau monde que concoctaient les Moires. Peut-être qu'il aimerait quelqu'un d'autre, peut-être qu'elle aimerait quelqu'un d'autre, peut-être que cette fois, rien ne se dresserait entre eux. Ils ne le sauraient jamais, et ils ne se rendraient pas compte de la différence une fois leur mémoire effacée.
Au moins, c'était avec lui qu'elle avait choisi de passer sa dernière journée. Ça valait toutes les souffrances qu'ils avaient endurées pour en arriver là.
Leur relation avait toujours été mouvementée. Il l'aimait depuis des temps immémoriaux, mais rien n'était jamais si simple. Si toutes les cartes étaient redistribuées, ces sentiments disparaîtraient. Adieu les nuits à ses côtés, la chaleur de sa peau, l'ardeur de ses lèvres et de ses baisers.
Mais adieu aussi le secret qui n'en était pas un, les soirées à se faufiler dans sa chambre à l'abri des regards, la jalousie dévorante de la voir s'abandonner dans les bras d'un autre. Combien de mortels avait-il tués pour avoir osé attirer l'œil et les faveurs d'Aphrodite ?
- Tu crois qu'on se retrouvera dans la vie suivante ?
Il ne se faisait pas d'illusions. Il reserait attiré par elle comme un papillon de nuit vers une flamme, elle resterait fidèle à elle-même et uniquement à elle-même. L'amour et la guerre ne changeaient pas en profondeur ; leurs concepts étaient aussi immuables qu'eux. Peut-être. Il était incapable de s'imaginer un monde où elle ne viendrait pas obnubiler ses pensées. Sauf que c'était le jeu de ce retour en arrière. S'il avait été capable, dans cette vie, de partager le lit d'autres femmes, même une seule fois, c'est qu'Aphrodite n'était pas la seule à attirer son regard et son attention. Elle avait été la seule à l'aimer sans le craindre, à lui accorder de l'affection plutôt que du mépris. Il soupira.
- Bordel, est-ce qu'elles étaient obligées de nous prévenir ? Je réfléchis trop, c'est pas mon genre et ça me soule.
À quoi bon se prendre la tête pour un futur qu'il ne pouvait pas prévoir ? Si ça se trouve, Aphrodite et lui ne se croiseraient jamais dans ce nouveau monde que concoctaient les Moires. Peut-être qu'il aimerait quelqu'un d'autre, peut-être qu'elle aimerait quelqu'un d'autre, peut-être que cette fois, rien ne se dresserait entre eux. Ils ne le sauraient jamais, et ils ne se rendraient pas compte de la différence une fois leur mémoire effacée.
Au moins, c'était avec lui qu'elle avait choisi de passer sa dernière journée. Ça valait toutes les souffrances qu'ils avaient endurées pour en arriver là.
454 mots
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Aphrodite
Déesse de l'amour
Date d'arrivée : 19/08/2023
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Sexe : Pouvoir : Amour passionné - Invocation d'un couple de cygnes (actif) - Baiser d'âme-soeur (passif)
Cycle : 3ème
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Mar 27 Fév 2024 - 1:21
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Je ne sais pas si je dois détester ou non les moires pour nous avoir avertis que toute notre vie va être remise à zéro. Une part de moi en est ravie parce que si je ne l’avais pas su, je n’aurais peut-être pas passé ces derniers moments avec Arès. Et puis l’autre part maudit ces trois chieuses parce que même en passant la meilleure nuit de ma vie avec Arès, et bien je ne m’en souviendrai de toute façon pas quand elles décideront de nous effacer la mémoire. Je n’aurai pas de regret dans tous les cas mais je pense que quelque part je ressentirai toujours un manque, un vide qui se fera sans doute moins présent aux côtés du dieu de la guerre. Il paraît que le corps peut garder en mémoire même des choses que le cerveau a oublié. Je me demande si c’est vrai. Si c’est le cas, est-ce que ça ferait qu’Arès et moi soyons toujours ensemble à l’avenir ?
- Je n’en sais rien mais je l’espère. Même si on ne gardera aucun souvenir de cette vie-là, je ne suis pas sûre de pouvoir vivre sans te côtoyer ou finir dans tes bras.
Comme aujourd’hui et comme tant d’autres jours. J’ai pu finir dans le lit de plusieurs autres hommes mais lui, il a toujours été mon privilégié. Est-ce qu’il le sera toujours après l’action des moires ? Est-ce que je pourrai enfin laisser totalement tomber Héphaïstos ? Normalement oui puisque je risque de ne même pas pouvoir retrouver le dieu que j’aime.
Un rire s’échappe de ma bouche lorsque j’entends râler le dieu de la guerre. Ca le perturbe trop de réfléchir autant mais en même temps, je ne peux que lui donner raison au sujet des moires. Si elles vont nous faire tous revenir à zéro en effaçant nos souvenirs, ça ne sert vraiment à rien de nous avertir. On ne s’en rappellera même pas.
- Franchement nous faire recommencer à zéro est une chose mais elles pourraient quand même éviter de nous enlever nos souvenirs. Je n’ai pas envie d’oublier tous les moments passés avec toi.
Sauf peut-être le jour où Héphaïstos nous a bloqués au lit pour pouvoir nous afficher devant tout le monde. Je l’ai toujours trompé et alors ? Je ne suis pas la première à faire ce coup-là et puis est-ce que ma faute si n’importe qui, et en particulier Arès, est meilleur que lui ? Personne ne s’est dit un jour que si je batifolais autant c’est parce que je ne veux pas d’une vie de couple choisie par qui que ce soit ? Le seul avec qui j’aurais pu l’être, je n’en avais pas le droit et maintenant on ne sait même pas ce que l’avenir nous réservera. Peut-être qu’on pourra enfin être ensemble sans qu’un imbécile ne décide à notre place.
- Je n’en sais rien mais je l’espère. Même si on ne gardera aucun souvenir de cette vie-là, je ne suis pas sûre de pouvoir vivre sans te côtoyer ou finir dans tes bras.
Comme aujourd’hui et comme tant d’autres jours. J’ai pu finir dans le lit de plusieurs autres hommes mais lui, il a toujours été mon privilégié. Est-ce qu’il le sera toujours après l’action des moires ? Est-ce que je pourrai enfin laisser totalement tomber Héphaïstos ? Normalement oui puisque je risque de ne même pas pouvoir retrouver le dieu que j’aime.
Un rire s’échappe de ma bouche lorsque j’entends râler le dieu de la guerre. Ca le perturbe trop de réfléchir autant mais en même temps, je ne peux que lui donner raison au sujet des moires. Si elles vont nous faire tous revenir à zéro en effaçant nos souvenirs, ça ne sert vraiment à rien de nous avertir. On ne s’en rappellera même pas.
- Franchement nous faire recommencer à zéro est une chose mais elles pourraient quand même éviter de nous enlever nos souvenirs. Je n’ai pas envie d’oublier tous les moments passés avec toi.
Sauf peut-être le jour où Héphaïstos nous a bloqués au lit pour pouvoir nous afficher devant tout le monde. Je l’ai toujours trompé et alors ? Je ne suis pas la première à faire ce coup-là et puis est-ce que ma faute si n’importe qui, et en particulier Arès, est meilleur que lui ? Personne ne s’est dit un jour que si je batifolais autant c’est parce que je ne veux pas d’une vie de couple choisie par qui que ce soit ? Le seul avec qui j’aurais pu l’être, je n’en avais pas le droit et maintenant on ne sait même pas ce que l’avenir nous réservera. Peut-être qu’on pourra enfin être ensemble sans qu’un imbécile ne décide à notre place.
468 mots
Codage par Libella sur Graphiorum
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Jeu 14 Mar 2024 - 18:47
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
C'était étrange, d'entendre Aphrodite dire ce genre de choses. Leur relation avait toujours été un peu compliquée. En dehors de l'évidence même, étant donné qu'il n'était aux yeux de tous que son amant et qu'il n'aurais jamais pu être plus, il avaient l'un comme l'autre toujours eu du mal à se "contenter" d'être tous les deux. Aphrodite avait collectionné les amants et lui... eh bien même s'il était agressivement jaloux, il ne s'était pas privé non plus. Pourtant...
Je ne suis pas sûre de pouvoir vivre sans finir dans tes bras.
À quelques heures de l'effacement de leur mémoire, ces mots sonnaient autant comme une déclaration d'amour que comme une promesse. Pouvait-il se permettre de croire que dans sa prochaine vie, il cesserait d'être relégué à la seconde place ?
Héphaïstos... ce demi-frère foutu de travers qui avait réussi à manipuler Zeus pour obtenir la main d'Aphrodite. Pour lui voler Aphrodite comme le rat cabossé qu'il était. Rien que de penser à lui, il avait les nerfs à vif. Ce foutu cancrelat sans charisme...
Aphrodite, en reprenant la parole, le sortir de la spirale de rage qui avait si facilement tendance à l'emporter.
Si c'était le cas, franchement, ceuix qui mouraient brutalement dans une guerre ou un combat s'en sortaient mieux que ceux qui arrivaient à vieillir jusqu'à voir leur dernière heure approcher. Il leur rendait service. Savoir que tout allait s'arrêter et que leurs souvenirs n'auraient plus aucun sens était déprimant.
Pour le dernier jour, il pouvait bien la laisser respirer et ne pas refaire une des stupides crises de jalousie dont il avait le secret. Entre son filet d'or et toutes les autres conneries dont il les avait abreuvés au fil des siècles, Héphaïstos passerait son dernier jour à faire quelque chose de plus intelligent, pas vrai ? Il devait bien reconnaître sa défaite, autant le faire quand les gens ne s'en souviendraient jamais.
Je ne suis pas sûre de pouvoir vivre sans finir dans tes bras.
À quelques heures de l'effacement de leur mémoire, ces mots sonnaient autant comme une déclaration d'amour que comme une promesse. Pouvait-il se permettre de croire que dans sa prochaine vie, il cesserait d'être relégué à la seconde place ?
- J'espère au moins que l'autre tanche arrêtera de te coller partout.
Héphaïstos... ce demi-frère foutu de travers qui avait réussi à manipuler Zeus pour obtenir la main d'Aphrodite. Pour lui voler Aphrodite comme le rat cabossé qu'il était. Rien que de penser à lui, il avait les nerfs à vif. Ce foutu cancrelat sans charisme...
Aphrodite, en reprenant la parole, le sortir de la spirale de rage qui avait si facilement tendance à l'emporter.
- C'est ça que ressentent les humains quand ils meurent, tu crois ?
Si c'était le cas, franchement, ceuix qui mouraient brutalement dans une guerre ou un combat s'en sortaient mieux que ceux qui arrivaient à vieillir jusqu'à voir leur dernière heure approcher. Il leur rendait service. Savoir que tout allait s'arrêter et que leurs souvenirs n'auraient plus aucun sens était déprimant.
- Au fait, il est où, l'autre gueule d'enclume ? Il t'a foutu la paix aujourd'hui, au moins ?
Pour le dernier jour, il pouvait bien la laisser respirer et ne pas refaire une des stupides crises de jalousie dont il avait le secret. Entre son filet d'or et toutes les autres conneries dont il les avait abreuvés au fil des siècles, Héphaïstos passerait son dernier jour à faire quelque chose de plus intelligent, pas vrai ? Il devait bien reconnaître sa défaite, autant le faire quand les gens ne s'en souviendraient jamais.
358 + 454 = 812 mots
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Aphrodite
Déesse de l'amour
Date d'arrivée : 19/08/2023
Nombre de récits : 108
Sexe : Pouvoir : Amour passionné - Invocation d'un couple de cygnes (actif) - Baiser d'âme-soeur (passif)
Cycle : 3ème
Couleur(s) de parole : #009999
Nombre de récits : 108
Sexe : Pouvoir : Amour passionné - Invocation d'un couple de cygnes (actif) - Baiser d'âme-soeur (passif)
Cycle : 3ème
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Mer 3 Avr 2024 - 0:07
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Je ne veux vraiment pas perdre la mémoire. Je ne veux pas oublier Arès, ni même tout ce qu’on a vécu ensemble. Je m’en fiche de zapper mon époux. Il ne sert à rien, je ne suis pas amoureuse de lui et même si j’aime beaucoup la luxure, lui, je ne veux pas qu’il me touche. Je préfère encore devoir rester sans sexe pendant des moins plutôt que de le faire avec lui. La preuve en est avec mes nombreux amants, et en particulier avec le dieu de la guerre.
- J’espère aussi. C’est le seul avantage en fait, j’vais l’oublier lui. Et s’il m’approche, j’pourrai lui coller un râteau magistral sans la moindre conséquence derrière.
J’ai toujours une certaine rancune envers Zeus pour ça d’ailleurs. Quelle idée de me refourguer à un boulet pareil. Enfin pas la peine de penser plus que ça à lui. Ca serait lui donner trop d’importance.
- J’en sais rien. Peut-être que c’est ça ou quelque chose de similaire.
Si c’est ça, je me demande comment ils font pour supporter ce genre de pensées. Ils approchent de la mort, savent que tout s’arrêtera bientôt et c’est là qu’ils font le plus de conneries. J’imagine que c’est leur façon à eux de profiter du reste de leur vie. Comment font-ils pour ne pas devenir dépressifs ? Enfin...pour ceux qui ne le sont pas déjà dans leur jeunesse au point de finir enfermés ou de se tuer eux-mêmes.
- Euh… En fait je l’ai distrait pour pouvoir me tirer et je l’ai laissé en plan.
Et je suis totalement fière de l’avoir largué comme une merde pour retrouver un vrai dieu. J’hausse les épaules en affichant encore un grand sourire.
- Du coup j’sais pas du tout où il se trouve à l’heure actuelle.
Le problème c’est qu’il va sûrement se douter du lieu où je me trouve. En tout cas de la personne avec qui je me trouve. Il n’a pas intérêt à nous refaire le coup de nous bloquer au lit et de nous afficher parce que cette fois je le bute. C’est une façon de parler puisqu’il est immortel mais l’imaginer est déjà très satisfaisant. Au pire je me contenterai de le torturer. Immortel mais pas insensible à la douleur.
Je me redresse légèrement en m’appuyant sur mes coudes et tire la langue à l’apollon de la guerre……. C’est bizarre dit comme ça en sachant qu’il y a un blond qui porte exactement ce prénom ! Enfin de toute façon personne ne bat Arès, peu importe le domaine.
- Et si on arrêtait de donner de l’importance au mou du bulbe qui me sert de mari, et qu’on pensait plutôt à des trucs plus sympa ? Par exemple, tu crois que qu’on va garder notre fonction de dieu de la guerre et déesses de l’amour après ? Ou ils nous changeront aussi ces trucs ?
Et s’ils nous modifient les rôles, j’espère que je ne deviendrai pas déesse d’un truc naze. Je veux bien devenir déesse de la guerre à la place d’Arès ou d’Athéna. Et je veux aussi voir Arès en dieu de l’amour. Ca pourrait être très drôle.
- J’espère aussi. C’est le seul avantage en fait, j’vais l’oublier lui. Et s’il m’approche, j’pourrai lui coller un râteau magistral sans la moindre conséquence derrière.
J’ai toujours une certaine rancune envers Zeus pour ça d’ailleurs. Quelle idée de me refourguer à un boulet pareil. Enfin pas la peine de penser plus que ça à lui. Ca serait lui donner trop d’importance.
- J’en sais rien. Peut-être que c’est ça ou quelque chose de similaire.
Si c’est ça, je me demande comment ils font pour supporter ce genre de pensées. Ils approchent de la mort, savent que tout s’arrêtera bientôt et c’est là qu’ils font le plus de conneries. J’imagine que c’est leur façon à eux de profiter du reste de leur vie. Comment font-ils pour ne pas devenir dépressifs ? Enfin...pour ceux qui ne le sont pas déjà dans leur jeunesse au point de finir enfermés ou de se tuer eux-mêmes.
- Euh… En fait je l’ai distrait pour pouvoir me tirer et je l’ai laissé en plan.
Et je suis totalement fière de l’avoir largué comme une merde pour retrouver un vrai dieu. J’hausse les épaules en affichant encore un grand sourire.
- Du coup j’sais pas du tout où il se trouve à l’heure actuelle.
Le problème c’est qu’il va sûrement se douter du lieu où je me trouve. En tout cas de la personne avec qui je me trouve. Il n’a pas intérêt à nous refaire le coup de nous bloquer au lit et de nous afficher parce que cette fois je le bute. C’est une façon de parler puisqu’il est immortel mais l’imaginer est déjà très satisfaisant. Au pire je me contenterai de le torturer. Immortel mais pas insensible à la douleur.
Je me redresse légèrement en m’appuyant sur mes coudes et tire la langue à l’apollon de la guerre……. C’est bizarre dit comme ça en sachant qu’il y a un blond qui porte exactement ce prénom ! Enfin de toute façon personne ne bat Arès, peu importe le domaine.
- Et si on arrêtait de donner de l’importance au mou du bulbe qui me sert de mari, et qu’on pensait plutôt à des trucs plus sympa ? Par exemple, tu crois que qu’on va garder notre fonction de dieu de la guerre et déesses de l’amour après ? Ou ils nous changeront aussi ces trucs ?
Et s’ils nous modifient les rôles, j’espère que je ne deviendrai pas déesse d’un truc naze. Je veux bien devenir déesse de la guerre à la place d’Arès ou d’Athéna. Et je veux aussi voir Arès en dieu de l’amour. Ca pourrait être très drôle.
508 mots
Codage par Libella sur Graphiorum
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
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Double-comptes : Écho, Pandore
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Mer 3 Avr 2024 - 1:18
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
Parler d'Héphaïstos n'était sans doute pas bon pour bien profiter de cette dernière journée, mais il avait parfois du mal à s'en empêcher. Le simple fait de penser à lui emplissait Arès d'une rage difficile à contenir. Il détestait s'être fait piquer Aphrodite sous le nez à cause des manigances de son demi-frère et des choix désastreux de Zeus. Même si d'une certaine façon, elle était plus à lui qu'à Héphaïstos, ils ne pouvaient pas s'afficher au grand jour. Ils avaient été condamnés trop longtemps à être "juste amants". Si cette nouvelle vie pouvait permettre une chose, c'était qu'il ne voulait plus jamais être le secret de qui que ce soit.
La vengeance calmait toujours les nerfs. Et avoir le sang d'Héphaïstos sur les mains était aussi une très bonne manière de terminer cette vie, après tout. Il ricana.
Elle était née de l'écume, après tout, donc le pire dans tout ça c'est que ce n'était sûrement pas si improbable qu'elle puisse obtenir des pouvoirs sur la mer. À supposer qu'elle arrive à lutter contre l'égo de Poséidon. À une époque, les deux dieux s'entendaient bien. Mais depuis que Halirrhotios, le fils du dieu de l'océan, s'en était pris à Alcippe... disons que leur relation était devenu nettement moins cordiale.
Peut-être parce que ledit fils avait fini en bouillie entre les mains d'Arès, mais c'était un détail. Il avait été acquitté pour ce meurtre, de toute façon.
C'était peut-être une des raisons pour lesquelles les Moires avaient décidé de tout remettre à zéro. Les mortels étaient un peu susceptibles, ils n'appréciaient pas quand la guerre rasait tout sur son passage. Mais ironiquement, ils étaient les premiers à faire la guerre. Ils aimaient détruire mais pas reconstruire, comme lui, en fin de compte. Quoiqu'en disent les autres dieux de l'Olympe, les mortels suivaient bien plus son exemple que les leurs. À l'exception peut-être de Zeus vu le nombre de personnes qui trompaient leur femme à tour de bras.
Enfin, sur ce point-là, Arès n'était pas beaucoup mieux.
- S'il se pointe ici je lui éclate le crâne.
La vengeance calmait toujours les nerfs. Et avoir le sang d'Héphaïstos sur les mains était aussi une très bonne manière de terminer cette vie, après tout. Il ricana.
- Tu veux devenir la déesse de quoi ? De l'océan, pour pouvoir noyer tes ennemis une bonne fois pour toutes ?
Elle était née de l'écume, après tout, donc le pire dans tout ça c'est que ce n'était sûrement pas si improbable qu'elle puisse obtenir des pouvoirs sur la mer. À supposer qu'elle arrive à lutter contre l'égo de Poséidon. À une époque, les deux dieux s'entendaient bien. Mais depuis que Halirrhotios, le fils du dieu de l'océan, s'en était pris à Alcippe... disons que leur relation était devenu nettement moins cordiale.
Peut-être parce que ledit fils avait fini en bouillie entre les mains d'Arès, mais c'était un détail. Il avait été acquitté pour ce meurtre, de toute façon.
- Franchement, tu m'imagines en autre chose ? Même dans une autre vie, casser des gens et dégommer des villes, ça me manquerait trop.
C'était peut-être une des raisons pour lesquelles les Moires avaient décidé de tout remettre à zéro. Les mortels étaient un peu susceptibles, ils n'appréciaient pas quand la guerre rasait tout sur son passage. Mais ironiquement, ils étaient les premiers à faire la guerre. Ils aimaient détruire mais pas reconstruire, comme lui, en fin de compte. Quoiqu'en disent les autres dieux de l'Olympe, les mortels suivaient bien plus son exemple que les leurs. À l'exception peut-être de Zeus vu le nombre de personnes qui trompaient leur femme à tour de bras.
Enfin, sur ce point-là, Arès n'était pas beaucoup mieux.
812 + 379 = 1191 mots
#7E0B0F#7E0B0F#7E0B0FⒸ Arès
Aphrodite
Déesse de l'amour
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Mer 3 Avr 2024 - 15:20
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Ce qu’il y a de bien avec Arès, c’est qu’il reste toujours fidèle à lui-même. J’espère vraiment qu’il continuera de l’être par la suite. Un petit rire s’échappe de ma bouche en imaginant le dieu de la guerre refaire le portrait du bouche-trou de service. Ce serait bien qu’il refasse aussi celui de ce sale rat de Zeus.
- Ouais c’est une idée. Je piquerai la place de Poséidon et régnerai sur les océans. Et s’il râle bah j’le noie aussi dans son propre élément.
Ou alors j’utilise la corruption bien qu’il soit compliqué à soudoyer. Cela dit il reste moins ennuyeux que l’autre tanche pour reprendre les termes du rouquin.
- Ou sinon j’deviens déesse de la guerre à ta place. Ou à la place d’Athéna. Et toi je t’imagine carrément en dieu de l’amour !
Et là, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. L’image est vraiment trop tordante. Arès en dieu de l’amour… Il serait encore moins crédible que moi. Sérieusement. Je veux voir ça ! Pitié les Moires, dans votre idée à la con de tout remettre à zéro, mettez Arès en dieu de l’amour ! Il faut absolument que ça arrive ! Ou mieux, dieu du mariage. Rien que d’imaginer ça, j’éclate encore plus de rire. Ce serait deux rôles improbables pour lui. Il me faut un petit temps avant de réussir à calme mon fou rire.
- Allez plus sérieusement je t’imagine difficilement avec un autre rôle. À la rigueur tu pourrais avoir celui d’Eris, de Deimos ou de Phobos mais il faudrait clairement un truc qui bouge.
Mais en même temps…. Dieu de l’amour…. Bordel c’est vraiment dur de se retenir de rire. Allez Aphrodite, respire un bon coup. Respire. Encore. C’est un échec. Le fou rire est de retour. Au moins ça fait oublier le côté déprimant de la situation.
J’ignore si ce sont mes éclats de rire ou s’il y a juste un gros panneau lumineux devant la chambre d’Arès avec une indication « Aphrodite est là », ou juste l’évidence même puisque je me retrouve très souvent chez lui, mais l’arrivée d’Héphaïstos m’a vite calmée. Je me doutais que la distraction ne fonctionnerait pas longtemps mais je pensais qu’il aurait abandonné l’idée de passer le temps avec moi. Donc même pour une dernière journée avant de l’oublier, et d’oublier Arès – et tous mes amants – il est décidé à faire chier ? Rabats-joie… Je l’ai quelque peu sous-estimé.
- J’étais sûr que je la retrouverais chez toi…
- C’est le panneau lumineux devant la chambre qui m’a trahie, j’en suis sûre. J'savais que j'aurais dû demander à Arès de le détruire.
Être sérieuse ce n’est pas mon point fort. Me foutre de la gueule des autres par contre, c’est un pur plaisir.
- Rhabille-toi Aphrodite. Pour le dernier jour tu pourrais au moins me faire le plaisir de rester avec moi.
- Hm…. Non pas envie.
Et pour pousser la provocation encore plus loin, je me loge complètement contre Arès. Je n’ai pas l’intention de me rhabiller et encore moins de repartir avec Héphaïstos. On ne m’a pas laissée le choix du mariage, on ne me retirera pas le libre arbitre pour le dernier jour avant l’oubli total.
- Ouais c’est une idée. Je piquerai la place de Poséidon et régnerai sur les océans. Et s’il râle bah j’le noie aussi dans son propre élément.
Ou alors j’utilise la corruption bien qu’il soit compliqué à soudoyer. Cela dit il reste moins ennuyeux que l’autre tanche pour reprendre les termes du rouquin.
- Ou sinon j’deviens déesse de la guerre à ta place. Ou à la place d’Athéna. Et toi je t’imagine carrément en dieu de l’amour !
Et là, je ne peux m’empêcher d’éclater de rire. L’image est vraiment trop tordante. Arès en dieu de l’amour… Il serait encore moins crédible que moi. Sérieusement. Je veux voir ça ! Pitié les Moires, dans votre idée à la con de tout remettre à zéro, mettez Arès en dieu de l’amour ! Il faut absolument que ça arrive ! Ou mieux, dieu du mariage. Rien que d’imaginer ça, j’éclate encore plus de rire. Ce serait deux rôles improbables pour lui. Il me faut un petit temps avant de réussir à calme mon fou rire.
- Allez plus sérieusement je t’imagine difficilement avec un autre rôle. À la rigueur tu pourrais avoir celui d’Eris, de Deimos ou de Phobos mais il faudrait clairement un truc qui bouge.
Mais en même temps…. Dieu de l’amour…. Bordel c’est vraiment dur de se retenir de rire. Allez Aphrodite, respire un bon coup. Respire. Encore. C’est un échec. Le fou rire est de retour. Au moins ça fait oublier le côté déprimant de la situation.
J’ignore si ce sont mes éclats de rire ou s’il y a juste un gros panneau lumineux devant la chambre d’Arès avec une indication « Aphrodite est là », ou juste l’évidence même puisque je me retrouve très souvent chez lui, mais l’arrivée d’Héphaïstos m’a vite calmée. Je me doutais que la distraction ne fonctionnerait pas longtemps mais je pensais qu’il aurait abandonné l’idée de passer le temps avec moi. Donc même pour une dernière journée avant de l’oublier, et d’oublier Arès – et tous mes amants – il est décidé à faire chier ? Rabats-joie… Je l’ai quelque peu sous-estimé.
- J’étais sûr que je la retrouverais chez toi…
- C’est le panneau lumineux devant la chambre qui m’a trahie, j’en suis sûre. J'savais que j'aurais dû demander à Arès de le détruire.
Être sérieuse ce n’est pas mon point fort. Me foutre de la gueule des autres par contre, c’est un pur plaisir.
- Rhabille-toi Aphrodite. Pour le dernier jour tu pourrais au moins me faire le plaisir de rester avec moi.
- Hm…. Non pas envie.
Et pour pousser la provocation encore plus loin, je me loge complètement contre Arès. Je n’ai pas l’intention de me rhabiller et encore moins de repartir avec Héphaïstos. On ne m’a pas laissée le choix du mariage, on ne me retirera pas le libre arbitre pour le dernier jour avant l’oubli total.
514 mots
Codage par Libella sur Graphiorum
Arès
Dieu de la guerre
Date d'arrivée : 30/01/2023
Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Jeu 4 Avr 2024 - 23:33
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
- Tu l'imagines un peu trop. Arrête de te marrer avant que j'ajoute violence non-conjugale à notre relation.
Il n'avait jamais aimé qu'on se moque de lui. Même si c'était Aphrodite et qu'il le vivait nettement mieux de sa part que des autres dieux, ça restait quelque chose qui lui tapait vite sur les nerfs. Il avait encore du mal à oublier l'histoire de la jarre où on l'avait enfermée. Ou celle, plus à propos, où Hephaïstos les avait enfermés tous les deux dans son foutu filet. Poséidon avait été le seul à le défendre ; le rire d'Apollon et Hermès le mettait toujours en rage dès qu'il y répensait.
Heureusement, elle finit par se remettre de son fou-rire le temps de lancer une phrase un peu plus normale à laquelle il se raccrocha pour oublier le fait qu'elle était repartie de plus belle.
- Ouais, globalement ma place, celle de mes gosses ou celle de ma soeur. Mais pas la tienne. Je te jure, arrête de rire si...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase ni d'imaginer une menace quelconque que la porte s'ouvrit brusquement. Héphaïstos. Évidémment. Même à quelques heures de la fin de leur existence, il fallait qu'il continue de les emmerder.
- Tu étais sûr, et tu t'es quand même pointé. Tu voulais finir cette vie avec encore plus d'os cassés, ça te suffisait pas de boîter ?
Parce que leur mère ne voulait pas de lui et avait décidé de le balancer du haut de l'Olympe. Dommage qu'il soit un dieu, et donc immortel, ça aurait simplifié la vie de tout le monde s'il n'avait pas survécu à cette chute.
Il serra Aphrodite contre lui avait un sourire ironique, mais il commençait déjà à en avoir marre de voir sa gueule d'enclume.
- Casse-toi. On est pas chez toi comme les fois d'avant, Héphaïstos. T'es sur mon terrain. Dégage avant de le regretter.
- Tss. Toujours avec tes menaces, mais tu ne feras jamais rien.
- Tu crois ?
Il se redressa, menaçant. Hephaïstos n'eut pas même la décence d'esquisser une mouvement de recul. Petit con prétentieux. C'était leur dernier jour. Il n'y aurait aucune conséquence s'il le cassait en deux. Et de toute façon, qu'aurait-il risqué ? Il avait buté le fils de Poséidon et il s'en était sorti sans problème. Alors certes, "il a agressé ma fille" était une raison sans doute plus valable que "il m'a volé ma copine", mais peu importe. Il en avait marre de se laisser marcher sur les pieds par cette parodie de dieu.
Arès sortit des couvertures après avoir doucement écarté Aphrodite ; une douceur aussi rare qu'à l'opposé de son humeur actuelle. Héphaïstos l'avait assez nargué dans cette vie. Il avait passé un partie de sa journée avec Aphrodite, il pouvait bien en passer une partie à faire ce qui le démengeait depuis des millénaires.
- Tu sais quoi, petit frère ? Ça fait une éternité que j'ai envie de terminer le travail d'Héra sur ta gueule.
Son premier coup de poing atteignit Héphaïstos à la mâchoire avant qu'il n'ait le temps de répliquer ; le dieu forgeron vacilla.
- Tu m'as pris... tout ce que je voulais.
- Tu ne la mérites pas.
- Et toi si ? Parce que tu as emprisonné notre mère et fait chanter mon père pour te donner de l'importance ?
Il sentit à peine le coup qui le frappa au visage et s'essuya la lèvre d'un simple geste du pouce comme s'il avait été touché par une poussière. La contre-attaque fut nettement moins délicate et Hephaïstos se plia en deux, un bras plaqué sur son estomac.
- Elle était à moi bien avant que tu arrives et que tu foutes tout en l'air.
- Tu n'avais qu'à... l'épouser toi-même...
- Tu parles encore ?
Il continua de frapper. Héphaïstos pouvait résister et riposter autant qu'il voulait, il n'avait pour lui que la force brute que lui conférait la forge. Et même musclé, on souffrait toujours autant d'un coup de poing dans l'estomac et d'autres au visage. De toute façon, Arès était trop énervé pour sentir les contre-attaques. Sa rage naturelle avait repris le contrôle. Il continua de frapper, encore et encore, de toute ses forces, jusqu'à avoir les mains couvertes de sang.
Ça n'était pas suffisant. Ça ne serait pas suffisant tant que l'autre pourrait encore bouger.
1191 + 709 = 1900 mots
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Aphrodite
Déesse de l'amour
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Nombre de récits : 108
Sexe : Pouvoir : Amour passionné - Invocation d'un couple de cygnes (actif) - Baiser d'âme-soeur (passif)
Cycle : 3ème
Couleur(s) de parole : #009999
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Sam 20 Avr 2024 - 0:35
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Ouh Arès n’aime pas trop mon imagination. Et bien tant pis pour lui, moi je m’amuse bien à le voir en dieu de l’amour. C’est tellement improbable que je suis suis obligée de me faire des illusions. En plus je n’en garderai aucun souvenir alors il peut bien me laisser savourer le moment. D’ailleurs est-ce qu’on aura les mêmes personnalités ? Sans doute pas tout-à-fait. C’est nortre vécu qui forge une partie de notre façon d’être. Si on oublie tout, on oublie les expériences vécues et ça changera forcément des choses. Merde, j’espère que je ne vais pas trop changer. J’aime bien être comme je suis.
- Boude pas, mon chou. Tu sais très bien que je plaisante. De toute façon avec ton caractère de cochon et ta patience presque inexistante, tu pourrais difficilement être dieu de l’amour.
Il est clairement fait pour un rôle qui bouge, un truc en rapport avec le combat ou tout simplement les emmerdes à gogo. Conseiller des gens sur l’amour et faire ressortir leur beauté, ce n’est pas pour lui. Il ferait plus un carnage qu’autre chose. Il râle encore parce que je suis en fou rire mais l’apparition surprise de Héphaïstos nous calme direct. Donc même quand c’est le dernier jour avant l’oubli le plus total, on ne peut pas être tranquille ? Il me les brise…
À en croire le regard qu’il me lance, il n’a pas trop apprécié ma moquerie. Remarque à sa place j’aurais sûrement fusillé la personne du regard aussi. Encore plus lorsque même Arès se met à le nargue aussi. Pour pousser la provocation encore plus loin, je me suis réfugiée bieeeeen contre le dieu de la guerre et je suis ravie de sentir son étreinte se serrer. Pas longtemps malheureusement. Le voir se lever ne veut rien dire de bon pour la tête de pioche.
Qu’est-ce que je disais. Le premier coup de poing se fait déjà sentir par mon époux. Et ça réplique en plus. Et moi j’assiste à ça sans pouvoir faire quoi que ce soit. Je sais que je n’ai aucune chance de retenir Arès – ouais parce que l’autre con, je m’en fiche, je sais qu’il n’a aucune chance non plus contre le dieu de la guerre –. C’est quoi aussi cette attaque verbale ? Arès n’avait qu’à m’épouser. Bien sûr. Comme si on m’avait laissée le choix d’épouser la tronche de cake.
Je me mets assise sur le lit un instant en observant le combat entre les deux frères jusqu’à ce que c’en soit trop. Héphaïstos a beau être casse-pied qui mérite des baffes, je n’ai pas envie de savoir ce que ça donnera si je laisse Arès se défouler sur lui pour l’éternité. Je me suis donc levée et me suis doucement appuyée contre le dos de mon amant avant de passer mes bras autour de sa taille.
- C’est bon Arès, ça suffit… Il a eu son compte. Il ne mérite pas que tu t’énerves autant, c’est lui accorder trop d’attention.
Je dépose quelques baisers tendres sur sa nuque sous les yeux de mon propre pseudo époux. Depuis le temps la tronche de cake devrait avoir compris que je me finirai toujours chez Arès et que je le soutiendrai toujours.
- Concentre plutôt ton attention sur moi. Ca sera plus agréable et l’autre finira bien par partir.
En parlant de lui, il se relève difficilement. Il ne lâche pas l’affaire non plus.
- Si tu tenais tant à l’avoir, il fallait te bouger le cul avant. Maintenant c’est trop tard, elle est à moi et je ne repartirai pas d’ici sans elle.
Quel imbécile. Provoquer Arès est la pire chose à faire. Il devrait pourtant le savoir. Il veut vraiment se faire mettre en pièces.
- Héphaïstos, lâche l’affaire. De toute façon on va tout oublier, même nos liens donc laisse-moi être avec quelqu’un que j’aime pour une fois et va-t-en.
- Boude pas, mon chou. Tu sais très bien que je plaisante. De toute façon avec ton caractère de cochon et ta patience presque inexistante, tu pourrais difficilement être dieu de l’amour.
Il est clairement fait pour un rôle qui bouge, un truc en rapport avec le combat ou tout simplement les emmerdes à gogo. Conseiller des gens sur l’amour et faire ressortir leur beauté, ce n’est pas pour lui. Il ferait plus un carnage qu’autre chose. Il râle encore parce que je suis en fou rire mais l’apparition surprise de Héphaïstos nous calme direct. Donc même quand c’est le dernier jour avant l’oubli le plus total, on ne peut pas être tranquille ? Il me les brise…
À en croire le regard qu’il me lance, il n’a pas trop apprécié ma moquerie. Remarque à sa place j’aurais sûrement fusillé la personne du regard aussi. Encore plus lorsque même Arès se met à le nargue aussi. Pour pousser la provocation encore plus loin, je me suis réfugiée bieeeeen contre le dieu de la guerre et je suis ravie de sentir son étreinte se serrer. Pas longtemps malheureusement. Le voir se lever ne veut rien dire de bon pour la tête de pioche.
Qu’est-ce que je disais. Le premier coup de poing se fait déjà sentir par mon époux. Et ça réplique en plus. Et moi j’assiste à ça sans pouvoir faire quoi que ce soit. Je sais que je n’ai aucune chance de retenir Arès – ouais parce que l’autre con, je m’en fiche, je sais qu’il n’a aucune chance non plus contre le dieu de la guerre –. C’est quoi aussi cette attaque verbale ? Arès n’avait qu’à m’épouser. Bien sûr. Comme si on m’avait laissée le choix d’épouser la tronche de cake.
Je me mets assise sur le lit un instant en observant le combat entre les deux frères jusqu’à ce que c’en soit trop. Héphaïstos a beau être casse-pied qui mérite des baffes, je n’ai pas envie de savoir ce que ça donnera si je laisse Arès se défouler sur lui pour l’éternité. Je me suis donc levée et me suis doucement appuyée contre le dos de mon amant avant de passer mes bras autour de sa taille.
- C’est bon Arès, ça suffit… Il a eu son compte. Il ne mérite pas que tu t’énerves autant, c’est lui accorder trop d’attention.
Je dépose quelques baisers tendres sur sa nuque sous les yeux de mon propre pseudo époux. Depuis le temps la tronche de cake devrait avoir compris que je me finirai toujours chez Arès et que je le soutiendrai toujours.
- Concentre plutôt ton attention sur moi. Ca sera plus agréable et l’autre finira bien par partir.
En parlant de lui, il se relève difficilement. Il ne lâche pas l’affaire non plus.
- Si tu tenais tant à l’avoir, il fallait te bouger le cul avant. Maintenant c’est trop tard, elle est à moi et je ne repartirai pas d’ici sans elle.
Quel imbécile. Provoquer Arès est la pire chose à faire. Il devrait pourtant le savoir. Il veut vraiment se faire mettre en pièces.
- Héphaïstos, lâche l’affaire. De toute façon on va tout oublier, même nos liens donc laisse-moi être avec quelqu’un que j’aime pour une fois et va-t-en.
636 mots
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Arès
Dieu de la guerre
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Nombre de récits : 384
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Lun 6 Mai 2024 - 15:03
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
La violence coulait dans son sang. C'était sa nature même, la raison de son existence, la source de beaucoup de ses problèmes - de sa relation désastreuse avec sa mère, son père et les autres membres de l'Olympe et du panthéon de manière générale. Il était un dieu destructeur, violent et sans le moindre semblant de self-control. Autant dire qu'Héphaïstos, malgré ses commentaires hautains, n'avait aucune chance de tenir le choc.
Arès ne réagit pas immédiatement à l'intervention d'Aphrodite. Le plaisir de refaire le portrait de son ennemi à coups de poings surpassa un moment la présence contre son dos et l'étreinte qui vint ralentir le mouvement de ses bras. Il tiqua. Soupira quand les baisers de son amante vinrent chatouiller sa nuque. Elle le connaissait assez bien pour exploiter ses points faibles et trouver le moyen de le détourner un instant de sa rage.
L'ironie dans sa voix était perceptible, et trouva un écho parfait dans les gestes et la réplique d'Héphaïstos. Non, il n'avait pas du tout l'intention de partir. Arès siffla entre ses dents.
C'était absurde. Il n'avait pas envie de passer sa dernière journée à débattre avec Héphaïstos des sentiments d'Aphrodite. Elle savait très bien ce qu'elle voulait, et c'était lui, pas son mari forcé. D'ailleurs...
Il ne s'entendait pas avec sa mère, mais il était à peu près sûr que la relation d'Héphaïstos avec héra était bien pire, surtout considérant que c'était en la piégeant qu'il avait réussi à obtenir son mariage bidon avec Aphrodite. S'il y avait bien un moment où elle pourrait enfin se permettre de faire tout ce qu'elle voulait sans avoir à se soucier de Zeus et de ses lubies, c'était aujourd'hui. Quitte à annuler une des décisions qu'il avait prise pour la sauver.
Pour une fin de journée. Même s'il n'était pas du tout fait pour la stratégie et qu'il avait tendance à agir sans réfléchir, il savait que jamais Héra ne dirait une chose pareille. Elle méprisait trop Héphaïstos pour lui rendre service.
Il afficha un sourire en coin. Héphaïstos avait trop d'orgueil pour ne pas réagir à ce genre de provocation. Et si éclater le visage d'Héphaïstos à coups de poings était une bonne façon de finir cette vie, lui arracher sa seule victoire était aussi bien.
Arès ne réagit pas immédiatement à l'intervention d'Aphrodite. Le plaisir de refaire le portrait de son ennemi à coups de poings surpassa un moment la présence contre son dos et l'étreinte qui vint ralentir le mouvement de ses bras. Il tiqua. Soupira quand les baisers de son amante vinrent chatouiller sa nuque. Elle le connaissait assez bien pour exploiter ses points faibles et trouver le moyen de le détourner un instant de sa rage.
- Il finira bien par partir ?
L'ironie dans sa voix était perceptible, et trouva un écho parfait dans les gestes et la réplique d'Héphaïstos. Non, il n'avait pas du tout l'intention de partir. Arès siffla entre ses dents.
- Oh, oui, elle a l'air ravie d'être "à toi".
C'était absurde. Il n'avait pas envie de passer sa dernière journée à débattre avec Héphaïstos des sentiments d'Aphrodite. Elle savait très bien ce qu'elle voulait, et c'était lui, pas son mari forcé. D'ailleurs...
- Tu sais quoi ? Si tu es si persuadé de pouvoir t'approprier Aphrodite sur un mariage bidon, si on allait voir notre mère, demander ce qu'elle en pense ? Le mariage, c'est son job.
Il ne s'entendait pas avec sa mère, mais il était à peu près sûr que la relation d'Héphaïstos avec héra était bien pire, surtout considérant que c'était en la piégeant qu'il avait réussi à obtenir son mariage bidon avec Aphrodite. S'il y avait bien un moment où elle pourrait enfin se permettre de faire tout ce qu'elle voulait sans avoir à se soucier de Zeus et de ses lubies, c'était aujourd'hui. Quitte à annuler une des décisions qu'il avait prise pour la sauver.
- Si elle dit que vous êtes faits l'un pour l'autre, je vous foutrais la paix.
Pour une fin de journée. Même s'il n'était pas du tout fait pour la stratégie et qu'il avait tendance à agir sans réfléchir, il savait que jamais Héra ne dirait une chose pareille. Elle méprisait trop Héphaïstos pour lui rendre service.
- J'ai pas besoin de faire ça. On est mariés, elle est à moi, tu n'as rien à faire autour d'elle.
- Dis plutôt que tu as peur qu'Héra soit d'accord avec moi.
Il afficha un sourire en coin. Héphaïstos avait trop d'orgueil pour ne pas réagir à ce genre de provocation. Et si éclater le visage d'Héphaïstos à coups de poings était une bonne façon de finir cette vie, lui arracher sa seule victoire était aussi bien.
1900 + 462 = 2362 mots
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Aphrodite
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Lun 10 Juin 2024 - 16:27
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Pourquoi m’ont-ils refilée un mari aussi con ? Il le sait pourtant qu’il n’a aucune chance de gagner face à Arès. Alors pourquoi est-ce qu’il le provoque encore ? Il a seulement réussi à faire sortir Arès de ses gonds – et dieu sait à quel point c’est facile avec lui – et à se faire passer à tabac. J’ai toutefois dû intervenir car je sais que le dieu de la guerre est tout-à-fait capable de passer le reste de la journée à le frapper. Moi je ne veux pas qu’il perde plus de temps avec ce crétin qui n’en vaut même pas la peine. Je préfère qu’il passe le temps qu’il reste avec moi. J’ai donc d’abord tenté de le calmer en enlaçant sa taille et en lui parlant doucement.
Il n’y a pas eu de réaction tout de suite. J’ai continué avec quelques baisers sur la nuque tout en lui parlant encore. Cette fois ça semble faire son effet. Par contre si la tête de nœud pouvait arrêter d’en rajouter une couche, ce serait bien. Comme si une demande en mariage d’Arès aurait changé quelque chose… C’est Zeus qui a décidé de ce mariage bidon. Il n’a même tenu compte de ce que moi j’avais envie alors que je suis la principale concernée alors l’avis d’un autre…
- Crétin… Si on m’avait laissée le choix, ce mariage grotesque n’aurait même pas eu lieu. Tu manipules le monde pour obtenir un mariage avec moi alors que je ne t’aime pas, et après tu oses râler parce que je préfère faire des gosses à d’autres que toi ? Ce n’est que du foutage de gueule.
Arès a raison. Voir Héra peut être amusant car je suis certaine qu’elle ne sera pas de l’avis d’Héphaïstos.
- Si elle dit une chose pareille, j’lui vomis dessus…
Et ce ne sont pas des paroles en l’air. Je ne pense pas qu’elle dira un truc aussi stupide mais si ça arrive, elle va devoir prévoir une tenue de rechange. Le plus drôle est que mon « cher » époux ne veut pas aller voir la déesse du mariage. Il n’a vraiment pas envie de donner raison à Arès.
- Je n’ai pas peur, je sais qu’on est faits l’un pour l’autre. Aphrodite a juste peur de l’admettre.
- Ou alors j’ai seulement trop de dignité pour m’abaisser à aimer un abruti fini comme toi…
- Allons voir Héra, vous verrez que vous n’avez rien à faire ensemble tous les deux. Ensuite je pourrai partir avec MA femme et finir cette journée en beauté avec elle.
Retenez-moi, je vais vomir. Il pense vraiment à ce que je pense ou j’ai seulement l’esprit trop pervers ? C’est la deuxième option. C’est sûrement ça. Ca ne peut être que ça. Après tout, c’est Héphaïstos, il doit sûrement vouloir juste passer du temps à s’imaginer des trucs cucul la praline sur notre pseudo couple, le nombre d’enfants que je ne lui donnerai jamais, ce genre de débilités quoi. C’est bon. Je peux respirer. C’est uniquement moi qui ai l’esprit tordu. Tout va bien. Je peux donc enlever cette expression de dégoût sur mon visage.
Bref nous disions, Héra. Ouais, allons la voir, c’est une excellente idée comme ça je pourrai râler – j’ai quand même un peu de rancune contre elle – et ensuite lui dire d’annuler ce mariage stupide pour que je puisse continuer à passer un merveilleux moment avec mon dieu de la guerre. Ca mettrait fin au débat en plus. Enfin si tant est que l’on puisse considérer ça comme tel…
Il n’y a pas eu de réaction tout de suite. J’ai continué avec quelques baisers sur la nuque tout en lui parlant encore. Cette fois ça semble faire son effet. Par contre si la tête de nœud pouvait arrêter d’en rajouter une couche, ce serait bien. Comme si une demande en mariage d’Arès aurait changé quelque chose… C’est Zeus qui a décidé de ce mariage bidon. Il n’a même tenu compte de ce que moi j’avais envie alors que je suis la principale concernée alors l’avis d’un autre…
- Crétin… Si on m’avait laissée le choix, ce mariage grotesque n’aurait même pas eu lieu. Tu manipules le monde pour obtenir un mariage avec moi alors que je ne t’aime pas, et après tu oses râler parce que je préfère faire des gosses à d’autres que toi ? Ce n’est que du foutage de gueule.
Arès a raison. Voir Héra peut être amusant car je suis certaine qu’elle ne sera pas de l’avis d’Héphaïstos.
- Si elle dit une chose pareille, j’lui vomis dessus…
Et ce ne sont pas des paroles en l’air. Je ne pense pas qu’elle dira un truc aussi stupide mais si ça arrive, elle va devoir prévoir une tenue de rechange. Le plus drôle est que mon « cher » époux ne veut pas aller voir la déesse du mariage. Il n’a vraiment pas envie de donner raison à Arès.
- Je n’ai pas peur, je sais qu’on est faits l’un pour l’autre. Aphrodite a juste peur de l’admettre.
- Ou alors j’ai seulement trop de dignité pour m’abaisser à aimer un abruti fini comme toi…
- Allons voir Héra, vous verrez que vous n’avez rien à faire ensemble tous les deux. Ensuite je pourrai partir avec MA femme et finir cette journée en beauté avec elle.
Retenez-moi, je vais vomir. Il pense vraiment à ce que je pense ou j’ai seulement l’esprit trop pervers ? C’est la deuxième option. C’est sûrement ça. Ca ne peut être que ça. Après tout, c’est Héphaïstos, il doit sûrement vouloir juste passer du temps à s’imaginer des trucs cucul la praline sur notre pseudo couple, le nombre d’enfants que je ne lui donnerai jamais, ce genre de débilités quoi. C’est bon. Je peux respirer. C’est uniquement moi qui ai l’esprit tordu. Tout va bien. Je peux donc enlever cette expression de dégoût sur mon visage.
Bref nous disions, Héra. Ouais, allons la voir, c’est une excellente idée comme ça je pourrai râler – j’ai quand même un peu de rancune contre elle – et ensuite lui dire d’annuler ce mariage stupide pour que je puisse continuer à passer un merveilleux moment avec mon dieu de la guerre. Ca mettrait fin au débat en plus. Enfin si tant est que l’on puisse considérer ça comme tel…
567 mots
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Mar 11 Juin 2024 - 16:45
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
Tenir Héphaïstos en respect faisait un bien fou. Toute sa vie - du moins toute sa vie depuis qu'Aphrodite avait été forcée d'épouser ce type - il avait rêvé de lui refaire le portrait. C'était toujours la menace de Zeus qui l'avait retenu, le fait que la dernière fois que son père avait été tenté de le "punir", il avait envoyé Athéna se battre contre lui et elle l'avait humilié en guidant un mortel contre lui au lieu de l'affronter elle-même. Et évidemment, Zeus s'était rangé dans son camp. Comme à chaque fois.
Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. C'était le dernier jour, il n'avait aucune raison de craindre les représailles de son père - qui avait sûrement autre chose à foutre avant de perdre la mémoire pour de bon. Savoir qu'Aphrodite était dans son camp et qu'elle n'allait pas lui en vouloir était, de toute façon, largement suffisant.
Cela dit, il n'aurait rien contre le fait d'avoir sa mère dans son camp, pour changer.
Le tout était de tenir jusque-là sans ouvrir Héphaïstos en deux à chaque fois qu'il prononçait des aberrations. On est faits l'un pour l'autre, déjà, pour commencer. Cet abruti pensait vraiment que leur mère, la même qui l'avait balancé sans vergogne du haut de l'Olympe parce qu'elle le trouvait hideux, allait dire qu'il était fait pour la plus belle déesse de sa génération ? Ridicule.
Finir sa journée en beauté. Le sang d'Arès bouillonna si fort qu'il crut un instant qu'ils n'arriveraient jamais devant Héra. L'idée que ce type puisse poser ne serait-ce qu'une fraction de doigt sur Aphrodite lui donnait envie de briser tous les os de son corps et d'éparpiller les restes pour que même les Moires ne puissent pas le récupérer.
Impossible de savoir par quel miracle il garda son sang-froid jusqu'au temple d'Héra. Peut-être parce qu'imaginer la satisfaction de savoir que ce mariage était rompu était encore plus agréable que celle de lui avoir refait le portrait. En tout cas, ils se retrouvèrent finalement face à la déesse. Prise dans l'observation du monde des mortels, elle se retourna avec un haussement de sourcil.
Son regard dériva sur les mains d'Arès, couvertes de sang, et le visage d'Héphaïstos qui n'étaient pas mieux. Elle ne semblait ni spécialement surprise, ni en colère. En fait, elle avait surtout l'air épuisée.
Il eut l'impression de voir un petit sourire se former sur les lèvres de sa mère et ce fut suffisant pour qu'il change l'optique de la conversation.
Une lueur d'intérêt passa dans les yeux d'Héra mais elle resta autrement impassible.
Oui, bon, à l'origine le but était de lui demander si ce mariage avait la moindre valeur mais quitte à être là, autant entre directement dans le but du sujet. Il n'avait pas besoin de l'opinion de sa mère, il voulait juste qu'Aphrodite soit débarrassée de ce boulet. De préférence assez vite pour qu'ils puissent passer le reste de la journée tous les deux et profiter de leurs dernières heures en paix.
Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. C'était le dernier jour, il n'avait aucune raison de craindre les représailles de son père - qui avait sûrement autre chose à foutre avant de perdre la mémoire pour de bon. Savoir qu'Aphrodite était dans son camp et qu'elle n'allait pas lui en vouloir était, de toute façon, largement suffisant.
Cela dit, il n'aurait rien contre le fait d'avoir sa mère dans son camp, pour changer.
Le tout était de tenir jusque-là sans ouvrir Héphaïstos en deux à chaque fois qu'il prononçait des aberrations. On est faits l'un pour l'autre, déjà, pour commencer. Cet abruti pensait vraiment que leur mère, la même qui l'avait balancé sans vergogne du haut de l'Olympe parce qu'elle le trouvait hideux, allait dire qu'il était fait pour la plus belle déesse de sa génération ? Ridicule.
Finir sa journée en beauté. Le sang d'Arès bouillonna si fort qu'il crut un instant qu'ils n'arriveraient jamais devant Héra. L'idée que ce type puisse poser ne serait-ce qu'une fraction de doigt sur Aphrodite lui donnait envie de briser tous les os de son corps et d'éparpiller les restes pour que même les Moires ne puissent pas le récupérer.
Impossible de savoir par quel miracle il garda son sang-froid jusqu'au temple d'Héra. Peut-être parce qu'imaginer la satisfaction de savoir que ce mariage était rompu était encore plus agréable que celle de lui avoir refait le portrait. En tout cas, ils se retrouvèrent finalement face à la déesse. Prise dans l'observation du monde des mortels, elle se retourna avec un haussement de sourcil.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
Son regard dériva sur les mains d'Arès, couvertes de sang, et le visage d'Héphaïstos qui n'étaient pas mieux. Elle ne semblait ni spécialement surprise, ni en colère. En fait, elle avait surtout l'air épuisée.
- Arès a...
- Ta gueule. Laisse parler ceux qui savent ce qu'ils disent.
Il eut l'impression de voir un petit sourire se former sur les lèvres de sa mère et ce fut suffisant pour qu'il change l'optique de la conversation.
- J'ai un service à vous demander.
- Je ne suis pas là pour te rendre des services.
- Même pas pour emmerder Zeus ?
Une lueur d'intérêt passa dans les yeux d'Héra mais elle resta autrement impassible.
- Je t'écoute.
- Mettez fin au mariage d'Héphaïstos et Aphrodite.
- Quoi ?!
Oui, bon, à l'origine le but était de lui demander si ce mariage avait la moindre valeur mais quitte à être là, autant entre directement dans le but du sujet. Il n'avait pas besoin de l'opinion de sa mère, il voulait juste qu'Aphrodite soit débarrassée de ce boulet. De préférence assez vite pour qu'ils puissent passer le reste de la journée tous les deux et profiter de leurs dernières heures en paix.
2362 + 556 = 2918 mots
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Aphrodite
Déesse de l'amour
Date d'arrivée : 19/08/2023
Nombre de récits : 108
Sexe : Pouvoir : Amour passionné - Invocation d'un couple de cygnes (actif) - Baiser d'âme-soeur (passif)
Cycle : 3ème
Couleur(s) de parole : #009999
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Jeu 20 Juin 2024 - 19:25
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Evoquer Héra a plus ou moins calmé Héphaïstos. Pas suffisamment pour qu’il arrête ses provocations mais ça, j’imagine que c’est le seul moyen qui lui reste pour garder presque intact le peu d’assurance qui lui reste. Je salue la maîtrise de soi qu’a eu Arès durant le chemin. Si on n’avait pas besoin de mon pseudo époux pour lui montrer que lui et moi ne sont pas faits l’un pour l’autre, je crois qu’il lui aurait brisé les deux jambes – et même plus –. La déesse des mariages a intérêt à ne pas se ranger à l’avis d’Héphaïstos. Je lui en voudrai pour le reste de la journée sinon. Peut-être même encore après si la rancune surpasse la perte de mémoire.
On arrive finalement au temple d’Héra qui semble un tantinet rêveuse et surtout épuisée. Cette histoire de reboot doit lui travailler l’esprit à elle aussi. Ou alors les mortels lui offrent un spectacle pathétique mais ça, c’est plutôt habituel. À moins que l’épuisement soit dû au fait que voir deux de ses fils en sang ne l’étonne même plus.
La demande du dieu de la guerre me surprend tout autant que les autres. À la base on devait juste prouver à l’autre quiche que ce mariage valait que dalle. Cela dit, je n’ai pas pu retenir un léger sourire en songeant à la possibilité de ne plus avoir le boulet dans ma vie.
- C’est tout ? Il n’y a rien de plus simple.
Elle n’a même pas l’air surprise par la demande. Pourquoi l’aurait-elle été ? Après tout ce n’est pas, enfin plus, un secret le fait que je couche avec tout le monde sauf mon époux. Ce n’est pas un secret non plus qu’Arès est mon préféré et qu’il y a plus qu’une simple histoire de sexe entre nous. Parfois j’en viens à me dire que c’est ça qui dérange le plus mon mari. Savoir que je suis sous le charme d’un autre que lui. Pire encore à ses yeux, sous le charme du dieu de la guerre.
- J’ai un service à te demander moi aussi.
- Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, Aphrodite ?! Ca ne te suffit pas qu’Héra rompt notre mariage ?
Non. Ca ne me suffit pas. Pas après tout ce qu’il a fait pour me forcer à rester à ses côtés et par jalousie.
- Dis-moi tout.
Mon sourire s’agrandit et toute mon expression se transforme pour laisser transparaître ma détermination à faire chier Zeus, Héphaïstos et tous ceux qui se sont rangés de leur côté.
- Marie Arès et moi !
Voilà qui surprend la déesse du mariage et l’autre boulet. Je savais que ça ferait cet effet. J’aime être imprévisible et là, il y a de quoi prendre au dépourvu. Qui aurait pensé que la reine des aventures d’une nuit en viendrait à demander un mariage ? En vérité même moi je n’y ai jamais songé jusqu’à maintenant mais c’est le meilleur moyen que j’ai pour enfoncer le clou. Et puis comme l’a dit Héphaïstos, il faut finir cette journée en beauté.
On arrive finalement au temple d’Héra qui semble un tantinet rêveuse et surtout épuisée. Cette histoire de reboot doit lui travailler l’esprit à elle aussi. Ou alors les mortels lui offrent un spectacle pathétique mais ça, c’est plutôt habituel. À moins que l’épuisement soit dû au fait que voir deux de ses fils en sang ne l’étonne même plus.
La demande du dieu de la guerre me surprend tout autant que les autres. À la base on devait juste prouver à l’autre quiche que ce mariage valait que dalle. Cela dit, je n’ai pas pu retenir un léger sourire en songeant à la possibilité de ne plus avoir le boulet dans ma vie.
- C’est tout ? Il n’y a rien de plus simple.
Elle n’a même pas l’air surprise par la demande. Pourquoi l’aurait-elle été ? Après tout ce n’est pas, enfin plus, un secret le fait que je couche avec tout le monde sauf mon époux. Ce n’est pas un secret non plus qu’Arès est mon préféré et qu’il y a plus qu’une simple histoire de sexe entre nous. Parfois j’en viens à me dire que c’est ça qui dérange le plus mon mari. Savoir que je suis sous le charme d’un autre que lui. Pire encore à ses yeux, sous le charme du dieu de la guerre.
- J’ai un service à te demander moi aussi.
- Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, Aphrodite ?! Ca ne te suffit pas qu’Héra rompt notre mariage ?
Non. Ca ne me suffit pas. Pas après tout ce qu’il a fait pour me forcer à rester à ses côtés et par jalousie.
- Dis-moi tout.
Mon sourire s’agrandit et toute mon expression se transforme pour laisser transparaître ma détermination à faire chier Zeus, Héphaïstos et tous ceux qui se sont rangés de leur côté.
- Marie Arès et moi !
Voilà qui surprend la déesse du mariage et l’autre boulet. Je savais que ça ferait cet effet. J’aime être imprévisible et là, il y a de quoi prendre au dépourvu. Qui aurait pensé que la reine des aventures d’une nuit en viendrait à demander un mariage ? En vérité même moi je n’y ai jamais songé jusqu’à maintenant mais c’est le meilleur moyen que j’ai pour enfoncer le clou. Et puis comme l’a dit Héphaïstos, il faut finir cette journée en beauté.
484 mots
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Arès
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Nombre de récits : 384
Sexe : Pouvoir : Chef de guerre
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #7E0B0F
Double-comptes : Écho, Pandore
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Mar 2 Juil 2024 - 0:01
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
Il n'avait rien de plus en tête. Libérer Aphrodite de ce mariage en toc, profiter tranquillement de la fin de cette vie avec elle sans avoir à se soucier d'Héphaïstos, et voir les Moires arriver avec la satisfation de n'avoir rien raté dans cette existence. Héra n'avait rien à perdre, dans cette histoire ; au contraire, ça lui permettait même d'effacer le souvenir de sa défaite face à Héphaïstos le jour où il l'avait piégée pour obtenir ce mariage de la part de Zeus. Ça ne sembla ni la choquer, ni la déranger, et Arès partit plus ou moins du principe que ça s'arrêtait là. Héra avait un pouvoir absolu sur les mariages ; elle avait annulé celui-là, sa décision faisait effet de façon immédiate. Quel que soit le lien qu'avait créé Zeus le jour où il avait offert Aphrodite à Héphaïstos comme une vulgaire décoration, il s'était brisé à cet instant.
Sauf que ça ne s'arrêta pas là. Oui, le mariage qui n'aurait jamais dû exister avait pris fin, ce qui était la dernirèe grande victoire de son existence aux yeux d'Arès. Mais les paroles d'Aphrodite le laissèrent aussi choquée que les autres.
Il cligna des yeux en essayant d'assimiler l'information. C'était un fait bien connu qu'il ne réfléchissait pas toujours très loin et qu'il n'envisageait pas beaucoup l'avenir avant de foncer dans le tas. Il avait formulé sa demande à Héra sur un coup de tête mais il ne s'attendait pas à ce qu'Aphrodite en fasse de même, et encore moins pour prononcer ces mots. Il avait du mal à véritablement l'appréhender.
Se marier... avec elle ?
Ce n'était pas qu'il n'en avait pas envie - loin de là ! Il s'était simplement persuadé depuis bien des siècles qu'elle ne serait jamais vraiment à lui. Qu'il serait toujours un second choix parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement, et parce qu'elle n'était pas amatrice de la stabilité. Mais après tout, ce mariage ne l'engageait pas à grand-chose. Elle savait qu'après cette journée, elle ne se souviendrait de rien. Qu'il serait effacé. Pourtant, même pour un mariage éphémère, Arès eut pour la première fois le sentiment de passer en premier aux yeux de quelqu'un. Elle n'allait choisir aucun des autres amants envers qui il avait déployé tant de haine au fil des siècles. Non, elle avait choisi de passer sa dernière journée avec lui, et elle avait choisi d'en faire plus qu'une simple "dernière aventure". Il déglutit. Il n'avait jamais envisagé cette possibilité, mais il ne la trouvait pas du tout désagréable.
C'était lui, qu'elle regardait. Qu'Aphrodite propose de se marier était déjà surprenant en soi, vu qu'elle n'était pas du genre à se contenter d'une seule personne. Qu'Arès soit du même avis ne l'était pas moins. Ses sentiments pour Aphrodite n'étaient pas secrets, mais il n'avait pas non plus brillé pour sa fidélité - si tant est que ce mot ait un sens dans une relation adultère à la racine - et il était plus réputé pour son impulsivité destructrice que pour sa loyauté. Pourtant, après avoir perdu la bataille ultime pour sauver autant l'Olympe que le monde des mortels, une victoire telle que celle-ci n'était pas à prendre à la légère.
S'il devait choisir comment terminer sa dernière journée, il aurait eu bien du mal à trouver mieux. Il avait l'impression d'avoir réglé absolument toutes les affaires en suspens. Éclater Héphaïstos à coups de poing, fait ; profiter à fond de la présence d'Aphrodite, fait ; détruire tout ce qui le mettait sur les nerfs dans cette vie, fait. Autant, en plus, obtenir ce qui lui avait toujours échappé.
Sauf que ça ne s'arrêta pas là. Oui, le mariage qui n'aurait jamais dû exister avait pris fin, ce qui était la dernirèe grande victoire de son existence aux yeux d'Arès. Mais les paroles d'Aphrodite le laissèrent aussi choquée que les autres.
- ... Quoi ?
Il cligna des yeux en essayant d'assimiler l'information. C'était un fait bien connu qu'il ne réfléchissait pas toujours très loin et qu'il n'envisageait pas beaucoup l'avenir avant de foncer dans le tas. Il avait formulé sa demande à Héra sur un coup de tête mais il ne s'attendait pas à ce qu'Aphrodite en fasse de même, et encore moins pour prononcer ces mots. Il avait du mal à véritablement l'appréhender.
Se marier... avec elle ?
Ce n'était pas qu'il n'en avait pas envie - loin de là ! Il s'était simplement persuadé depuis bien des siècles qu'elle ne serait jamais vraiment à lui. Qu'il serait toujours un second choix parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement, et parce qu'elle n'était pas amatrice de la stabilité. Mais après tout, ce mariage ne l'engageait pas à grand-chose. Elle savait qu'après cette journée, elle ne se souviendrait de rien. Qu'il serait effacé. Pourtant, même pour un mariage éphémère, Arès eut pour la première fois le sentiment de passer en premier aux yeux de quelqu'un. Elle n'allait choisir aucun des autres amants envers qui il avait déployé tant de haine au fil des siècles. Non, elle avait choisi de passer sa dernière journée avec lui, et elle avait choisi d'en faire plus qu'une simple "dernière aventure". Il déglutit. Il n'avait jamais envisagé cette possibilité, mais il ne la trouvait pas du tout désagréable.
- Vous êtes sûrs ?
C'était lui, qu'elle regardait. Qu'Aphrodite propose de se marier était déjà surprenant en soi, vu qu'elle n'était pas du genre à se contenter d'une seule personne. Qu'Arès soit du même avis ne l'était pas moins. Ses sentiments pour Aphrodite n'étaient pas secrets, mais il n'avait pas non plus brillé pour sa fidélité - si tant est que ce mot ait un sens dans une relation adultère à la racine - et il était plus réputé pour son impulsivité destructrice que pour sa loyauté. Pourtant, après avoir perdu la bataille ultime pour sauver autant l'Olympe que le monde des mortels, une victoire telle que celle-ci n'était pas à prendre à la légère.
- Oui.
S'il devait choisir comment terminer sa dernière journée, il aurait eu bien du mal à trouver mieux. Il avait l'impression d'avoir réglé absolument toutes les affaires en suspens. Éclater Héphaïstos à coups de poing, fait ; profiter à fond de la présence d'Aphrodite, fait ; détruire tout ce qui le mettait sur les nerfs dans cette vie, fait. Autant, en plus, obtenir ce qui lui avait toujours échappé.
2918 + 601 = 3519 mots
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Sam 6 Juil 2024 - 3:26
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Hihihi. C’est si bon de prendre le monde au dépourvu. Demander à être mariée est déjà une grosse surprise quand on connaît le nombre d’amants que j’ai eu. Vouloir être mariée à Arès est moyennement surprenant par contre puisqu’il est celui avec qui je couche le plus souvent. Mais en plus de tout ça, je peux enfoncer le clou envers Héphaïstos. Je veux vraiment finir cette journée en beauté, en faisant plaisir à Arès et moi, en montrant à l’autre tache à quel point le dieu de la guerre compte à mes yeux et la place qu’il a dans mon coeur.
- Et bien quoi, c’est si surprenant que ça que j’demande un mariage avec mon dieu préféré ?
Suis-je fière de moi en créant un choc chez les trois dieux ? Totalement. Une fois que l’information est bien enregistrée par tout le monde, les réactions ne se font pas attendre. Héra s’assure que l’on soit certains de nos décisions et procède au mariage devant un dieu qui fulmine.
- Qu’est-ce qu’il se passe Héphi ? Ca t’énerve de perdre ce dont tu voulais à tout pris garder ? Et bien maintenant tu sais ce que j’ai ressenti quand tu m’as privée de mon consentement pour un mariage bidon.
- Il n’avait rien de bidon ! Héra, pourquoi avoir marié ces deux-là ? Ils ne sont pas faits l’un pour l’autre, ils ne sont même pas capables de se satisfaire d’une personne et se tapent tout ce qui bouge !
- Hého, reste poli. Il n’y a que toi que j’ai trompé. Et même si on s’est tapé beaucoup de personnes, tu remarqueras que c’est vers Arès que je me suis le plus tournée. Il a toujours été ma priorité alors que les autres n’étaient que des plans B.
Et mon ex mari était le plan inexistant. Je prends la main d’Arès, heureuse d’avoir pu régler plusieurs petites choses qui n’étaient pas prévues au programme. Finalement ce crétin a bien fait de venir nous emmerder. Il a rendu notre journée encore plus satisfaisante.
- Viens Arès, retournons profiter de notre journée seuls, rien que tous les deux, comme deux VRAIS mariés.
Un vrai couple qui a réellement envie d’être ensemble. Et non une comédie pitoyable où seul l’un des concernés est content de la situation tandis que l’autre subit. Cela dit je dois quand même admettre que ça me fait bizarre d’être mariée de mon plein gré à quelqu’un que j’aime. Arès me fera faire vraiment n’importe quoi. J’espère que ce ne sera plus le cas après notre perte de mémoire sinon j’ai peur de ce que ça pourrait donner.
- Et bien quoi, c’est si surprenant que ça que j’demande un mariage avec mon dieu préféré ?
Suis-je fière de moi en créant un choc chez les trois dieux ? Totalement. Une fois que l’information est bien enregistrée par tout le monde, les réactions ne se font pas attendre. Héra s’assure que l’on soit certains de nos décisions et procède au mariage devant un dieu qui fulmine.
- Qu’est-ce qu’il se passe Héphi ? Ca t’énerve de perdre ce dont tu voulais à tout pris garder ? Et bien maintenant tu sais ce que j’ai ressenti quand tu m’as privée de mon consentement pour un mariage bidon.
- Il n’avait rien de bidon ! Héra, pourquoi avoir marié ces deux-là ? Ils ne sont pas faits l’un pour l’autre, ils ne sont même pas capables de se satisfaire d’une personne et se tapent tout ce qui bouge !
- Hého, reste poli. Il n’y a que toi que j’ai trompé. Et même si on s’est tapé beaucoup de personnes, tu remarqueras que c’est vers Arès que je me suis le plus tournée. Il a toujours été ma priorité alors que les autres n’étaient que des plans B.
Et mon ex mari était le plan inexistant. Je prends la main d’Arès, heureuse d’avoir pu régler plusieurs petites choses qui n’étaient pas prévues au programme. Finalement ce crétin a bien fait de venir nous emmerder. Il a rendu notre journée encore plus satisfaisante.
- Viens Arès, retournons profiter de notre journée seuls, rien que tous les deux, comme deux VRAIS mariés.
Un vrai couple qui a réellement envie d’être ensemble. Et non une comédie pitoyable où seul l’un des concernés est content de la situation tandis que l’autre subit. Cela dit je dois quand même admettre que ça me fait bizarre d’être mariée de mon plein gré à quelqu’un que j’aime. Arès me fera faire vraiment n’importe quoi. J’espère que ce ne sera plus le cas après notre perte de mémoire sinon j’ai peur de ce que ça pourrait donner.
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Re: Le dernier jour avant le renouveau [Arès - Aphrodite] Ven 12 Juil 2024 - 1:17
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Le dernier jour avant le renouveau
Aphrodite
C’est si surprenant que ça ? Évidemment, que c'était surprenant ! Aphrodite n'était pas du genre à se lier à quelqu'un de cette façon ; il l'avait aimée en connaissance de cause mais il ne s'attendait pas à ce que l'une de ses dernières décisions dans cette vie soit de le demander en mariage. Peu importe que ça ne soit que jusqu'à la fin de la journée, c'était plus qu'il avait jamais espérée.
Dernier jour oblige, il n'y eut pas d'organisation et héra procéda au mariage dans la foulée. Aucune importance : il n'y avait personne qu'il souhaite avoir près d'eux en ce moment - à part peut-être lerus gamins, mais ils avaient sans doute autre chose à faire. Et la présence d'Héphaïstos qui fulminait valait toutes les cérémonies du monde.
Il n'était pas sûr d'avoir toujours été sa priorité, cela dit ; il l'avait vu se battre avec Perséphone pour les faverus d'Adonis avant que celui-ci de meure malencontreusement éventré par un sangleir (oups) - mais il l'était clairement aujourd'hui. Et puis il avait aussi eu son compte d'amantes, comme Héphaïsos ne s'était pas privé de le souliner. Être le dernier de la longue liste lui convenait très bien; les autres n'étaient que de essais ratés. Ou des entraînements. Bref, quelque chose de moins bien que lui.
Entre elle qui aimait démontrer sa supériorité en beauté et en charme et lui qui avait besoin de frapper des gens régulièrement pour se sentir en vie, leurs aventures annexes tenaient presque du jeu de séduction. "Montre-moi à quel point tu es sexy dans ta jalousie", ou quelque chose du genre. Ça s'était toujours très bien fini entre eux après leurs petites séances de vengeance.
Il ne se fit pas prier pour quitter les lieux. Il adressa tout de même un hochement de tête et un sourire à sa mère pour la remercier. Elle n'aurait pas la chance de profiter d'une journée en paix avec celui qu'elle avait épousé. Pour la première fois de sa vie, sans doute, Arès compatit au sort d'Héra. Ils n'étaient pas si différents, peut-être qu'ils auraient pu faire plus d'efforts pour s'entendre.
Tant pis. C'était trop tard pour ça, de toute façon. Au moins, Héra avait une chance de trouver mieux dans sa prochaine vie.
En attendant, lui terminait celle-ci en beauté. Laissant Héphaïstos derrière lui, il serra la main d'Aphrodite dans la sienne et la ramena là où leur journée avait commencé : chez lui. Il la poussa doucement contre le mur de la chambre.
Il avait encore du sang sur les mains, et probablement sur le visage, mais ça n'avait jamais arrêté Aphrodite. Elle l'avait vu dans des états bien pire que ça. Il se pencha pour l'embrasser. Il leur restait quelques heures avant que les Moires débarquent, et il comptait bien les rendre inoubiables.
Enfin, façon de parler.
Dernier jour oblige, il n'y eut pas d'organisation et héra procéda au mariage dans la foulée. Aucune importance : il n'y avait personne qu'il souhaite avoir près d'eux en ce moment - à part peut-être lerus gamins, mais ils avaient sans doute autre chose à faire. Et la présence d'Héphaïstos qui fulminait valait toutes les cérémonies du monde.
- Bien sûr, que c'était bidon. Tu l'as eu par chantage, ça n'a aucune valeur.
Il n'était pas sûr d'avoir toujours été sa priorité, cela dit ; il l'avait vu se battre avec Perséphone pour les faverus d'Adonis avant que celui-ci de meure malencontreusement éventré par un sangleir (oups) - mais il l'était clairement aujourd'hui. Et puis il avait aussi eu son compte d'amantes, comme Héphaïsos ne s'était pas privé de le souliner. Être le dernier de la longue liste lui convenait très bien; les autres n'étaient que de essais ratés. Ou des entraînements. Bref, quelque chose de moins bien que lui.
- Si on n'avait pas eu d'amants à tuer ou à maudire de temps en temps, on aurait manqué d'action.
Entre elle qui aimait démontrer sa supériorité en beauté et en charme et lui qui avait besoin de frapper des gens régulièrement pour se sentir en vie, leurs aventures annexes tenaient presque du jeu de séduction. "Montre-moi à quel point tu es sexy dans ta jalousie", ou quelque chose du genre. Ça s'était toujours très bien fini entre eux après leurs petites séances de vengeance.
Il ne se fit pas prier pour quitter les lieux. Il adressa tout de même un hochement de tête et un sourire à sa mère pour la remercier. Elle n'aurait pas la chance de profiter d'une journée en paix avec celui qu'elle avait épousé. Pour la première fois de sa vie, sans doute, Arès compatit au sort d'Héra. Ils n'étaient pas si différents, peut-être qu'ils auraient pu faire plus d'efforts pour s'entendre.
Tant pis. C'était trop tard pour ça, de toute façon. Au moins, Héra avait une chance de trouver mieux dans sa prochaine vie.
En attendant, lui terminait celle-ci en beauté. Laissant Héphaïstos derrière lui, il serra la main d'Aphrodite dans la sienne et la ramena là où leur journée avait commencé : chez lui. Il la poussa doucement contre le mur de la chambre.
- On a encore du temps. Si on profitait de ce nouveau mariage ?
Il avait encore du sang sur les mains, et probablement sur le visage, mais ça n'avait jamais arrêté Aphrodite. Elle l'avait vu dans des états bien pire que ça. Il se pencha pour l'embrasser. Il leur restait quelques heures avant que les Moires débarquent, et il comptait bien les rendre inoubiables.
Enfin, façon de parler.
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