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L'aboutissement de mon travail [LIBRE]Page 1 sur 1
Télémaque
Disciple insatiable
Date d'arrivée : 07/09/2023
Nombre de récits : 110
Sexe : Pouvoir : Je te retrouverai
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #00cc00
Double-comptes : Artémis - Mégara - Harmonie
Nombre de récits : 110
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L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Jeu 8 Aoû 2024 - 12:14
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L'aboutissement de mon travail
Voilà des jours... Non. Voilà des semaines que je me préparai pour cet événement. On m'avait proposé quelque chose et j'avais accepté. Est-ce que je regrettais à présent ? Je ne savais pas trop. Non, j'étais juste... terriblement stressé. Moi qui avais toujours caché mes œuvres, même à mes plus proches amis, voilà que j'allais les exposer devant l'école entière. Bien sûr, Apollon en avait déjà vu, mais c'était des basiques, des petites. Là... On va dire que j'avais vu les choses en grand.
Une fois que j'avais accepté, j'avais cherché des idées. Et j'en avais trouvé. Beaucoup. Donc il avait fallu que je fasse un peu de tri dans ma tête. J'avais même fait des croquis, prospecté en forêt, demandé des conseils sans trop en révéler pour garder quelques surprises. Uranie était au courant de certaines choses, c'était même elle qui avait réussi à me convaincre de le faire. Apollon aussi, mais ils n'avaient pas vu mon travail. Tous allaient le découvrir aujourd'hui, car c'était le jour J. J'avais eu l'autorisation de rester un peu après le couvre feu pour terminer de tout préparer. Mais je n'étais pas seul. Les Primordiaux veillaient sur nous.
Mais voilà, toutes mes tapisseries étaient installées. J'avais mis quelques unes de mes anciennes, pour avoir un peu moins de travail car le timing était serré. Mais les nouvelles, je devais bien avouer que j'étais content du résultat. J'avais choisi différents thèmes. Bien sûr, j'avais gardé le thème de cette fête, la musique. Certaines tapisseries représentaient des instruments, des scènes, il y avait aussi la forêt d'automne puisqu'elle était mise à l'honneur aujourd'hui. Mais j'avais fait le pari fou de mettre quelques figures connues. Apollon allait se produire devait une représentation de lui-même. J'avais hâte d'avoir sa réaction quand il la découvrirait. J'avais aussi représenté Uranie, devant un piano. Je ne représentais que rarement des personnes sur mes tapisseries. A vrai dire, je ne faisais que mes amis les plus proches.
Tout ça était éparpillé dans la forêt. Dans des lieux plus ou moins évidents. C'était un genre de chasse au trésor. Je savais exactement combien j'en avais exposé, et surtout où elles étaient. Et si par malheur je n'étais pas sûr, j'avais toujours ma boussole magique avec moi. Mais j'avais aussi hâte de savoir ce que les autres penseraient de mon travail. Savaient ils seulement que les tapisseries étaient de moi ? Aucune idée. Après une grande inspiration, je pénétrai dans la forêt, le sourire aux lèvres. Que la chasse au trésor commence.
Une fois que j'avais accepté, j'avais cherché des idées. Et j'en avais trouvé. Beaucoup. Donc il avait fallu que je fasse un peu de tri dans ma tête. J'avais même fait des croquis, prospecté en forêt, demandé des conseils sans trop en révéler pour garder quelques surprises. Uranie était au courant de certaines choses, c'était même elle qui avait réussi à me convaincre de le faire. Apollon aussi, mais ils n'avaient pas vu mon travail. Tous allaient le découvrir aujourd'hui, car c'était le jour J. J'avais eu l'autorisation de rester un peu après le couvre feu pour terminer de tout préparer. Mais je n'étais pas seul. Les Primordiaux veillaient sur nous.
Mais voilà, toutes mes tapisseries étaient installées. J'avais mis quelques unes de mes anciennes, pour avoir un peu moins de travail car le timing était serré. Mais les nouvelles, je devais bien avouer que j'étais content du résultat. J'avais choisi différents thèmes. Bien sûr, j'avais gardé le thème de cette fête, la musique. Certaines tapisseries représentaient des instruments, des scènes, il y avait aussi la forêt d'automne puisqu'elle était mise à l'honneur aujourd'hui. Mais j'avais fait le pari fou de mettre quelques figures connues. Apollon allait se produire devait une représentation de lui-même. J'avais hâte d'avoir sa réaction quand il la découvrirait. J'avais aussi représenté Uranie, devant un piano. Je ne représentais que rarement des personnes sur mes tapisseries. A vrai dire, je ne faisais que mes amis les plus proches.
Tout ça était éparpillé dans la forêt. Dans des lieux plus ou moins évidents. C'était un genre de chasse au trésor. Je savais exactement combien j'en avais exposé, et surtout où elles étaient. Et si par malheur je n'étais pas sûr, j'avais toujours ma boussole magique avec moi. Mais j'avais aussi hâte de savoir ce que les autres penseraient de mon travail. Savaient ils seulement que les tapisseries étaient de moi ? Aucune idée. Après une grande inspiration, je pénétrai dans la forêt, le sourire aux lèvres. Que la chasse au trésor commence.
- Tapisseries d'Apollon et Uranie:
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Hermès
Dieu du voyage
Date d'arrivée : 31/07/2024
Nombre de récits : 72
Sexe : Pouvoir : True Journey
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #B768A2
Double-comptes : ///
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Cycle : 2
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Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Mer 25 Sep 2024 - 11:57
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L'aboutissement de ton travail
Télémaque & Libre
S'il y a bien une chose attendue par le Prince des Voleurs, c'était cette journée. Oh, ces petits rassemblements sont toujours bien préparés, imaginés. Si Hermès est le premier à critiquer les Primordiaux, il est aussi le premier à accepter qu'ils font bien des choses. Après tout, les cours donnés par les Moires ne font-ils pas parties des enseignements qu'il préfère écouter ? Tout l'art de vivre du Voyage se trouve dans la contradiction.
Il croque dans sa pomme – il en a volé un certain nombre dans le jardin privé de Déméter. Oh. Elle fera sans doute la tête. Un court instant. Mais elle fait toujours la tête. C'est le lot des référents. Se prendre la tête. Alors, parfois, il faut lui donner de quoi se défouler. Une petite joute verbale, c'est parfois suffisant pour exprimer sa frustration.
Bien entendu, certains demanderont pourquoi il n'a pas simplement mis quelque chose en échange. C'est là tout le secret d'un voleur et d'un commerçant : ce sont des radins. Alors quand il a l'occasion de ne pas laisser un pourboire … Eh. Ne lui lancez pas la pierre – ou la pomme. Au moins, il lui offre sa présence dès qu'elle en a envie ! S'il commençait à faire payer – au sens troc du terme – sa présence aux gens, il deviendrait le propriétaire le plus opulent d'Olympus.
Bel objectif de vie, accessoirement.
C'est donc le jour des Mélodies de l'Automne. Un moment pour célébrer les couleurs. Mais aussi le passage du Temps, l'importance des cycles – et pas ceux des élèves de cette institution divine. Un moment aussi pour partager. Pour offrir aux différents habitants un voyage. Pas le voyage qui mène à un ailleurs géographique. Mais celui qui porte Morphée lui-même : le voyage à travers le rêve éveillé. L'Imaginaire. Alors. Comment lui n'aurait-il pas pu y aller et même y participer ? Même si ce qu'il fera ne sera pas si différent de ses propres manipulations et idées de d'habitude. Personne ne change. En tout cas, ce n'est pas sa destiné, semble-t-il.
Et cela lui plaît.
Il aime ce partage.
Mais là. Là. Il n'est pas en train de se préparer – sans vantardise, il n'en a guère besoin. Non. Là, il croque dans sa pomme, les genoux fléchis et les yeux levés, contemplant quelque chose. Une tapisserie. Elle n'est pas dissimulée. Mais elle attire vers un endroit. Et le choix du décor, ainsi que le choix de l’œuvre, lui arrache un sourire. Tout est réfléchi – il reconnaît bien là le créatif qui a donné naissance à cela. Mais, le travail du fil en lui-même lui aurait donné, lui aussi, le sourire. Car il remarque le soucis du détail. Il apprécie l'utilisation des couleurs. La recherche. L'implication. Il se redresse. Avance. Puis disparaît. Réapparaît vers l'entrée des Bois de l'Éternel Automne. Le soleil progresse. La journée commence. Et les festivités aussi. Alors … Où est-il … ? Oh. Le voilà.
Nouvelle impulsion. Et le voilà dos à Télémaque, alors qu'une seconde ne s'est pas écoulée, s'appuyant dessus, les bras croisés – une main se redressant tout de même pour à nouveau croquer dans cette pomme. C'est qu'elle est bientôt finie. Heureusement. Il en a d'autres.
« Tu seras l'un des Princes de cette journée. Bon. Apollon en sera le Roi, mais ça c'est habituel. » Un sourire, alors qu'il tourne la tête vers Télémaque. Un clin d’œil. « Et ce Prince accepterait il de partager un peu de son temps avec moi ? Promis. Je payerai. » Il se détache de son dos. Pour ne pas le faire tomber. Avant de glisser sur le côté, glisser ses mains dans ses poches après avoir croqué le dernier morceau du fruit – et d'avoir laissé le trognon à la nature qui l'a vu naître. Quoique. Faudrait peut-être le rendre à Déméter alors. Oh. Trop tard.
Il tourne son visage dans sa direction. Lui lance un sourire. « Tu l'as fait. Tu as pris ce sentier. Pas de marche arrière ! Mais ne t'inquiète pas. » Il se penche un peu tout en marchant. Pour que son visage soit légèrement devant lui. Pas trop près. Mais assez, quand même. « Je marche à tes côtés. » Avant de reprendre une posture plus apte à la marche, d'ailleurs.
Caprice/Martel - Dea Kademeia
« Information and Knowledge.
Two currencies that have never gone out of style. »
Two currencies that have never gone out of style. »
Signature © Perséphone
Télémaque
Disciple insatiable
Date d'arrivée : 07/09/2023
Nombre de récits : 110
Sexe : Pouvoir : Je te retrouverai
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #00cc00
Double-comptes : Artémis - Mégara - Harmonie
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Sexe : Pouvoir : Je te retrouverai
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #00cc00
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Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Jeu 26 Sep 2024 - 19:58
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L'aboutissement de mon travail
Je ne dirais pas que je redoutais cette journée. Non, j'étais plutôt stressé en fait. De savoir si ce que j'avais préparé allait plaire. Si mes œuvres allaient intéresser ou si au contraire, les personnes allaient juste passer leur chemin. Tout commentaire était bon à prendre, pour m'améliorer. Mais j'avais l'impression... de me mettre à nu en exposant ainsi mon travail. Hermès était venu hier soir. Il devait se douter que je n'allais pas passer une nuit très agréable à la veille d'un jour si important pour moi. Et... Oui, il avait fait en sorte de rendre cette nuit beaucoup plus agréable. Mais j'avais dû l'abandonner plus tôt que d'habitude ce matin. Pour pouvoir venir terminer deux ou trois choses et surtout être déjà sur place quand les Mélodies d'Automne commenceraient. Je l'avais laissé en compagnie d'Akina qui en avait profité pour aller se lover contre lui, à ma place. J'aurai presque pu en être jaloux. Si je n'avais pas passé la nuit avec lui.
Je ne savais pas quand j'allais le croiser à nouveau mais je savais qu'il viendrait. Il avait son propre stand à tenir et il m'avait dit qu'il voulait passer voir mes œuvres. D'ailleurs, le côté chasse au trésor pour retrouver tout ce que j'avais caché dans la forêt lui avait beaucoup plu. Je me demandais d'ailleurs s'il avait déjà commencé...
"Wow..."
J'avais senti une pression dans mon dos, me faisant avancer d'un pas pour me stabiliser. Mais un sourire étira bien vite mes lèvres quand j'entendis la voix d'Hermès dans mon dos. Ma tête bascula en arrière pour se poser sur son épaule.
"Oh non, je ne suis pas un Prince... Et même si je l'étais, je serais un Prince invisible. Personne ne sait qu'elles sont de moi."
Je parlais bien sûr de mes tapisseries. Seuls quelques proches connaissaient ma passion, et ma signature. Ce petit "T" brodé en bas de chaque œuvre que je faisais.
"Tu me demandes si je veux passer du temps avec toi ? Evidemment ! Ce sera même le moment que je préfèrerai dans ma journée. Tu n'auras qu'à me payer en pomme..."
Je lui fis un petit clin d'oeil à mon tour, agrémenté d'un sourire. Il prit place à mes côtés alors que je retrouvai ma stabilité. Et je repris ma marche, avec mon Dieu préféré à mes côtés.
"Alors dis moi, as tu déjà commencé à chercher mes travaux dans la forêt ? Et si oui, lesquelles as tu trouvé ?"
Je savais qu'Hermès allait les chercher, et jusqu'à la dernière. Je ne doutais pas qu'il réussisse mais j'avais fait en sorte de bien cacher certaines d'entre elles... Je pourrais toujours l'aider sur la fin de la journée. D'autres avaient été mises de sorte à être vues. Comme celle devant laquelle je venais de m'arrêter. C'était un paysage que j'aimais beaucoup. J'avais un peu triché, parce qu'il représentait l'océan d'été mais c'était un endroit où il y avait encore des arbres de la forêt d'automne. Un endroit qui faisait la jonction entre les deux. Un endroit paisible. Et c'était ce que j'avais essayé de faire transparaitre à travers cette tapisserie. J'avais joué sur les lumières, grâce aux différentes couleurs que j'utilisais. Je jetais un oeil au Voyageur, le laissant la regarder silencieusement. J'avais hâte de savoir ce qu'il en pensait. Car lui, je savais qu'il serait sincère.
Je ne savais pas quand j'allais le croiser à nouveau mais je savais qu'il viendrait. Il avait son propre stand à tenir et il m'avait dit qu'il voulait passer voir mes œuvres. D'ailleurs, le côté chasse au trésor pour retrouver tout ce que j'avais caché dans la forêt lui avait beaucoup plu. Je me demandais d'ailleurs s'il avait déjà commencé...
"Wow..."
J'avais senti une pression dans mon dos, me faisant avancer d'un pas pour me stabiliser. Mais un sourire étira bien vite mes lèvres quand j'entendis la voix d'Hermès dans mon dos. Ma tête bascula en arrière pour se poser sur son épaule.
"Oh non, je ne suis pas un Prince... Et même si je l'étais, je serais un Prince invisible. Personne ne sait qu'elles sont de moi."
Je parlais bien sûr de mes tapisseries. Seuls quelques proches connaissaient ma passion, et ma signature. Ce petit "T" brodé en bas de chaque œuvre que je faisais.
"Tu me demandes si je veux passer du temps avec toi ? Evidemment ! Ce sera même le moment que je préfèrerai dans ma journée. Tu n'auras qu'à me payer en pomme..."
Je lui fis un petit clin d'oeil à mon tour, agrémenté d'un sourire. Il prit place à mes côtés alors que je retrouvai ma stabilité. Et je repris ma marche, avec mon Dieu préféré à mes côtés.
"Alors dis moi, as tu déjà commencé à chercher mes travaux dans la forêt ? Et si oui, lesquelles as tu trouvé ?"
Je savais qu'Hermès allait les chercher, et jusqu'à la dernière. Je ne doutais pas qu'il réussisse mais j'avais fait en sorte de bien cacher certaines d'entre elles... Je pourrais toujours l'aider sur la fin de la journée. D'autres avaient été mises de sorte à être vues. Comme celle devant laquelle je venais de m'arrêter. C'était un paysage que j'aimais beaucoup. J'avais un peu triché, parce qu'il représentait l'océan d'été mais c'était un endroit où il y avait encore des arbres de la forêt d'automne. Un endroit qui faisait la jonction entre les deux. Un endroit paisible. Et c'était ce que j'avais essayé de faire transparaitre à travers cette tapisserie. J'avais joué sur les lumières, grâce aux différentes couleurs que j'utilisais. Je jetais un oeil au Voyageur, le laissant la regarder silencieusement. J'avais hâte de savoir ce qu'il en pensait. Car lui, je savais qu'il serait sincère.
- Tapisserie n°3:
Caprice/Martel - Dea Kademeia
Hermès
Dieu du voyage
Date d'arrivée : 31/07/2024
Nombre de récits : 72
Sexe : Pouvoir : True Journey
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #B768A2
Double-comptes : ///
Nombre de récits : 72
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Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Mer 2 Oct 2024 - 9:14
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L'aboutissement de ton travail
Télémaque & Libre
« Tu te trompes. » Un instant, il l'arrête, mais lui avance un peu, mains dans son dos. « Il y a ceux qui remarqueront la petite signature … » Puis, il n'est plus là. Sa voix résonne alors qu'il marche à nouveau, en observant quelques arbres. « Il y a ceux qui entendront parler de la rumeur … » Et à nouveau, il n'est plus là. Nouvelle sensation, dans son dos. Bras qui viennent l'étreindre et visage qui se pose sur son épaule. « Et moi. Je sais moi. Attends … » Il s'éloigne d'un bond, prenant un air faussement choqué. « Je ne compte pas ?! Hanw. Mes yeux ne pourront donc pas apprécier le Prince. » Il se laisse aller un peu en avant, dans une fausse attitude de désespoir. Puis. Un clin d'œil. Pas qui reprennent, alors qu'il glisse ses mains dans son dos. Sourire qui revient doucement sur ses lèvres.
Suivre les sentiers pour découvrir stands et conceptions était, au moment de la présentation de cette nouvelle animation imaginée par le corps enseignant, une idée qui ne pouvait que charmer et capter l'esprit avide de découverte et de mouvement qu'est l'esprit d'Hermès. Mais l'idée même de glisser les différents tapisseries dans des lieux précis, sous la forme d'une petite chasse au trésor … lorsque Télémaque lui avait expliqué ceci, le Voyage n'a pu que valider l'idée. Et même l'alimenter. N'oublie jamais que ta chasse aux trésors doit suivre sa propre logique. Certaines sont basées sur les mots – des énigmes et des charades, composant des indices pour trouver le premier trésor. Puis celui-ci est accompagné de différentes autres petites caractéristiques similaires … Jusqu'à l'arrivée au final, qui devait toujours être le plus important. Créer son fil rouge. Chercher aussi, l'objectif caché, derrière cette chasse aux trésors.
Il lui avait ainsi conseillé une chose. Il serait intéressant que les tapisseries regardent dans la direction de la prochaine. Nord. Sud. Ouest. Est. Et leurs enfants perturbants ! Lui qui connaît ces belles subtilités, qui comprend, à sa façon, aussi bien l'espace que le Voyage lui-même … Il pouvait jouer avec ces repères. Tenter de faire perdre les repères du public … et que celui-ci finisse par pourtant comprendre que depuis le début, tout était une danse. Sur le cadran d'une boussole. Dans ce principe, le fil rouge, l'objectif caché, serait simplement de voir les autres stands et de créer un véritable chemin symbolique. Pour que des rencontres se réalisent au cours d'un seul voyage.
Et puis. Il y avait l'autre proposition. Simplement transcender la beauté de ses tapisseries avec l'environnement qui entoure chacune d'entre elle. La chasse au trésor ne serait alors basé que sur une seule logique. Captiver l'esprit du public. Capter son regard. Pour qu'il trouve que cette tapisserie ne pourrait être qu'ici. Que les Bois de l'Éternel Automne deviennent non pas qu'un simple lieu d'animation. Mais sa salle d'exposition.
Oh, bien sûr, cette discussion, elle s'est produite avant – car si cela s'était produit la veille, Télémaque n'aurait sans doute pas pu poser toutes ses tapisseries le jour-même. Quoique, avec l'aide de la magie naturelle de l'Olympe. L'autre vérité est qu'ils ont en effet parlé de cela, à nouveau, lorsqu'il s'est faufilé dans les murs du Sanctuaire Ipomea … Mais que le Voyage avait fini par mettre fin à la conversation. Par voler ses lèvres. Son Temps. Et chaque frisson de ce corps.
Un sourire alors qu'il l'observe, un instant, alors qu'une pensée fugace traverse d'ailleurs son esprit. Ses lèvres viennent à l'oreille de Télémaque. Un murmure très bas. « Je comptais encore te faire supporter ma présence ce soir. Devrais je payer aussi cela en pomme ? » Léger sourire. Différent des autres. Puis retour à l'exploration. Et à la discussion. Comme si tout cela était déjà derrière eux – même si le jeune homme sait qu'il n'y a aucune chance que le Voyage oublie ses propres mots. « Puis … Un Prince Invisible … Hm … J'aime l'idée de la rumeur, qui se répand. Et qui touche chaque esprit. Alors je ne sais pas quel serait ce que tu désires parmi les options. Mais je vais te dire la vérité. » Il l'attrape et commence à lui faire danser quelques pas au rythme de la musique, avant de le faire tourner, pour qu'il finisse par regarder ce paysage transitoire, figé par ses fils.
« Personne ne peut considérer tes œuvres comme sans talent. Au contraire. » Ses mains sont sur ses épaules. Alors qu'il regarde lui aussi cette représentation de cette jonction entre l'Été et l'Automne. Il se perd un peu dans la contemplation du travail artistique – et artisanal –, dans la beauté de la ligne d'horizon, qui se brise au rythme des branches et des roches derrières lesquelles elle disparaît.
Un instant, il bouge ses doigts. Une pomme apparaît dans sa main et il la glisse entre les doigts de Télémaque. « J'aime la précision. Et … j'apprécie que tu ai trouvé ce point de vue. Il n'est pas facile d'accès. J'aime imaginer la façon dont tu as fini par trouver ce lieu … Comment ton esprit s'est positionné pour imaginer chaque fil. Puis cette dextérité qui s'est imposé à toi et à tes mains. » Il approche. Regarde. Mais sans toucher. « Je ne suis pas un expert. Mais je te l'ai déjà dit la dernière fois … » Petit regard en coin. « Tu as une bonne technique. D'ailleurs … J'ai une demande à te formuler. »
Il continue d'observer ce tissage. Avant de se retourner. « Attends, si j'ai essayé ? Bien sûr que oui ! » Il semble un instant réfléchir. Puis, en regardant à nouveau l’œuvre de son ami, Hermès reprend. « J'ai trouvé celle qui se trouve près du ruisseau. Un bel emplacement. J'ai aussi emprunté le petit sentier dérobé pour aller à la clairière du Chêne aux Promesses. J'ai cherché … et j'ai fini par la trouver. Petit renard futé. » Clin d’œil. Avant qu'il ne reprenne. « Et enfin, je viens de celle qui se trouve le plus à l'Est d'ici. Bien entendu, il y a celle-ci aussi. »
Suivre les sentiers pour découvrir stands et conceptions était, au moment de la présentation de cette nouvelle animation imaginée par le corps enseignant, une idée qui ne pouvait que charmer et capter l'esprit avide de découverte et de mouvement qu'est l'esprit d'Hermès. Mais l'idée même de glisser les différents tapisseries dans des lieux précis, sous la forme d'une petite chasse au trésor … lorsque Télémaque lui avait expliqué ceci, le Voyage n'a pu que valider l'idée. Et même l'alimenter. N'oublie jamais que ta chasse aux trésors doit suivre sa propre logique. Certaines sont basées sur les mots – des énigmes et des charades, composant des indices pour trouver le premier trésor. Puis celui-ci est accompagné de différentes autres petites caractéristiques similaires … Jusqu'à l'arrivée au final, qui devait toujours être le plus important. Créer son fil rouge. Chercher aussi, l'objectif caché, derrière cette chasse aux trésors.
Il lui avait ainsi conseillé une chose. Il serait intéressant que les tapisseries regardent dans la direction de la prochaine. Nord. Sud. Ouest. Est. Et leurs enfants perturbants ! Lui qui connaît ces belles subtilités, qui comprend, à sa façon, aussi bien l'espace que le Voyage lui-même … Il pouvait jouer avec ces repères. Tenter de faire perdre les repères du public … et que celui-ci finisse par pourtant comprendre que depuis le début, tout était une danse. Sur le cadran d'une boussole. Dans ce principe, le fil rouge, l'objectif caché, serait simplement de voir les autres stands et de créer un véritable chemin symbolique. Pour que des rencontres se réalisent au cours d'un seul voyage.
Et puis. Il y avait l'autre proposition. Simplement transcender la beauté de ses tapisseries avec l'environnement qui entoure chacune d'entre elle. La chasse au trésor ne serait alors basé que sur une seule logique. Captiver l'esprit du public. Capter son regard. Pour qu'il trouve que cette tapisserie ne pourrait être qu'ici. Que les Bois de l'Éternel Automne deviennent non pas qu'un simple lieu d'animation. Mais sa salle d'exposition.
Oh, bien sûr, cette discussion, elle s'est produite avant – car si cela s'était produit la veille, Télémaque n'aurait sans doute pas pu poser toutes ses tapisseries le jour-même. Quoique, avec l'aide de la magie naturelle de l'Olympe. L'autre vérité est qu'ils ont en effet parlé de cela, à nouveau, lorsqu'il s'est faufilé dans les murs du Sanctuaire Ipomea … Mais que le Voyage avait fini par mettre fin à la conversation. Par voler ses lèvres. Son Temps. Et chaque frisson de ce corps.
Un sourire alors qu'il l'observe, un instant, alors qu'une pensée fugace traverse d'ailleurs son esprit. Ses lèvres viennent à l'oreille de Télémaque. Un murmure très bas. « Je comptais encore te faire supporter ma présence ce soir. Devrais je payer aussi cela en pomme ? » Léger sourire. Différent des autres. Puis retour à l'exploration. Et à la discussion. Comme si tout cela était déjà derrière eux – même si le jeune homme sait qu'il n'y a aucune chance que le Voyage oublie ses propres mots. « Puis … Un Prince Invisible … Hm … J'aime l'idée de la rumeur, qui se répand. Et qui touche chaque esprit. Alors je ne sais pas quel serait ce que tu désires parmi les options. Mais je vais te dire la vérité. » Il l'attrape et commence à lui faire danser quelques pas au rythme de la musique, avant de le faire tourner, pour qu'il finisse par regarder ce paysage transitoire, figé par ses fils.
« Personne ne peut considérer tes œuvres comme sans talent. Au contraire. » Ses mains sont sur ses épaules. Alors qu'il regarde lui aussi cette représentation de cette jonction entre l'Été et l'Automne. Il se perd un peu dans la contemplation du travail artistique – et artisanal –, dans la beauté de la ligne d'horizon, qui se brise au rythme des branches et des roches derrières lesquelles elle disparaît.
Un instant, il bouge ses doigts. Une pomme apparaît dans sa main et il la glisse entre les doigts de Télémaque. « J'aime la précision. Et … j'apprécie que tu ai trouvé ce point de vue. Il n'est pas facile d'accès. J'aime imaginer la façon dont tu as fini par trouver ce lieu … Comment ton esprit s'est positionné pour imaginer chaque fil. Puis cette dextérité qui s'est imposé à toi et à tes mains. » Il approche. Regarde. Mais sans toucher. « Je ne suis pas un expert. Mais je te l'ai déjà dit la dernière fois … » Petit regard en coin. « Tu as une bonne technique. D'ailleurs … J'ai une demande à te formuler. »
Il continue d'observer ce tissage. Avant de se retourner. « Attends, si j'ai essayé ? Bien sûr que oui ! » Il semble un instant réfléchir. Puis, en regardant à nouveau l’œuvre de son ami, Hermès reprend. « J'ai trouvé celle qui se trouve près du ruisseau. Un bel emplacement. J'ai aussi emprunté le petit sentier dérobé pour aller à la clairière du Chêne aux Promesses. J'ai cherché … et j'ai fini par la trouver. Petit renard futé. » Clin d’œil. Avant qu'il ne reprenne. « Et enfin, je viens de celle qui se trouve le plus à l'Est d'ici. Bien entendu, il y a celle-ci aussi. »
Caprice/Martel - Dea Kademeia
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Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Sam 5 Oct 2024 - 15:20
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L'aboutissement de mon travail
Il m'avait arrêté et je l'avais regardé, interrogateur. Et il disparut. Je le cherchais de mes yeux, tentant de me repérer au son de sa voix. Mais il allait vite pour réapparaitre, avant de disparaitre à nouveau. Je souris. Il aimait bien jouer comme ça, et ça m'amusait. D'un coup, il apparut dans mon dos et me prit dans ses bras. Je me laissais alors aller contre lui en souriant à nouveau, posant mes mains sur les siennes.
"C'est bien pour ça que je vais me balader. Pour écouter ce qu'il se dira..."
C'était peut-être mesquin d'agir ainsi. Mais j'en avais marre de la malhonnêteté de certains. Je voulais qu'on dise sincèrement ce que l'on pensait de mon travail. Et très peu étaient capables d'être réellement sincère avec moi. A force, je commençais à le comprendre. Un voile triste passa un instant sur mon visage. Les paroles d'Hermès me firent rire doucement alors que je me tournais vers lui pendant qu'il faisait sa petite comédie. Je saisis doucement son poignet pour l'arrêter alors qu'il passait devant moi, l'obligeant à se tourner vers moi.
"Tu comptes bien plus que tous les autres à mes yeux."
Je lui fis un petit sourire. Peut-être qu'il n'attendait que ça. Que je le rattrape. Mais je n'avais aucun problème avec ça. Au contraire même. Je pourrais rester avec lui toute la journée, à l'écouter parler, à lui faire des câlins... On était fusionnels depuis la Garderie, et j'étais très heureux que le fait que nous ne soyons pas dans le même sanctuaire ne nous ait pas séparé. J'aurai été malheureux sans lui.
Je me remis en marche à ses côtés. Cette chasse au trésor, j'en avais eu l'idée. Mais c'était grâce à Hermès que je la trouvais parfaite. C'était lui qui m'avait aidé à trouver comment la mettre en place. J'étais assez fier du résultat. Et j'avais hâte de savoir si ça plaisait. L'avis de mon ami comptait aussi beaucoup. Je ne voulais pas le décevoir. Et j'avais mûrement réfléchi la dernière œuvre. Car ce devait être le clou du spectacle en quelque sorte. Elle était plus grande que les autres. Et elle avait... quelque chose en plus. Mais elle était aussi celle qui était la mieux cachée d'entre toutes.
J'avais beaucoup aimé sa proposition de jouer avec les repères de l'espace. Repères que je maitrisais rien qu'avec mon pouvoir. Et que lui maitrisait avec le sien. Je crois que je n'avais jamais remarqué à quel point nos pouvoirs avaient ce point commun sur le Voyage. Deux pouvoirs totalement différents et qui, pourtant, avaient tous les deux pour but de rejoindre un endroit, ou une personne.
J'avais donc placé mes différentes tapisseries stratégiquement. Elles menaient l'une à l'autre tout en permettant aux gens de visiter les différents stands installés un peu partout dans la forêt. J'avais passé de nombreuses heures à réfléchir à tout ça. Et à en discuter avec lui. Mais Hermès savait dire stop, pour faire.. autre chose. Je frissonnais en repensant à sa visite d'hier soir. Et un nouveau sourire plana sur mes lèvres alors que l'on continuait notre balade.
Je m'arrêtai un instant quand il se pencha pour murmurer à mon oreille. Les poils de mon cou se hérissèrent. Il savait quel effet ça me faisait quand il venait murmurer ainsi à mon oreille. Il l'avait fait exprès, je le savais.
"Tu sais bien que tu peux venir quand tu veux... Non, on trouvera un autre... arrangement."
Je ponctuai ma phrase d'un clin d'oeil avant de me reconcentrer sur notre balade. Je me laissai guider quand il attrapa ma main pour me faire danser, un petit rire s'échappant de mes lèvres. Il finit par s'arrêter devant l'une des tapisseries. Un paysage, le lien entre l'Eté et l'Automne.
"Merci Hermès, ça me touche beaucoup."
Il fit apparaitre une pomme dans sa main, qu'il me donna. Je souris en la regardant. Les pommes... C'était notre fruit préféré, celui qu'on partageait souvent. Je croquais dedans tout en l'écoutant. J'essayais de faire attention à ne pas m'en mettre partout. Même si je savais à quel point il adorait venir récupérer ce petit jus qui s'écoulait le long de ma bouche.
"Imagine. J'ai mes petits secrets..."
Nouveau sourire. Je reculai silencieusement. Le laissant admirer la tapisserie à sa guise.
"Merci. Je t'écoute ?"
Un petit rire à nouveau alors que mon regard pétillait en l'entendant parler. Il s'était pris dans le jeu de la chasse au trésor. Et j'adorai le voir se prendre au jeu comme ça. Il était... encore plus beau.
"Tu as déjà fait une grande partie du travail. Je suis fier de toi. On continue un peu ?"
"C'est bien pour ça que je vais me balader. Pour écouter ce qu'il se dira..."
C'était peut-être mesquin d'agir ainsi. Mais j'en avais marre de la malhonnêteté de certains. Je voulais qu'on dise sincèrement ce que l'on pensait de mon travail. Et très peu étaient capables d'être réellement sincère avec moi. A force, je commençais à le comprendre. Un voile triste passa un instant sur mon visage. Les paroles d'Hermès me firent rire doucement alors que je me tournais vers lui pendant qu'il faisait sa petite comédie. Je saisis doucement son poignet pour l'arrêter alors qu'il passait devant moi, l'obligeant à se tourner vers moi.
"Tu comptes bien plus que tous les autres à mes yeux."
Je lui fis un petit sourire. Peut-être qu'il n'attendait que ça. Que je le rattrape. Mais je n'avais aucun problème avec ça. Au contraire même. Je pourrais rester avec lui toute la journée, à l'écouter parler, à lui faire des câlins... On était fusionnels depuis la Garderie, et j'étais très heureux que le fait que nous ne soyons pas dans le même sanctuaire ne nous ait pas séparé. J'aurai été malheureux sans lui.
Je me remis en marche à ses côtés. Cette chasse au trésor, j'en avais eu l'idée. Mais c'était grâce à Hermès que je la trouvais parfaite. C'était lui qui m'avait aidé à trouver comment la mettre en place. J'étais assez fier du résultat. Et j'avais hâte de savoir si ça plaisait. L'avis de mon ami comptait aussi beaucoup. Je ne voulais pas le décevoir. Et j'avais mûrement réfléchi la dernière œuvre. Car ce devait être le clou du spectacle en quelque sorte. Elle était plus grande que les autres. Et elle avait... quelque chose en plus. Mais elle était aussi celle qui était la mieux cachée d'entre toutes.
J'avais beaucoup aimé sa proposition de jouer avec les repères de l'espace. Repères que je maitrisais rien qu'avec mon pouvoir. Et que lui maitrisait avec le sien. Je crois que je n'avais jamais remarqué à quel point nos pouvoirs avaient ce point commun sur le Voyage. Deux pouvoirs totalement différents et qui, pourtant, avaient tous les deux pour but de rejoindre un endroit, ou une personne.
J'avais donc placé mes différentes tapisseries stratégiquement. Elles menaient l'une à l'autre tout en permettant aux gens de visiter les différents stands installés un peu partout dans la forêt. J'avais passé de nombreuses heures à réfléchir à tout ça. Et à en discuter avec lui. Mais Hermès savait dire stop, pour faire.. autre chose. Je frissonnais en repensant à sa visite d'hier soir. Et un nouveau sourire plana sur mes lèvres alors que l'on continuait notre balade.
Je m'arrêtai un instant quand il se pencha pour murmurer à mon oreille. Les poils de mon cou se hérissèrent. Il savait quel effet ça me faisait quand il venait murmurer ainsi à mon oreille. Il l'avait fait exprès, je le savais.
"Tu sais bien que tu peux venir quand tu veux... Non, on trouvera un autre... arrangement."
Je ponctuai ma phrase d'un clin d'oeil avant de me reconcentrer sur notre balade. Je me laissai guider quand il attrapa ma main pour me faire danser, un petit rire s'échappant de mes lèvres. Il finit par s'arrêter devant l'une des tapisseries. Un paysage, le lien entre l'Eté et l'Automne.
"Merci Hermès, ça me touche beaucoup."
Il fit apparaitre une pomme dans sa main, qu'il me donna. Je souris en la regardant. Les pommes... C'était notre fruit préféré, celui qu'on partageait souvent. Je croquais dedans tout en l'écoutant. J'essayais de faire attention à ne pas m'en mettre partout. Même si je savais à quel point il adorait venir récupérer ce petit jus qui s'écoulait le long de ma bouche.
"Imagine. J'ai mes petits secrets..."
Nouveau sourire. Je reculai silencieusement. Le laissant admirer la tapisserie à sa guise.
"Merci. Je t'écoute ?"
Un petit rire à nouveau alors que mon regard pétillait en l'entendant parler. Il s'était pris dans le jeu de la chasse au trésor. Et j'adorai le voir se prendre au jeu comme ça. Il était... encore plus beau.
"Tu as déjà fait une grande partie du travail. Je suis fier de toi. On continue un peu ?"
- Tapisserie n°4:
- Tapisserie n°5:
- Tapisserie n°6:
- Tapisserie n°7:
Caprice/Martel - Dea Kademeia
Hermès
Dieu du voyage
Date d'arrivée : 31/07/2024
Nombre de récits : 72
Sexe : Pouvoir : True Journey
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #B768A2
Double-comptes : ///
Nombre de récits : 72
Sexe : Pouvoir : True Journey
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #B768A2
Double-comptes : ///
Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Ven 25 Oct 2024 - 3:37
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L'aboutissement de ton travail
Télémaque
Tu comptes bien plus que tous les autres à mes yeux.
Ces mots captent un instant l'esprit du divin. Qui vient le regarder, ce jeune homme qui lui attrape le poignet. Qui vient l'arrêter dans sa comédie. L'origine de ces mots. Un petit sourire se pose sur ses lèvres. « Tu es gentil. » Même si un jour, ce ne sera plus le cas. Du moins, c'est ainsi que les choses doivent se finir. Il n'y a pas plus avenir logique cohérent. Mais, si pendant un instant, il peut être celui qui compte bien plus que tous les autres aux yeux de quelqu'un, alors il en profite. Un court instant, dans la vie des immortels qu'ils sont.
Il l'accompagne ainsi. Dans cette marche. Finalement, la main a quitte la sienne. Mais ils restent ensembles. À flâner sur ce sentier aux multiples parfums. Pour atteindre cette première tapisserie, en effet. Ce moment dansant. Cette œuvre. Ce paysage, jonction entre deux temps, deux espaces, deux environnements, avec ses règles, ses températures. Trouver l'endroit le plus judicieux. La meilleure place pour contempler ce petit monde passer d'un état à l'autre.
Il observe cela. Un instant. Les mains sont dans ses poches. Il contemple cet horizon. Cette transition. Puis. Nouveau sourire. « Les gens pensent que je déteste notre petit monde. Mais c'est faux. Tu vois. J'aime la transformation. Le changement. Quand l'eau passe d'un état liquide à un état gazeux, par exemple … La vaporisation est rapide. Elle est captée par des petits éléments. Le son principalement. Et les bulles. Mais quand les bulles commencent à apparaître, il est déjà trop tard. La vapeur existe déjà. De plus, l'infiniment petit est … infiniment petit, c'est son nom. Invisible, pour ceux qui ne peuvent observer ce mouvement de la particule, de la matière. Alors. Tu ne peux qu'imaginer la transformation. C'est bien. J'apprécie ce genre de choses. Mais … Notre petit monde nous permet de voir ce genre de choses … Cette transformation … Là. Regarde … Ici. »
Il passe sa main devant la tapisserie, sans la toucher. Il pourrait attraper cette clarté du jour automnale qui se reflète dans l'océan. « Tu as réussi à l'immortaliser … Ce changement. Ce qui est visible, en tout cas. Car il y a toujours de l'invisible. » Petit sourire. Voir l'invisible. Voir ce qu'il y a au-delà du voile de l'infiniment petit, de la matière, du mouvement atomique. Voir comment réagissent les particules de son corps alors qu'il passe des sentiers de la Forêt de l'Automne aux falaises de l'Océan de l'Été.
Il hoche doucement la tête. Car malgré sa concentration, il écoute et comprend le jeune homme. Et pour le prouver. Un sourire vient se poser sur ses lèvres. Il tourne les yeux vers lui. « Nous trouvons toujours un arrangement agréable. P'tite Pomme. » D'ailleurs, à ce mot, il ouvre sa main. Une masse sombre, étoilée, s'ouvrant pour laisser place à une pomme. Lui envoyant. « Mange. Je te connais. Tu n'as pas beaucoup mangé après que ton réveil. » Oh. Il pourrait être coupable de cela.
Après tout, au réveil de Télémaque, le Voyageur s'est rapidement arraché de ce sommeil. Alors que le Disciple Insatiable a souhaité quitter les draps, il lui a attrapé son poignet pour l'attirer à nouveau sur le matelas et les oreillers. Un baiser volé. Je n'ai pas encore fini de tenir ma promesse. C'est ce qu'il a dit. Avant de disparaître sous les draps. Oui. Il peut être coupable de cela. Tout comme il aurait pu être coupable du fait que Télémaque soit en retard – mais ils avaient prévu l'heure à laquelle se réveiller. Par contre, coupable de ce qu'a fait le jeune homme après cette passion partagée ? Sûrement pas !
Mais il lui lance tout de même cette pomme. Récupérée dans le jardin privé de Déméter. Glissant de nouveau ses mains dans ses poches, il sourit doucement à l'esprit créatif qui a conçu cette tapisserie. « Ne crois pas que je dis cela parce que tu es Télémaque. Je dis ça parce que je trouve qu'il y a une vraie réussite dans certains détails. » Son regard quitte le visage de son proche ami, pour regarder à nouveau cette fenêtre vers cet horizon figé. Cette invitation au voyage. Cette invitation à voir ce qu'il y a au-delà des vagues. Puis. Quelques mots. « Une énigme pour toi, Télémaque. »
Il s'approche, pour être face à lui. Les mains toujours dans les poches. Il le regarde. Son regard dans le sien. Et à nouveau, les notes de sa voix résonnent.
« Même en marchant vers lui, tu ne peux l'atteindre. Qui est-ce ? »
Un sourire. Avant de sortir sa main et de prendre la sienne. « N'hésite pas à me donner la réponse dès que tu l'auras. Et tu me diras ce que tu veux comme récompense. Pour le moment ... Je veux revoir certaines œuvres découvertes avec l'artiste. Au moins une sur place. Mais, promis. Je ne vais pas donner d'indices aux autres. » C'est pour cela qu'il bouge sa main. Qu'un claquement de doigts accompagne ce mouvement.
L'espace s'ouvre alors. Une étendue étoilée et particulière, qui brise le tissu de la réalité. Les portails d'Hermès, le jeune homme les a souvent observé, utilisé. Après tout, c'est un moyen rapide d'avancer. Et le Voyageur aime s'amuser avec eux – ne serait-ce que pour embêter les autres –, même s'il sait faire sans. Main de Télémaque dans la sienne, il s'approche. Avant de s'arrêter. Regarder à nouveau la tapisserie.
Puis l'accompagner dans ce portail. Courte vision d'un véritable paysage, d'un véritable monde. D'un ciel étoilé. D'une cité lointaine, cyclopéenne. D'étendus à découvrir. De chemins et carrefours à fouler. D'ailleurs, durant ce court instant. Cette sensation de marcher sur l'une des routes.
Avant finalement de s'extirper de cette nuit impossible, pour atteindre … la licorne. « J'ai laissé un peu le hasard faire … Ah. La licorne. Tu peux me raconter l'histoire derrière ce choix ? » Pourquoi une licorne ? Pourquoi cette tranquillité et pas une autre.
Là encore. Il regarde. La belle créature.
Avant de poser ses yeux vers Télémaque, lâchant sa main pour la ranger dans sa poche. Il l'écoute.
Caprice/Martel - Dea Kademeia
« Information and Knowledge.
Two currencies that have never gone out of style. »
Two currencies that have never gone out of style. »
Signature © Perséphone
Télémaque
Disciple insatiable
Date d'arrivée : 07/09/2023
Nombre de récits : 110
Sexe : Pouvoir : Je te retrouverai
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #00cc00
Double-comptes : Artémis - Mégara - Harmonie
Nombre de récits : 110
Sexe : Pouvoir : Je te retrouverai
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #00cc00
Double-comptes : Artémis - Mégara - Harmonie
Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Sam 26 Oct 2024 - 13:02
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L'aboutissement de mon travail
La phrase m'était venue toute seule. Je pensais chaque mot. Et Hermès avait légèrement changé d'expression. Il accordait une grande importance aux mots, je le savais. Mais ceux qui venaient seuls étaient souvent les plus sincères.
"Je suis surtout sincère, Hermès."
La gentillesse était une chose. Une chose qui me faisait même parfois défaut. Il me disait souvent que j'étais trop gentil avec tout le monde. Mais je ne l'étais jamais assez avec lui, à mes yeux. Il méritait que je lui porte beaucoup d'attention, que je l'aide quand je le pouvais, que je sois toujours là pour lui.
Je l'écoutais attentivement. Ses paroles étaient belles. Elles l'étaient toujours. Je prêtais attention quand il me montra quelque chose sur ma tapisserie. Il fit attention à ne pas toucher et je souris. Hermès faisait toujours attention à ça. Il était attentif à chacun de ses mots et chacun de ses gestes. Très précautionneux.
"Tu as remarqué. Je voulais vraiment faire attention à ce petit détail. J'aime arriver à capter ce genre d'instants. Et encore plus quand quelqu'un les remarque. L'essentiel est invisible pour les yeux. Du moins, la plupart. Mais les tiens arrivent toujours à capter le plus important, le plus beau."
Je lui souris ensuite quand il parla d'arrangement. Je connaissais son sens des affaires. Mais je savais qu'il était différent avec moi. Et nos arrangements étaient bien plus agréables que ceux qu'il avait avec d'autres. Et, sans mentir, j'appréciais ce petit traitement de faveur. Et je tentais de lui rendre du mieux que je pouvais. Il me lança une pomme en me disant de manger. Il n'avait pas tort. Je n'avais pas pris le temps de manger ce matin. Nous avions été légèrement... occupés. J'avais essayé de m'éclipser sans bruit, pour le laisser se reposer. Mais il m'avait retenu par le poignet et m'avait à nouveau attiré à lui, pour m'embrasser. Et plus encore.
"Je te remercie. Et je sais que je n'ai pas de traitement de faveur à ton regard critique. C'est ce que j'apprécie aussi. Je sais que s'il y a quelque chose qui ne va pas, tu me le diras."
Et le fait qu'il ait repéré ces détails avec précision et qu'il me complimente sur mon travail me touchait beaucoup. Bien plus que toutes les critiques que je pourrais recevoir de personnes qui chercheraient juste à me rabaisser.
"Une énigme ?"
Oh ? J'aimais bien ses énigmes. Je ne trouvais pas la réponse à chaque fois. Mais j'aimais bien chercher. Mon cerveau tournait à plein régime pour lui répondre et j'adorais ça. Je posais mon regard dans le sien, écoutant attentivement ses paroles. Je le laissais faire lorsqu'il saisit ma main et le suivit avec plaisir. J'aimais bien quand il était proche de moi comme ça. Si je pouvais, je le garderai toujours avec moi. Mais Hermès n'aimaient pas les entraves et je ne voulais pas le priver de sa liberté.
Je le suivis en direction du portail en souriant. Il voulait rester avec moi, pour continuer à découvrir d'autres œuvres. Et je resterai avec lui avec plaisir. Ses portails avaient quelque chose de mystique. Je ne me lasserai jamais de les prendre avec lui. Ça ne durait qu'un court instant, mais je m'émerveillai à chaque fois.
"Je pense que c'est l'horizon."
J'avais donné ma réponse alors que nous étions entre les deux portails. M'avait-il entendu ? Je le saurais bien vite. Mais en attendant, nous voilà devant la tapisserie de la licorne. Il lâcha ma main. Et je me laissais emporter par mon explication, utilisant mes mots pour montrer les détails sur l'œuvre.
"C'est une créature que j'aime beaucoup. Un cheval avec des pouvoirs magiques. Je trouve cet animal majestueux. Il m'inspire beaucoup de respect et dégage une grande sagesse. La couleur blanche, souvent associée à la pureté reflète bien les histoires que l'on raconte au sujet de cette créature. Je voulais essayer de faire ressortir toutes ces émotions à travers mon travail. Ajoutant aussi un décor naturel. Je pense que c'est un animal qui est souvent entouré d'autres, protégés par les autres même. C'est une créature puissante, qui mérite d'être défendue. Mais qui protège les autres, sans s'en vanter. Elle le fait parce qu'elle tient à tous les habitants de cette forêt. Un peu... Un peu comme Artémis avec les habitants de la forêt d'automne en fait. Mais c'est différent. La licorne... Je n'arrive pas à l'imaginer usant de violence."
Puis, je me tournais à nouveau vers Hermès en souriant. Ça faisait du bien de parler de son travail. Surtout avec quelqu'un qui l'appréciait sincèrement.
"Je suis surtout sincère, Hermès."
La gentillesse était une chose. Une chose qui me faisait même parfois défaut. Il me disait souvent que j'étais trop gentil avec tout le monde. Mais je ne l'étais jamais assez avec lui, à mes yeux. Il méritait que je lui porte beaucoup d'attention, que je l'aide quand je le pouvais, que je sois toujours là pour lui.
Je l'écoutais attentivement. Ses paroles étaient belles. Elles l'étaient toujours. Je prêtais attention quand il me montra quelque chose sur ma tapisserie. Il fit attention à ne pas toucher et je souris. Hermès faisait toujours attention à ça. Il était attentif à chacun de ses mots et chacun de ses gestes. Très précautionneux.
"Tu as remarqué. Je voulais vraiment faire attention à ce petit détail. J'aime arriver à capter ce genre d'instants. Et encore plus quand quelqu'un les remarque. L'essentiel est invisible pour les yeux. Du moins, la plupart. Mais les tiens arrivent toujours à capter le plus important, le plus beau."
Je lui souris ensuite quand il parla d'arrangement. Je connaissais son sens des affaires. Mais je savais qu'il était différent avec moi. Et nos arrangements étaient bien plus agréables que ceux qu'il avait avec d'autres. Et, sans mentir, j'appréciais ce petit traitement de faveur. Et je tentais de lui rendre du mieux que je pouvais. Il me lança une pomme en me disant de manger. Il n'avait pas tort. Je n'avais pas pris le temps de manger ce matin. Nous avions été légèrement... occupés. J'avais essayé de m'éclipser sans bruit, pour le laisser se reposer. Mais il m'avait retenu par le poignet et m'avait à nouveau attiré à lui, pour m'embrasser. Et plus encore.
"Je te remercie. Et je sais que je n'ai pas de traitement de faveur à ton regard critique. C'est ce que j'apprécie aussi. Je sais que s'il y a quelque chose qui ne va pas, tu me le diras."
Et le fait qu'il ait repéré ces détails avec précision et qu'il me complimente sur mon travail me touchait beaucoup. Bien plus que toutes les critiques que je pourrais recevoir de personnes qui chercheraient juste à me rabaisser.
"Une énigme ?"
Oh ? J'aimais bien ses énigmes. Je ne trouvais pas la réponse à chaque fois. Mais j'aimais bien chercher. Mon cerveau tournait à plein régime pour lui répondre et j'adorais ça. Je posais mon regard dans le sien, écoutant attentivement ses paroles. Je le laissais faire lorsqu'il saisit ma main et le suivit avec plaisir. J'aimais bien quand il était proche de moi comme ça. Si je pouvais, je le garderai toujours avec moi. Mais Hermès n'aimaient pas les entraves et je ne voulais pas le priver de sa liberté.
Je le suivis en direction du portail en souriant. Il voulait rester avec moi, pour continuer à découvrir d'autres œuvres. Et je resterai avec lui avec plaisir. Ses portails avaient quelque chose de mystique. Je ne me lasserai jamais de les prendre avec lui. Ça ne durait qu'un court instant, mais je m'émerveillai à chaque fois.
"Je pense que c'est l'horizon."
J'avais donné ma réponse alors que nous étions entre les deux portails. M'avait-il entendu ? Je le saurais bien vite. Mais en attendant, nous voilà devant la tapisserie de la licorne. Il lâcha ma main. Et je me laissais emporter par mon explication, utilisant mes mots pour montrer les détails sur l'œuvre.
"C'est une créature que j'aime beaucoup. Un cheval avec des pouvoirs magiques. Je trouve cet animal majestueux. Il m'inspire beaucoup de respect et dégage une grande sagesse. La couleur blanche, souvent associée à la pureté reflète bien les histoires que l'on raconte au sujet de cette créature. Je voulais essayer de faire ressortir toutes ces émotions à travers mon travail. Ajoutant aussi un décor naturel. Je pense que c'est un animal qui est souvent entouré d'autres, protégés par les autres même. C'est une créature puissante, qui mérite d'être défendue. Mais qui protège les autres, sans s'en vanter. Elle le fait parce qu'elle tient à tous les habitants de cette forêt. Un peu... Un peu comme Artémis avec les habitants de la forêt d'automne en fait. Mais c'est différent. La licorne... Je n'arrive pas à l'imaginer usant de violence."
Puis, je me tournais à nouveau vers Hermès en souriant. Ça faisait du bien de parler de son travail. Surtout avec quelqu'un qui l'appréciait sincèrement.
Caprice/Martel - Dea Kademeia
Hermès
Dieu du voyage
Date d'arrivée : 31/07/2024
Nombre de récits : 72
Sexe : Pouvoir : True Journey
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #B768A2
Double-comptes : ///
Nombre de récits : 72
Sexe : Pouvoir : True Journey
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #B768A2
Double-comptes : ///
Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Ven 1 Nov 2024 - 19:30
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L'aboutissement de ton travail
Télémaque & Libre
La réponse est donnée. Et alors que le dieu observe l’œuvre face à lui, il laisse un sourire se poser sur ses lèvres. Mains dans son dos, il se penche alors sur le côté pour être face à son ami. Le regarder. Un instant, il semble regarder le ciel. Avec un air intrigué. Puis, dès que son ami accompagne son regard, un sourire discret. Trop discret. Et les lèvres qui viennent contre les siennes. Pour un doux baiser. Court, mais suffisamment long pour qu'il en ressent chaque instant. Pour qu'il sorte de sa surprise et puisse ne profiter. Légèrement. Jusqu'à ce que ce contact se brise.
Cette fois, aucun regard particulier. Pas cette palpitation dans le regard, cet appel au vice mutuel. Cet appel à l'union charnelle, intense, chaude. Ce n'est qu'un baiser. Comme il a déjà pu lui faire. Comme il a pu lui faire ce matin, après, justement, ce réveil particulier. Un autre moyen de le détendre. Et, dans ce cas-là. « Bravo. Tu as eu la bonne réponse. »
Un sourire. Doux. Amusé. Avant qu'il ne disparaisse. Apparaissant plus en hauteur, installé sur une branche. Pour avoir une vue plongeante sur la tapisserie … mais aussi sur l'artiste qui lui a donné naissance. Son coude s'appuyant sur son genou, il pose sa joue dans sa main.
Puis Il regarde. Cette tapisserie, bien entendu. De là, les détails des fils se perdent pour former une image figée d'une chose qui aurait pu exister en ces lieux sylvestres. Il observe les couleurs. Les choix judicieux, rappelant la faune et la flore des Bois de l'Éternel Automne. Il contemple cela, bien entendu. Ce travail qui, de loin, laisse vraiment penser que le temps s'est arrêté, que l'espace s'est fendu, pour ne laisser que ce souvenir. Il regarde, aussi. Le jeune homme qui parle. De cette hauteur, il le voit expliquer. Il le voit rêver. Il voit ses mains bouger, montrer. Se porter sans doute à son cœur. Son regard accompagne la mèche rouge, qu'une brise fait danser. Il observe le sourire. L'éclat dans les yeux
Tout être aime dire qu'Apollon est le divin le plus beau. Qu'il est sans doute l'être le plus beau. Mais la véritable beauté d'Apollon ne réside pas dans son physique. Dans sa musculature sculptée. Dans sa silhouette. Pour beaucoup, il se défini ainsi. Lui, Hermès … préfère voir la véritable beauté. Celle de l'intensité de l'artiste. Qui conçoit. Qui raconte. Et, qu'importe les évaluations qu'il pourrait y avoir du physique de Télémaque – aux yeux d'Hermès, il n'a rien à envier à beaucoup de personne. Non. La seule chose qu'il compte.
À cet instant. Cette beauté se fige sur son visage. Dans ses gestes. Dans son regard. L'intensité de l'artiste. Une forme de transcendance. Et, pendant ce moment, Hermès est heureux. Car s'il pouvait en douter – ce qu'il ne faisait pas –, il avait maintenant la preuve que oui. Le Disciple Insatiable a trouvé cette transcendance. Il s'y perd. Il y existe.
Sans doute n'aurait-il même plus besoin d'avoir le Voyage. Car il a enfin trouvé qui il est. Et grâce à cela, le reste s'enchaînera. Celui qui sait a toutes les cartes en main pour évoluer. Et pour exploiter tout ce qui compose son existence.
Mais pour le moment, il n'y pense pas. Il préfère contempler la naissance de ce Télémaque. Le Conteur de l'Art du Fil. Celui qui sait comprendre l'espace … pour mieux le concentrer en un fil. Puis en un autre. Et ainsi de suite. Sais-tu à quel point j'aimerai savoir faire ce que tu fais, Télémaque ? Une pensée qui traverse son esprit. L'esprit du voleur – ou du marchand – qui aimerait obtenir ce talent. Non. Pas le voleur. Ni le marchand. C'est le curieux. L'artisan. Celui qui aime user de ses mains sur le bois, la pierre, le métal et le textile. Oui. C'est cet Hermès qui aimerait apprendre …
Il regarde, donc. Mais il écoute. Contemple l'histoire par les mots qui glissent hors des lèvres du jeune homme. Et son esprit fécond imagine ces images. Cette représentation, dans son environnement originel. Il imagine cette licorne. Sagesse et Pureté. Émotions. Puissance. Mérite d'être défendue. Mais capable de défendre. Sait-il aussi ce qui est parfois raconté sur la Licorne ? Il semble la connaître … Oui. Une force qui défend. Mais qui n'a pas la violence de la Chasse.
Une belle histoire hein. En peu de mots. Une image est parfois bien plus parlante que de longs discours. Ses paupières se ferment. Mais quelle image … ?
Sans utiliser son pouvoir, il se laisse simplement tomber. Pour arriver sur le sol, sans réelle difficulté. Sans un mot, il approche. Passe à côté de Télémaque. Il ne l'ignore pas, non. Il regarde cette image. L'observe. Puis. Un sourire. « Je pense qu'une créature comme celle-ci est capable de certaines violences. Mais seulement lorsque quelqu'un a brisé sa confiance. » Car ce n'est pas à elle qu'il pense.
Se retournant, sa main bouge doucement. « Par ici. Je pense qu'un premier public commence à m'attendre. Tu arriveras devant la scène. Il est temps que je raconte une histoire, n'est-ce pas ? » Il lui lance un clin d'oeil. Avant d'aller déposer un bisou sur son front. « Merci à toi. » Puis. Il le laisse s'éloigner. Le portail se fermant derrière lui.
Une inspiration. En observant la licorne.
Puis une expiration. Avant qu'il n'y ait plus que la tapisserie.
« Bonjour ! Serais-je en retard ? Apprenez-bien que le Voyage n'est jamais en retard, ni en avance. Cette envie vient toujours à point nommée. À l'heure fixe. C'est ensuite à vous de savoir quelle route vous suivrez. Mesdames et Messieurs, Divins, Émanations, Mortels, Moires et Primordiaux – car oui, je sais que vous nous écoutez, vilains cachottiers – comme vous le savez, aujourd'hui est une occasion spéciale ! » Il n'est pas sur scène, non. Il est derrière le public. Et sa voix résonne, assez forte pour être entendue. Il louvoie entre les personnes, sourire aux dames. Sourires aux messiers.
Un clin d’œil discret en direction de Télémaque. Et de nouveaux mots, les siens. « Nous sommes aujourd'hui présents pour les Mélodies de l'Automne ! Oh mais attendez-vous à voir et écoutez autre chose de la musique. » Il disparaît, pour apparaître dos à une jeune femme. « De la peinture, bien entendu. » Et, à nouveau, son corps s'évapore, pour se trouver sur les épaules d'un grand gaillard, dominant ainsi le public.
« Des voix qui chanteront les ballades qui toucheront vos cœurs ! » Le poids sur les épaules disparaît. Son bras passe autour d'une autre personne, l'observant dans un faux air de confidence.
« Et il paraît que des secrets de toute beauté sont cachés dans la Forêt. Qui sait, peut-être auriez-vous une récompense à les trouver. Un petit indice … ? D'accord. Juste pour vous toutes et tous, mais vous ne le répétez pas. Il faut parfois emprunter des sentiers que les ronces cachent. Ne cherchez pas les routes, trouvez l'impossible ! » Il se détache de la nouvelle personne, puis avance en suivant le rythme de la musique d'un stand qui se trouve assez proche. Il grimpe les escaliers. S'arrête, se frappant la tête dans un air faussement choqué. « Oh, bien entendu, j'ai oublié le plus bel art. »
Son bassin bouge. Son corps ondule. Une petite danse, alors que sa main passe dans ses cheveux, clin d’œil. « N'oublions pas le langage du corps yeah ! » Un claquement de talon. Sa main pointe alors une personne, une jeune femme, qui se fait emporter vivement par un portail, pour arriver directement dans les bras du Voyage. Une main dans la sienne, une main contre sa hanche. Une danse plutôt bien maîtrisée, toujours au rythme de cette musique, comme si le stand voisin travaillait avec lui.
Il la fait tourner, une fois. Avant de la rapprocher dans sa direction. Clin d’œil. Puis une nouvelle rotation, mais cette fois le corps de la jeune femme est lâché, envoyée un peu plus loin, disparaissant dans un portail. Et apparaître dans les bras de son compagnon.
Et la musique s'arrête. Nette. Alors qu'il s'installe sur le seul fauteuil de la scène.
Pendant un instant, l'impression que la lumière s'est même tamisée – une simple impression, sans doute. « Quel mot. Mélodie. Il invite à l'art, n'est-ce pas ? Il invite à danser. Il invite à contempler … Il invite à capter ce qui est autour de nous … » Il bascule la tête en arrière. « Ce qui se trouve au-dessus de nous. » Il tapote le sol. « Ce qui se trouve sous nos pieds. » Puis. Doucement. Une main glisse contre son torse. Avant de lentement disparaître, avalée par un portail.
« Au plus profond de nous. Car tout a une mélodie. » Il se laisse tomber sur le sol. Avançant tel un félin vers son public. Presque absent. Mais toujours là. « La mélodie des eaux. La mélodie des oiseaux. La mélodie de la peinture glissée sur la toile. La mélodie de la pierre taillée. La mélodie des loups. La mélodie du vent. La mélodie de vos rires. La mélodie de vos échanges. La mélodie de la musique. La mélodie de vos pieds dansant. La mélodie de vos amours passionnés. La mélodie de vos baisers. » Il s'arrête, s'installe sur le sol. Semblant rechercher de ses mains le ciel. « La mélodie des sphères célestes … Même dans le silence de l'espace, entendre la mélodie de l'étoile qui danse et brille … » Un silence … « La plus belle musique de l'univers selon certains … La plus pure de toute la création, car elle serait la musique de la Création elle-même … Mais, d'après vous … est-ce la vérité … ? » Son corps s'efface. Et surprend certaines personnes, car sa disparition est telle un simple point d'interrogation. Alors que son corps réapparaît il avance … Avance sans regarder son public, les mains dans le dos.
Tourne sur lui-même. « Au plus profond de vous. » Ses mains frappent les unes contre les autres. Pour rappeler le son du battement d'un cœur. « Cette mélodie. Qui ne s'arrête jamais. Parfois plus lente. Parfois plus vite. Mais est-ce véritablement ce cœur qui forme la mélodie la plus pure … ? »
Il avance, vers le bord de la scène. S'y installe. Il invite d'ailleurs, dans un mouvement, chacun à faire de même. Comme s'il n'y avait plus rien qui ne les entourait. Juste eux. Autour de cette petite scène.
Un instant il laisse le silence s'installer. La mélodie du silence. Pure, elle aussi. Mais, bientôt … Une bulle étoilée apparaît entre ses mains. Pour laisser apparaître une boîte à musique. La déposant sur le sol … Un silence, brisé par la clé qui vient remonter le mécanisme. Et alors que la musique commence. Une voix. La sienne.
Le Divin laisse le silence accompagner la fin de ses mots, alors que les notes continuent de résonner, donnant l'impression que la musique ne s'est jamais estompée.
Il a habité la scène, bien entendu. Il s'est relevé. Il a parfois parlé à une personne en particulier. Puis à une autre. Il a habitué la scène. Et bien au-delà, marchant parfois entre les spectateurs. Il offert un mouchoir, parfois. Il a tenue une fois, un autre moment. Puis est revenu sur l'estrade. S'est installé à nouveau. Et c'est là qu'il a cessé. Et c'est là qu'il ferme les yeux. Installé sur le sol. Il inspire doucement. Expire légèrement. Puis, simplement, il se redresse. Et, s'incline doucement alors que des applaudissements résonnent. Son sourire est redevenu celui qu'il portait avec sur son visage.
Puis les notes s'estompent. L'histoire est terminée. Pour l'instant.
Et alors qu'il descend de l'estrade, le jeune homme s'étire. Ouvrant un portail pour faire disparaître la boîte à musique dans un autre lieu.
Laisse-moi écouter ta mélodie, toi qui brille de mille feux …
Cette fois, aucun regard particulier. Pas cette palpitation dans le regard, cet appel au vice mutuel. Cet appel à l'union charnelle, intense, chaude. Ce n'est qu'un baiser. Comme il a déjà pu lui faire. Comme il a pu lui faire ce matin, après, justement, ce réveil particulier. Un autre moyen de le détendre. Et, dans ce cas-là. « Bravo. Tu as eu la bonne réponse. »
Un sourire. Doux. Amusé. Avant qu'il ne disparaisse. Apparaissant plus en hauteur, installé sur une branche. Pour avoir une vue plongeante sur la tapisserie … mais aussi sur l'artiste qui lui a donné naissance. Son coude s'appuyant sur son genou, il pose sa joue dans sa main.
Puis Il regarde. Cette tapisserie, bien entendu. De là, les détails des fils se perdent pour former une image figée d'une chose qui aurait pu exister en ces lieux sylvestres. Il observe les couleurs. Les choix judicieux, rappelant la faune et la flore des Bois de l'Éternel Automne. Il contemple cela, bien entendu. Ce travail qui, de loin, laisse vraiment penser que le temps s'est arrêté, que l'espace s'est fendu, pour ne laisser que ce souvenir. Il regarde, aussi. Le jeune homme qui parle. De cette hauteur, il le voit expliquer. Il le voit rêver. Il voit ses mains bouger, montrer. Se porter sans doute à son cœur. Son regard accompagne la mèche rouge, qu'une brise fait danser. Il observe le sourire. L'éclat dans les yeux
Tout être aime dire qu'Apollon est le divin le plus beau. Qu'il est sans doute l'être le plus beau. Mais la véritable beauté d'Apollon ne réside pas dans son physique. Dans sa musculature sculptée. Dans sa silhouette. Pour beaucoup, il se défini ainsi. Lui, Hermès … préfère voir la véritable beauté. Celle de l'intensité de l'artiste. Qui conçoit. Qui raconte. Et, qu'importe les évaluations qu'il pourrait y avoir du physique de Télémaque – aux yeux d'Hermès, il n'a rien à envier à beaucoup de personne. Non. La seule chose qu'il compte.
À cet instant. Cette beauté se fige sur son visage. Dans ses gestes. Dans son regard. L'intensité de l'artiste. Une forme de transcendance. Et, pendant ce moment, Hermès est heureux. Car s'il pouvait en douter – ce qu'il ne faisait pas –, il avait maintenant la preuve que oui. Le Disciple Insatiable a trouvé cette transcendance. Il s'y perd. Il y existe.
Sans doute n'aurait-il même plus besoin d'avoir le Voyage. Car il a enfin trouvé qui il est. Et grâce à cela, le reste s'enchaînera. Celui qui sait a toutes les cartes en main pour évoluer. Et pour exploiter tout ce qui compose son existence.
Mais pour le moment, il n'y pense pas. Il préfère contempler la naissance de ce Télémaque. Le Conteur de l'Art du Fil. Celui qui sait comprendre l'espace … pour mieux le concentrer en un fil. Puis en un autre. Et ainsi de suite. Sais-tu à quel point j'aimerai savoir faire ce que tu fais, Télémaque ? Une pensée qui traverse son esprit. L'esprit du voleur – ou du marchand – qui aimerait obtenir ce talent. Non. Pas le voleur. Ni le marchand. C'est le curieux. L'artisan. Celui qui aime user de ses mains sur le bois, la pierre, le métal et le textile. Oui. C'est cet Hermès qui aimerait apprendre …
Il regarde, donc. Mais il écoute. Contemple l'histoire par les mots qui glissent hors des lèvres du jeune homme. Et son esprit fécond imagine ces images. Cette représentation, dans son environnement originel. Il imagine cette licorne. Sagesse et Pureté. Émotions. Puissance. Mérite d'être défendue. Mais capable de défendre. Sait-il aussi ce qui est parfois raconté sur la Licorne ? Il semble la connaître … Oui. Une force qui défend. Mais qui n'a pas la violence de la Chasse.
Une belle histoire hein. En peu de mots. Une image est parfois bien plus parlante que de longs discours. Ses paupières se ferment. Mais quelle image … ?
Sans utiliser son pouvoir, il se laisse simplement tomber. Pour arriver sur le sol, sans réelle difficulté. Sans un mot, il approche. Passe à côté de Télémaque. Il ne l'ignore pas, non. Il regarde cette image. L'observe. Puis. Un sourire. « Je pense qu'une créature comme celle-ci est capable de certaines violences. Mais seulement lorsque quelqu'un a brisé sa confiance. » Car ce n'est pas à elle qu'il pense.
Se retournant, sa main bouge doucement. « Par ici. Je pense qu'un premier public commence à m'attendre. Tu arriveras devant la scène. Il est temps que je raconte une histoire, n'est-ce pas ? » Il lui lance un clin d'oeil. Avant d'aller déposer un bisou sur son front. « Merci à toi. » Puis. Il le laisse s'éloigner. Le portail se fermant derrière lui.
Une inspiration. En observant la licorne.
Puis une expiration. Avant qu'il n'y ait plus que la tapisserie.
« Bonjour ! Serais-je en retard ? Apprenez-bien que le Voyage n'est jamais en retard, ni en avance. Cette envie vient toujours à point nommée. À l'heure fixe. C'est ensuite à vous de savoir quelle route vous suivrez. Mesdames et Messieurs, Divins, Émanations, Mortels, Moires et Primordiaux – car oui, je sais que vous nous écoutez, vilains cachottiers – comme vous le savez, aujourd'hui est une occasion spéciale ! » Il n'est pas sur scène, non. Il est derrière le public. Et sa voix résonne, assez forte pour être entendue. Il louvoie entre les personnes, sourire aux dames. Sourires aux messiers.
Un clin d’œil discret en direction de Télémaque. Et de nouveaux mots, les siens. « Nous sommes aujourd'hui présents pour les Mélodies de l'Automne ! Oh mais attendez-vous à voir et écoutez autre chose de la musique. » Il disparaît, pour apparaître dos à une jeune femme. « De la peinture, bien entendu. » Et, à nouveau, son corps s'évapore, pour se trouver sur les épaules d'un grand gaillard, dominant ainsi le public.
« Des voix qui chanteront les ballades qui toucheront vos cœurs ! » Le poids sur les épaules disparaît. Son bras passe autour d'une autre personne, l'observant dans un faux air de confidence.
« Et il paraît que des secrets de toute beauté sont cachés dans la Forêt. Qui sait, peut-être auriez-vous une récompense à les trouver. Un petit indice … ? D'accord. Juste pour vous toutes et tous, mais vous ne le répétez pas. Il faut parfois emprunter des sentiers que les ronces cachent. Ne cherchez pas les routes, trouvez l'impossible ! » Il se détache de la nouvelle personne, puis avance en suivant le rythme de la musique d'un stand qui se trouve assez proche. Il grimpe les escaliers. S'arrête, se frappant la tête dans un air faussement choqué. « Oh, bien entendu, j'ai oublié le plus bel art. »
Son bassin bouge. Son corps ondule. Une petite danse, alors que sa main passe dans ses cheveux, clin d’œil. « N'oublions pas le langage du corps yeah ! » Un claquement de talon. Sa main pointe alors une personne, une jeune femme, qui se fait emporter vivement par un portail, pour arriver directement dans les bras du Voyage. Une main dans la sienne, une main contre sa hanche. Une danse plutôt bien maîtrisée, toujours au rythme de cette musique, comme si le stand voisin travaillait avec lui.
Il la fait tourner, une fois. Avant de la rapprocher dans sa direction. Clin d’œil. Puis une nouvelle rotation, mais cette fois le corps de la jeune femme est lâché, envoyée un peu plus loin, disparaissant dans un portail. Et apparaître dans les bras de son compagnon.
Et la musique s'arrête. Nette. Alors qu'il s'installe sur le seul fauteuil de la scène.
Pendant un instant, l'impression que la lumière s'est même tamisée – une simple impression, sans doute. « Quel mot. Mélodie. Il invite à l'art, n'est-ce pas ? Il invite à danser. Il invite à contempler … Il invite à capter ce qui est autour de nous … » Il bascule la tête en arrière. « Ce qui se trouve au-dessus de nous. » Il tapote le sol. « Ce qui se trouve sous nos pieds. » Puis. Doucement. Une main glisse contre son torse. Avant de lentement disparaître, avalée par un portail.
« Au plus profond de nous. Car tout a une mélodie. » Il se laisse tomber sur le sol. Avançant tel un félin vers son public. Presque absent. Mais toujours là. « La mélodie des eaux. La mélodie des oiseaux. La mélodie de la peinture glissée sur la toile. La mélodie de la pierre taillée. La mélodie des loups. La mélodie du vent. La mélodie de vos rires. La mélodie de vos échanges. La mélodie de la musique. La mélodie de vos pieds dansant. La mélodie de vos amours passionnés. La mélodie de vos baisers. » Il s'arrête, s'installe sur le sol. Semblant rechercher de ses mains le ciel. « La mélodie des sphères célestes … Même dans le silence de l'espace, entendre la mélodie de l'étoile qui danse et brille … » Un silence … « La plus belle musique de l'univers selon certains … La plus pure de toute la création, car elle serait la musique de la Création elle-même … Mais, d'après vous … est-ce la vérité … ? » Son corps s'efface. Et surprend certaines personnes, car sa disparition est telle un simple point d'interrogation. Alors que son corps réapparaît il avance … Avance sans regarder son public, les mains dans le dos.
Tourne sur lui-même. « Au plus profond de vous. » Ses mains frappent les unes contre les autres. Pour rappeler le son du battement d'un cœur. « Cette mélodie. Qui ne s'arrête jamais. Parfois plus lente. Parfois plus vite. Mais est-ce véritablement ce cœur qui forme la mélodie la plus pure … ? »
Il avance, vers le bord de la scène. S'y installe. Il invite d'ailleurs, dans un mouvement, chacun à faire de même. Comme s'il n'y avait plus rien qui ne les entourait. Juste eux. Autour de cette petite scène.
Un instant il laisse le silence s'installer. La mélodie du silence. Pure, elle aussi. Mais, bientôt … Une bulle étoilée apparaît entre ses mains. Pour laisser apparaître une boîte à musique. La déposant sur le sol … Un silence, brisé par la clé qui vient remonter le mécanisme. Et alors que la musique commence. Une voix. La sienne.
Certains aiment croire que les dieux sont les premiers. Certains aiment croire que les Moires, les Primordiaux et Hestia, première d'entre nous à avoir pu s'élever au-delà des Cycles, sont les premiers à avoir foulé cette terre. Il existe une histoire. Un souvenir. Je l'ai entendu, un jour. Elle m'a été murmurée alors que je n'étais encore qu'à la Garderie. Un secret, que je veux partager avec vous. Ici. Aujourd'hui.
Bien entendu. Vous pouvez ne pas me croire. Bien entendu, vous pouvez ignorer. Bien entendu, vous pouvez rire. Il y a tant de choses à railler. À ignorer. À insulter. Il y a tant de choses à oublier. Mais certains souvenirs sont là pour être racontés. Certains souvenirs sont là … pour être aimés. Car ils ont beau être dans l'obscurité, l'ombre d'étranges limbes, attendant depuis des éons leur retour, ils méritent de briller.
L'ombre existe non pas pour souiller la lumière.
Elle existe pour faire briller ces âmes et souvenirs …
Ce souvenir remonterait donc à un temps lointain. Appelons le celui des Contes des Fées. Avant que notre douce Hestia ne sorte de la Garderie. Ce souvenir parle d'une silhouette … une silhouette qui évoluait entre les arbres et les végétaux de cette forêt. Figée dans l'Automne. Figée dans cette transition. Rares sont ceux qui ont pu apercevoir son corps. Une forme immaculée, sans souillure. La première de son espèce – l'unique, de son espèce. Enfermée dans cette beauté figée. Dans ce monde étroit – et pourtant si vaste.
Un jour. Un nom lui a été donné. Et lorsque ce nom lui a été donné, elle est apparue réellement pour la première fois. La Licorne. La Licorne de l'Automne. Immaculée, mais dont les yeux étaient de la couleur des feuilles de l'automne. Tantôt jaunes. Tantôt rouges. Tantôt étranges. Elle était un esprit libre. Un esprit qui restait dans son domaine. Un esprit qui pouvait guider n'importe qui. Qui connaissait toutes les routes. Tous les chemins. Un guide, dans l'obscurité même des arbres les plus denses.
Un esprit qui aimait ses amis. Un esprit qui protégeait … mais à sa manière. Un esprit qui rêvait. Un esprit qui pouvait découvrir, simplement en suivant les étoiles, les arbres et le vent. Un esprit … insatiable de tout. Existait il plus être aussi heureux ? Sans doute que non.
Vous avez sans doute toutes et tous connus cette joie. En observant un visage. En embrassant la personne de votre cœur. En échangeant des coups avec votre rival de toujours. La joie, le bonheur, n'ont pas de frontières. Il n'ont pas de visages. Ils existent. Et n'oubliez pas qu'il n'y a aucune honte à être heureux. Sauf si votre joie … vient à briser celle d'un autre …
Car c'est un jour ce qui est arrivé. La Garderie donnait ses premiers immortels, qu'importe leur nature. Et ce monde était là où ils allaient évoluer. Apprendre. Vivre. Explorer. Découvrir. Et un jour, un de ses enfants se promenait sur le sentier le plus profond de la Forêt de l'Automne. Là où le cœur résidait. Les plus anciens arbres. Les terriers les plus fragiles. Là où la Licorne, elle, résidait. Car elle n'était pas qu'insaisissable. Elle protégeait. Elle regardait les enfants naître. Elle les aidait à marcher. Et les aimait. Comme s'ils étaient ses propres enfants.
Le nouveau venu l'a donc rencontré. Et, chaque jour. Il revenait la voir. Il revenait jusqu'à elle. Pour l'observer. Pour l'admirer. Pour entrer en contact avec elle. Fascination. Une véritable fascination. Étrange fascination, née d'une sombre vérité. Le savez-vous … Le sang de la Licorne possède de nombreuses vertus. Une vieille légende … une vieille histoire, contée par des écrits apocryphes, disent que ce sang de couleur platine pourrait donner aux dieux la force de renverser les primordiaux …
Ambition. Ambition. Douce amante que l'ambition.
Trouver quelque chose. Récupérer quelque chose. S'y approcher. Pour l'aimer. Pour profiter de ce que cette créature pouvait lui donner.
Un moyen d'exister … Car ceux qui ne peuvent faire les choses par eux-mêmes … n'existent pas … Ceux qui ne peuvent réfléchir et comprendre par eux-mêmes … n'existent pas … Et ceux qui pensent qu'il est possible de garder entre ses mains un cœur aussi pur que celui de la Licorne … n'existent pas.
La Licorne protège les autres … Mais personne ne pouvait la protéger. De cet esprit … qui imaginait chaque jour un moyen de récupérer un peu de son sang. Une griffure … Une goutte. Un besoin d'aide impératif … Une goutte. Encore et encore. Il cherchait en elle non pas son amitié – même si elle le pensait. Le premier humanoïde à vouloir l'aimer. Le premier à prendre soin de lui. Et à lui faire rencontrer d'autres personnes.
Mais. Un jour. Cet esprit a percé la mascarade. Alors qu'elle entendait, par accident, une discussion entre ses prétendus amis. Jamais de toute sa vie, la Licorne n'avait fait preuve de violence. Car elle aimait les gens. Elle aimait les âmes.
Et là, elle découvrait ce qu'est une âme. Un dieu est une idée. Une idée n'est ni bonne, ni mauvaise. Le Voyage vous fait découvrir … et en même temps, il vous éloigne de chez vous. Du foyer. Chaque être n'est qu'une pièce. Pile, ou face. Et il arrive parfois que des âmes soient plus … sordides.
Mais elle ne comptait pas se laisser faire. Pas cette fois. Plus maintenant. Jamais plus ! Alors, par une certaine forme de colère, elle s'attaqua à eux. Aucun d'entre eux ne pouvait réellement mourir. Aucun ne pouvait réellement disparaître. Elle le savait. Mais elle avait besoin de montrer qu'elle avait le droit de vivre.
Que son cœur, avait le droit de battre.
Que son cœur était lié à d'autres. Et qu'elle devait les protéger.
Sa force du cœur devait prévaloir. Et elle userait de n'importe quoi.
Mais son corps a été blessé. Son corps s'est éloigné. Pour rejoindre le cœur. Pour y trouver refuge. Elle se sentait seule, maintenant. Car elle avait apporté ces êtres dans sa Forêt. Dans la Forêt de sa famille. Le froid était présent. La mélodie ralentissait. La mélodie s'éloignait … Jusqu'à ce qu'une silhouette vint à elle. Ni humaine, ni animale. Mystique. Intense. Et à la fois aimante. Un baiser fut déposé sur le front de l'animal. Sa douleur disparaissant au fur et à mesure. Pour lui offrir un repos.
Pour lui permettre aussi de voir, autour d'elle. Que les lapins, les loutres, les renards, les oiseaux, et chaque habitants de cette forêt, était là pour elle.
Une unique larme. Une autre forme de joie. Celle de comprendre que, même au dernier moment … Quelqu'un est présent. Elle pouvait entendre ces mots, de la part de chaque animal.
Ce n'est pas parce que nous ne nous verrons plus …
Que nous ne serons pas là pour toi.
Elle pouvait entendre cette phrase. Se répéter sans cesse. Encore et encore. Alors que le dernier souffle quittait son corps. Cette volonté. Cette force du cœur, à travers cet unique souffle. Récupérer par les mains de la forme éthérée.
Je peux entendre vos questions. Pourquoi devait-elle finir ainsi … ? Mais … Qui vous dit que cette Licorne a véritablement passé ce voile … ?
Un jour, un oiseau m'a chanté une fin à cette histoire. Il est dit que cette force du cœur. Cette capacité à ne pas faire preuve de violence, sauf en ultime nécessité. Cette capacité à protéger et à devoir être protégé, car ce cœur est essentiel … Cette volonté, oui … Aurait été transmise. À une petite âme de la garderie. Une âme qui peut être s'y trouve encore ? Une âme qui peut-être nous écoute à l'heure actuelle … ? Ou peut-être une âme qui, tout simplement, est allongée sur le sol, à écouter les feuilles chanter.
La Mélodie du Cœur. La Mélodie de l'Âme.
Pour celui ou celle qui sait la jouer … Rien ne lui est impossible.
Ô toi qui porte la mélodie du dernier souffle de la Licorne. Laisse-moi écouter ta mélodie.
Bien entendu. Vous pouvez ne pas me croire. Bien entendu, vous pouvez ignorer. Bien entendu, vous pouvez rire. Il y a tant de choses à railler. À ignorer. À insulter. Il y a tant de choses à oublier. Mais certains souvenirs sont là pour être racontés. Certains souvenirs sont là … pour être aimés. Car ils ont beau être dans l'obscurité, l'ombre d'étranges limbes, attendant depuis des éons leur retour, ils méritent de briller.
L'ombre existe non pas pour souiller la lumière.
Elle existe pour faire briller ces âmes et souvenirs …
Ce souvenir remonterait donc à un temps lointain. Appelons le celui des Contes des Fées. Avant que notre douce Hestia ne sorte de la Garderie. Ce souvenir parle d'une silhouette … une silhouette qui évoluait entre les arbres et les végétaux de cette forêt. Figée dans l'Automne. Figée dans cette transition. Rares sont ceux qui ont pu apercevoir son corps. Une forme immaculée, sans souillure. La première de son espèce – l'unique, de son espèce. Enfermée dans cette beauté figée. Dans ce monde étroit – et pourtant si vaste.
Un jour. Un nom lui a été donné. Et lorsque ce nom lui a été donné, elle est apparue réellement pour la première fois. La Licorne. La Licorne de l'Automne. Immaculée, mais dont les yeux étaient de la couleur des feuilles de l'automne. Tantôt jaunes. Tantôt rouges. Tantôt étranges. Elle était un esprit libre. Un esprit qui restait dans son domaine. Un esprit qui pouvait guider n'importe qui. Qui connaissait toutes les routes. Tous les chemins. Un guide, dans l'obscurité même des arbres les plus denses.
Un esprit qui aimait ses amis. Un esprit qui protégeait … mais à sa manière. Un esprit qui rêvait. Un esprit qui pouvait découvrir, simplement en suivant les étoiles, les arbres et le vent. Un esprit … insatiable de tout. Existait il plus être aussi heureux ? Sans doute que non.
Vous avez sans doute toutes et tous connus cette joie. En observant un visage. En embrassant la personne de votre cœur. En échangeant des coups avec votre rival de toujours. La joie, le bonheur, n'ont pas de frontières. Il n'ont pas de visages. Ils existent. Et n'oubliez pas qu'il n'y a aucune honte à être heureux. Sauf si votre joie … vient à briser celle d'un autre …
Car c'est un jour ce qui est arrivé. La Garderie donnait ses premiers immortels, qu'importe leur nature. Et ce monde était là où ils allaient évoluer. Apprendre. Vivre. Explorer. Découvrir. Et un jour, un de ses enfants se promenait sur le sentier le plus profond de la Forêt de l'Automne. Là où le cœur résidait. Les plus anciens arbres. Les terriers les plus fragiles. Là où la Licorne, elle, résidait. Car elle n'était pas qu'insaisissable. Elle protégeait. Elle regardait les enfants naître. Elle les aidait à marcher. Et les aimait. Comme s'ils étaient ses propres enfants.
Le nouveau venu l'a donc rencontré. Et, chaque jour. Il revenait la voir. Il revenait jusqu'à elle. Pour l'observer. Pour l'admirer. Pour entrer en contact avec elle. Fascination. Une véritable fascination. Étrange fascination, née d'une sombre vérité. Le savez-vous … Le sang de la Licorne possède de nombreuses vertus. Une vieille légende … une vieille histoire, contée par des écrits apocryphes, disent que ce sang de couleur platine pourrait donner aux dieux la force de renverser les primordiaux …
Ambition. Ambition. Douce amante que l'ambition.
Trouver quelque chose. Récupérer quelque chose. S'y approcher. Pour l'aimer. Pour profiter de ce que cette créature pouvait lui donner.
Un moyen d'exister … Car ceux qui ne peuvent faire les choses par eux-mêmes … n'existent pas … Ceux qui ne peuvent réfléchir et comprendre par eux-mêmes … n'existent pas … Et ceux qui pensent qu'il est possible de garder entre ses mains un cœur aussi pur que celui de la Licorne … n'existent pas.
La Licorne protège les autres … Mais personne ne pouvait la protéger. De cet esprit … qui imaginait chaque jour un moyen de récupérer un peu de son sang. Une griffure … Une goutte. Un besoin d'aide impératif … Une goutte. Encore et encore. Il cherchait en elle non pas son amitié – même si elle le pensait. Le premier humanoïde à vouloir l'aimer. Le premier à prendre soin de lui. Et à lui faire rencontrer d'autres personnes.
Mais. Un jour. Cet esprit a percé la mascarade. Alors qu'elle entendait, par accident, une discussion entre ses prétendus amis. Jamais de toute sa vie, la Licorne n'avait fait preuve de violence. Car elle aimait les gens. Elle aimait les âmes.
Et là, elle découvrait ce qu'est une âme. Un dieu est une idée. Une idée n'est ni bonne, ni mauvaise. Le Voyage vous fait découvrir … et en même temps, il vous éloigne de chez vous. Du foyer. Chaque être n'est qu'une pièce. Pile, ou face. Et il arrive parfois que des âmes soient plus … sordides.
Mais elle ne comptait pas se laisser faire. Pas cette fois. Plus maintenant. Jamais plus ! Alors, par une certaine forme de colère, elle s'attaqua à eux. Aucun d'entre eux ne pouvait réellement mourir. Aucun ne pouvait réellement disparaître. Elle le savait. Mais elle avait besoin de montrer qu'elle avait le droit de vivre.
Que son cœur, avait le droit de battre.
Que son cœur était lié à d'autres. Et qu'elle devait les protéger.
Sa force du cœur devait prévaloir. Et elle userait de n'importe quoi.
Mais son corps a été blessé. Son corps s'est éloigné. Pour rejoindre le cœur. Pour y trouver refuge. Elle se sentait seule, maintenant. Car elle avait apporté ces êtres dans sa Forêt. Dans la Forêt de sa famille. Le froid était présent. La mélodie ralentissait. La mélodie s'éloignait … Jusqu'à ce qu'une silhouette vint à elle. Ni humaine, ni animale. Mystique. Intense. Et à la fois aimante. Un baiser fut déposé sur le front de l'animal. Sa douleur disparaissant au fur et à mesure. Pour lui offrir un repos.
Pour lui permettre aussi de voir, autour d'elle. Que les lapins, les loutres, les renards, les oiseaux, et chaque habitants de cette forêt, était là pour elle.
Une unique larme. Une autre forme de joie. Celle de comprendre que, même au dernier moment … Quelqu'un est présent. Elle pouvait entendre ces mots, de la part de chaque animal.
Ce n'est pas parce que nous ne nous verrons plus …
Que nous ne serons pas là pour toi.
Elle pouvait entendre cette phrase. Se répéter sans cesse. Encore et encore. Alors que le dernier souffle quittait son corps. Cette volonté. Cette force du cœur, à travers cet unique souffle. Récupérer par les mains de la forme éthérée.
Je peux entendre vos questions. Pourquoi devait-elle finir ainsi … ? Mais … Qui vous dit que cette Licorne a véritablement passé ce voile … ?
Un jour, un oiseau m'a chanté une fin à cette histoire. Il est dit que cette force du cœur. Cette capacité à ne pas faire preuve de violence, sauf en ultime nécessité. Cette capacité à protéger et à devoir être protégé, car ce cœur est essentiel … Cette volonté, oui … Aurait été transmise. À une petite âme de la garderie. Une âme qui peut être s'y trouve encore ? Une âme qui peut-être nous écoute à l'heure actuelle … ? Ou peut-être une âme qui, tout simplement, est allongée sur le sol, à écouter les feuilles chanter.
La Mélodie du Cœur. La Mélodie de l'Âme.
Pour celui ou celle qui sait la jouer … Rien ne lui est impossible.
Ô toi qui porte la mélodie du dernier souffle de la Licorne. Laisse-moi écouter ta mélodie.
Le Divin laisse le silence accompagner la fin de ses mots, alors que les notes continuent de résonner, donnant l'impression que la musique ne s'est jamais estompée.
Il a habité la scène, bien entendu. Il s'est relevé. Il a parfois parlé à une personne en particulier. Puis à une autre. Il a habitué la scène. Et bien au-delà, marchant parfois entre les spectateurs. Il offert un mouchoir, parfois. Il a tenue une fois, un autre moment. Puis est revenu sur l'estrade. S'est installé à nouveau. Et c'est là qu'il a cessé. Et c'est là qu'il ferme les yeux. Installé sur le sol. Il inspire doucement. Expire légèrement. Puis, simplement, il se redresse. Et, s'incline doucement alors que des applaudissements résonnent. Son sourire est redevenu celui qu'il portait avec sur son visage.
Puis les notes s'estompent. L'histoire est terminée. Pour l'instant.
Et alors qu'il descend de l'estrade, le jeune homme s'étire. Ouvrant un portail pour faire disparaître la boîte à musique dans un autre lieu.
Laisse-moi écouter ta mélodie, toi qui brille de mille feux …
Caprice/Martel - Dea Kademeia
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Two currencies that have never gone out of style. »
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Signature © Perséphone
Télémaque
Disciple insatiable
Date d'arrivée : 07/09/2023
Nombre de récits : 110
Sexe : Pouvoir : Je te retrouverai
Cycle : 2
Couleur(s) de parole : #00cc00
Double-comptes : Artémis - Mégara - Harmonie
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Cycle : 2
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Re: L'aboutissement de mon travail [LIBRE] Dim 3 Nov 2024 - 12:54
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L'aboutissement de mon travail
J'aimais bien les énigmes, ça me faisait réfléchir. Et me poser des questions, apprendre, réfléchir, étaient des choses que j'aimais beaucoup faire. Je n'étais peut-être pas aussi intelligent que la plupart des Lobellus mais je me débrouillais. Alors, quand Hermès m'avait proposé son énigme, j'étais forcément content de me pencher dessus. Mais la réponse me parut vite évidente et je lui donnai juste avant de passer son portail. On arriva de l'autre côté, devant la Licorne. Je jetais un oeil à Hermès et je vis qu'il regardait un peu en l'air. Hmm ? Qu'est-ce qu'il y avait ? Je suivis à mon tour son regard pour comprendre ce qui l'intriguait tant. Mais soudain, je sentis ses lèvres se poser sur les miennes. D'instinct, une de mes mains rejoignit sa joue tandis que mes yeux se fermaient. C'était un doux baiser, agréable. Je sentis mon cœur battre plus fort. Une fois la surprise passée, le contact se rompit. Une légère couleur rosée avait pris place sur mes joues, ainsi qu'un petit sourire sur mes lèvres. J'avais pourtant l'habitude qu'il m'embrasse. Et j'aimais beaucoup ça. Mais je crois... que j'avais plus aimé que d'habitude. Je ne saurais dire pourquoi. Et ce n'était pas un baiser qui appelait à autre chose. C'était un simple baiser, pour le plaisir, sans arrière pensée. Une récompense pour avoir trouvé la bonne réponse.
"Je devrais avoir la bonne réponse plus souvent..."
Je lui fis un petit sourire accompagné d'un clin d'oeil. Il avait réussi à me détendre avec un simple geste. Avec... un baiser. Il disparut alors que je sentais mon cœur qui battait toujours plus fort que la normale. Mais ce n'était pas le stress. Avant que je n'ai pu me poser d'autres questions, il réapparut sur une branche, au-dessus de moi. Je souris à nouveau tout en commençant l'explication qu'il m'avait demandée. Je me laissai porter par mes mots, invitant au voyage à travers mon œuvre. Et quand je parlais de ma passion, le temps semblait s'arrêter. Il n'y avait plus rien qui comptait, surtout quand j'étais en la compagnie d'Hermès.
Je sentais son regard sur moi, qui vacillait entre la Licorne et moi, mais ça ne me dérangeait pas. Car ses yeux qui se posaient sur moi me faisaient me sentir différent. Important. Pour lui. Et c'était tout ce qui comptait pour moi. Je comptais pour la personne qui comptait le plus à mes yeux. Je ne me sentais pas insignifiant. Avec lui, je trouvais ma place et je sentais la confiance me regagner. Une fois mon récit terminé, je relevais mon regard vers lui. Il était posé, son coude sur son genou. Une de ses positions favorites. Il était concentré. Sur ce que je disais, sur mon œuvre. Sur moi. Je pris un temps pour observer chacun de ses traits. Il était détendu et il était encore plus beau comme ça. Puis, il descendit pour s'approcher de la Licorne. Sa phrase me fit réfléchir, mais je n'eus pas le temps d'y penser davantage car il bougea sa main pour faire apparaitre un portail.
"C'est vrai, tu as tes impératifs aussi aujourd'hui. Désolé, je t'ai pris beaucoup de ton temps. J'ai hâte de t'entendre."
Un sourire discret prit place sur mon visage alors qu'il embrassait mon front. J'aimais tellement ses petites attentions. Je pris ensuite le portail et j'arrivais pile devant la scène. Puis, je l'entendis et je le cherchais du regard. Il y avait beaucoup de monde. Hermès était réputé, ses histoires attiraient toujours la foule. Un instant, je me pris à imaginer cette foule avec autant d'enthousiasme devant une de mes tapisseries. Un jour, peut-être...
Je captais son clin d'oeil discret à mon égard. Je n'étais pas n'importe qui au milieu de tous ces gens. J'avais une place spéciale. Mais j'étais discret. Personne ne remarqua rien. Et ça m'allait très bien comme ça. Il joua ensuite avec ses portails, disparaissant et réapparaissant à sa guise. Tout le monde bougeait sa tête en entendant sa voix dans une autre direction. Il parla de tout ce qui pouvait attendre ceux qui chercheraient les différents stands et je souris. Il aimait passer par des énigmes pour parler. Certains n'y prêtaient pas attention, d'autres au contraire allaient y réfléchir toute la journée. Il finit par se rendre sur l'estrade, en dansant. Il avait une manière de bouger que j'adorais regarder.
Mais soudain, une jeune femme apparut à ses côtés. Et il dansa avec elle. Sur le moment, je ressentis un petit pincement au cœur. Pourquoi ? Je l'avais déjà vu être proche d'autres personnes. Mais là... je crois que j'aurai aimé être à sa place, être dans les bras d'Hermès. Alors que j'y avais déjà passé la nuit. Ou peut-être que j'aurai aimé être le seul à y avoir accès, je ne savais pas trop.
Cependant, je suis à nouveau captivé par ses gestes, ses mots. Et mes pensées s'égarèrent sans que je n'y prête attention. Pour le moment. Lorsqu'il parla de la mélodie du cœur, je repensais au mien, qui battait souvent plus fort en sa présence. Qui avait battu plus fort, tout à l'heure, quand il m'avait volé ce doux baiser. Est-ce que son cœur aussi battait plus fort, parfois, en ma présence ? Secrètement, je l'espérais.
Enfin, il fit apparaitre une boite à musique. Avant de commencer à raconter. Je fus captivé, comme durant chacun de ses récits. Il y avait toujours une part de vérité et j'aimais la chercher. Parfois, je comprenais des choses que les autres ne captaient pas. Parce que j'avais le privilège de connaitre Hermès depuis longtemps. Et il y avait des choses que je connaissais sur lui. Peut-être des choses que j'étais le seul à connaitre, ou le seul à faire vraiment attention à quelques détails. Mais quand il parla d'ombre et de lumière, je compris qu'il parlait de lui et des autres.
Et ensuite, je compris d'où il tirait une partie de son histoire. La Licorne de l'Automne. Ma tapisserie. Ma bouche s'ouvrit un instant. Mon cœur se réchauffa. Il venait d'utiliser une de mes œuvres pour créer son histoire et j'en étais honoré. Et, en prêtant attention aux mots utilisés, j'eus l'impression qu'il parlait de moi. Que la Licorne et moi, on partageait beaucoup de choses. Un esprit libre, capable de guider n'importe qui. L'esprit qui aimait ses amis, qui essayait de protéger comme il le pouvait et à sa manière. Un esprit attaché aux rêves, à la nature. Un esprit... insatiable. Comme moi.
J'avais aussi l'impression qu'il me décrivait. Les autres qui m'approchaient, par ambition, pour profiter de moi, de mon pouvoir. A part Hermès, tout le monde avait un jour fait une remarque sur le fait que j'étais un simple mortel, que mon pouvoir était ce qui me définissait. Que sans lui, je ne servirai à rien. Non, Pandore n'avait jamais fait de remarque à mon sujet non plus il me semble. Mais on n'était pas forcément très proches non plus.
Puis, la Licorne comprit la supercherie. Et elle voulut se battre pour défendre sa place. Que la force de son cœur était importante. Hermès m'avait déjà fait cette remarque. Je buvais ses paroles au fur et à mesure qu'il contait. Et à chaque mot, j'étais encore plus touché qu'avant. Cette histoire était pour moi. Et ce baiser sur le front de la Licorne était comme celui d'Hermès à mon égard. Il avait toujours été présent pour moi et j'étais certain qu'il le serait toujours.
Il conclut son histoire en disant que la force du cœur de la Licorne aurait été transmise à une âme de la Garderie. Et je souris. Car j'avais compris. Je rejoignis les autres dans leurs applaudissements alors que je me levais, tentant de capter son regard. Puis, la foule se dispersa pour vaquer à d'autres occupations et je m'approchai d'Hermès. Je restai un instant à un pas de lui. Puis, je m'approchai et je me mis sur la pointe des pieds pour venir embrasser son front, puis son nez, et enfin ses lèvres. Trois doux baisers. Et je terminai en le prenant dans mes bras, murmurant à son oreille.
"Merci... Ton histoire était magnifique. Elle me touche beaucoup..."
"Je devrais avoir la bonne réponse plus souvent..."
Je lui fis un petit sourire accompagné d'un clin d'oeil. Il avait réussi à me détendre avec un simple geste. Avec... un baiser. Il disparut alors que je sentais mon cœur qui battait toujours plus fort que la normale. Mais ce n'était pas le stress. Avant que je n'ai pu me poser d'autres questions, il réapparut sur une branche, au-dessus de moi. Je souris à nouveau tout en commençant l'explication qu'il m'avait demandée. Je me laissai porter par mes mots, invitant au voyage à travers mon œuvre. Et quand je parlais de ma passion, le temps semblait s'arrêter. Il n'y avait plus rien qui comptait, surtout quand j'étais en la compagnie d'Hermès.
Je sentais son regard sur moi, qui vacillait entre la Licorne et moi, mais ça ne me dérangeait pas. Car ses yeux qui se posaient sur moi me faisaient me sentir différent. Important. Pour lui. Et c'était tout ce qui comptait pour moi. Je comptais pour la personne qui comptait le plus à mes yeux. Je ne me sentais pas insignifiant. Avec lui, je trouvais ma place et je sentais la confiance me regagner. Une fois mon récit terminé, je relevais mon regard vers lui. Il était posé, son coude sur son genou. Une de ses positions favorites. Il était concentré. Sur ce que je disais, sur mon œuvre. Sur moi. Je pris un temps pour observer chacun de ses traits. Il était détendu et il était encore plus beau comme ça. Puis, il descendit pour s'approcher de la Licorne. Sa phrase me fit réfléchir, mais je n'eus pas le temps d'y penser davantage car il bougea sa main pour faire apparaitre un portail.
"C'est vrai, tu as tes impératifs aussi aujourd'hui. Désolé, je t'ai pris beaucoup de ton temps. J'ai hâte de t'entendre."
Un sourire discret prit place sur mon visage alors qu'il embrassait mon front. J'aimais tellement ses petites attentions. Je pris ensuite le portail et j'arrivais pile devant la scène. Puis, je l'entendis et je le cherchais du regard. Il y avait beaucoup de monde. Hermès était réputé, ses histoires attiraient toujours la foule. Un instant, je me pris à imaginer cette foule avec autant d'enthousiasme devant une de mes tapisseries. Un jour, peut-être...
Je captais son clin d'oeil discret à mon égard. Je n'étais pas n'importe qui au milieu de tous ces gens. J'avais une place spéciale. Mais j'étais discret. Personne ne remarqua rien. Et ça m'allait très bien comme ça. Il joua ensuite avec ses portails, disparaissant et réapparaissant à sa guise. Tout le monde bougeait sa tête en entendant sa voix dans une autre direction. Il parla de tout ce qui pouvait attendre ceux qui chercheraient les différents stands et je souris. Il aimait passer par des énigmes pour parler. Certains n'y prêtaient pas attention, d'autres au contraire allaient y réfléchir toute la journée. Il finit par se rendre sur l'estrade, en dansant. Il avait une manière de bouger que j'adorais regarder.
Mais soudain, une jeune femme apparut à ses côtés. Et il dansa avec elle. Sur le moment, je ressentis un petit pincement au cœur. Pourquoi ? Je l'avais déjà vu être proche d'autres personnes. Mais là... je crois que j'aurai aimé être à sa place, être dans les bras d'Hermès. Alors que j'y avais déjà passé la nuit. Ou peut-être que j'aurai aimé être le seul à y avoir accès, je ne savais pas trop.
Cependant, je suis à nouveau captivé par ses gestes, ses mots. Et mes pensées s'égarèrent sans que je n'y prête attention. Pour le moment. Lorsqu'il parla de la mélodie du cœur, je repensais au mien, qui battait souvent plus fort en sa présence. Qui avait battu plus fort, tout à l'heure, quand il m'avait volé ce doux baiser. Est-ce que son cœur aussi battait plus fort, parfois, en ma présence ? Secrètement, je l'espérais.
Enfin, il fit apparaitre une boite à musique. Avant de commencer à raconter. Je fus captivé, comme durant chacun de ses récits. Il y avait toujours une part de vérité et j'aimais la chercher. Parfois, je comprenais des choses que les autres ne captaient pas. Parce que j'avais le privilège de connaitre Hermès depuis longtemps. Et il y avait des choses que je connaissais sur lui. Peut-être des choses que j'étais le seul à connaitre, ou le seul à faire vraiment attention à quelques détails. Mais quand il parla d'ombre et de lumière, je compris qu'il parlait de lui et des autres.
Et ensuite, je compris d'où il tirait une partie de son histoire. La Licorne de l'Automne. Ma tapisserie. Ma bouche s'ouvrit un instant. Mon cœur se réchauffa. Il venait d'utiliser une de mes œuvres pour créer son histoire et j'en étais honoré. Et, en prêtant attention aux mots utilisés, j'eus l'impression qu'il parlait de moi. Que la Licorne et moi, on partageait beaucoup de choses. Un esprit libre, capable de guider n'importe qui. L'esprit qui aimait ses amis, qui essayait de protéger comme il le pouvait et à sa manière. Un esprit attaché aux rêves, à la nature. Un esprit... insatiable. Comme moi.
J'avais aussi l'impression qu'il me décrivait. Les autres qui m'approchaient, par ambition, pour profiter de moi, de mon pouvoir. A part Hermès, tout le monde avait un jour fait une remarque sur le fait que j'étais un simple mortel, que mon pouvoir était ce qui me définissait. Que sans lui, je ne servirai à rien. Non, Pandore n'avait jamais fait de remarque à mon sujet non plus il me semble. Mais on n'était pas forcément très proches non plus.
Puis, la Licorne comprit la supercherie. Et elle voulut se battre pour défendre sa place. Que la force de son cœur était importante. Hermès m'avait déjà fait cette remarque. Je buvais ses paroles au fur et à mesure qu'il contait. Et à chaque mot, j'étais encore plus touché qu'avant. Cette histoire était pour moi. Et ce baiser sur le front de la Licorne était comme celui d'Hermès à mon égard. Il avait toujours été présent pour moi et j'étais certain qu'il le serait toujours.
Il conclut son histoire en disant que la force du cœur de la Licorne aurait été transmise à une âme de la Garderie. Et je souris. Car j'avais compris. Je rejoignis les autres dans leurs applaudissements alors que je me levais, tentant de capter son regard. Puis, la foule se dispersa pour vaquer à d'autres occupations et je m'approchai d'Hermès. Je restai un instant à un pas de lui. Puis, je m'approchai et je me mis sur la pointe des pieds pour venir embrasser son front, puis son nez, et enfin ses lèvres. Trois doux baisers. Et je terminai en le prenant dans mes bras, murmurant à son oreille.
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