En fin de soirée, alors que le bal du carnaval de printemps approche de ses dernières heures, des étudiants de l'académie se retrouvent, les uns après les autres, attirés dans une grotte derrière une cascade dans les jardins de printemps. Voix, pièges ou manque de chance, ils sont tous piégés quand une secousse affecte la zone.

La grotte s'effondre derrière ceux qui ont eu le malheur d'y entrer. Trouver une sortie ne sera pas de tout repos…

Il s'est passé beaucoup de choses dans cette grotte. Vous n'imaginez pas tout ce que j'ai entendu. Oui, bon, vous n'aurez pas à l'imaginer bien longtemps vu que je vais vous faire un résumé. Certains disent que c'est un dieu qui s'est amusé à attirer tout le monde dans un piège, mais on n'a vu personne. Ce n'est sans doute qu'une rumeur.
Comme il y avait tout un petit monde dans cette grotte, je vais faire ça morceau par morceau.

Entré avec Perséphone, Dionysos s'en est vite retrouvé séparé pour se retrouvé seul avec Dédale, après l'éboulement. Ils ont décidé d'avancer ensemble, faute d'autre choix, avant de se retrouver face à une énigme. "Ce qui remplit une pièce sans prendre de place", autant dire la lumière, qu'ils ont dû manipuler avec des miroirs pour continuer d'avancer. Moins facile, pour deux non-combattants, d'affronter un collembole géant. Heureusement, grâce à leur ingéniosité et à la résolution de l'énigme – le feu – ils ont pu la vaincre et faire fondre la glace de la caverne où ils se trouvaient. Problème : c'était devenu une fournaise. En quittant cette salle, ils se sont retrouvés face à Arès et Mégara, eux aussi sortis de leur propre série d'épreuves.

Qui aurait cru qu'un dieu fêtard et un mortel réussiraient aussi bien à travailler ensemble ? Il faut dire que Dionysos est bien l'un des rares qui n'ont pas de complexe d'infériorité en voyant quelqu'un d'autre résoudre toutes les énigmes. On en connaît plein qui auraient fait une crise d'orgueil. Enfin, il faisait moins le malin face à la puce des neiges, heureusement que Dionysos était là pour la transformer en puce des neiges ivre. Une bonne équipe, je vous dis.

Entrée avec Chioné, Dédale et Circé, Mégara s'est très vite retrouvée seule. Manque de bol pour elle qui a la carrure d'une brindille, elle s'est très vite aperçue que l'éboulement l'avait isolée avec un Arès pas franchement de bonne humeur. Bien évidemment, comme on s'y attendait, c'est elle qui s'est chargée de résoudre la première énigme – le souvenir – pendant qu'il affrontait des squelettes animés. Ils ont ensuite couru, attachés par un lien de lumière, à travers des portes qui n'en finissaient plus, pour finalement se retrouver avec une autre énigme – la réponse était l'écho, c'est moi, c'est rigolo non ? - et aussi quatre golems géants. Tout va bien. Avec leurs pouvoirs combinés, ils ont pu les vaincre et s'avancer vers l'ouverture du mur, pour tomber nez à nez avec Dionysos et Dédale.

On ne peut pas dire que la bonne entente était aussi facile qu'entre les deux d'avant, parce qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre réputé pour être du genre à céder face à l'adversité. Elle avec son intelligence, lui avec ses facultés de combat, critiquer l'un ou l'autre avait tous les risques de finir en engueulade. Autant dire que quand il lui a demandé si elle ne s'était pas trompée sur la première réponse, elle n'était pas très contente. Pourtant ils ont un ami commun avec qui Meg aime beaucoup "discuter", ces deux-là, ça devrait être un terreau de bonne entente, non ? Enfin, ils ont quand même réussi à se réconcilier le temps d'affronter des golems, on va dire que c'est pas mal.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que les retrouvailles ne se sont pas trop faites dans la bonne humeur. On a dit qu'Arès et Dédale ne s'aimaient pas ? Ils ne s'aiment pas. Une fois regroupés, ils ont fait demi-tour pour retourner dans la grotte de glace devenue fournaise, ou un escalier les attendait. Quatre épreuves : boire la totalité du liquide alcoolisé d'un bassin immense sans flancher, pour Dionysos ; activer un mécanisme, pour Dédale ; influencer un esprit pour replacer des engrenages fantomatiques, pour Mégara ;  détruire différents piliers avec la bonne arme, pour Arès, qui y a aussi gagné une arme multifonction. Confisquée par le Moires plus tard, dommage pour lui.

La façon dont Arès a refilé Mégara à Dédale dès que leur lien a disparu est un peu triste, ils avaient si bien réussi à s'entendre Au moins, on peut leur accorder qu'ils ont tous facilement accompli leur épreuve, presque sans se blesser ou s'engueuler. Presque, parce que la première phrase d'Arès à Dédale sonnait quand même comme un "je suis déçu que tu sois encore en vie". Par contre heureusement que Mégara avait du soutien là-dedans, la pauvre, elle a tellement utilisé son pouvoir c'est un miracle qu'elle tienne encore debout à ce stade.

La voix de Mégara a attiré Achille derrière la cascade, où il s'est retrouvé piégé avec Chioné. Elle a au moins pu lui confirmer qu'elle avait vu sa jolie mortelle avant l'éboulement, avant qu'ils avancent tous les deux pour découvrir une énigme. La réponse – criée par hasard – a littéralement fait remonter le temps dans toute la caverne où ils se trouvaient, et ils ont avancé jusqu'à une autre salle, qui s'est remplie d'eau à la seconde où ils ont terminé de lire l'énigme. La réponse – respiration – leur a justement permis de respirer sous l'eau et ils sont remontés le long d'un tunnel après avoir brisé la chaîne qui bloquait Achille dans la pièce. En ouvrant le tunnel et en remontant à la surface, ils ont retrouvé Artémis et Apollon.

Chioné a eu de la chance de se trouver un protecteur dans cette situation. Elle me fait de la peine, pauvre petite, elle était juste là pour essayer de s'ouvrir un peu aux autres au bal et elle s'est trouvée piégée là-dedans… Enfin, je dois quand même dire qu'ils ont de la chance, parce que trouver la première réponse au hasard en criant et la deuxième parce que Chioné a entendu le bon mot dans la bouche d'Achille, c'est presque un miracle à ce stade. Une bonne équipe protecteur/protégée quand même, c'est mignon.

Coup de chance pour eux, quand l'éboulement a eu lieu, Artémis et Apollon se sont retrouvés ensemble. Il fallait au moins ça pour consoler Artémis, persuadée d'avoir été appelée dans la grotte par des animaux en détresse qu'elle n'a – évidemment – pas retrouvés. Leur première énigme leur a demandé de dessiner la réponse – une taupe – dans le sable, de quoi voir tout le talent artistique de ce cher Apollon. Et le talent de résolution d'Artémis, parce que c'est quand même elle qui a trouvé la réponse. Après avoir avancé dans le couloir, ils ont été accueillis par des chants. Des sirènes, dont le chant a envouté Apollon mais qui n'ont pas fait long feu face aux flèches d'Artémis. C'est grâce à elle qu'il a pu se libérer et jouer la partition inscrite au fond de l'eau, qui a ouvert la porte permettant à Chioné et Achille de remonter à la surface.

Apollon s'est bien gardé de préciser à sa sœur quel genre d'invitation l'avait embarqué sous la cascade, alors je vais le faire à sa place. Il a été appelé par les voix de nymphes qui lui proposaient de finir la soirée avec lui, si vous voyez ce que je veux dire ~ En tout cas, son dessin de taupe était adorable, et la relation entre ces deux-là est très mignonne, quand ils se soutiennent l'un l'autre. On en oublie presque les moments où ils se chamaillent. Toutes mes condoléances aux sirènes, aussi. Elles ont l'air d'avoir eu mal.

Une fois le bassin vidé, les quatre dieux et demi-dieux ont découvert un tunnel s'enfonçant dans les profondeurs de la grotte. Là les attendaient quatre épreuves, une pour chacun d'entre eux. Viser un point unique à la seconde près à travers toute une série d'obstacles, pour Artémis ; redonner le goût des émotions à un esprit apathique, pour Apollon ; traverser une zone remplie de pics tranchants qui auraient écorché vif n'importe qui, pour Achille ; reproduire à l'identique un motif avec des cristaux de glace, pour Chioné.

Un groupe de quatre nettement plus équilibré que le premier, et donc plus efficace, même si Chioné a eu un peu de doutes sur son épreuve. Mais elle s'en est très bien sortie, comme tous les autres. Ils forment vraiment une super équipe, on devrait les associer plus souvent. Enfin pas forcément dans des circonstances aussi tragiques, quand même. Quelque chose de simple et de détendu. Ils s'en sont sortis facilement, sans conflit, sans accrocs ; des vrais professionnels.

Entrée dans la cascade avec Dionysos, Perséphone s'est retrouvée piégée dans la grotte par l'éboulement. À l'origine coincée avec Circé, elle a perdu connaissance avant d'avoir résolu la première énigme et s'est réveillée dans une pièce sombre, envahie d'ombres hostiles. Là, elle a trouvé une rose auréolée de lumière, qui s'est transformée en arme liée à ses pouvoirs dès qu'elle l'a prise en main. Grâce à cet atout inattendu, elle a pu lutter contre les ombres qui voulaient la dévorer.

Vous allez me dire : qu'est-il arrivé à Circé ? Eh bien, je suppose qu'il lui est arrivé la même chose qu'à Perséphone et qu'elle a aussi été emportée dans une pièce seule, mais je n'ai pas eu plus d'informations. Il faudra lui demander. Quant à Perséphone, elle a eu un gros coup de chance en tombant sur cette arme. Dommage que Gaïa la lui ait confisquée. Enfin, dommage pour elle, parce qu'elle faisait quand même peur. La capacité d'invoquer des ronces qui se nourrissent des ombres n'est pas très rassurante.
Même s'il faut reconnaître qu'elle était badass, la déesse du printemps. Ça ne donne pas envie de la titiller. C'est peut-être pour ça qu'elle est amie avec Arès, qui sait.

Enfin tous réunis – ou presque – les deux groupes de quatre se retrouvent au milieu d'une salle plongée dans les ténèbres, d'où monte un grondement menaçant. Cependant, ce répit n'est que de courte durée. Une ombre se détache de l'obscurité, un sphinx drapé d'ombres qui susurre insultes et menaces, avant de faire apparaître de nouveaux liens de lumière. "La personne dont vous êtes le plus proche dans cette pièce" réunit Artémis et Apollon, comme une évidence, associant Arès à Dionysos ; puis lie Dédale à Mégara, la seule personne qu'il connaît, laissant Achille avec Chioné, sa petite protégée de la soirée. Quatre binômes, encore une fois, qui affrontent une ombre disposant de leurs deux pouvoirs. Seuls trois sur quatre remportent la bataille. Vaincus, Dédale et Mégara disparaissent dans les ténèbres. À partir de là, les choses s'accélèrent. Le sphinx sort enfin de sa cape d'ombres et attaque, ne laissant aux prisonniers – libérés de leurs liens de lumière – d'autre choix que de le combattre. Les flèches de lumière d'Apollon et Artémis combinés révèlent un point faible, deux plaies sur le dos du sphinx. C'est donc là que les prisonniers de la grotte décident de focaliser leurs attaques. Pourtant, le premier effet de ce choix sera non pas d'affaiblir le sphinx, mais de faire réapparaître Perséphone, jusque-là prisonnière d'une bulle de ténèbres. Elle apporte avec elle une énigme. Une mauvaise réponse d'Artémis paralyse ses jambes mais la bonne, donnée par son frère, semble plonger le sphinx dans une telle détresse qu'il se jette dans un gouffre dont il ne ressort pas.
Un long silence suit cette disparition, avant qu'enfin, les dieux primordiaux avertis par une oréade ne trouvent le moyen d'ouvrir la grotte et de libérer leurs élèves. Un peu tard, sans doute, pour leur épargner toutes les répercussions psychologiques.

Tant de choses à dire… D'abord, toute la compassion du monde à Achille qui a dû réécrire toute sa vision de sa relation avec Meg au moment où elle s'est retrouvée liée à Dédale au lieu de lui. Et qui a ensuite dû la voir disparaître sans rien faire. Décidément, c'était vraiment pas sa soirée. Heureusement qu'elle s'en est sortie vivante à la fin (oui, bon, je sais, on est tous immortels, c'est une façon de parler)
C'était un combat acharné. On sent qu'ils avaient tous vraiment hâte de se barrer d'ici. Enfin, pas tous ; pour Arès, Dionysos et Achille, c'était aussi récupérer les prisonniers qui les motivait. D'ailleurs, je vous ai dit que Perséphone s'était jetée dans les bras de Dionysos en réapparaissant ? Non ? Même Arès, son ami d'enfance, n'a pas eu droit à ce traitement alors… eh bien, tirez-en les conclusions que vous voulez mais moi, j'ai déjà les miennes
Est-ce qu'on peut dire "tout est bien qui finit bien" ? Le sphinx s'est quand même jeté dans le vide, j'ai l'impression que c'est un peu morbide d'appeler ça une fin heureuse. Enfin, au moins, il n'enfermera plus personne dans des grottes… j'espère. Pour vous, hein, moi j'aime bien les grottes. Enfin bref. Entre la relation fraternelle vraiment adorable (et solide !) d'Artémis et Apollon, qui parviennent à se soutenir même dans le plus profond désespoir provoqué par son pouvoir perverti, le nouveau rôle de protecteur que s'est découvert Achille avec Chioné, les nouveaux joujoux d'Arès et Perséphone et la relation naissante qu'elle a l'air de faire fleurir ave Dionysos, on va dire que le cauchemar a révélé de bonnes choses. Vous n'êtes pas d'accord ?

Une île mystérieuse est apparue à quelques kilomètres de la plage. Reliée par un pont scintillant, elle vous a offert toute la journée un immense parc d'attraction. Mais au coucher du soleil, alors que le feu d'artifice concluait les festivités d'été, le pont qui reliait l'île à la plage a disparu… laissant tous ceux qui ne l'avaient pas encore quittée livrés à eux-mêmes.
Impossible de quitter l'île : ceux qui s'y sont essayés ont été repoussés par les éléments, renvoyés s'écraser sur la plage ou les récifs. Dépités, les naufragés n'ont plus qu'un choix : trouver un endroit où s'abriter de la tempête naissante.
Alors qu'ils se dirigent vers l'intérieur des terres, Mégara, qui marchait avec Achille, disparaît subitement, sans le moindre signe indicateur.

J'avais un petit nuage infiltré sur place qui m'a fait un rapport dé-tai-llé de tout ce qui s'est passé sur cette île. Pour commencer, Artémis a tenté de se transformer en rapace pour s'envoler et quitter l'île ; elle s'est retrouvée projetée contre un arbre et blessée à la tête. Chioné a tenté de geler l'eau pour ouvrir un nouveau pont, en vain, et Hébé a tenté de partir à la nage, ce qui lui a valu de s'écraser dans les récifs et de s'ouvrir le crâne. Néphia a aussi décidé de voler mais, comme c'était pour se réfugier sur l'île, la tempête a été plus clémente. Phellée, par contre, sous sa forme de fée, a été fortement secouée par les vents au point de tomber dans les pommes. C'est Chioné qui l'a recueillie et l'a emmenée jusqu'au restaurant.
Oui, ça a très bien commencé, n'est-ce pas ? Et la disparition soudaine de Mégara n'a pas du tout arrangé les choses. Ça surprend quelqu'un si je dis qu'Achille a très mal réagi ? Bien sûr que non. Et ce n'était que le début.

Les naufragés de l'Île trouvent refuge dans un restaurant sur le thème de la piraterie. Alors qu'ils allaient rentrer, c'est au tour d'Hébé de disparaître sans laisser de traces. Il devient alors évident que la tempête n'est pas la seule force à les menacer sur cette île. À défaut d'autres options, ils décident d'explorer le restaurant pour trouver de quoi tenir la nuit.
Artémis, suivie par Achille, découvre les cuisines, mais toute la nourriture est avariée. Œdipe découvre quant à lui l'accès à l'étage. En parallèle, Arès et Perséphone, rattrapés par Apollon et Dionysos, découvrent un petit salon privé. C'est après s'être disputée avec Arès que Perséphone quitte la pièce… pour ne jamais se retrouver dans la suivante. Comme Mégara et Hébé avant elle, Perséphone disparaît, emportée par le même mystère.
S'en suit un violent chaos tandis qu'Arès se laisse emporter par sa rage de ne pas avoir su la protéger.

Décompte des disparus : 3 – Mégara, Hébé, Perséphone

J'avais dit que ce n'était que le début, non ? Ça fait trois disparitions et, franchement, comment dire qu'Arès a mal vécu celle de Perséphone… La situation a très vite dégénérée. Il a décidé d'aller la chercher (oui, tout seul, dehors en pleine tempête), et c'est Apollon qui s'est interposé… et a failli se prendre un coup de poing en pleine tête. Leçon à retenir : ne pas essayer d'arrêter le dieu de la guerre quand il est en rogne. Bien évidemment, on connaît Artémis : s'en prendre à son frère n'est vraiment pas une idée lumineuse contrairement à son frère, donc. Elle a tout de suite pété un câble et on s'est retrouvé avec une guerre de Tamarisc en plein milieu du restaurant. Et c'était violent.
Pensez aux pauvres cycles 1 tout pipou qui ont dû assister à ça alors qu'ils n'ont pas encore l'habitude de voir un chaos de ce genre !

Le pouvoir d'Apollon permet de calmer Arès et Artémis avant qu'ils ne se fassent trop de mal. Tandis qu'Acéso emmène la déesse à l'écart pour la soigner, Apollon fait de même avec Arès. Les autres personnes présentes se réfugient un peu à l'écart ; Néphia auprès de Deimos, Psyché, Médée et Chioné se regroupent avec Athéna tandis que Phellée reprend doucement connaissance.
La situation entre Arès et Apollon dégénère en dispute. Ils ont à peine le temps d'échanger quelques phrases chargées plus d'inquiétude que de colère qu'Apollon disparaît à son tour, laissant Arès seul et totalement désemparé. Dans la pièce principale, tandis que tout le monde tente de se remettre du choc qu'a causé le violent combat près de la porte, Psyché disparaît elle aussi. Œdipe est le premier à remarquer qu'elle n'est plus là.
La disparition d'Apollon ne tarde pas à se faire savoir. Furieuse, Artémis suit le même chemin qu'Arès un peu plus tôt et décide de partir à sa recherche ; c'est Achille qui l'arrête, au prix d'un combat plus violent encore qui laisse la déesse blessée. C'est à nouveau Acéso qui la prend en charge. Elle s'effondre peu après.
Blasée de la situation déprimante, Phellée décide de "pimenter" un peu les choses avec son pollen psychédélique. Les hallucinations se multiplient tandis que l'eau de l'extérieur s'infiltre dans le restaurant, montant rapidement. Artémis disparaît dans ce chaos indescriptible, alors que la vision provoquée par la poudre s'estompe.
Médée remarque que la fenêtre est désormais obstruée, comme s'ils… s'enfonçaient ? Tout le groupe décide de monter se réfugier à l'étage. Mais Deimos, qui fermait la marche derrière Néphia, ne l'atteindra jamais.

Décompte des disparus : 7 – Mégara, Hébé, Perséphone, Apollon, Psyché, Artémis, Deimos

C'est ce qu'on appelle un triplé gagnant, non ? Perséphone puis Apollon, apparemment, c'était tout ce qu'il fallait pour qu'Arès s'effondre complètement, et enchaîner avec Artémis n'a pas aidé. Est-ce que vous vous rendez compte quand même qu'on s'est retrouvé avec un dieu de la guerre… absolument incapable de se battre ? Ça fait peur, non ?
Il restait quand même assez de Tamarisc dans tout ce joyeux bordel pour faire des dégâts. Franchement, Artémis a bien douillé aussi ce soir-là. J'aimerais pas être Achille une fois que toute cette histoire a été réglée… ni Phellée, d'ailleurs. Parce qu'envoyer des hallucinations aux gens en pleine situation de paranoïa, c'est un coup à se mettre tout le monde à dos. Je sais que Néphia a rêvé de tomates (décidément) à la place de l'eau qui montait. De ce qui a été dit après, Chioné a vu une ronde d'animaux dansant et souriant (chanceuse), Œdipe a cru qu'il vivait soudainement sous l'eau (il a des rêves prémonitoires ?) Achille aurait rêvé qu'il tuait tout le monde (sympa), Arès a été torturé par Aphrodite, Artémis a retrouvé Apollon pour le reperdre juste après. Bref, que du bonheur.

Ceux qui ont échappé aux événements du rez-de-chaussée se réfugient à l'étage. Il s'agit vraisemblablement d'une sorte de dortoir, et Néphia en profite pour déposer Acéso, toujours évanouie, sur une couchette. Dionysos, déterminé à détendre l'atmosphère avec quelques verres, change finalement d'avis en voyant Achille s'en prendre brutalement à Œdipe qui tentait d'apaiser tout le monde. Médée vérifie, de son côté, que l'eau ne risque pas de s'infiltrer à l'étage et remarque très vite que les murs sont très loin d'être assez étanches.
Pendant ce temps, Chioné tente d'endiguer la montée de l'eau en gelant celle qui provient de l'étaler. Si la glace tient bon, ce n'est pas le cas de la vitre du restaurant, qui éclate brutalement, manquant de blesser Dionysos qui est protégé d'extrême justesse par Arès. Une barque se trouve de l'autre côté, montrant que l'île s'est belle et bien enfoncée sous la surface. Tout le monde se dirige vers l'extérieur pour embarquer.
Soutenue par Néphia, Acéso enjambe elle aussi la fenêtre pour monter sur la barque.
Pourtant, ni l'une ni l'autre ne sont présente lorsque l'ont décompte les rescapés du restaurant. Athéna remarque leur disparition, mais la corde qui retenait la barque au restaurant casse avant que quiconque ait pu décider de partir à leur recherche.

Décompte des disparus : 9 – Mégara, Hébé, Perséphone, Apollon, Psyché, Artémis, Deimos, Acéso, Néphia

C'est fou comme tout est plus calme quand il y a moins de Tamarisc dans une pièce, non ? Enfin, sauf Achille. Il faut dire que perdre quasiment tous ses camarades de sanctuaire présents sur place n'a pas dû l'aider à rester détendu – à l'inverse d'Arès qui était juste tellement au bout de sa vie que c'est un miracle qu'il ait pensé à protéger Dionysos. C'est marrant, quand même, que ce soit les guerriers qui se soient tous fait avoir. Sensible aux attaques mentales, mes petits Tamarisc ?
Ma petite Néphia a disparu à ce moment-là mais ne vous en faites pas, j'ai d'autres moyens de savoir ce qui s'est passé après. L'avantage des événements comme ça, c'est que tout le monde en parle.

Les rescapés de la barque dérivent sous la tempête. Seule la grande roue affleure encore à la surface comme un phare, toute l'île a été engloutie. L'eau s'agite alors autour d'eux ; c'est différent de simples vagues. Des créatures entièrement composées d'eau, humanoïdes, surgissent brusquement de l'océan et bondissent sur la barque. Seuls Œdipe, Chioné et Phellée parviennent à leur échapper. Tous les autres, à l'instant où ils sont touchés par les créatures, se retrouvent soudainement hypnotisés et sont emportés vers les profondeurs.

Décompte des disparus : 14 – Mégara, Hébé, Perséphone, Apollon, Psyché, Artémis, Deimos, Acéso, Néphia, Achille, Athéna, Arès, Médée, Dionysos

Parfois, avoir des réflexes de peur peut vous sauver la vie – oui, c'est àa ça que sert cette émotion, à la base. Du coup, c'est en levant les bras pour se protéger que Chioné a littéralement congelé la créature qui l'attaquait. Phellée s'est re-miniaturisée et Œdipe est juste trop intelligent pour les sirènes, il faut croire. Par contre on a eu droit à une jolie brochette de Tamarisc. Comme quoi c'est plus difficile d'affronter un ennemi que tu peux pas toucher.

Les disparus se retrouvent victimes de visions hypnotisantes imposées par les sirènes. Au début, ils sont attirés soit par l'image d'une personne qui les attiraient particulièrement, soit par celle d'un banquet fastueux. Un seul contact entre leur lèvres et l'un des éléments de l'illusion, et ils sont plongés dans le sommeil et dans des visions répétitives qui empirent avec le nombre de boucles traversées. La vision se désagrège en éclats de verre lorsqu'ils comprennent qu'ils sont piégés dans une fausse réalité.

Mégara : Image d'Achille. Vision d'une petite vie tranquille dans un maison avec jardin, de lecture avec une boisson fraîche au soleil, aux côtés d'Achille. Au fur et à mesure, les conditions empirent : le soleil devient extrême, la soif insatiable, la lecture impossible, Achille trop étrange. Nombre de boucles avant la libération : 5.

Hébé : Indéterminé (compte supprimé – vision annulée) Hébé a été libérée de sa vision par une intervention extérieure de Poséidon.

Perséphone : Image de Dionysos. Vision, Perséphone se réveille, adulte, dans les bras de Dionysos, dans un jardin de printemps en plein essor. Il la sort en douceur d'un cauchemar, et lui offre une pomme rouge. Au fur et à mesure, le décor change : le printemps se transforme en hiver, froid et morne, la pomme en grenade, et son jardin ressemble de plus en plus aux enfers jusqu'à ce qu'Hadès prenne la place de Dionysos. Nombre de boucles avant la libération : 6.

Psyché : Indéterminé (compte supprimé – vision annulée) Psyché a été libérée de sa vision par une intervention extérieure de Poséidon.

Apollon et Artémis : (voir partie suivante)

Deimos : Image de Néphia. C'est auprès d'elle qu'il se réveille, sans colocataires dans sa chambre, et avec Arès sous ses ordres. Le dieu de la guerre apporte un repas qu'il partage avec la néphélée, qu'il embrasse doucement. Au fur et à mesure, la boucle change de façon légère puis drastique : les éléments du repas se modifient, le comportement de Néphia change, la vaisselle se transforme en équipement médical, jusqu'à ce que Néphia se rapproche d'Arès, puis qu'elle devienne purement et simplement Artémis, lui parlant toujours comme s'ils étaient en couple. Nombre de boucles avant la libération : 4.

Acéso : Banquet, croque dans un gâteau. Acéso se réveille avec son ami Œdipe, au bord de l'eau. Il l'accompagne jusqu'au sanctuaire Sollerys et la laisse seule. Un groupe qu'elle croise en chemin la remercie avec des fleurs de son travail de médecin, avant que ses colocataires lui offrent une robe pour se rendre à un grand bal en son honneur. Au fur et à mesure, les honneurs se fanent : les fleurs changent, Néphia perd sa voix, puis Acéso elle-même, Œdipe tente de l'embrasser et elle le repousse, puis il se retrouve étrangement avec la voix d'Apollon au lieu de la sienne, et tout le monde se retrouve soudain fantomatique, traversé par les objets qu'Acéso lance dans sa colère. Nombre de boucles avant la libération : 6.

Néphia : Image de Deimos. Néphia se réveille au côté d'Écho, qui lui rappelle son rendez-vous avec Deimos. Portant les vêtements magiques qui lui permettent de rester habillée malgré son pouvoir, elle le rejoint et il lui offre un adorable chiot pour son anniversaire. Au fur et à mesure, la situation se dégrade : Néphia se réveille en retard, les vêtements cessent de fonctionner et elle se retrouve nue sans que personne ne semble le remarquer,, le chien est remplacé par une tomate ailée, Deimos se retrouve en robe de bal. Nombre de boucles avant la libération : 4.

Achille : Image de Mégara. Achille se réveille à ses côtés, avant la cérémonie censée célébrer leurs exploits, et avec leur fils qui leur court dans les pattes. Ils inaugurent en présence d'Athéna et Artémis la statue d'Achille et Mégara fabriquée pour leur victoire au combat. Au fur et à mesure, la présence d'Achille s'efface : son fils est le portrait craché de Dionysos, la statue censée le représenter ressemble à Hadès, les armes dans sa chambre se transforment en instruments de musique, Athéna est remplacée par Acéso, Mégara commence à lui ressembler et lui à ressembler à Mégara comme s'ils avaient échangé leurs couleurs, jusqu'à ce qu'ils échangent leurs corps. Nombre de boucles avant la libération : 7.

Athéna : Banquet, mange une salade. Athéna se réveille près de Chioné, Hippolyte et Némésis, avec des tasses de thé, en train de surveiller les enfants de la garderie. Elles sont rejointes par Deimos qui lui demande des conseils pour s'occuper des petits et finit par aller leur apprendre à se battre. Au fur et à mesure, la vision se dégrade : Deimos reprend sa personnalité réelle, les enfants deviennent des bébés à qui il enseigne la guerre malgré tout, le thé est remplacé par du jus de fruits. Athéna a été libérée de sa vision par une intervention extérieure de Poséidon.

Arès : Image d'Apollon. Arès se réveille dans les bras d'Apollon, qui tente vainement de le convaincre de rester un peu plus longtemps. Ils se lèvent tous les deux, passent d'abord voir Perséphone qui s'occupe des blessés, ils descendent ensuite sur Terre sur un champ de bataille où ils retrouvent Artémis pour la dernière guerre, qui les oppose aux armées de Deimos et Poséidon. Au fur et à mesure, la vision tourne au cauchemar : Apollon finit par le convaincre de trainer, Perséphone est surmenée quand ils la rejoignent, puis désespérée, l'armée ennemie s'agrandit, Artémis est blessée au combat, Dionysos meurt dans les bras de Perséphone, elle sombre dans la folie sous la deuxième facette de son pouvoir, Olympus frôle la destruction, Apollon le poignarde dans le dos, Artémis est attaquée subitement par Achille, Phellée apparaît pour le narguer, sa blessure produit de l'eau à la place du sang. Nombre de boucles avant la libération : 11.

Médée : Indéterminé (compte supprimé – vision annulée) Médée a été libérée de sa vision par une intervention extérieure de Poséidon.

Dionysos : Image de Perséphone. Dionysos se réveille à ses côtés. Ils partent en balade nocturne sur la plage et se baignent ensemble dans une crique secrète qu'ils sont les seuls à connaître, il l'embrasse au cœur des vagues. Au fur et à mesure, les choses se dégradent : les fleurs autour d'eux se fanent, le sable devient inconfortable, leur balade nocturne se fait en plein soleil, l'eau est froide et figée, Perséphone semble se faner à son tour puis vieillir. Nombre de boucles avant la libération : 5.

Ça avait l'air d'être l'ambiance folle, dans ces illusions. Enfin… au début. Franchement, je suis assez contente de n'avoir pas été là finalement, parce que quand Néphia m'a raconté la sienne… Brr. Vous vous demandez comment je connais les autres ? Voyons, les gens finissent toujours par révéler leurs secrets, même ceux qu'ils veulent à tout prix garder cachés.

Ayant déjà eu affaire aux sirènes au printemps, Artémis et Apollon ne subissent pas les visions de la même manière. Après avoir embrassé l'illusion qui les a attirés (Zeus pour Artémis et Arès pour Apollon), ils sont, eux, parfaitement conscients d'être dans un rêve. Artémis se voit référente des Tamarisc, en cycle 4 et en couple avec Zeus qui le félicite de sa promotion. Apollon se voit sur l'ancienne version de l'Olympe, dans son propre temple voisin de celui d'Artémis, en couple avec Arès. Ils sortent de la vision après la première boucle.
Au lieu de se retrouver piégés dans un monde infini fait d'eaux comme les autres après avoir brisé l'illusion, ils trouvent chacun un bracelet – noir pour Apollon, doré pour Artémis – qui leur permet de communiquer par télépathie.
Apollon se retrouve dans un labyrinthe tandis qu'Artémis se retrouve face à un mur qui fait office de plan, se révélant au fur et à mesure qu'il progresse. En avançant, il découvre plusieurs objets issus de leurs souvenirs communs : un collier, un arc, une partition et une boucle d'oreille. Dès qu'il a retrouvé les quatre objets, Artémis tombe dans les pommes. Elle redevient enfant, plongée dans un souvenir d'enfance dont elle ne se rappelle que quelques bribes. Apollon l'aide à rejouer ce souvenir à l'identique et enfin, ils sont libérés de l'illusion.

Ça aide, de connaître ses ennemis, donc. Heureusement qu'ils étaient là pour faire bouger les choses, parce que tous les autres étaient totalement pris au piège. À croire que les sirènes en avaient après eux personnellement – mais vu comment Artémis les a dégommés la dernière fois, est-ce que ce serait vraiment si surprenant ?

Libérés mais toujours séparés, Apollon et Artémis se retrouvent dans des tunnels de verre au milieu de l'océan, chacun devant un autre prisonnier des sirènes, enfermé dans une bulle, et communiquent toujours par télépathie.
Artémis retrouve Acéso et brise la bulle qui la retient prisonnière. La jeune Sollerys soigne la déesse de la chasse et elles se mettent en quête d'autres prisonniers tandis qu'Acéso lui récapitule les événements survenus après sa disparition. Elles trouvent ensuite Néphia, puis Dionysos.
De son côté, Apollon trouve d'abord Arès, en état de choc total après la longue série de boucles qu'il vient de subir. Il lui faut un certain temps pour le ramener à la réalité, mais ils finissent par avancer dans les tunnels et retrouver Mégara et Deimos.
Alors que les deux groupes sont toujours séparés, le verre des tunnels cède à la pression et se brise. Mais, au lieu de se noyer, tous les anciens prisonniers se retrouvent soudain affublés d'une queue de poisson.

Petit résumé des événements sous-marins. Un groupe était globalement calme et pipou (j'ai besoin de préciser lequel ?), tandis que de l'autre côté, on avait Arès qui devait affronter sa peur de la noyade (c'est vraiment une bonne situation où se trouver quand on a cette phobie, hein ?), Apollon essayait – en vain – de ne pas lui sauter dessus (en vain vu qu'il a fini par l'embrasser quand même, genre c'était le moment !), Deimos et Arès qui sont à rien de s'entretuer et Mégara qui s'efforcent de tenir le choc face à tout ce bordel. Vraiment, il y a un groupe où il était plus agréable de se trouver que l'autre. Pauvre Meg.

Transformés en demi-poissons (ou demi putain de requin dans le cas d'Artémis qui ne s'est pas privée de le faire remarquer), les deux groupes finissent par se rejoindre au milieu de l'océan. Les sirènes tardent à faire leur apparition. C'est même un requin géant entouré d'ombres qui surgit d'abord, entouré des créatures d'eau qui coupent toute retraite aux rescapés. Un combat fait rage. Les sirènes multiplient les attaques mentales pour tenter de blesser ou de posséder les mythos ; le requin, quant à lui, se rue sur eux l'un après l'autre.
Apollon, Mégara et Deimos s'attaquent aux sirènes tandis que les autres s'efforcent d'esquiver ou de blesser le requin. Acéso fait de son mieux pour maintenir tout le monde en vie tandis que Néphia et Dionysos font diversion auprès du requin. Néphia disparaît subitement au milieu du combat, invoquée par Zeus depuis la plage. Possédée par les sirènes, Mégara envoûte Apollon avec son pouvoir, ce qui le conduit à tirer sur Arès juste avant que l'hypnose se relâche – la sensation de trahison ne l'empêche pas de venir à son secours, fou de rage, quand le requin s'en prend à lui. Peu après l'apparition d'Achille et Perséphone, finalement libérés de leurs illusions, boostée par le pouvoir d'Arès, Artémis tire une flèche destructrice sur le requin empêtrée dans des algues invoquées par la déesse du printemps. Deimos disparaît lui aussi peu après dans une aura de ténèbres, invoqué par Nyx. Finalement, Artémis et Apollon unifient les bracelets obtenus dans la prison des sirènes et créent ainsi une corde de lumière et d'ombres qui permet d'emprisonner le requin.
Il n'est pas entièrement immobilisé, mais les primordiaux parviennent enfin à briser le charme qui emprisonnait leurs élèves. La magie qui leur avait conféré une queue de poisson disparaît, ils sont ramenés à la surface par Pontos pendant que Clothos, la Moire tisseuse, Érèbe et Eon s'occupent du requin. le libérant de ses ombres, ils lui rendent son apparence humanoïde et le rajeunissent à vue d'œil, révélant son identité comme étant Akheilos, une émanation perdue avant le renouveau.

C'est une manie pour Dionysos et Arès de se retrouver sur un "où est Perséphone ?" à ce stade. Et pour elle d'apparaître au milieu de la bataille après avoir été enfermée longtemps dans un monde parallèle. Si ça arrive encore une fois je deviens prophétesse.
Il s'est passé beaucoup, beaucoup de choses pendant ce combat contre Akheilos. Le pauvre, il est à la garderie maintenant mais tout le monde a vu son visage humain, je suis pas persuadée que les anciennes victimes de son pouvoir seront ravies de devenir amies avec lui. Mais en tout cas, les primordiaux sont arrivés juste à temps (ils le font exprès, vous croyez ?). Prévenus par nos super référents, ils ont envoyé Poséidon patrouiller sous l'eau et libérer les prisonniers des bulles pendant qu'ils s'occupaient des autres. Et on a pu voir à quoi ressemblait un rajeunissement… bah je suis contente de pas m'en souvenir, hein.

Les trois naufragés de la barque, pendant ce temps, ont réussi à atteindre la plage. Ils ont été récupérés par les référents de sanctuaire, qui s'évertuaient à chercher les primordiaux et à trouver une solution au problème. Finalement, aidé d'Ouranos, Zeus est parvenu à faire réapparaître Néphia sur la plage et la petite néphélée leur a fait un résumé de la situation avant de se réfugier dans les bras d'Héra. Avec l'aide d'Hadès et de leurs capacités semblables, Nyx a fait de même pour invoquer Deimos, le plus proche de ses pouvoirs, qui a été pris en charge par Déméter. Les primordiaux se sont ensuite mis à lutter contre le sort divisant l'océan et ont envoyé Poséidon chercher les prisonniers sous l'eau tandis que les référents s'occupaient de leurs protégés, rescapés de la barque puis ceux ayant affronté le requin.

Et c'était un sacré chaos quand tout le monde a fini par revenir sur la plage. Parce que oui, évidemment, ça je l'ai vu en direct, vous croyez vraiment que j'allais retourner tranquillement dans ma chambre alors que mes deux colocs étaient piégées là-bas ? Heureusement qu'on a des référents qui prennent soin de nous, quand même, parce qu'Acéso était effondrée après avoir soigné autant de gens, et les autres étaient pas mieux. Tout le monde n'est pas allé se réfugier auprès d'eux, parmi tous les rescapés, mais ils nous ont bien rendu service dans tout ce bazar. S'ils n'avaient pas été là, peut-être que les primordiaux seraient arrivés trop tard…
Bref, inutile d'y penser, tout le monde s'en est sorti. Avec peut-être un peu plus peur de l'eau qu'avant mais l'essentiel c'est d'être en un seul morceau, non ?