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Soit mon courant d'air frais. [Kalis]
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Lenneth
Lenneth
Arai de la morphose
Lenneth
Date d'arrivée : 15/10/2023
Nombre de récits : 20
Sexe : Masculin Pouvoir : Faveur de sang
Cycle : 3
Couleur(s) de parole : #cc3366
Double-comptes : Acéso - Uranie

Arai de la morphose
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Soit mon courant d'air frais. [Kalis] Empty Soit mon courant d'air frais. [Kalis] Sam 13 Avr 2024 - 16:07









Soit mon courant d'air frais.
Bon sang, quel ennuis. Qu'est ce que je déteste la banalité et d'un quotidien répétitif. Je donnerai beaucoup pour une simple distraction, une vent frais, n'importe lequel. Qu'on me sorte de cette monotonie accablante par pitié.

Encore une fois, je me lève, me prépare, sors de ma chambre, mange, vais en cours, mange, vais m'entrainer... Bon sang, quel ennuis. J'entre dans une salle, qui s'est adapté à mon entrainement habituel. Encore et toujours la même salle, je crois que je vais bientôt plus pouvoir la voir en peinture. Je récupère machinalement une épée dans le stock d'arme qui m'est proposée, ça sera mon échauffement. J'enchaine les mouvements sur les cibles en bois misent à ma disposition, estoque, fente, coup droit puis coupé. Je crois que l'ennuis me fatigue plus que l'effort en fait. Tout ce que je veux c'est quelque chose de nouveau, un peu de défi c'est trop demander ?!

Je crois que c'est ça commence sincèrement à m'énerver pour le coup. Peut-être que le mince changement d'arme me calmera un peu. Je m'en vais prendre une lance, mais finalement, après quelques mouvement, je comprend que c'est toujours la même rengaine. Je plante violemment ma lame dans le sol et me laisse tomber, allongé sur le dos. Je ferme les yeux quelques instant, je crois que dormir est plus intéressant que quoi que ce soit d'autre à l'heure qu'il est. Au moins le temps passe plus vite.

Les petits crissement de Saule me réveille de ma sieste. Elle semble vouloir me prévenir de quelque chose. Ses ailes battent mon visage comme si elle essayait de me réveiller depuis un moment en me frappant la tête. Il est vrai qu'il m'arrive d'avoir le sommeil lourd alors ce n'est pas la première fois et ça ne sera sûrement pas la dernière que Saule aura à user de cette technique.

- Qu'est ce qu'il y a Saule ? Tu pouvais pas me laisser dormir.

Mon amie me cria une nouvelle fois dessus et pris son envole en prenant soin de me donner un coup d'aile au passage. Quel caractère. Je suis ma petite chauve souris du regard, toujours allongé sur le dos, elle vole jusqu'à l'entrée de ma salle d'entrainement, puis dessine quelque cercle dans les airs. Je baisse alors les yeux, quelqu'un se trouve dans l'encadrement de la porte ? Une femme que je ne connais pas. Je me relève à la hâte, plein d'espoir que cette nouvelle arrivante m'apporte le courant d'air frais que je cherche désespérément.

- Bien le bonjour, qu'est ce que je peux faire pour toi ?

Je me lève et m'appuis un peu sur ma lance encore bien encrée dans le sol. Je prie intérieurement pour qu'elle me propose quelque chose d'intéressant et qu'elle ne soit pas là pour me demander de libérer la salle d'entrainement, ou quelque chose qui serait aussi ennuyant que ça. Surprend moi jeune femme qui débarque dans ma salle d'entrainement, s'il te plait.
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Kalis
Kalis
Ménade du jeu
Kalis
Date d'arrivée : 21/02/2024
Nombre de récits : 11
Sexe : Féminin Pouvoir : Nouvelle règle
Cycle : Cycle 2
Couleur(s) de parole : #FF55AC
Double-comptes : Hypnos

Ménade du jeu
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Soit mon courant d'air frais (Avec Lenneth)

Il faut bien l’avouer, la matinée passée à lézarder dans le lit, ce n’est pas fun. Une petite grasse matinée, évidemment que c’est agréable, mais là, c’était encore autre chose. Je m’étais levée assez tard. C’est vrai, j’avoue, j’aime bien me prélasser un peu, voire beaucoup, avant de me lever. Quel est le problème alors ? Me demanderez-vous ? La réponse est très simple. Je m’ennuie, je n’ai personne avec qui faire mes jeux. Dionysos est encore parti se fourrer je ne sais où, et Icare est aussi introuvable. Mes compères habituels m’ont lâché, ces crétins. Qu’ils attendent un peu ! Je vais les prendre à « Étouffe-moi si tu peux ! » , ils vont moins faire les mariolles !

Je viens de finir de manger et une chose est sûre : il est hors de question que je repasse une matinée à mater le plafond. Je sais ! Cela fait une éternité que je n’avais pas titillé de la lame. J’ai évidemment toujours mes lames planquées sur moi.

J’avais pris l’habitude de planquer deux dagues sur moi. Elles sont toujours sous mes robes, au niveau de la cuisse. Il y a deux raisons à cela. La première consiste à dire que c’est toujours pratique d’avoir un truc qui coupe sur soi. Cela pouvait servir à plein de choses : du saucisson, des cordes trop serrées, un vêtement encombrant. Je m’en étais même déjà servie pour couper des cheveux avec un concours de : « Je peux faire une tresse plus serrée que la tienne », avec des nymphes sollerys. Je n’avais pas gagné, mais la pauvre victime qui servit de cobaye a perdu les deux tiers de sa masse capillaire. Elle en a braillé pendant des semaines. Bref ! La deuxième raison qui m’y a encouragé, c’est qu’après m’être tatanée avec des futurs tamarisc à la garderie, je me suis rendu compte que la bagarre, ça pouvait être rigolo. Tu peux faire des tournois, des concours, des paris, et ajouter plein de règles pour en faire plein de jeux trop stylés. Alors, oui, tu peux récolter quelques blessures en retour, certes, mais bon, c’est quand même vachement marrant. Et je ne parle même pas du lancer de couteau en soirée, avec une cible vivante (et consentante) c’est encore mieux !

Depuis combien de temps dorment-elles dans leurs fourreaux respectifs ? Je glisse une main discrète au niveau de mes cuisses. Je caresse les deux étuis en cuirs qui sont fixés à chacune d’entre elle. J’effleure du bout des doigts la garde en métal de mes deux bébés. Les pauvres doivent être en manque d’action. C’est décidé ! Je vais aller m’entraîner aujourd’hui.

Je prends quand même temps de rentrer et de me changer. Sinon, c’est toute l’académie qui allait pouvoir profiter de mes sous-vêtements… Encore une fois… Un frisson me remonte la colonne vertébrale alors que je me rappelle la soufflante que j’avais prise de la part d’Érèbe quand il m’avait surpris en train d’essayer de faire un bain de minuit dans la fontaine au centre du campus. Tout le monde avait pu profiter de ma marche de la honte jusqu’à son bureau. Ce n’est pas une expérience que j’avais spécialement envie de reproduire. Je veux bien que je sois sans-gêne. Mais je ne suis pas une exhibitionniste non plus.

La douche est d’un plaisir si intense qu’il en est divin. Je prends même le temps de chantonner alors que je me rince rapidement. J’enfile ensuite une tenue de sport : un pantalon de survêtement rose fuchsia et un débardeur noir sous lequel j’avais mis une brassière préalablement. Parfait ! J’avais détaché mes fourreaux de leurs accroches pour les glisser dans un sac avec une gourde et une serviette. J’ai aussi pris ma tenue du jour en guise de rechange. Je ne sais pas si j’allais la remettres mais on ne sait jamais. Direction : le terrain d’entraînement !

Aussitôt arrivée, je me précipite dans le vestiaire. Je me chope un des casiers vides et je bazarde mon barda directement à l’intérieur. Je prends juste ma gourde et mes dagues. Je fais pendre négligemment mes petites chouchoutes sur mon épaule gauche par la bandoulière et je glisse l’outre dans une des larges poches de mon pantalon.

Je verrouille le locker pour aller ensuite découvrir le terrain d’entraînement. Parce que c’est vrai que je n’étais jamais allée du côté des étudiants·es jusque-là. C’est avec mon entrain naturel et ma joie de vivre si caractéristique que je pénètre alors sur le mystérieux terrain miraculeux censé s’adapter à tous nos besoins.

J’arrive sur le sable et, même moi, j’ai du mal à en croire mes yeux. Il y a un bougre, qui s’est dit que le terrain où les gens viennent s’entraîner à se bastonner, c’était la best place pour se taper sa meilleure sieste. J’en connais des originaux, mais là, je dois bien le reconnaître, c’était une première. Mes lames me démangent un chouïa, pourtant, même s’il faisait une cible immobile de choix, je n’allais pas lui balancer une dague sur le haut du crâne. Au sommet de ce dernier trônait une touffe de cheveux tout blanc. De mon point de vue, avec le teint basané de l’endormi qui se confondait avec le sable, j’ai juste l’impression de voir un chou-fleur sans feuilles pousser au milieu de la salle. La vision s’imagea silencieusement dans ma tête, imaginant un homme avec une tête de chou-fleur, mais au sens littéral.

Cette vision m’arrache un petit gloussement amusé que j’essaie de contenir au mieux. La surprise me gagne à nouveau quand je vois une petite créature noire venir voleter vers moi en poussant des glapissements. Je ne suis pas la plus douée avec les animaux, mais une chose est sûre, je sais reconnaître de l’indignation quand j’en suis spectatrice. Et cette chauve-souris hurlait mon intrusion à qui voulait l’entendre. Mon petit chou faisait pourtant la sourde oreille. Quel sommeil de plomb ! Mon attention se reporte tout de même sur le flip-flap des ailes de la chauve-souris qui raisonne faiblement dans l’enclave.

« Bah alors petite choupette ! Il ne faut pas se mettre la rate au court-bouillon comme ça pour si peu. Je vais rien lui faire à ton beau mâle. Tu veux pas aller le réveiller ? Qu’on cause comme il faut ? Parce que si je m’y colle, je vais prendre un crayon pour lui dessiner une moustache. »

Je ricane à l’idée de ma propre vanne. C’est une idée brillante même. Mais je présume que cela ne va pas forcément lui plaire. Ce serait Dionysos, il en aurait déjà trois et un énorme "Kiss me" marqué sur le front. Avec un inconnu ? Qui est sûrement un Tamarisc pour traîner dans le coin ? Naaaaah, je tiens à la vie, et je ne suis pas si cruelle, ou presque. Pourtant, la petite bestiole aurait pu lire dans mes pensées que je n’aurais pas fait mieux à sa place. Elle fuse jusqu’au visage de notre assoupi et c’est une tornade ailée qui s’abat sur son faciès. Un tel enchaînement de gifles, ça laisse admirative, moi je vous le dis. J’irai pas jusqu’à dire que j’aurais pu l’applaudir, mais une légère moue respectueuse déforme mes lèvres un bref instant.

Toison blanche se réveille enfin ! Mais non sans peine. J’en ai vu des spécimens peu matinaux, mais là, je m’incline. La chauve-souris revient ensuite faire quelques tours de manèges dans ma direction. Elle indique clairement ma direction à son homme qui s’empresse alors de lui demander des explications. Un sourire amusé s’affiche alors sur mon visage. Voilà une relation pas banale. Sur la question des animaux domestiques, c’était quand même sacrément exotique comme choix.

« Merci choupette ! » Je réponds à l'animal, la voix enjouée. « Toi, quand on t’ignore, tu sais te faire entendre ! Respect. »

Je me fend ensuite d’un rire franc. La scène est si surréaliste que je ne peux m’empêcher de la trouver exceptionnelle. J’ai beau aimer m’amuser dans les situations plus extrêmement stupides et dangereuses les unes que les autres. La bête simplicité parfois chaotique du quotidien arrive encore à me surprendre. Aujourd’hui en est une preuve irréfutable. Le bel inconnu m’alpague en retour, me saluant dans une ronflante politesse et en s’enquérant de mes besoins. Que d’attention ! Je crois que je vais pleurer. Je franchis, sous l’impulsion de quelques pas décidés, la distance qui nous sépare.

« Dis-donc bout d’chou. Loin de moi l’idée de venir foutre le del-bor dans tes affaires, mais j’ai vu mieux comme endroit pour roupiller un coup. Hypnos est passé par là ou quoi ? »

Je n’ai jamais croisé le dieu du sommeil, mais j’ai entendu qu’il arrive à endormir n’importe qui sur commande. Lui aussi, il a du potentiel pour des farces d’anthologie. Dommage qu’il soit chez les lobellus. Plus barbant, tu meurs.

« Quant à ce que je veux… Laisse-moi réfléchir… J’ai mes armes par-dessus l’épaule… Je suis dans une salle d’entraînement… Je sais ! Je suis une mite en pull-over ! »

C’est un autre rire qui secoue à nouveau ma poitrine d’un rire éclatant. Je remonte ma main droite devant ma bouche par réflexe.

« Blague à part. Je suis là parce que j’ai besoin de pratiquer. J’ai un peu négligé l’entraînement dernièrement. »

Pour illustrer mon propos, je tapote les deux étuis suspendus sur mon épaule. Je dégaine ensuite une lame pour la lancer sur le mannequin le plus proche. L’arme vient se planter dans le bras en bois. Dommage ! Je visais l’entrejambe.

« Je peux avoir la salle d’entraînement ? Ou tu veux rester titiller de la lame avec moi ? Les cibles mouvantes, c’est toujours plus marrant. »

Je finis ma phrase en affichant un grand sourire qui s’approche un peu plus des jeux que j’ai l’habitude de faire lors des soirées de Dionysos : un brin sadique, mais surtout intense. Je vois déjà la possibilité d’un nouveau partenaire de jeu et je suis déjà prête à me mesurer à lui.
KoalaVolant

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Lenneth
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Arai de la morphose
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Soit mon courant d'air frais.
Cette nouvelle arrivante semble pleine de caractère et pas banale pour un sou. Elle rit aux éclats de la scène qui s'offre à elle, ce qui n'est pas étonnant, au vu des circonstances de mon réveil mouvementé pour peu dire. Elle se rapproche ensuite de moi et me raille sur ma sieste au milieu de la salle d'entrainement. Ce qui est sûr c'est qu'elle ne manque vraiment pas d'aplomb. "Bout d’chou" ? On me l'avait encore jamais faite celle là. Un sourire amusé se posa sur mes lèvres.

- C'est pas aussi mauvais que ça en a l'air.

Mon ton est bien évidement ironique, elle à le sens de l'humour pour sûr alors j'ai pas l'impression de passer pour un idiot en lui disant ça. Effectivement, elle a le sens de l'humour, et elle manie très bien l'ironie elle aussi au vu de la manière dont elle se fiche de moi et de ma question, il est vrai, pas très pertinente. Elle rit à nouveaux et je ne peux m'empêcher de la suivre dans son mouvement.

J'hochai la tête lorsqu'elle me confirma la raison de sa venue. Pour affirmer ses dires, elle lança l'une de ses dagues ver l'un des mannequins et elle en toucha le bras.

- C'est pas si mal, au moins tu l'as touché, mais je te montre un vrai lancé si tu veux.

J'attrapai sa deuxième dague avec un petit sourire mesquin. Me retournant à demi sans détourner mon regard d'elle, je lançai la lame à l'aveugle. Heureusement j'ai pu analyser les distances et les formes des mannequins depuis que je suis arrivé avec le temps que j'ai passer à les regarder, ça serait étonnant que je ne sache pas où ils sont. Enfin un sourire fier prit place sur mes lèvres lorsque j'entendis le bruit significatif de l'arme se plantant dans le bois. Je me retournai pour constater les résultats prodigieux dont j'avais fait preuve et écarquillai les yeux en voyant que j'avais touché ma cible pile au niveau de l'entrejambe. Bon sang, je visais le cœur... Je vais faire comme si c'était voulu hein.

Elle veut bien que je libère la salle d'entrainement finalement. Ce n'est pas très étonnant, si elle vient c'est pour s'entrainer, elle n'a surement pas envie de m'avoir dans ses pattes. Ah ? Ah non, elle me propose de rester m'entrainer avec elle. J'avoue que c'est tentant, j'aurais enfin quelque chose à faire, et puis je pense qu'avec elle un entrainement peut être assez comique.

- Et bien, si tu veux bien, je serai de la partie.

Je lui rends son sourire malin j'ai comme l'impression qu'elle a quelque chose derrière la tête, mais je ne compte pas me laisser démonter. Je suis prêt à relever n'importe quel défi, les souvenir de l'ennui m'étant encore frais, n'importe quelle proposition me semble intéressante, bourrée d'animation, et franchement profitable.

Je crois que des présentation s'imposent tout de même, j'aime savoir avec qui je m'entraine. Et puis c'est la moindre des choses de me présenter à celle qui m'a sorti du pétrin d'ennuis dans lequel j'étais. Alors avec un sourire amusé je croisai les bras sur ma poitrine.

- Au fait, le "bout d’chou" s'appelle Lenneth.

C'est alors que Saule, nous fit une entrée remarquable en venant se déposer sur le sommet de mon crâne en poussant un petit cris.

- Et elle c'est Saule.

Ma main passa sur la tête de ma petite chauve-souris, qui répondit d'un petit piaillement. Elle a l'aire d'apprécier notre nouvelle compagne d'entrainement en tout cas. Sinon elle ne viendrait pas se présenter et se montrer comme ça, aussi gentiment. C'est une bonne chose, Saule à souvent un bon instinct quand il est question des gens, j'ai tendance à me fier à son jugement. Il faut dire qu'au fil du temps, nous avons développé un lien puissant.

Je m'éloigne ensuite de cette femme allant ranger ma lance et m'appuis sur le comptoir où toutes sortes d'armes sont entreposées. Je me retourne ensuite vers elle, si elle vient pour se refaire la main, je vais m'adapter à elle. D'ailleurs je ne crois pas que ce soit une tamarisc, je pense que je l'aurais reconnus si ça avait été le cas. Je vais tâter le terrain, histoire de pouvoir m'adapter à elle.

- Est-ce que tu as déjà une idée de ce que tu veux travailler en particulier ? Ou alors on y va au feeling ?
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Kalis
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Ménade du jeu
Kalis
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Soit mon courant d'air frais (Avec Lenneth)

Je laisse s’échapper un ricanement narquois. Pas si mauvais que ça de ronpiche sur un sol de terre aussi dur que la tête de Zeus un mauvais jour ? À d’autres ! Et je parle par expérience, pas toujours volontaire, mais cela m’est arrivé suffisamment pour sentir que j’étais en train de me faire déballer du flan. Et je ne pouvais même pas en manger… Après, le beau au sable dormant semble pas trop dans l’idée de cacher vu l’esprit dont il semble faire preuve. Au moins, il a le sens de l’humour. C’était déjà ça. Je ne suis pas tombée sur un Tamarisc bas du front qui va me mettre un coup de boule à la première occasion. Est-ce qu’il vient du sanctuaire de Déméter seulement ? Il parait presque trop...mesuré, pour faire partie de cette bande de brutes.

Ah ! Je n’ai rien dit. Voilà qu’il veut me montrer un « vrai lancer ». Aller vas-y, fais ta star un peu. Voyons ce que tu as dans le bide un peu. Cependant, non sans me contrarier un chouïa, il atteint également le mannequin. Sauf que lui, il l’a touché pile à l’endroit que je visais.

« Frimeur. »

La remarque sort presque immédiatement, sifflée entre mes dents. Une moue déforme mon visage, affichant mon mécontentement. Gna gna gna… Je te montre un vrai lancer…Gna gna gna. Ce n’est pas mon genre d’être mauvaise joueuse, mais ma fierté vient d’en prendre un coup. Et même si c’est bien joué à lui, je ne peux m’empêcher de bouder un peu. Un ego mortifié, ça pique.

Je suis immédiatement sortie de ma pointe de mauvais caractère en m’annonçant qu’il est partant pour partager la salle avec moi. Si mes bras étaient sur le point de se croiser, il se lâchent immédiatement pour revenir vers ma poitrine. J’ai un partenaire de jeu !

« Yes ! Oh, ne t’en fais pas. Des parties, il va y en avoir mon chou. T’es tombé sur la meilleure des nymphes pour ça ! »

Ma voix trépigne d’excitation et d’enjouement. Les idées fusent déjà à l’intérieur de mon cerveau et j’ai des paillettes pleins les yeux. Je connais déjà quelques trucs qui sont marrants à faire au sein d’une salle d’entraînement. Les idées se succèdent déjà en farandole les unes derrière les autres et je n’ai qu’une envie à présent, c’est les tester avec toison blanche.

D’ailleurs, ce dernier me donne enfin son blaze : Lenneth. Joli nom pour une carpette (en tout bien tout honneur bien sûr) et sa petite copine, c’est Saule. En voilà, une paire pas banale, ça me plaît.

« Enchanté vous deux, moi, c’est Kalis. Mais tout le monde m’appelle Kal’. »

Je pose le bout de mon index et de mon majeur sur la tempe avant de les saluer en les envoyant nonchalamment vers le haut. Mon regard passe de Lenneth à la chauve-souris, puis, de l’animal, mes yeux reviennent se poser sur le visage de mon bout d’chou. Ce surnom va rester, je peux déjà le sentir. Mais il lui va si bien aussi, il faut dire. Le petit glapissement enjoué de l’animal m’arrache un petit sourire attendri.

Mon dormeur part ensuite ranger son attirail. Je n’avais même pas remarqué la lance qui trônait fièrement à ses côtés jusque-là. Qu’est-ce que tu peux être étourdie ma vieille ! J’en profite pour récupérer mes dagues. Je ne peux m’empêcher de faire quelques moulinets. C’est un petit réflexe que j’ai pris avec les années que de faire tournoyer mes dagues, une ou deux fois avant de les ranger. Le Tamarisc me demande alors ce que j’ai envie de travailler. Un petit sourire malicieux s’affiche sur mon visage. Les hostilités sont enfin lancées. Que le meilleur gagne !

« Pour s’échauffer, je te propose un petit jeu pour commencer. On prend chacun les armes de notre choix, émoussées de préférences. Je n’ai rien contre Hestia, mais elle va nous donner la leçon de notre vie si on y va parce qu’on s’est mis cher pour déconner. Le premier qui touche l’autre trois fois a gagné. Je le précise au cas où, mais les pouvoirs sont interdits. Ce serait trop facile sinon. Alors mon petit dormeur ? Partant ? »

Je me suis rapprochée de lui en tendant la main pour qu’il la serre. C’était un bon moyen de se jauger et de commencer en douceur. Mes yeux brillent pourtant déjà d'une certaine intensité. Je suis prête à en découdre.
KoalaVolant

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Lenneth
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Soit mon courant d'air frais.
Il semblerait que ma prétention, voire ma réussite, n'ai pas plu à ma nouvelle compagne d'entraînement au vu du ton qu'elle emploie pour me traiter de frimeur et son air renfrogné après ça. Mais j'avoue que ça me fait bien rire. Il faut dire que c'était à double tranchant, j'ai fait le malin alors si je m'étais loupé ça aurait été la honte totale. Jouer gros pour gagner gros au risque de perdre gros, non ? Hors j'avais gagné, pas comme je l'espérais, mais gagné quand même, alors je peux bien me pavaner et profiter de la gloire de ma victoire.

Enfin la mauvaise joueuse sortie bien vite de ses travers lorsqu'elle apprit qu'elle pourrait me compter dans la partie. Elle semble même très excitée à l'idée de partager la salle et son entraînement avec moi. En tout cas, je ne m'étais pas trompé, je sens qu'elle va bien animer ma journée et mes entraînements celle-là, si on vient à s'entraîner à nouveau ensemble. Elle ne va pas m'ennuyer j'en suis certaine.

Les présentations s'imposent, alors après lui avoir donné mon nom et celui de Saule. Bien que je suppose qu'elle va continuer à me donner des surnoms, elle me donne le sien. Kalis, ou Kal', ça me dit quelque chose. Elle à sûrement dû faire parler d'elle dans les couloirs de l'académie, il faut dire qu'au vu de son excentricité, ce serait pas étonnant. Enfin j'ai pas dû y prêter une grande attention, le fait est que je vais pouvoir m'en faire ma propre idée sur le terrain, sans vouloir faire de mauvais jeu de mot. Enfin si elle se cantonne aux surnoms je suppose que je peux en faire de même.

- D'accord rosette, je tacherais de m'en souvenir.

J'avoue, c'est un surnom un peu facile, mais il faut dire que le camaïeux de rose pétant qu'elle arbore est assez atypique pour être souligné. J'avoue je ne suis pas le meilleur en surnom, j'en donne beaucoup, mais plus pour charrier, comme j'appelle Hyppolite princesse parce que je sais que ça à le don de la mettre sur les nerfs. Hors je ne connais pas assez bien Kalis pour lui donner de tels surnoms. Donc pour le moment, je vais me cantonner à ça, et on verra par la suite.

Je me poste ensuite près du comptoir à armes et demande à Kalis ce qu'elle à en tête concernant cet entraînement. Je remarque tout de suite le sourire qui se dessine sur son visage, elle a une idée derrière la tête. Je me demande bien quelle idée saugrenue elle va bien pouvoir me sortir pour un échauffement. Lorsqu'elle m'expose son idée, j'avoue que je la trouve assez commune, un combat simple, sans pouvoir avec une arme au choix. Soit, ce n'est pas un problème en soit, c'est simplement son sourire qui m'avait induit en erreur. Enfin ça reste un échauffement, il faut que ça reste tranquille, le but n'est pas de se tuer tout de suite.

Mon petit dormeur maintenant ? Je sens que j'en ai pas fini des surnoms avec elle. Mais ça ne me dérange pas plus que ça. Elle me tend la main comme pour passer un accord, si ça lui fait plaisir. Je lui donne alors une poignée de main ferme sans être forte. Bon sang, elle a vraiment l'air surexcitée.

Je commence alors à zyeuter les armes, je ne sais pas vraiment ce que je vais choisir, je présume qu'elle va utiliser ses dagues puisque c'est pour s'entraîner avec qu'elle est venue. Alors il faudrait que je m'adapte, mais j'avoue que je n'ai pas forcément envie de me prendre la tête. Je vais juste prendre quelque chose avec quoi je me sens à l'aise. J'ai tendance à mieux me battre à main nue, mais pour le coup se serais surement stupide de le faire. Mes yeux parcourent encore l'armurerie alors que je m'adresse à mon adversaire.

- Tu es audacieuse de donner carte blanche sur l'arme alors que tu as toi-même avoué être un peu rouillée.

Elle ne l'a pas dit exactement comme ça, mais si ça peut la titiller, pas de soucis, je déforme ses propos. Finalement, mes yeux tombent sur une paire de manchettes arborant de longues lames. Je les passe alors à mes bras et vérifie qu'il n'y à pas de déséquilibre en faisant quelques mouvements, ça n'a pas l'air d'être le cas. Les lames, d'une bonne trentaine de centimètres, partent de mes poignets jusqu'à dépasser mes mains de quinze gros centimètres. J'observe ensuite la les tranchants de plus près, oui les lames ne sont plus très coupantes. Pour être sûr je passe mon doigt sur la lame doucement et n'ai pas de coupure, il faudrait appuyer plus fort pour qu'il y en ai une. On risque moins avec ces armes émoussées.

Une fois décidé, j'ajuste la taille des manchettes et me dirige vers le terrain duquel ont disparu tous les mannequins pour ne pas nous gêner. Je me place, prêt à en découdre.

- Je suis prêt, c'est quand tu veux rosette.
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