Dans une chambre de la cité phocéenne, un ado s'est agenouillé sur le sol. Les volets tirés ne laisse qu'une faible lueur lumineuse entrée, de faible rayon qui laisse à peine voir une chambre mal rangée, de la fumée et un étrange décor. Sur le sol, devant le jeune homme, du sel est étalé, tout comme des livres aux écritures cabalistiques enchevêtrées sans aucun sens autour d'un pentacle salin. Le jeune homme, dans les 15 printemps se lève et se baisse psalmodiant des paroles qui n'ont aucun sens dans un parfait latin de cuisine de nos région qui n'ont aucun talent. Un faux crâne humain et un étrange contenant carmin marquaient de l'étiquette "sang de poulet" se trouve au centre du cercle de sel. Le jeune adonis pas si beau que ça, continue ses étranges psaumes, faisant fi des grattements de petite patte et des couinement canin de l'autre côté de la porte de sa chambre, puis d'une voix forte et enfin intelligible, il lance avec conviction et une voix approximativement sûre un.

"- Par la présente, Hécate, commandante des 360 démons du milieu, je t'appelle, présente..."

Le jeune homme n'a pas le temps de finir sa phrase qu'une grande lueur apparaît sur son plafond, avant qu'une masse en tombe lourdement, s'écrasant sur le sol dans un fracas de métal et de sel soulevé par la chute soudaine. La forme presque humaine fracasse dans sa chute, le crâne en polystyrène et la bouteille de sang de poulet. L'entité grogne doucement.

"- Par les moires, quand elle disait que j'allais en être renversé, je ne pensais pas à cela."

Le jeune homme est bouleversé, il observe devant lui l'origine de cette si douce voix. Une femme à la beauté éclatante, des cheveux et aux yeux violets, dans un visage aussi doux que ses yeux le laisse transparaître. Enfin, c'est ce qu'il verrait, si bouche grande ouverte, ses yeux n'avait pas rapidement baisser vers le "cœur" de l'apparition qui l'observe en riant avec douceur.

"- Mes yeux sont plus haut, trésor."

La jeune femme se redresse, s'étirant de tout son long, en particulier son dos, dans un large mouvement du bassin et un grognement sourd. Sa tête tourne subitement vers la fenêtre.

"- Il fait bien sombre ici et part tout les dieux primordiaux, cela put l'encens et le renfermé. Par pitié, laisser la lumière et l'air rentrer."

Elle se rapproche, tire le rideau d'un coup pour laisser la lumière rentrer, tirant un grondement de la part du jeune homme, la jeune fille aux cheveux mauve tâtonne un peu avant d'appuyer sur la poignée en plastique blanc pour enclencher le mécanisme et ouvrir la fenêtre.

"- Pas mal ce mécanisme, plus pratique qu'un loquet."

L'apparition observe au loin une ville s'étendant au bord de la mer, surtout un grand bâtiment touchant le ciel qui semble fait de verre, son visage habité par une grande surprise.

"- Par le chaos originel, comment croire que ce monde soit en crise ? Il a l'air de bien se porter pourtant."

L'apparition se tourne alors vers le jeune homme avec un doux sourire qui lui fait étonnamment froid dans le dos. Le jeune homme ne sait pas quoi répondre, toujours surpris et confus, il se contente juste de tendre son doigt vers le popotin de la jeune femme.

"- Vos fesses sont couvertes de sang de poulet"

Hécate surprise ce tourne alors.

"- Ah ! En effet !"

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Réglons une urgence après l'autre, le popotin carmin ne sied guère à la divine Hécate. Le jeune homme prend les devant en proposant un tour dans la salle d'eau, salle d'ont la déesse ne connaît pas l'utilité réelle, mais suppose qu'elle est une sorte de cagibi qui sert aux mortels afin d'être un minimum propre. Vu l'odeur que dégage le jeune adonis, il est d'ailleurs peu probable que cette salle soit vraiment efficace. Mais en premier lieu, il faut ouvrir la porte pour rejoindre un tel lieu d'aisance et c'est en cela que le bas blesse. En effet, les grattements sur la porte et les aboiement successifs laisse entendre que le couloir est gardé par un terrible cerbère. Le jeune homme ne s'en fait cependant pas et ouvre la porte, laissant le monstre pénétrer dans ce qui fut un sanctuaire de sel.

C'est alors que la bête rentre dans la salle en aboyant sur l'intruse extra-dimensionnelle, essayant de se montrer le plus impressionnant devant une Hécate amusé et conquise par la terrible aura que dégage ce puissant bichon maltais. Une femelle à la robe blanche qui culmine de toute sa force du haut de ses grands 20 centimètres par rapport à la terre mère. Une créature se rapprochant de la divine Hécate qui pose un genou au sol devant la force de la créature, alors que son maître tente de lui intimer de se taire de sa voix mouvante.

"- Oh ! Mais que tu es adorable, toi ! Viens là."

La déesse tend vers la créature sa main, une main que l'animal, bien que méfiant, vient renifler. Bien que les paroles de son maître soient dures, sa présence semble rassurer l'animal. Hécate se laisse renifler, attendant que l'animal se calme et vienne vers elle. Puis elle se met à le caresser, oubliant clairement l'animosité du petit être blanc, se laissant mener par sa douce apparence. Voyant la grande sagacité de la bête qui a su reconnaître en elle une alliée, elle finit par la prendre dans ses bras avec douceur, lui caressant le ventre.

"- Une petite Μελιταῖον κυνίδιον, tu as veillé sur les mortels pendant que nous étions parties. Oh que oui, que t'es adorables."

Le jeune homme ne cherche pas à comprendre le sens des paroles de la déesse adoratrice de chien. Bien que coupé du monde mortel, Hécate connaît les races antiques de canidé qui accompagnait les mortels, bien qu'elle ne se souvient pas d'avoir elle-même possédé. Le bichon maltais fait partie des plus anciennes races des nobles être canins. Le chien des matrones par excellence qui se sent bien, ainsi blottis entre les bras de la déesse.

C'est ainsi que se termina le terrible combat contre le protecteur de la maison, du moins, tant que les géniteurs du jeune adonis ne sont pas rentrés. Hécate put enfin rentrer dans la salle d'eau et y découvrir les merveilles que celle-ci renferme.

Dans cette salle, aucune piscine d'eau, juste une sorte de cabine aux parois de verre, une sorte de vasque accrochée au mur et une grosse vasque massive ancrée dans le sol. La déesse observe tous ses ustensiles, tenant toujours le petit être canin dans ses bras. Elle lance un doux sourire à son guide.

"- Qu'est-ce donc que cela ? De l'ingénierie humaine ? Tu te doutes bien, trésors, que je ne connais rien de toutes ces choses."  

Le jeune homme tourne sa tête vers la jeune femme, une moue ridiculement pensive sur le visage.

"- Ben, c'est que c'est une douche, c'est ça que vous devez utilisez et vous séchez avec une serviette."

Il montre dans un premier temps, la cabine de verre, et ensuite des tissus pendant sur un mur. Hécate ferme les yeux, elle soupire en silence et comprend qu'une explication compréhensible risque d'être très longue à sortir. Elle ouvre à nouveau les yeux en gardant son sourire.

"- Bon, je verrais bien, sors de la salle, tu ne vas quand même pas me regarder en train de me nettoyer."

Le jeune homme est hébété, il n'a visiblement même pas pensé à cette possibilité et sort donc de la salle. La déesse va pour fermer la porte, puis lui lance.

"- Et si ce n'est pas trop demander, apporte moi des vêtements propre, poussin. Ce que tu veux, je ferais avec."

La déesse le voit s'arrêter net, il va à droite, avant d'aller à gauche. Un sourcil se soulève légèrement, elle pose le chien au sol.

"- Et bien, t'es pas tombé sur le maître le plus finot qui soit. Rassure-moi, tous les mortels ne sont pas si lents d'esprit ?"

Face à cela, le chien ne répond pas.

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